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Ella
Rabeson
Chant
Une voix en or et d’excellents
musiciens, un cocktail jazz de première classe !
Ella Rabeson Quartet vous guide à travers l’univers des grands
classiques du jazz.
Ella
Rabeson baigne dans la musique depuis sa plus tendre enfance.
À commencer par son prénom : Ella, hommage à la grande
chanteuse de jazz Ella Fitzgerald.
Un difficile héritage
à porter pour cette jeune fille de Madagascar née d’un père
pianiste de jazz et d’une mère chanteuse. Une immersion totale qui
l’amène à enregistrer son premier disque dès l’âge de 6 ans.
Après de longues années,
où elle se produit dans diverses manifestations, elle participe à
l’enregistrement de compilations sous le label Noir de Virgin.
C’est en 1996,
qu’elle décide de créer Ella Rabeson Quartet.
Elle s’accompagne
alors de son père, Jeannot Rabeson, pianiste, de
Guillaume Dahan, bassiste et de Lionel Béché, batteur et
percussionniste.
En 1999
sort son tout premier album.
Depuis, elle continue
de remplir les clubs et les têtes de sa musique métissée entre
swing, blues et bossa nova.
Sa voix
jazzy et satinée va faire fondre vos cœurs. Quant à son
charisme scénique, elle n’a rien à envier aux plus grandes !
Cette jeune chanteuse n’a peur de rien et réussit à captiver par
l’authenticité, la sincérité qui résonne dans sa voix.
Avec un père pianiste, une mère
chanteuse et un prénom illustre, Ella Rabeson ne pouvait que briller
dans un jazz vocal de tout premier ordre, entourée de musiciens surdoués.
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Copyright Les Couleurs du Jazz, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, mai 2007.
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Maria
Raducanu
Chant
Maria Raducanu
s’approprie la musique traditionnelle d’une manière très
personnelle. Folklore balkanique et fado, berceuses flamencas et
romances russes, standards de jazz et mélos séfarades, tango et
bossa-nova… ces différentes atmosphères se succèdent et
s’unissent en une hérésie sonore, une sarabande virevoltante
composée d’archétypes et d’improvisation à bout de souffle...
Sur le plan
personnel ou artistique, Maria est une anticonformiste classique. Elle
rend hommage aux musiques traditionnelles, véritables expressions de
la sensibilité populaire, mais aussi au jazz, emblème ultime de la
liberté musicale. Son objectif est de permettre au public de redécouvrir
par l’émotion pure de nombreux thèmes folkloriques, faisant table
rase des conventions et des préjugés. Cette musique intemporelle est
envoûtante, elle permet de renouer avec ses racines, de retrouver la
marque primitive des origines.
Maria Raducanu nous
propose une expédition novatrice. Ses incantations stupéfient par
leur dépouillement et leur austérité sonore. La voix y prend des
allures de sortilège. Certains airs nous semblent familiers
tandis que nous redécouvrons leur force : murmures douloureux ou
plaintes jouissives. La guitare de Krister Jonsson et la contrebasse
de Chris Dahlgren l’accompagnent comme une seconde peau, accentuant
encore la vibration dans un contraste puissant. Tissus sonores et
bouffées rythmiques inédites enveloppent alors un vide et un silence
féconds.
Discographie du groupe :
-
« Pe Vale » La Strada
Music – 2002
-
« Colinde » La Strada
Music – 2002
-
« Viata Lumii » Jam
Records – 2003
-
« Lumini » La Strada
Music – 2004
-
« La Tarara » Arbore
Verde – 2005
-
« Cantece din Rasarit »
Institut Culturel français – 2005
- « Margento » Soft
Records - 2005
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Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, avril 2007.
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Rajery
Valiha
Son histoire
incroyable commence très jeune. En effet, à seulement 15 ans, il décide
d'apprendre seul à jouer de la valiha, cette harpe tubulaire en
bambou dont les notes évoquent tour à tour la harpe, le clavecin, la
kora ou la sanza. Originaire d'Indonésie, la valiha est à Madagascar
ce que la kora est aux pays sahéliens. Au fil des ans, il apprivoise
l'instrument béni des ancêtres.
Il débute en 1983
avec le groupe Tsilavina et décide de rafraîchir le répertoire
traditionnel. Dans son élan, il crée le premier grand orchestre
consacré à la valiha avec 23 solistes jouant chacun d'une forme que
l'instrument a pris dans l'histoire de Magadascar.
En 1993 il décide
d'organiser à Antananarivo la première semaine nationale de la
valiha, « afin de populariser l'instrument à travers la 'Grande
Ile’ ». Homme à relever les défis, il devient enseignant de
valiha, compositeur, chanteur et essaye d’aider les gamins des rues
de la capitale à s'en sortir. Il leur dispense son savoir et oeuvre
comme musico thérapeute.
C'est en rencontrant
par l'intermédiaire d'amis français Christian Mousset, le créateur
du festival des Musiques Métisses d'Angoulême que la carrière
internationale de Rajery va démarrer.
Mousset lui fait
enregistrer son premier CD en 1999, Dorotanety (feu de brousse) sur
son label d'alors, le fameux Label Bleu, album qui connaîtra un succès
d'estime.
En septembre 2001
sortira son second opus Fanamby (le défi), dans lequel Rajery et son
quartet nous offrent un album d'une rare authenticité. Un disque
acoustique avec lequel ils réussissent le fanamby d'une fusion entre
l'héritage musical malgache et leur propre culture musicale. Les
polyphonies 'a cappella' que le groupe Senge nous avaient fait découvrir
côtoient les rythmes chaloupés du Salegy de Jaojoby. Le blues mélodique
des Hauts-Plateaux est alors évoqué comme les rythmes entêtants des
danses Antandroy ou le groove du rija Betsileo.
En2002, Rajery
s'envole avec son groupe pour une tournée nord-américaine, qui débute
à La Nouvelle-Orléans, passe par les festivals de La Fayette et
d'Houston pour s'achever à Chicago. C'est aux Etats-Unis qu'il
apprendra sa nomination comme lauréat du Prix RFI Musiques du monde
2002.
