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Saison 2006-07 |
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www.festivalradiofrancemontpellier.com/ AfficheDATES ET HORAIRES DE DIFFUSION DES CONCERTS SUR RADIO FRANCE
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Festival de Radio-France Montpellier – Languedoc-RoussillonSoiréesopéras et récitalsOpéra
Berlioz / Le Corum Tel : 04 67 61 67 61 Mercredi 11 juillet 2007 à 20hcantate pour solistes, chœur, chœur d'enfants et orchestre (1935-1936) version scénique Chœur et Orchestre du Deutsche Oper Berlin, Chœur d'enfants Opera Junior Tomàs Netopil, direction ; Ditte Andersen, soprano ; Markus Brück, baryton ; Jörg Schörner, ténor ; Beate Vollack, danseur : Der Mensch Die Tödin Susanne Morgenroth : Akrobaten Marco Ketel : Ein Body Götz Friedrich, mise en scène ; Marc Bogaerts, chorégraphie ; Ulrich Paetzholdt, chef de chœur Une
production du Deutsche Oper Berlin À partir d’une anthologie médiévale qui, sous le titre Carmina Burana, rassemble plus de deux cents poèmes aux sources à la fois profane et religieuse, Carl Orff se singularise au cours des années trente, en réalisant une orchestration moderne. Touché « par le rythme entraînant et le caractère imagé des poèmes, comme par la musicalité riche en voyelles et la concision unique de la langue latine », le compositeur se situe dans une veine archaïsante et folklorique, comme ses contemporains Béla Bartók et Igor Stravinski. Co-fondant en 1924 l’École Günther de gymnastique, danse et musique, Orff recherchait déjà pour la scène la fusion de la musique, du verbe et du geste. D’autant plus qu’à l’orchestre traditionnel, aux trois chanteurs solistes et au chœur, s’ajoutent deux pianistes et cinq percussionnistes qui martèlent avec encore plus d’insistance le rythme vigoureux et implacable de ces Carmina Burana, dans une réalisation grandiose du metteur en scène Götz Friedrich. Jeudi 12 juillet 2007 à 20h
Une production du Deutsche Oper Berlin Avec un titre pareil, on imagine un ouvrage à la gloire de la nation allemande… Eh bien non, car avec Alberto Franchetti (1860-1942), qui vit la création de son ouvrage à la Scala de Milan en 1902, il s’agit avant tout d’exalter à travers l’Histoire, les sentiments nobles, la lutte politique, l’amitié, l’amour… et bien sûr la fidélité à son pays ; d’autant plus que l’oppresseur est ici… Napoléon ! Basé sur un mélodrame écrit par Luigi Illica, plus connu comme librettiste de Puccini, Germania, en un prologue, deux actes et un épilogue, se situe dans une veine post-romantique avec ses accents véristes, tout comme son Christophe Colomb, remis au goût du jour par le Festival de Radio France et Montpellier et le Metropolitan Opera de New York, en 1992, à l’occasion du 500e anniversaire de la découverte de l’Amérique. Ce « grand opéra » n’avait pas été repris en Allemagne depuis sa création ; grâce au Deutsche Oper, les Berlinois ont pu le redécouvrir au début de l’année. C’est cette même production que le Festival de Radio France et Montpellier, fidèle à sa tradition de programmation d’ouvrages méconnus, est fier de présenter dans son opulence vocale et orchestrale. Vendredi 13 juillet 2007 à 20h
Avec l’aide de la Société Générale Artiste complet — pianiste, compositeur, improvisateur, arrangeur… —, Fazil Say est un fidèle du Festival, depuis ses premiers concerts publics à Montpellier et Menton, en 1995. Au concert comme au disque, interprète zélé de Mozart, Beethoven, Bach, Stravinski, Rachmaninov, Gershwin et Haydn (son dernier disque), Fazil pratique également le jazz et l’improvisation avec son compatriote Kudsi Ergüner au sein d’un quartet, tout en composant pour l’orchestre et son instrument des partitions hautement inspirées, ce qui n’est pas si fréquent en matière de musique contemporaine… Les faveurs du public qui a accueilli