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5. Articles et autres Écrits originaux.

 

5.4. ARRÊT SUR CERTAINES PLAGES DE DISQUES.


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Présentation

Il y a très peu de disques parfaits (les autres ont cependant l'avantage, par comparaison, de faire transparaître plus aisément la quintessence de certains morceaux* !). Mais, il en existe !

Par contre, il y a de nombreux disques pour lesquels il nous arrive de faire une fixation sur un de leurs morceaux, voire plusieurs, et qui nous poussent à réécouter en boucle ce ou ces morceaux jusqu'à la rupture, pour une raison X (le plus souvent d'ordre social), de la dite boucle (Dive bouteille !)..

Et il est fréquent, parmi les passionnés de jazz, qu'une telle fixation, pour un disque donné, porte sur les mêmes morceaux.
La subjectivité intervient certes pour une part. Mais, pour une grande part, ce sont les qualités intrinsèques de l'œuvre qui feront qu'un morceau nous magnétise
**.

Nous nous proposons donc, au fil du temps, de mettre en exergue certains de ces morceaux.
Pour certains, il nous arrivera de leur accoler quelques mots ou phrases en fonction de notre disponibilité et de notre humeur.

A vrai dire, il n'est pas aisé d'établir une sélection en raison de l'immense production des enregistrements de qualité réalisés dans le domaine du jazz. Et ce, même si on ne se limite qu'à certains domaines du jazz.
A ceci, il faut convenir qu'une sélection traduit, en partie, un centre d'intérêt correspondant à un moment donné (il y a certes des interprétations qui seront toujours des favorites, comme c'est le cas, par exemple, pour ma part, pour certaines de Lester Young).

Cet exercice est recommandé à tous les passionnés de jazz de façon à s'y retrouver dans la masse impressionnante des disques réalisés et, dans le cas de standards, cela permet ensuite de comparer avec intérêt différentes versions.

N'hésitez-pas à nous transmettre vos résultats.

Et, puis, cela peut être utile un jour, si l'on se retrouve sur une île déserte...

Cela prend certes du temps car il y en a des disques à écouter !
Et, parfois, plusieurs écoutes sont nécessaires !

Et la Beauté, en jazz, sera également convulsive
mais aussi compulsive !

N'en déplaise à l'auteur (André Breton) de la citation initiale que nous avons adaptée !
Lui qui aimait tant la poésie, n'aimait paradoxalement pas la musique !
Serait-ce le risque d'aimer trop la poésie, un peu comme l'hypertrophie d'un sens qui se fait au détriment d'un autre, au cours de l'évolution des espèces ?


* Le terme utilisé dans le titre est peu usité de nos jours, mais j'ai un faible pour lui car il m'évoque avant tout la plage sur laquelle on se promène, on s'assied ou l'on s'allonge. Il n'y a alors plus que la mer à regarder et notre regard se plonge inlassablement dans cette immensité.
Quand j'écoute certains disques, je ressens parfois une même impression.
retour au texte.

** Je préfère utiliser cette terminologie car ce qualificatif est équivalent à d'autres termes, mais qui, eux, sont souvent un peu trop galvaudés et trop remplis d'absolutisme (i.e. Beauté, Génie, etc.).
Et nous dirons, en creusant un peu notre réflexion, à la manières des grands surréalistes d'antan, que ce sont :

Des Chants magnétiques avant toutes choses !

retour au texte.



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