Trois ans après son
album "Fanamby", il sort son troisième opus, "Volontany"
(la couleur de la terre, la couleur rouge qui symbolise l’île de
Madagascar en malgache). Entouré d’un quartet de musiciens triés
sur le volet et aussi efficaces dans un répertoire jazz que dans
celui des musiques traditionnelles de Madagascar, il étrenne les
nouveaux morceaux sur les scènes de France.
DISCOGRAPHIE
-
1999 Dorotanety
-
2001 Fanamby
-
2004 Volontany
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Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, mai 2007.
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Susheela
Raman
Chant
La musique de Susheela Raman ne ressemble à aucune autre, sans doute parce que son parcours musical est unique en son genre.
Ses parents, originaires du Sud de l’Inde, lui transmettent par la musique traditionnelle
"carnatique" ses racines et sa culture orientale.
Mais à l’adolescence, c’est vers l’Occident que se tourne la chanteuse en herbe qui monte un groupe de funk et écume bars et boîtes de Sydney où a immigré sa famille.
Quelques années plus tard, assagie et forte de l’enseignement musical d’une grande chanteuse hindoustani,
la belle Indienne s’installe à Londres et contacte le label Real World. Elle intègre alors
Joi, combo anglo-indien qui brasse allègrement musique indienne,
deep house, jungle et new-age, ouvrant la voie à un mouvement asian vibe en pleine effervescence.
Une expérience enrichissante pour la chanteuse, mais pas à la mesure de ses aspirations.
C’est sa rencontre avec le guitariste et producteur Sam Mills qui va lui permettre de se réaliser pleinement. Avec lui, elle finit par trouver son propre style,
qu’elle définit comme la musique de la réconciliation. Son album, "Salt
Rain" (2001), est en effet le point de convergence entre ses différentes influences culturelles et musicales. Elle y reprend entre autres des chants
"carnatiques" qu’elle interprète tout à fait librement. Merveilleusement mise en avant par d’excellents musiciens venus de tous les horizons,
sa voix de sirène s’envole et vibre sur fond de cordes, de percus et de sons étranges. En anglais, en sanskrit, en telugu ou en hindi,
la chanteuse de 27 ans prouve qu’elle est la hauteur de son double héritage. Sonorités urbaines occidentales et mélodies indiennes fusionnent sans s’étouffer
pour donner un style tout à fait nouveau. Un métissage réussi pour cette artiste engagée qui nous livre avec force et émotion son message d’amour et de liberté.
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Copyright Association Paris-Jazz Festival, 2006.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, septembre 2006.
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Mariana Ramos
Voix
Mariana Ramos, chanteuse au tempérament
de feu et au timbre coloré, flirte harmonieusement, entre tradition
et modernité, avec le jazz, les musiques brésiliennes et africaines.
Sa voix sensuelle, sa beauté insulaire et la générosité qu'elle déploie
sur scène lui donnent une place de choix dans l'éventail de la
musique capverdienne."
Mariana est une chanteuse solaire.
Sur scène, avec sa crinière de fauve sauvage et indompté, elle
rayonne et occupe tout l’espace, dansante, virevoltante comme une
flamme échappée d’un improbable brasier qui vient se consumer le
temps du spectacle. Elle ne semble pleinement heureuse que lorsque, de
sa voix sensuelle, elle parvient à enflammer son auditoire, lui
transmettant une partie de son feu sacré...
Elle doit probablement au Sénégal,
où elle est née, cet enthousiasme et cette flamme sauvage qui la
possède. Mais c’est au Cap Vert, patrie de ses ancêtres, qu’elle
trouve son inspiration et qu’elle plonge ses racines les plus
profondes. Cela l’amène à interpréter de manière unique, à la
fois enthousiaste, dansante et chantante, les airs les plus endiablés
du Cap Vert : les coladeiras, les musiques enjouées de l’île de São
Vicente ; les funanas, les anciennes musiques d’esclave et de révolte
de l’île de Santiago ; la batuque, musique rythmée et souvent
ironique des femmes de la même île ; et même les mazurkas
dansantes, aux origines européennes, empreintes d’airs de valse
traditionnelle. A chaque fois, elle y apporte sa touche spécifique,
notamment lorsqu’elle se met à danser le collé-serré, au nom si
suggestif...
Lorsque, de manière plus mélancolique,
elle interprète les mornas, ces chansons cap verdiennes pleines de «
sodade » qui ont été immortalisées par la grande Césaria Evora,
on découvre dans sa voix les influences jazzy et brésiliennes qui
l’avaient séduites au début de sa carrière, et qui lui apportent
une profondeur aux tonalités particulièrement émouvantes.
Car Mariana Ramos est une chanteuse cosmopolite, symbole d’un
brassage et d’un métissage parfaitement réussi...
Née à Dakar, elle vit au Cap Vert dans le quartier populaire de
Monte Sossego, élevée par sa grand-mère, à qui elle dédiera
d’ailleurs son album, « Bibia ». Elle rejoindra ensuite ses
parents en France, où ils avaient été contraints d’émigrer pour
trouver du travail.
Toute son enfance sera bercée par
un double modèle : du côté maternel, elle hérite de l’amour de
la danse, qui représente sa première véritable passion, exercée dés
l’âge de 5-6 ans, et qu’elle n’abandonnera jamais. Du côté
patriarcal, elle est bercée par les rythmes capverdiens de son père,
Toy Ramos alias Toy de Bibia, guitariste du célèbre groupe « Voz de
Cabo Verde ».
A sa majorité, elle commence à se produire sur scène, tantôt avec
son père, tantôt chantant et dansant dans un groupe de rock. Car, à
cette époque, Mariana a besoin de s’affranchir de ses seules
racines cap verdiennes et paternelles: elle a soif de découvrir
d’autres influences, de Nougaro à Jonasz en passant par Piaf, Ella
Fitzgerald, Sarah Vaughan ou Rickie Lee Jones.
Après s’être imprégnée de ces multiples influences, la rencontre
avec Téofilo Chantre et Nazalio Fortes, jeunes compositeurs
capverdiens, la ramènera vers ses origines.
Ce sera l’occasion, pour elle,
d’une métamorphose et d’une véritable re-naissance intérieure,
au point de changer d’identité et de choisir de ne plus porter que
son nouveau nom d’artiste, Mariana Ramos.