récemment son oratorio Nazim, dans sa ville natale à Ankara (Turquie), son 4e Concerto pour piano, à Lucerne en 2005, ou son ballet Patara d’après Mozart (commande du Wien Mozart Festival, en 2006), ne doivent pas occulter la carrière aujourd’hui internationale de l’interprète. Montpellier reçoit dignement cet étonnant funambule du piano pour des Beethoven, seul (Sonate n°17 « La Tempête ») et en duo avec sa nouvelle partenaire, la jeune violoniste Patricia Kopatchinskaya (Sonate n° 9 « Kreutzer ») — à apprécier également dans son unique Sonate pour violon et piano. Samedi 14 juillet 2007 à 20h
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Lundi 16 juillet 2007 à 20h
Mardi 17 juillet 2007 à 20h
Avec le soutien du Conseil Général de l’Hérault Enfant prodige, révélé par ses premiers disques moscovites à l’âge de douze ans (Concertos 1 & 2 de Chopin), Evgeny Kissin n’a cessé d’enflammer depuis les foules, de l’Europe au Japon, en passant par les États-Unis. Chopin, son dieu, mais aussi la totalité du répertoire, sans oublier ses compatriotes Moussorgski, Medtner, Rachmaninov ou Scriabine, n’ont plus de secrets pour lui. Interprète privilégié des oeuvres romantiques, il en est le plus attentionné, le plus respectueux, par son jeu si naturel — à l’opposé des acrobaties et des pauses forcées de bien des pianistes de sa génération… Une fois encore, à Montpellier, ce musicien apollinien magnifie le lyrisme versatile et exubérant de ses préférés : Schubert (Sonate n°22), Beethoven (32 Variations WoO 80), Brahms (Klavierstücke op. 118) et Chopin, bien sûr (!) avec le magnifique Andante spianato et Grande Polonaise. Mercredi 18 juillet 2007 à 20h
Avec l’aide d’Ernst & Young Passé l’exubérance des années dix de L’Oiseau de feu, le ballet Apollon Musagète, quelque vingt ans plus tard, sur une chorégraphie de Balanchine, se veut libéré de tout folklore. Au coloris instrumental, Stravinski substitue l’exaltation du contraste des volumes sonores de toute la palette des cordes, pour un style hiératique et majestueux. D’une élégance aussi souveraine, le Concerto pour piano n° 21 de Mozart délivre un message de paix qui culmine dans la méditation nocturne de son second mouvement : un Andante, où toute la grâce mozartienne est confiée à l’un des princes du piano d’aujourd’hui : le russe Nikolaï Lugansky. Grâce au chef d’orchestre Kazushi Ono et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, ce concert se clôt sur une rareté, Penthésilée, l’unique poème symphonique d’Hugo Wolf — partition volcanique, hallucinante, dotée d’une orchestration riche et inventive qui annonce les grandes fresques symphoniques de son ami Gustav Mahler. Jeudi 19 juillet 2007 à 20h
Musicien généreux, Aldo Ciccolini revient à Montpellier pour de nouvelles master-classes attentionnées, à partager en compagnie d’élèves triés sur le volet. N’oublions jamais qu’à une époque où ses confrères jouaient quasiment tous le même répertoire, avec lui, au contraire, il s’agissait de découvrir les talents cachés d’Alkan, Déodat de Séverac, Satie, Busoni, Granados, Castelnuovo-Tedesco, Massenet, Chabrier, Albéniz… Mais Ravel, Debussy, Liszt, Schubert, Beethoven, Schumann ou Janacek n’étaient pas pour autant négligés, bien au contraire… Au-delà des modes, fidèle à la musique comme si c’était un sacerdoce — qui d’autre que lui, l’an passé, pouvait s’engager avec une telle fougue dans le Concerto pour piano Canti della stagione alta de Pizzetti ? —, Aldo Ciccolini célèbre cette année le génie romantique de Schumann, grâce à d’ingénues Scènes d’enfants contrebalancées par le spleen du Carnaval de Vienne et les évocations irréelles des Phantasiestücke opus. 111. Samedi 21 juillet 2007 à 20h
Daniel
Kawka,
