Assez méconnue en
France, la Samba de Roda, l’une des plus populaires au Brésil, a été
décrétée « Chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de
l’humanité » par le Directeur général de l’UNESCO : Koïchiro
Matsuura.
C’est le plus africain des styles de Samba, où les participants se
regroupent en cercle pour danser. Restée très « tribale » et très
dansante, elle se différencie cependant des sambas des grands défilés
de carnaval.
Ses mélodies sont contagieuses et faciles à retenir.
Apparue au XVIIème siècle
dans l’État de Bahia, plus particulièrement dans la région du Recôncavo,
elle résulte des danses et traditions culturelles des esclaves
africains de la région. Santo Amaro da Purificação, ville natale de
Caetano Veloso et Maria Bethania, en est l’un des berceaux...
Le rythme, les instruments à percussions et la chorégraphie ont
ensuite intégré des éléments de la culture lusitanienne, notamment
la langue et quelques-unes de ses formes poétiques, ainsi que des
instruments de musique.
Avec ces Sambas extrêmement
communicatives, issues des rites Africains, qui mêlaient percussions
et danses auxquelles se sont peu à peu intégrées la poésie et les
mélodies lusitaniennes, Santo Amaro vous entraînera dans les rythmes
effrénés du « Reconcavo da Bahia ».