Commence alors, pour notre artiste,
une accession inéluctable vers la notoriété et vers la
reconnaissance par la communauté autant capverdienne
qu’internationale. Après un premier album « Di dor em or » sorti
en Avril 2000, on la retrouvera alors dans de nombreux concerts, New
Morning, Bataclan, Café de la danse, en tournée en Afrique, en
Italie et en Grèce…parfois aux côtés de Tito Paris, Téofilo
Chantre, ou en première partie de Souad Massi. Avec « Bibia »,
sorti en 2004, Mariana offre un CD chaleureux, fruit d’une
combinaison de talents incluant Ano Nobo, le poète Manuel de Novas, Téofilo
Chantre le compositeur de Césaria Evora, et Toy Ramos son père qui
signe quatre belles compositions imprégnées de cette « sodade » chère
au cœur des cap-verdiens...
Ce succès et cette reconnaissance
grandissante ne sont pas le fruit du hasard. Car, en revenant à ses
racines cap-verdiennes, Mariana n’a rien trahi de son parcours et de
son voyage cosmopolite, au contraire : comme dans un parcours
initiatique, elle s’est enrichie de toutes les influences qui
l’ont façonnée.
A l’inverse des chanteuses «
roots » qui nous transmettent l’âme traditionnelle et inchangée
d’un peuple, Mariana est la preuve vivante d’une tradition qui
s’ouvre aux multiples richesses du monde. Chanteuse cosmopolite, à
la fois singulière et universelle, elle chante le Cap Vert d’une
manière unique. Chez elle, les influences jazzy, brésiliennes,
africaines et autres, se sont en effet fondues harmonieusement en un
chant unique, interprété par une voix veloutée et sensuelle, portée
par l’inspiration d’une flamme solaire.
Mariana Ramos, une chanteuse à découvrir d’urgence !
©
Copyright Le New Morning, 2008.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, janvier 2008.
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Rachel
Ratsizafy
Chant
D’origine malgache mais née en
France, Rachel a été bercée pendant toute sa jeunesse par la
chanson française, la musique anglo-saxonne et les musiques
africaines.
Dès les années 90, elle chante en chœur ou en soliste
dans des groupes aux styles les plus variés :
- «Zoukafri», de musique afro
caribéenne
- «Pososhok», un groupe sud-africain et camerounais
- «Time Mozam», de musique mozambicaine
- «Nothing But The Blues»,
- «The Black & White Gospel Singers»,
- Parallèlement aux Black & White, elle continue de faire partie d’autres formations : «Gospel Soul», un quartet
de gospel
et de negro-spiritual, et «Jazzpel» où elle se produit en solo
dans un mélange très original de Jazz et de Gospel.
Aujourd’hui, Rachel se lance dans
un nouveau défi, celui de chanter celle qu’elle est. Rachel
vous fait voyager entre le jazz/blues/gospel mais aussi quelques
reprises en malgache et des compositions personnelles… à voir
d'urgence !
Rachel Ratsizafy chante et enchante
en malgache, en français et en anglais.
– Ils disent d’elle :
…Une voix puissante et
swinguante… Jérôme Partage, Jazzhot
…La chanteuse renferme dans son coffre des éclats de diamants hérités
d'Ella Fitzgerald ou Dee Dee Bridgewater…
Midi Libre Montpellier
…La chanteuse, Rachel Ratsizafy, est Malgache comme son nom
l'indique. Elle a de la défense et de l'attaque, une voix chaude,
profonde, sensuelle, de la présence, bref une VRAIE chanteuse soulful…
Guillaume Lagrée, citizenjazz.com
– Pour écouter quelques
extraits :
Sur le site de Jazzpel : http://lianov.club.fr/ritz/jazzpel/extraits.htm.
Des morceaux à télécharger en entier !
– Pour enrichir votre discothèque
:
Jazzpel :
- Live à l’Archipel (Blue
Saphir – distrib. Abeille, 2006)
- Let Them Talk (autoprod, 2004)
- Pa Walloo! (autoprod, 2002)
Black & White :
- Praise Jah Almighty (2000)
- Look to God (1995)
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Copyright Catherine Duval, 2006.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, décembre 2006.
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The
Rattlebones
Groupe
Deux guitares et un harmonica et c’est
toute la Louisiane et son Delta blues qui pénètrent au plus profond
de nos âmes. The Rattlebones, trio acoustique, fait résonner le blues
traditionnel des années 30. Des reprises fidèles, une ambiance
authentique, on se laisse facilement captiver par l’atmosphère de
ces trois musiciens.
Les RattleBones,
Michel Lavaud (chant, guitare et
harmonica) et Guerric Druon (guitare et
chant) font leur première apparition publique au
Gerpil, un club de Montmartre le 28 avril 1998.
Leur respect et leur amour commun pour le blues,
le rag, le rhythm’n blues et le rock soudent une profonde
amitié et une grande connivence musicale.
Les « rattlebones »
ce sont tout simplement des côtes de mouton
polies utilisées comme percussions dans les formations blues des années
20 et 30. Reprenant ce nom à leur compte, ils se devaient
d’en assumer l’héritage ! Ainsi s’efforcent-ils de servir avec
passion et humilité la musique du Delta à Chicago avec un détour
par la musique cajun et en ajoutant
leurs propres compositions.
Depuis son existence,
le groupe s’est produit environ tous les mois sur diverses
scènes parisiennes comme le Saint Louis
Blues, L’Entrepôt et le Blue Bayou, et a déjà participé
au Festival « Les Couleurs du Jazz »
de Corbeil-Essonnes.
Le duo original est
devenu trio avec la présence de Jerry
Berndt à l’harmonica, remplacé par Pascal Guirri rencontré
lors d’un « bœuf » à Concarneau en Bretagne.
Reprenant des standards
tels l’indémodable Baby
don’t go de Big Joe Williams
ou Candyman de Chuck
Berry, ils raviront les fans du blues
rock à la John Lee Hooker mais aussi les adeptes de country.
Crédit photo : D.R.
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Copyright Les Couleurs du Jazz, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, mai 2007.
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Richard
Raux
Saxo ténor
Deux ou trois choses qu'il faut savoir de Richard Raux : il
est jazzman. D'abord. Comme d'autres sont poètes ou peintres.