direction Avec l’aide de Veolia Eau Certes, Francis Ford Coppola n’a rien d’un compositeur, mais, comme Fellini avec Nino Rota, son cinéma est indissociable des musiques qui l’accompagnent. De la série des Parrains, évoquant la mafia américaine avec en fond les musiques de Rota et de son propre père, Carmine, au délire d’Apocalypse Now et ses walkyries d’hélicoptères, en passant par la voix rocailleuse de Tom Waits pour le merveilleux Coup de coeur ou les rythmes chaloupés de Stewart Copeland pour Rusty James, ses choix musicaux reflètent un esprit attentif à l’essence même de l’élément sonore. Aujourd’hui, avant tout producteur, pour les films de sa fille Sofia (Virgin Suicides et Lost in translation), ou de Tim Burton Sleepy Hollow (2000), il perçoit le cinéma comme une gigantesque machine à rêves, propre à créer les hallucinations du futur, maiségalement : « une conscience qui nous unit » — autre définition de la musique… En 2ème partie de concert, l'acte final de l'un des opéras les plus adulés de la musique italienne : "sola, perduta, abbandonnata" de Manon Lescaut mourante, opéra de Puccini qui a fait pleurer des générations entières. Un opéra, considéré comme le miracle de la renaissance italienne au moment ou Falstaff faisait croire à la fin du génie italien. Ce soir du 21 ce sera la troublante et splendide Svetla Vassileva qui sera Manon et le tenorissimo Roberto Alagna en Des Grieux. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lundi 23 juillet 2007 à 20h
Avec le soutien de l’Agglomération de Montpellier Katia et Marielle Labèque forment le duo le plus anticonformiste de l’Histoire de la musique. Qui pourrait se targuer de jouer avec autant d’aisance à deux pianos Ligeti et Bernstein, Messiaen et Gershwin, mais aussi Bach, Liszt, Mozart, Stravinski, Poulenc… quand elles ne se produisent pas avec Il Giardino Armonico, les English Baroque Soloists ou la Philharmonie de Berlin ? Oubliées ou remerciées par leur maison de disque, Katia et Marielle lui font un pied de nez en créant elles aussi leur propre label, KML (à leurs initiales), sous lequel ont déjà paru de remarquables enregistrements consacrés à Ravel, Debussy et Stravinski. D’une facture éblouissante, le 10e Concerto de Mozart, conçu à l’origine pour deux pianos et orchestre, et destiné au duo formé par le compositeur et sa sœur Nannerl, délivre un sentiment d’euphorie à travers le dialogue harmonieux des deux solistes. Deux siècles plus tard, une complicité identique réunit Katia et Marielle pour un Mozart joyeux et inventif. Mercredi 25 juillet 2007 à 20h
Même si un siècle les sépare, Serge Taneiev (1856-1915) et Arvo Pärt (né en 1935), chacun à sa manière, célèbrent dans leur musique la noblesse tragique et solennelle de l’âme slave. Avec son chœur mixte à quatre voix et grand orchestre Saint Jean Damascène, tiré d’un poème de son ami Tolstoï paraphrasant la prière des morts de Jean Damascène, Taneiev combine admirablement le contrepoint de Bach, le souffle du romantisme et la grandeur de la liturgie russe. Tourné vers la foi et l’espérance, le Credo pour piano, chœur mixte et orchestre de Pärt épouse les mêmes aspirations, faisant entrer en collision deux mondes sonores que tout oppose : « L’un, sériel et aléatoire, précise le compositeur, l’autre constitué par ma propre version d’un prélude de Bach. » En seconde partie, et bien qu’il s’agisse d’une œuvre écrite par un jeune homme de 19 ans, la Cantate sur la mort de Joseph II de Beethoven — où l’on perçoit des éléments repris plus tard dans Fidelio —, délivre elle aussi un message de paix à travers une architecture grandiose sur un rythme haletant. Vendredi 27 juillet 2007 à 20h
