Présentation
Il y a très peu de
disques parfaits (les autres ont cependant l'avantage, par
comparaison, de faire transparaître plus
aisément la quintessence de certains
morceaux* !). Mais, il en
existe !
Par contre, il y a de
nombreux disques pour lesquels il nous arrive de faire une
fixation sur un de leurs morceaux, voire plusieurs, et qui
nous poussent à réécouter en boucle ce
ou ces morceaux jusqu'à la rupture, pour une raison
X (le plus souvent d'ordre social), de la dite boucle (Dive
bouteille !)..
Et il est fréquent, parmi les passionnés de jazz,
qu'une telle
fixation, pour un disque donné, porte sur les
mêmes morceaux.
La subjectivité intervient certes pour une part.
Mais, pour une grande part, ce sont les qualités
intrinsèques de l'œuvre qui feront qu'un morceau
nous magnétise**.
Nous nous
proposons donc, au fil du temps, de mettre en exergue
certains de ces morceaux.
Pour certains, il nous arrivera de leur accoler quelques
mots ou phrases en fonction de notre disponibilité et
de notre humeur.
A vrai dire, il n'est pas
aisé d'établir une sélection en raison
de l'immense production des enregistrements de
qualité réalisés dans le domaine du
jazz. Et ce, même si on ne se limite qu'à
certains domaines du jazz.
A ceci, il faut convenir qu'une sélection traduit, en
partie, un centre d'intérêt correspondant
à un moment donné (il y a certes des
interprétations qui seront toujours des favorites,
comme c'est le cas, par exemple, pour ma part, pour
certaines de Lester Young).
Cet exercice est
recommandé à tous les passionnés de
jazz de façon à s'y retrouver dans la masse
impressionnante des disques réalisés et, dans
le cas de standards, cela permet ensuite de comparer avec
intérêt différentes versions.
N'hésitez-pas
à nous transmettre vos résultats.
Et, puis, cela peut
être utile un jour, si l'on se retrouve sur une
île déserte...
Cela prend certes du temps
car il y en a des disques à écouter !
Et, parfois, plusieurs écoutes sont
nécessaires !
Et
la Beauté, en jazz, sera également
convulsive
mais aussi compulsive !
N'en déplaise
à l'auteur (André Breton) de la citation
initiale que nous avons adaptée !
Lui qui aimait tant la poésie, n'aimait
paradoxalement pas la musique !
Serait-ce le risque d'aimer trop la poésie, un peu
comme l'hypertrophie d'un sens qui se fait au
détriment d'un autre, au cours de l'évolution
des espèces ?
*
Le terme utilisé dans le titre est peu usité
de nos jours, mais j'ai un faible pour lui car il
m'évoque avant tout la plage sur laquelle on se
promène, on s'assied ou l'on s'allonge. Il n'y a
alors plus que la mer à regarder et notre regard se
plonge inlassablement dans cette immensité.
Quand j'écoute certains disques, je ressens parfois
une même impression. retour au
texte.
** Je
préfère utiliser cette terminologie car ce
qualificatif est équivalent à d'autres termes,
mais qui, eux, sont souvent un peu trop galvaudés et
trop remplis d'absolutisme (i.e. Beauté,
Génie, etc.).
Et nous dirons, en creusant un peu notre réflexion,
à la manières des grands surréalistes
d'antan, que ce sont :
Des Chants magnétiques avant
toutes choses !
retour au
texte.