Par nécessité, par passion. Sans retenue, en toute générosité.
Il suffit de l'avoir entendu une seule fois souffler dans son
saxophone pour comprendre de quel fol amour il brûle pour
cette musique tendre et violente, grave et désinvolte, libre,
joyeusement déraisonnable : le jazz. Il est créole : bien
que né en France à Périgueux en 1945, c'est dans l'île de
Madagascar qu'il à vécu, dès l'âge de deux ans, toute sa
jeunesse. Ce qui explique son goût immodéré pour les
musiques métisses, les rythmes chaloupés, les déhanchements
nonchalants, les cadences qui dansent. Il est autodidacte : il
a appris à la meilleure des écoles, celle des oreilles.
C'est par la batterie qu'il débute dans l'orchestre de
Jeannot Rabesson, un grand pianiste, la
"locomotive"du jazz malgache et encore aujourd'hui
à ses côtés. À son écoute et plus tard à celle d'autres
grands maîtres du piano jazz, Mal Waldron, René Urtreger,
Eddy Louiss, il apprend la musique et découvre sa vocation de
saxophoniste. Il est joueur de ténor, et un bon ! Dire qu'il
a appris serait inexact. C'est le sax qui l'a pris, corps et
âme. De Magma (en 1970) à Hamsa Music en passant par le big
band de Sony Grey, il est devenu un musicien complet, capable
d'assumer pleinement le difficile héritage de Coltrane.
Aujourd'hui il revendique fièrement toute cette "horn
culture" chère à Rollins. Tantôt volutes veloutées,
tantôt torrents torrides, de son sax s'échappe une musique
ardente où se mêlent intimement l'émotion, l'énergie et la
joie. Un jazz qui ne se prétend être ni d'arrière ni
d'avant-garde mais tout simplement actuel.
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Copyright Le Caveau de la Huchette, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, juin 2007.
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Bertrand
Ravalard
Composition,
Musicien et Journaliste
Bertrand
Ravalard naît à la Roche/Yon (Vendée) le
18 décembre 1974.
Il réalise un film
: " Christian Bourbon, portrait d'un artiste " (ce
court-métrage obtient le prix du jeune espoir 92 au
Concours du jeune réalisateur vendéen). A
Paris, il intègre l'ESRA et fonde l'association
multiculturelle Amateurs (future Art Totem).
C'est au cours de son
passage au Caméra-Club d'Orsay (Essonne) qu'il
s'essaie à la musique de film. A partir de 1996, seul
compositeur d'Art Totem, il écrit pour les
pièces de théâtre et les
court-métrages que cette association produit. Les "
Chansons de la tempête " voient le jour entre 1994 et
1997. Pendant ce temps, Bertrand Ravalard joue en solo
à partir de 1996, dans un registre plus ou moins
jazz. Il forme l'année suivante un duo plus ou moins
free jazz avec le pianiste Julien Buclet. 1998 voit la réalisation
d'un premier CD, exclusivement constitué de
compositions originales.
Mais son
intérêt pour le jazz ne s'arrête pas
là. C'est en tant que journaliste de So What (il
participe au premier numéro en octobre 95), puis au
magazine multimédia Muzigzag (à partir de sa
première parution en novembre 2000) et enfin au
mensuel Jazzman (janvier 01) que Bertrand va renouer avec
l'écriture. En 1997, Bertrand participe au
numéro 1 de Borborygmes (dans lequel il
intègre le comité de rédaction) et
écrit les notes du catalogue du peintre
vendéen Christian Bourbon. La même
année, il rencontre Pascale Locquin et se lance avec
elle dans le monde merveilleux de la Chanson
française. Enfin, c'est en octobre 1998 qu'il obtient
(avec mention) une maîtrise de musicologie à la
Sorbonne. Il fonde son premier groupe en leader, le Bertrand
Ravalard Trio, en juillet 2000, avec Christian Duperray (basse) et Vincent Pereira (batterie) et enregistre un disque
avec ce groupe dès le mois de décembre.
En 2001/2, B. Ravalard
fonde avec Julien
Buclet et
David
Michriki le groupe
Ingrid et enregistre un album de musique
électronique. Parallèlement, il donne des
cours au Studio des Variétés.
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Copyright Virginie Feillel de l'Archipel, 2004.
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Christian Boullangier for Jazz-Passion, octobre 2004.
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Tao Ravao
Valiha lintunga, kraar, Kabosy
Vincent Bucher
Harmonica
De Chicago à
Tamatave, il n’y a qu’un pas dans la musique composée par Tao
Ravao. Toujours liée aux racines du blues, qui a marqué si longtemps
le duo Tao / Vincent, elle affirme un peu plus sa marque originale.
Emmenée par les percussions d’Emile Biayenda, son rythme de croisière
s’établit entre les balancements de l’Océan Indien et
l’efficacité du blues. Aux sonorités malgaches du kabosy et de la
valiha, Tao y ajoute la mélodie d’une harpe kenyane litungu, glanée
à l’occasion d’un de ses nombreux voyages. Vincent module ses mélodies
à la manière d’un griot du XXIe siècle. Sa voix se réapproprie
le délié du français par la magie d’un air cajun, tandis qu’Emile
Biavenda explore la diversité des rythmes du Centre Afrique au moyens
des percussions.
Tao Ravao, virtuose
du Kabosy, nous entraîne donc dans un tourbillon musical, nous
transportant d’un bout à l’autre du monde grâce à la formation
de génies que sont Vincent Bucher l’harmoniciste et Emile Biavenda
le djembéiste. Ce groupe poly instrumentiste utilise des instruments
variés, allants de la kraar (guitare traditionnelle Malgache) à la
valiha lintunga (une harpe de bambou à 15 cordes du Kenya), en
passant par l’harmonica et le tambour « ngoma » du Tongo.
Tous ces musiciens
sont des experts dans leur art, chacun ayant exploré les possibilités
de leur instrument jusqu’à une maîtrise qui confine à la
perfection. En effet, Tao Ravao, Vincent Bucher et Emile Biavenda
jouent de leurs instruments respectifs depuis une vingtaine d’année.
Cette formation
diversifiée et experte a valu au « Tryo Tany Manga » d’être
récompensé par l’académie Charles Cros, ce qui n’a fait
qu’accroître la notoriété du groupe déjà célèbre.