Lorsque le piano de feu du brésilien Nelson Freire rencontre Chopin, se produit un phénomène d’osmose : la délicatesse intime du musicien romantique se pare d’un jeu expressif d’une grande éloquence. Vous croyez connaître Chopin ? Non, pas avec cette agilité, de telles nuances, pour le 2e Concerto pour piano sous les doigts de Nelson Freire. En seconde partie, les Quatre Légendes de Lemminkäinen, chef d’œuvre absolu de Sibelius, sous la baguette du jeune Mikko Franck, sont la seconde bonne surprise de la soirée. Nommé à 25 ans directeur de l’Opéra National finlandais, ce chef est aujourd’hui l’un des meilleurs interprètes de la musique de son compatriote. Fabuleuse saga tirée du Kalevala, la légende de Lemminkäinen se concentre en quatre épisodes : de la rencontre avec les jeunes filles de l’île de Saari au Retour, en passant par le séjour à Tuonela et Le Cygne de Tuonela — l’une des pages les plus célèbres de toute l’histoire de la musique, où le solo du cor anglais suggère le chant de l’oiseau flottant au-dessus des eaux noires de Tuonela. À l’occasion de la création de la partition à Helsinki (Finlande) il y a plus d’un siècle, les critiques remarquèrent à juste titre la « violence hypnotique » de cette musique, dont les mélodies haletantes suggèrent autant l’orchestre de Wagner que celui de Debussy. Samedi 28 juillet 2007Bacchanale - Soirée de clôture Orchestre
National de Montpellier LR
Catherine Hunold, , soprano ; Frédéric Antoun, ténor ; Franck Ferrari, baryton La Nonne sanglante, extraits de l’Acte 1 de l’opéra inachevé (création) Coktail
Gabriele Carcano, 2ème piano Concerto pour piano et orchestre n° 4 en ut mineur opus 44 Serge
Rachmaninov C’est devenu un rite, une habitude, et la marque spécifique du Festival de terminer sur une Bacchanale… qui se doit d’être une surprise et personne ne doit savoir. En réalité, ce concert de clôture recèle toujours son lot d’événements imprévisibles. Mais, cette année, d’entrée de jeu, tout amateur sera intrigué par cette Nonne sanglante de Berlioz, qui n’a rien d’une galéjade, puisqu’il s’agit bel et bien d’un opéra créé à Paris en 1854… mais sur une musique de Gounod ! Tiré du Moine de Lewis, cet ouvrage horrifique fut abandonné par le compositeur de la Fantastique et des Troyens : ne subsistent que de larges fragments du 1er acte, conservé à la Bibliothèque Nationale, avec la mention : « À consulter et à brûler après ma mort. » (!). En seconde partie, Aldo Ciccolini nous enchantera par un exploit digne des grands pianistes du siècle : trois concertos, le Concerto pour 2 pianos de Poulenc — avec Gabriele Carcano, révélé l’été dernier à Montpellier dans un récital Beethoven —, le 4ème Concerto de Saint-Saëns et l’illustre et colossal 2ème Concerto de Rachmaninov. Franck Mallet Avec l’aide de l’Enclos de la Croix Opéra
Berlioz / Le Corum Tel : 04 67 61 67 61
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Festival de Radio-France Montpellier – Languedoc-RoussillonSoiréesopéras et récitalsOpéra
Comédie Réservations : 04 67 60 19 99 Vendredi 20 & dimanche 22 juillet 2007 à 20h
Le
Concert Spirituel Urs Schönebaum, éclairagiste ; Jean-Yves Courrègelongue, assistant à la mise en scène ; Robin Husband, assistant aux décors ; Silver Sentimenti, collaborateur aux costumes ; Noëlle Gény, chef de chœur ; Ariane Matiakh, chef d’orchestre assistant ; Sébastien d’Hérin, chef de chant Une production de l’Opéra National de Montpellier LR Claveciniste, organiste et chef inspiré, Hervé Niquet est aussi un découvreur malicieux qui force l’admiration et le respect — même si, inévitablement, il fait des jaloux parmi ses confrères… Qu’importe ! À la suite des renaissances de Callirhoé de Destouches et de la Sémélé de Marin Marais à Montpellier — où il est en résidence avec son ensemble Le Concert Spirituel —, voilà qu’après Proserpine de Lully à Versailles et Paris, il passe du baroque français à… Mozart ! En réalité, ce n’est pas un secret, on sait ce chef ouvert à un large répertoire. Pour preuve, il dirigeait récemment Le Chant de la Terre au Japon, Massenet, Saint-Saëns et Offenbach, Paul et Virginie de Le Sueur (1794) à Radio France, ou la 39e Symphonie de