J a z z - P a s s i o n

 

22. Création d'un fonds d'aide aux musiciens 

ainsi qu'à leur famille et à ceux qui les ont aidés.


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I. Présentation.

Ce fonds sera exceptionnel.

Il pourra être complété par des aides d'autre natures que pourraient procurer les internautes de bonne volonté !

La volonté des bénéficiaires potentiels doit être respectée.
Une aide ne pourra être réalisée que si son projet reçoit un accord favorable de la part du musicien choisi comme bénéficiaire.
Ce point est important à souligner.
Cela pourra surprendre certaines personnes : mais, à ce propos, nous avons eu vent d'une histoire qu'il convient de méditer (source : parisjazzcorner.com) : un musicien de jazz venant d'être incarcéré pour détention et usage de stupéfiants. des personnes ont décidé de réagir pour essayer de lui venir en aide. Quelle ne fut pas leur déception quand ce musicien leur répondit, au parloir de la prison, qu'il n'attendait d'aide de personne...

En fait, l'idée de ce fonds nous est venu initialement par rapport à un musicien décédé depuis longtemps (cf. infra).


 

II. Projet pour une première aide.

Dans les années 1960, Bud Powell a été accueilli en France par quelqu'un qui l'admirait et qui l'a soutenu d'une manière exemplaire, et sur tous les plans.
Ce qui contrasta avec le peu de soutien (financier) qu'il a obtenu Outre-Atlantique (suivez-mon doigt), notamment quand il a été hospitalisé.
Il faut lire absolument
La danse des infidèles, le livre de Francis Paudras : un véritable conte de fée ! Une des plus belle histoire du jazz. Une amitié témoignant des IMMENSES potentialités de l'être humain en ce domaine, quand il le veut...

Nous avons recueilli des informations parcellaires sur le fils de Francis Paudras.

Un journaliste nous a indiqué que le fils de Francis Paudras était souvent contacté par des compagnies de disques car son père lui a légué des documents photographiques et sonores concernant Bud*.
Il n'a jamais, a priori, pu trouver un arrangement avec ces compagnies qui permettrait qu'elles fassent leur beurre (et, quand même, le plaisir des passionnés de Bud !) et qu'il puisse en tirer un bénéfice qui ne soit pas ridicule.
Ce journaliste nous a dit qu'il redoutait de tomber sur des requin...

C'est sûr qu'il se doit de faire attention et qu'il mérite de ne pas être démuni.

Deux questions sont à envisager dans ce contexte.


Pourquoi et Comment ?

Pourquoi ?

La réponse devrait tomber sous le sens pour ceux qui connaissent un peu l'histoire de Bud Powell et l'importance qu'a eu Francis Paudras pour Bud.

Parmi les passionnés de Bud, certains d'entre nous avaient vingt ou trente ans en 1960. Et nous disons que nous aurions aimé pouvoir faire quelque chose à l'époque pour venir en aide à Bud, si nous avions su ce qu'il en était de sa situation. Peut-être que certains étaient au fait des choses mais, la vie étant, ils n'ont pas eu la force de Francis Paudras.
Nous devons un tribut à Bud Powell, comme, d'ailleurs, à bien d'autres musiciens et d'autres artistes dont nous sommes passionnés et qui sont devenus, avec le temps, de fidèles compagnons qui ne sauront jamais combien ils nous ont comblés et, même parfois, aidés dans certaines de nos épreuve. De plus, les expériences de certains musiciens auront été utiles à certains mélomanes. C'est le cas de Bud Powell dont la vie fut, en quelque sorte, une expérience limite (c'est un autre sujet sur lequel nous reviendrons un jour).
Eh oui, la musique, c'est aussi cela pour certains, êtres mortels que nous sommes. C'est un trésor infini et bien plus captivant que celui qui retient bien plus souvent l'attention de l'être humain (i.e. l'argent !).

Et, sans Francis Paudras, Bud Powell n'aurait pu être dans des conditions adéquates (émotionnelles, psychologiques, médicales et financières) pour réaliser à cette époque de nombreux enregistrements qui sont, quasiment tous, des chef-d'œuvres !
Passionnés de Bud Powell, nous devons tous, aussi, un tribut à Francis Paudras !

Pour en arriver à dire qu'en raison des tributs que nous avons, nous nous devons de venir en aide au fils de Francis Paudras si cela est nécessaire et s'il l'accepte.


Comment ?