DISCOGRAPHIE
-
1988 From
Madagscar To Chicago, Tao Ravao (Il Posto Records)
-
1993 Love
Call, Tao Ravao / Vincent Bucher (Broadways Records)
-
1996 Tany
Manga, Tao Ravao / Vincent Bucher (Samarkand)
-
1998 Hé Là Bas , Tao
Ravao / Vincent Bucher(Cobalt)
-
2003 SOA, Tao Ravao /
Vincent Bucher(Marabi)
-
2004 Tao - Kabosy Tao Ravao
(cinq planètes) Coup de coeur de l’Académie
CHARLES-CROS
SITE INTERNET
www.taoravao.com
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Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Konarak Reddy
Guitare
Konarak REDDY a tout d'abord étudié
la guitare classique puis est rapidement passé maître dans l'art
du Sarod, instrument de musique à cordes pincées provenant du nord
de l’Inde et utilisé en musique indienne classique. Très vite
reconnu pour ses qualités de guitariste et ses improvisations
propres aux styles Hindoustani et Carnatic, il cherche, innove et se
produit en Inde et dans le monde entier depuis le début des années
70. Sa technique légendaire et sa maîtrise du sarod lui valent en
Inde de très nombreux adeptes.
Ce « touche à tout » a,
entre autre, inauguré en 1974 "Yali", l'un des premiers
concerts de jazz-fusion en Inde. Il est également le fondateur des
festivals de musique de "Moonbeam Maya" (en 1976) et
actuellement de celui de "Bhoomi Jathre".
Souvent salué comme l'un des plus
grands guitaristes de l'avant-garde en Inde, sa maîtrise et sa
connaissance des multiples écoles et styles de musique lui ont valu
le respect de la communauté musicale internationale.
Depuis la musique classique européenne
au rock, en passant par le jazz et la musique hindoustanie, Konarak
a utilisé ces différents styles musicaux dans ses compositions
pour leur apporter ce son unique et très personnel.
Accompagné de sa guitare, Konarak
nous fait découvrir un univers inspiré de différents styles
musicaux qui séduisent par leur originalité.
Le résultat est une musique indienne
inattendue à l’atmosphère envoûtante : des calmes mélodies
alternent avec des compositions énergiques. Un moment d’évasion
en perspective.
Discographie :
Searching for the
Goddess
Solar Avatar 2005
En
écoute sur :
www.cdbaby.com/cd/konarak2
www.cdbaby.com/cd/konarak1
Site internet :
http://konarakreddy.com
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Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, septembre 2007.
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Esma Redzepova
Voix
La reine des Tziganes
– Macédoine / Queen of the Gipsies - Macedonia
Si Esma Redzepova est la figure emblématique de Macédoine et des
Roms du monde entier, c’est qu’elle réunit dans son sang, sa
voix, et ses valeurs, les composantes multiples des peuples de cette région
et des « gens du voyage ».
Elle montre très tôt des dispositions vocales étonnantes et est
remarquée à 14 ans par le compositeur, Stevo Teodosievski. Le grand
musicien l’emmène avec lui pour la former à l’école de la
rigueur, de la virtuosité, sans jamais nuire à sa nature généreuse
et entière. Auprès de lui, elle devient la plus grande voix de la
musique tzigane et sa femme. Son timbre rauque et brillant et son
vocabulaire ornemental inégalé lui vaudront le titre de « Reine des
Tziganes ».
Esma, la figure emblématique du Peuple Rom, riche de plus de 580
morceaux enregistrés, 2 disques de platine et 8 disques d’or, sans
parler des deux nominations pour le prix Nobel de la Paix, noue un répertoire
acoustique à la hauteur d’une carrière qui a su embraser et
embrasser de nombreuses géographies et cultures.
Sa musique qui reflète les influences d’Inde, de Perse et du
Flamenco andalou, est ici mise en valeur par sa rencontre avec Titi
Robin qui a su créé un écheveau de cordes délicat.
De l’Inde à la Macédoine il n’y a d’ailleurs qu’un pas pour
celle qui fut érigée « reine des tziganes », lors du premier
festival mondial de musique rom en Inde en 1976.
Esma présente ici, en tous cas, le répertoire de sa légende.
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Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, mai 2007.
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Vernon Reid
Guitare
Né à Londres en 1958, Vernon Reid grandit à New York. Il développe là une technique tous azimuts, entre jazz fusion, rock metal et funk radical. Dès la fin des années 1970, il travaille déjà régulièrement avec le batteur Ronald Shannon Jackson et avec le
Defunkt, de Joseph Bowie. En 1984, il fonde Living
Colour.
Né à Londres en 1958
dans une famille originaire des Antilles, Vernon Reid grandit en fait
à New York où il vit depuis l’âge de deux ans. Il étudie les métiers
de l’art au « Manhattan Community College » et ne débute sérieusement
la guitare qu’à quinze ans. Rapidement, son intérêt se porte sur
des guitaristes de la carrure de Jimi Hendrix, John McLaughlin, Allan
Holdsworth, George Benson, Carlos Santana, … et sur leurs grandes
capacités d’improvisation. Il développe sa technique tous azimuts,
sans se fixer dans un genre bien déterminé : « Jazz », « Rock »
et « Funk », dans leurs formes les plus audacieuses, le branchent. Dès
la fin des années 1970, il travaille régulièrement avec le batteur
de « Jazz » Ronald Shannon Jackson et son Decoding Society ; mais également
avec Defunkt, Bill Frisell, Arto Lindsay, John Zorn et bien
d’autres.
En 1984, il fonde
Living Colour avec deux musiciens formés au « Berklee College of
Music » : le batteur Will Calhoun et le bassiste Muzz Skillings, vite
rejoints par le chanteur Corey Glover. Cette brillante association,
fusionnant du « Jazz », du « Funk », du « Reggae » à un «
Heavy-Rock » parfois brutal, rencontre un succès inattendu ;
particulièrement après l’appui apporté par Keith Richards, et
surtout Mick Jagger qui engage d’ailleurs Vernon Reid pour son album
solo, « Primitive Cool », en 1986. L’excellent « Vivid »
triomphe en 1988 (n°6), ainsi que « Time’s Up », plus « Jazzy »,
en 1990 (n°13). À partir de là, une certaine lassitude s’installe
et la cohésion du groupe s’en ressent. En effet, Vernon Reid est de
plus en plus demandé ; Muzz Skillings finit par s’en aller et est
remplacé par Doug Wimbish ; Corey Glover repart comme acteur. Leur
troisième album, « Stain », moins convaincant, ne sort qu’en
1993. Le groupe se sépare en 1995. En 2003 paraît un album réussi,
« Collideoscope », résultat d’une brève reformation.