Mozart, à la tête de son Concert Spirituel. On se réjouit déjà de le découvrir dans ce chef-d’œuvre qu’est Don Giovanni, dans la mise en scène de Jean-Paul Scarpitta, fidèle du Festival. Et si c’est une première pour Hervé Niquet, ce le sera également pour le jeune baryton américain Franco Pomponi, qui aborde pour la première fois en Europe le rôle principal, après avoir été repéré à Strasbourg dans Cosi fan tutte (Guglielmo), à Barcelone dans le rôle-titre d’Hamlet de Thomas, ou encore dans Carmen (Escamillo), Un tramway nommé désir, Eugène Oneguine et Rake’s Progress… Mardi 24 juillet 2007 à 20h
…"Ciccio"
de Majo, et c’était cette musique magnifique… … notre
ardent et langoureux Majo… … un
des plus grands compositeurs… Une
partie du parterre sortit à la fin du spectacle, pour reconduire en
triomphe le musicien
chez lui, et l’autre resta dans la salle, en criant toujours
viva Majo ! ! Des jugements aussi flatteurs peuvent-ils suffire pour qu’un grand compositeur survive dans les mémoires ? La réponse est évidemment non. L’exemple de Francesco, "Ciccio", de Majo est symptomatique de cette tendance persistante à donner une vision confuse et injuste du rôle joué par les compositeurs du XVIIIe dans l’Histoire de la musique. Et pourtant, dans le cas de notre musicien, toutes les conditions étaient remplies pour qu’il en soit autrement. Compositeur de grand succès de son vivant, appartenant à ce courant profondément réformiste qui, avec Jommelli et Traetta, revendique une alternative au cas Gluck, Majo, malgré sa disparition prématurée (à 37 ans, suite à une phtisie), aurait stimulé cet univers romantique qui permit à Pergolèse, par exemple, de survivre dans les mémoires. La carrière de notre napolitain se déroule entre Naples et les grands centres européens tels que Vienne, Turin, Mannheim, Venise, Madrid et Rome avec des succès incontestables et des commandes continuelles de nouvelles partitions, soit 20 opéras, environ 6 oratorios et musique sacrée variée. Fabio Biondi Jeudi 26 juillet 2007 à 20h
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Festival de Radio-France Montpellier – Languedoc-RoussillonJeunes SolistesJeunes Compositeurs Musique de chambreLes
Grandes Transcriptions Salle
Pasteur / Le Corum Tel : 04 67 61 67 61 Mercredi 11 juillet 2007
Jeudi 12 juillet 2007
Vendredi 13 juillet 2007
Samedi 14 juillet 2007
Lundi 16 juillet 2007
Mardi 17 juillet 2007
Mercredi 18 juillet 2007
Jeudi 19 juillet 2007
Vendredi 20 juillet 2007
Samedi 21 juillet 2007
Lundi 23 juillet 2007
Mardi 24 juillet 2007
Mercredi 25 juillet 2007
Jeudi 26 juillet 2007
Vendredi 27 juillet 2007
Samedi 28 juillet 2007
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CLASSIQUE AU VERT 4 août au 23 septembre 2007
Concerts
gratuits après acquittement du droit d’entrée au Parc Floral : www.classiqueauvert2007.com
(index)
(index)
Dimanche
5 août 2007 à 16h Brahms et
Chostakovitch
Andreï
Korobeinikov, piano Dimitri
Chostakovitch Johannes
Brahms
Autour de Henri Demarquette, qui a lancé les invitations, une équipe s’est constituée. Une (index)
Samedi
11 août 2007 à 16h Quelqu'un parle
au tango
Ensemble Zelig
Marc Viellefon,
violon Astor
Piazzolla Alberto
Ginastera Heitor
Villa-Lobos Thierry
Pécou (index)
Dimanche
12 août 2007 à 16h De Madrid à
Venise
Emmanuel Rossfelder,
guitare Quatuor Syntonia Luigi Boccherini Tarrega,
Granados, Albéniz, Antonio Vivaldi
« Cordes frottées et cordes pincées », (index)
Samedi
18 août 2007 à 16h De Madrid à
Venise
Ensemble Carpe
Diem Françoise Masset,
soprano
C. W. Gluck
Une chanteuse, huit « vocalistes » qui savent aussi danser, (index)
Dimanche
19 août 2007 à 16h Musiques yiddish
et tziganes
Sirba Octet
Richard
Schmoucler, violon Tire l’aiguille Le temps du muguet Pot-pourri des rabbis Poliouchka … et
autres airs traditionnels Et
si tout musicien était un peu tzigane dans l’âme ?