En plusieurs étapes.

1/ Quelqu'un devra soumettre le présent texte au fils de Francis Paudras et recueillir ses impressions.
S'il donne un avis défavorable ou des critiques, nous souhaiterions avoir connaissances des raisons invoquées.
S'il donne un avis favorable, il conviendra de faire un résumé succinct de la situation du fils de Francis Paudras et de lui demander ce qu'il attend de nous.

Personnellement, je pense que certains pourraient déjà le conseiller sans tarder sur un point.
Je pense à cet avocat, passionné de jazz, que j'ai croisé l'autre jour chez Paris Jazz Corner.
Certains conseils juridiques pourraient en effet lui être utiles pour pouvoir commercialiser certains des trésors que lui a légués son père.

Ce point me semble important à considérer pour trois raisons :

a) cela serait une solution s'il a des problèmes financiers,
b) cela permettrait de faire le bonheur des passionnés de Bud,
c) et cela permettrait, ce qui est probablement extrêmement important
**, de perpétuer ainsi le souvenir du très grand artiste que fut Bud Powell et de ce que Francis a fait pour Bud***.

2/ Nous pourrions ensuite, avec tous ces éléments, rédiger un appel sur notre serveur afin de recueillir ainsi des dons.

 

Dr. Gilbert Maurisson
Concepteur du serveur Internet Jazz-Passion
et secrétaire général de l'association POSITIFS


* Francis Paudras a réalisé de nombreuses photos de Bud Powell, et il possédait de nombreux enregistrement de Bud.
De son vivant, il en a offert certains à Cecilia, la fille de Bud, qui ont été partiellement (?) commercialisés.
Donc, le fils de Francis Paudras possède des documents photographiques et sonores inestimables pour les passionnés de Bud.
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** Connaissez-vous une seule émission radio, non spécialisée dans le jazz, qui passe des disques de Bud Powell ?
Je crois qu'il n'en existe aucune ; ce qui est vraiment atterrant !****

Combien de radios passent des disques de Diana Krall ?
Un certain nombre. Et pourquoi pas. Mais, pourquoi tant en comparaison avec Bud Powell, qui, s'il existait un Panthéon du jazz, serait bien loin d'elle, et du côté du sommet...
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*** A ce propos, un de nos ministres de la culture aura peut-être l'idée, en nous lisant, d'envisager de donner, à une rue ou à une place, un nom qui associerait ces deux personnages d'exception, si possible à un endroit où Bud erra fréquemment, près d'un certain club ! retour

**** Alors que je suis en train de terminer une avant-dernière relecture de la maquette de Jazz-Passion, je réalise que nous sommes le Jour de la Fête de la Musique.
Quelle coïncidence !
Pourquoi pas un
Jour de la Fête de la Musique.
De même, pourquoi pas une
Journée Mondiale contre le Sida.
Bien que je pense qu'il ne soit pas nécessaire de réserver à peine un jour sur 365 pour écouter de la musique ou (ce qui est malheureusement plus fréquent) de se préoccuper du Sida ... !!!
Ceci dit, j'aimerais bien savoir si, en ce Jour de la
Fête de la Musique, quelqu'un a entendu une seule fois du jazz aux coins des radios ou de la télévision ?...
Pourtant, il y en a eu certainement aux coins des rues, ainsi qu'en atteste l'affiche (avec un saxophoniste en plein effort) qui a été diffusée ces derniers jours dans le métro parisien : le jazz serait peut-être bien plus présent (et bien présent) qu'on le pense, mais pas particulièrement dans les endroits réservés à des grandes messes. Et c'est peut-être tant mieux (même si les médias classiques pourraient filer un sacré coup de pouce à la promotion de cette musique et pour le confort quotidien des musiciens encore vivant ; quoique... certains serveurs Internet... vont pouvoir peut-être faire aussi bien, voire mieux, que ce que ces médias ne se donnent, souvent, pas la peine de faire !).


 

III. Réalisation du premier projet.

Nous avons défini le cadre de ce projet et proposé un éventuel premier bénéficiaire.
Nous laissons à votre disposition les moyens de communication de notre site Internet et de celui de l'association POSITIFS.

Nous espérons que vous nous ferez des propositions.
Et que cela ne restera pas uniquement un projet...

A vous de vous atteler pour, peut-être, soulever des montagnes, avec, bien entendu, tout notre soutien !

Cf : De la solitude des musiciens de fond.



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