Les collaborations de Vernon Reid sont alors nombreuses : dans le désordre,
Garland Jeffreys, les Ramones, Chuck Berry, Carlos Santana, Marcus
Miller, Public Enemy, James Blood Ulmer... En outre, il a régulièrement
collaboré avec Jack Bruce. En effet, sur disque, on le retrouve sur
« A Question of Time » (1989) et, surtout, sur « Shadows in the Air
» (2001) et « More Jack than God » (2003) ; sur scène, il tourne
avec le Jack Bruce Band, dans lequel son interprétation « Hard » et
« Jazzy », ultra speedée, de « Sunshine of your Love » est
d’ailleurs sidérante ; à cent lieues de celle de Eric Clapton.
Paru en 1986, son
premier album solo, « Mistaken Identity », a été enregistré sous
la houlette de Prince Paul (De La Soul) et du vétéran Teo Macero
(Miles Davis, Charlie Mingus, Dave Brubeck, …). « Known Unknown »
n’est sorti qu’en 2004. « Other True Self » est son troisième
opus, et le deuxième avec Masque comme dénomination.
Leon Gruenbaum et Hank Shroy font partie de Masque depuis 1986 et ont
même participé au projet « Electro Hip Hop » de Vernon Reid avec
DJ Logic, Yohimbe Brothers, lancé en 2002.
musicinbelgium.net
BIO IN ENGLISH
Vernon Reid leads a double life. You know him as the guitarist and
songwriter for the Grammy Award-winning band Living Colour, but
there’s another Vernon Reid — the one who hails from the dark
alleys of the downtown New York music scene, and who seems to enjoy
nothing more than smashing musical preconceptions and conventions.
This is the one who has collaborated with scores of greats like Public
Enemy, Mick Jagger, Carlos Santana and the Roots, produced Grammy®-nominated
albums by Salief Keita and James “Blood” Ulmer, and composed
soundtracks for film, theater, and dance. This is the “unknown”
Vernon, and the two sides come together, along with a team of
innovative and adventurous young musicians, to create the musical
thrill ride that is Known Unknown.
You know the sound.
Reid’s signature scratch-and-growl guitar opens the title track,
bursting with energetic and catchy melodies. Then everything takes a
sharp turn and you’re not sure where you are anymore. You may be
riding through the Bitches Brew improvisational freak-out of “Down
and Out in Kigali and Freetown.” Or you might be exploring “The
Outskirts” of surf-guitar and modal jazz. Maybe you’re at the
quiet intersection of “Flatbush and Church” where you can take a
breather and chill. Things look familiar. You hear familiar sounds,
see familiar shapes and colors, but it’s all coming down in a way
that’s new. It’s exhilarating. You’ve arrived in the Unknown.
Vernon Reid is the chief architect behind this innovative sonic
landscape. Sometimes using his guitar as a paintbrush, evoking small
melodic nuances, sometimes using it as a jackhammer, obliterating
everything in its path, Vernon Reid is part guitar player and part
visionary artist.
Says Reid, “I think of Masque as a component part of my life's
expression.” Recorded in New York over a two year period between
touring and other gigs, Known Unknown flickers with life, combining
nuanced studio sessions and live takes. The approach to every piece is
as unique as the music itself, built around Reid’s melodic
compositions, bubbling up from inspired improvisation, or ripping
through what Reid likes to call “fractured standards,” like
Masque’s treatment of Monk’s “Brilliant Corners” and Lee
Morgan’s “Sidewinder”.
True to its title,
Known Unknown comes together like a dazzling collage of both the
foreign and the familiar, with each intricate piece crafted perfectly
so that when it’s all in place, it fits together in a surprising new
way.
It makes perfect sense. Vernon Reid is a man who draws inspiration
from both guitar rock gods and jazz giants alike, and knows the truth:
It’s all music. Discussing Hendrix and Santana, Reid likens their
playing to “a quality of speech, of an almost unearthly communion
with something extraordinary and visionary that transcends the song or
the notes that they chose.” Then, in the same breath, he exalts
70’s era Miles and Pete Cosey, and talks about his religious
experience the first time he heard Coltrane play “My Favorite Things”:
“I had no idea that a melody could sound like that; that a song
could be that.” He knows it now, and it’s our gain.
Known Unknown draws in some of the New York underground’s finest
young players. Both Hank Schroy (bass) and Leon Gruenbaum (keyboards,
Samchillian Tip Tip Tip Cheeepeeeee) have been working with Reid for
years, with both playing on Masque’s debut album Mistaken Identity.
Drummer Marlon Browden comes fresh from his recent work with jazz
guitar legend John Scofield, and is as adventurous, fluid, and facile
as drummers come. Together, the three are a fearsome force that at
once act as tour guides in this strange Unknown world, and more than
occasionally strike out on their own interpretive route.
In particular,
Gruenbaum, with his peculiar hand-crafted keyboard, the Samchillian
Tip Tip Tip Cheeepeeeee, brings an otherworldly, ethereal color to
“Strange Blessing” and “Brilliant Corners.” And ebullient
pioneer and Downtown mainstay, DJ Logic, provides cuts and scratches
for the groove-heavy “Voodoo Pimp Stroll,” continuing his ongoing
collaboration with Reid which includes the release of their critically
lauded “Front End Lifter” (as the Yohimbe Brothers) in 2002.
Vernon and Favored Nations founder and guitar legend Steve Vai have
been friends for years, and both are thrilled to have Masque as part
of the label’s lineup. Reid is particularly enthusiastic about his
feelings for Vai: “Steve is astounding in a way that words really
fail to articulate, so I'll just go eeeeeeek.”