Issus, pour la plupart, (index)
Samedi
25 août 2007 à 16h « Voyages... »
Marielle
Nordmann, harpe
Joaquin
Turina Isaac
Albéniz Enrique
Granados Heitor
Villa-Lobos «
En mêlant musiques populaires d’Espagne et d’Amérique du Sud,
passionnées, désespérées, brûlantes,
à quelques extraits de « L’Alchimiste » de Paulo Coelho, je
vous invite à partager un «
Voyage » qui pourrait nous aider à apprendre à écouter nos cœurs
… à lire les signes du destin
… à aller au bout de nos rêves … à être heureux tout
simplement ! » (Marielle Nordmann) (index)
Dimanche
26 août 2007 à 16h Ciels
de France et d'Italie
Marielle Nordmann,
harpe Gabriel
Fauré François
Boieldieu Felix
Mendelssohn
De Fauré à Mendelssohn, la brillante formation rouennaise devrait (index)
Samedi
1er septembre 2007 à 16h Vent
d'Est
Pierre Lenert,
alto Orchestre
National de Lorraine Jacques Mercier, direction Nino Rota Dimitri Chostakovitch Symphonie de chambre op. 110a Les
cordes de l’Orchestre National de Lorraine Entre
le pétulant
Concerto de Nino Rota et (index)
Dimanche
2 septembre 2007 à 16h Le
Roi David
La Psallette de Lorraine Ensemble vocal
Métamorphoses Julie
Cherrier, soprano Orchestre National Arthur Honegger (index)
Samedi
8 septembre 2007 à 16h Légendes
germaniques
Orchestre
national d’Île-de-France Jean-François
Heisser, Richard Wagner Merveilleuse berceuse de la forêt que ce Siegfried Idyll que (index)
Dimanche
9 septembre 2007 à 16h Mélodrames
romantique
Jean-Efflam
Bavouzet, piano Daniel Mesguish, récitant Ludwig van Beethoven Franz Liszt Contes fantastiques allemands ou hongrois, poèmes et ballades du « Sturm und Drang », voilà
qui ne pouvait que convenir au plus romantique de nos comédiens. Daniel Mesguich ressuscite
pour nous ces textes hallucinés qui enflammèrent l’imagination de Franz Liszt. Grand lisztien
devant l’éternel, Jean-Efflam Bavouzet assure le fulgurant contrepoint pianistique. (index)
Samedi
15 septembre 2007 à 16h Chœurs
d'opéras
Chœur de l’Armée Française André
Messager Hector Berlioz Quand les voix d’hommes se font douces et profondes pour les hymnes et chansons de
France ; grandioses et truculentes pour les chœurs d’opéras…
Un programme à donner la chair de poule par la première formation française dans ce répertoire. (index)
Dimanche
16 septembre 2007 à 16h La
Gloire de la trompette
David
Guerrier, trompette Orchestre
à cordes de Johann Baptist Georg Neruda Edward Elgar Nicolas Bacri Benjamin Britten Après son trophée aux « Victoires de la Musique», David Guerrier nous charme d’un bijou
galant du XVIIIe siècle, avant de faire résonner bien haut les accents mystiques du Concerto
de Nicolas Bacri. Entre les éclats d’or du virtuose, les cordes de la Garde républicaine
dispensent les vigoureux embruns de deux chefs-d’oeuvre de la musique anglaise. (index)
Samedi
22 septembre 2007 à 16h Voyage
en Orient
Ensemble
XVIII-21 Jean-Christophe
Frisch, direction Itinéraire
musical de Pietro della Valle, De
la polyphonie baroque italienne aux musiques de
l’Inde du sud. Le
8 juin 1614, le musicien romain Pietro Della Valle, dit
Pellegrino (le pèlerin), embarque pour Constantinople.
Première destination d’un long périple qui le conduira
jusqu’en Inde. Retraçant son
prodigieux itinéraire, l’Ensemble XVIII-21 passe d’une
Romanesca romaine à un raga indien,
de la polyphonie baroque italienne aux musiques ottomanes,
perses, arabes… Instruments
occidentaux et traditionnels, purs madrigalistes et voix d’ailleurs,
s’emboîtent et se
croisent en un puzzle stylistique aussi bariolé que
fascinant. (index)
Dimanche
23 septembre 2007 à 16h Délires
d'Offenbach
Shigeko
Hato, soprano Classes
de chant du Conservatoire National Supérieur de Musique de
Paris Emmanuelle
Cordoliani, Yann
Molenat, Jacques
Offenbach Franz
Lehar Avec
sa joyeuse troupe de quatre chanteurs du CNSM (Yann
Molenat, au piano, règle les délires),
la metteuse en scène Emmanuelle Cordoliani a imaginé un
« pasticcio » sur des airs célèbres
Offenbach. Une histoire de noctambules et de bulles de
champagne. « Passée une certaine
heure, tout peut arriver ; même le bonheur »… Et
au risque de nous plaire |
Page maintained by Christian Boullangier, Rare Classical Music, juin 2007.