Anyone who’s ever traveled knows the best part of any journey is
that moment of surprise, where you find something you didn’t know
you were looking for. And that’s what Known Unknown is all about:
Darting through musical alleyways, browsing through the local bazaars
and shops, you suddenly stumble on something rare and glorious.
Something worthwhile. Something you never knew you were missing.
It’s what Reid calls a “visionary experience.” And when you find
yourself arriving at the album’s final destination, the epic “X
Unknown,” you’ve found something new, and are returned to where
you came from.
Wherever that is.
--Stephan Cox
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Copyright Virginie Feillel de l'Archipel, 2004 ; Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier for Jazz-Passion, octobre 2004.
mise à jour en janvier 2007.
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David Reinhardt
Guitare
David
Reinhardt
est né le 23 décembre 1986 à Longjumeau (Essonne - France),
petit-fils de Django et fils de Babik,
David assure avec talent la tâche qui lui incombe : transmettre l’héritage
et poursuivre la route familiale. Technique au point, lyrisme, émotion,
sens du swing, toutes les qualités sont évidentes pour ce jeune
musicien très talentueux. Il a fait ses premières armes à six ans
sur la scène des Django d’Or « Trophées Internationaux du Jazz »
au Théâtre de Boulogne-Billancourt le 14 mai 1993 aux côtés de son
père ; tous deux ont rendu l’un des plus beaux hommages à Django
Reinhardt l’inventeur du jazz européen. Une histoire simple, et
quelques années plus tard voici David
Reinhardt
propulsé sur les scènes de jazz les plus prestigieuses de France et
Internationales : Europa Jazz Festival du Mans, Jazz à Liège, Centre
Culturel d’Alger, Théâtre de Tunis, Philips Dubaï International
Jazz Festival, Jazz in Marciac, Festival Internazionale
Jazz Manouche de Turin, Midem de Cannes, Augsbourg Django Reinhardt Memorial,
Jazz à Vienne...
Il
poursuit sa voie musicale avec le David
Reinhardt
Trio qui existe en deux formules : trois guitaristes avec Noé Reinhardt
et Samy Daussat, ou avec l’organiste
Florent Gac et le batteur Yoann Serra.
Mais la formule qui lui sied le plus est le Nouveau Trio Gitan initié
par Christian Escoudé, accompagné de Jean-Baptiste Laya. Ce trio est
la continuité des trios de guitaristes qui virent le jour, il y a
vingt ans. David, à vingt ans, nous propose le meilleur de la
tradition djangophile en créant son
propre langage.
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Copyright l'Archipel, 2008.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, janvier 2008.
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REMNA
Chant,
Guitare électro-acoustique
Remna Schwarz est un
auteur-compositeur bissao-guinéen. En 1999, il crée une première
collaboration avec cinq musiciens avant de s’orienter vers une
musique plus acoustique. Il se recentre et se fait accompagner
d’un seul percussionniste (Andrew Biyong). Il collabore aussi avec
un bassiste vocaliste réunionnais, Olivier Poulot, habitué de la
scène orléanaise. Olivier étant influencé par la soul, le
reggae, la funk et la musique traditionnelle réunionnaise,
l’entente musicale est immédiate. La première prestation du trio
est prometteuse. Après le départ d’Andrew Biyong, la formation
fait la rencontre lors d’un festival d’un jeune batteur sénégalais
du nom de Lamine “Sly” N’Diaye. Ses talents d’arrangeur, son
expérience de la scène afro jazz et son goût pour la musique expérimentale
tombent à pic. L’aventure débute alors…
Remna et Saltana existent depuis
1999. Le Saltana, le nom que porte la formation qui l’accompagne,
exprime l’extase musicale atteinte lorsque la musique transporte
et fait résonner les êtres.
À travers concerts, festivals, premières
parties (Lokua Kanza, Niominka-bi, Daara J, Ayo), ils arpentent la
scène musicale française, sénégalaise et londonienne avec une
musique dans laquelle alternent ballades mélodieuses, groove aux
accents rythmiques soutenus, mélodies aux teintes lusophones,
fluidité, gravité. Une musique colorée par les influences glanées
au cours des voyages de Remna (Afrique de l’Ouest, Europe,
Etats-Unis). À travers des textes chantés en Anglais, en Français
et en Créole (Guinée-Bissao), les thèmes abordés ont l’éternité
de la musique et du monde : l’exil, l’intimité de l’être,
l’homme dans la totalité de sa condition.
Discographie du
groupe :
Saltana, mai 2007, autoproduit
Site Internet :
http://www.myspace.com/remna65
www.remna-saltana.com
www.info-groupe.com/remnaetsaltana/
Ils ont dit :
« Une puissante machine de
danse mélodique huilée à l’énergie africaine, posée sur de
solides rails rythmiques forgés au jazz, aux musiques noires-américaines
et caribéennes. Et propulsée par un discours engagé et déterminé.
Remna est un « song-writter » bissao-guinéen. Il
chante en anglais, en français, en créole des ballades qui
peuvent être mélodieuses, groove aux accents rythmiques
soutenus. » La République du Centre – Mars 2007
« Remna est doté d’une
voix chaude et somptueuse qu’il met au service d’un discours
créolisé d’amour et de fraternité. [...] Remna est apparu aux
Sénégalais qui l’ont découvert comme un artiste authentique
dans sa démarche musicale militant pour la cause africaine et
universelle, servie par une musique métissée où se tiennent les
sonorités rap, reggae et traditionnelles africaines. »
Félix Nzale
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Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, août 2007.
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Bernard Resseguier
Batterie
Né le 30 janv. 1961 à
Pézenas (34)
Musicien éclectique, très vite il se retrouve à jouer sur scène où
il est apprécié pour la légèreté de son swing et ses qualités d'écoute.
Autodidacte, il se perfectionne avec les batteurs : R. NAN, R. GINER,
JP. JULLIAN, P. CHARNEUX, P. BIHANNIC, suit les master class de J.
DEJOHNETTE et Dédé CECARELLI. Depuis 85, il passe avec bonheur du
jazz traditionnel au jazz actuel via les musiques métissées. Se
produit en première partie de musiciens (Martial SOLAL...). Participe
à de nombreux festivals en France... Ouverture du festival de Radio
France à Montpellier en 2006... Il se produit également en France et
à l'étranger avec le chanteur Jean Michel POISSON sur un répertoire
de musique traditionnelle occitane (SPI & LA GAUDRIOLE)
CD : "Porgy & Bess", Prod : Timestrech avec le Pernilla
Caroubi - "Onze au zoo", Prod : Art Dièse avec UBIQ -
"Robert Hébé" Prod: Indigo - "Au Diable”, Prod :
Art Dièse avec UBIQ - "De jazz en jazz Vol 1" avec le
Walking Jazz Orchestra - "Open Life", Prod: Art Dièse avec
le Christophe MONTANT Quartet - "Michel AVALON", Prod :
Exilprod
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Ricardo Izquierdo Reyes
Saxo
Né en 1978 à Matanzas, Cuba, Ricardo Izquierdo Reyes étudie d’abord le violoncelle à l’« Escuela Vocacional de Arte » de
Mantanzas, puis le saxophone trois ans après. À peine âgé de 16 ans, il intègre l’école de la Havane, tout en se produisant avec le groupe Diàkara (Jazz Plaza à la Havane, 98). Il joue ensuite avec le groupe Yumuri y sus hermanos, puis avec Carlos Maza Quartet (2000) aux côtés duquel il se produit dans de nombreux festivals européens. Cette collaboration débouche sur un disque intitulé « Fidelidad ». Aujourd’hui installé en France, il y a joué avec Orlando Poleo, Sol Side, Orishas, Frank Lacy et bien d’autres...
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Miguel Puntilla Rios
Chant,
Percussions
Miguel Puntilla Rios (La Havane) est un charismatique joueur de
cajon, spécialiste du réputé "guarapachangueo".
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Stéphane
Rives
Saxo
« La mécanique du saxophone permet une approche acoustique-concrète de l'instrument ; les possibilités d'actions sur les tampons,
et la flexibilité de l'anche offrent un moyen subtil d'altération de l'onde sonore générée par le souffle.
En se plaçant dans cette pensée de filtrage que pourrait avoir tout musicien de l'électronique,
l'attention se porte sur les micros-événements infimes guère audibles dans une approche traditionnelle, les plans sonores se tordent,
la distorsion acoustique surgit et dans cet "intérieur" du son acoustique, les subtilités des grains et des textures.
De nouvelles matières émergent comme si elles avaient été, jusque-là, enfouies derrière l'immédiatement perceptible. Pour parvenir à les contrôler,
on réduit au maximum toute idée d'intervention volontariste : un flux d'air traversant un cône métallique, une action discrète sur quelques paramètres.
" Mon jeu n'est pas un aboutissement mais un instant qui répond à cette logique.
Ma réflexion musicale se concentre sur la question de la pratique. Je ne suis pas mu par une intention musicale au sens strict du terme,
mais l'expérience du son que je propose représente un moyen d'"exciter" l'auditeur, une manière d'interroger, de bousculer le sentiment de sécurité
psychologique."
http://stephanerives.net
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Copyright Charlotte de Jésus,
Olympic Café, 2006.
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Katy
Roberts
Pianiste de jazz,
compositrice, arrangeuse.
Expérience scénique
- Févrer 2003 :
enregistrement " Live " au Petit Journal Montparnasse avec
Mrs Orna et le Brotherhood.
- 2002 : enregistrement et
production d'un nouveau CD : Katy Roberts Septet-"The Vibe"
(édité à Paris en janvier 2003).
- 1999-2002 : elle
co-dirige 20 personnes dans le cadre d'un atelier de gospel
aux Ulis. Cette formation se produira plusieurs fois, dont
deux ont fait l'objet d'un reportage
télévisé.
- 1990-2002 : se produit
régulièrement en trio, en quartet et en
sextet. Elle donne des concerts dans des clubs de jazz ainsi
que dans de prestigieuses salles françaises et
européennes.
- 1990-2002 : en tant
qu'accompagnatrice, elle a joué avec de nombreux
artistes : Ricky Ford, Sonny Simmons, Rasul Siddik, Oliver
Johnson, Ku-Umba, Franck Lacy, Black Pyramid, and Mra Oma,
pour ne citer qu'eux.
- 1997 : elle co-produit
son disque " Katy Roberts trio ", avec Billy hart, Ron
Mcclure, Gildas Scouarnec and Chris Dailey.
- 1997 : actions Musicales
de Banlieues Bleues avec Manda Djinn ; Direction d'un atelier
de gospel et concert en duo à travers la
France.
-1995-2002 : pianiste et
arrangeuse pour Mra Oma and Brotherhood sextet. Cet
orchestre donne plusieurs concerts dont un enregistré
live à la Maison de la Radio en 1996.
- 1993-2002 : pianiste
dans l'orchestre de Ku umba Frank lacy quartet. Cette
formation se produit en Europe et sort un disque :
"Settegast Strutt "(Tutu-Enja Label). Le groupe participe
également au Houston Jazz Festival en Janvier
1997.
Katy Roberts joue également avec son big-band au Blue
note à New-York, en Avril 2002.
- 1990 : elle participe
avec son trio au Festival de Paris (Radio France).
- 1983-1989 : prestations
à Boston et en Nouvelle Angleterre avec entre autres : Avery Sharp, Alan Dowson, Gene Jackson, Billy Hart, Antonio
Hart, Selim Washington, Charles McPhearson.
- 1983-1987 : pianiste
solo aux Sheraton et Westin Hotels, Boston.
Expérience
Pédagogique
- 1996-2002 : professeur
de formation musicale (Ear training) et responsable de
l'atelier d'ensemble à la BEPA, Paris.
- 1990-1996 : professeur
à l'Institut de l'Art de la Culture et de la
Perception (I.A.C.P), Paris. Responsable de l'atelier
d'ensemble comportant jusqu'à douze musiciens.
Professeur d'harmonie et d'improvisation. Dirige le concert
des élèves jouant ses arrangements au festival
off de Montreux.
- 1988-1990 : professeur
d'ensemble vocal et instrumental à Berklee College of
Music, Boston. Poste incluant l'enseignement du piano
jazz.
- 1984-1988 : responsable
de la gestion des ensembles et de la pédagogie du
piano jazz au New England Conservatory of Music. Extension
division.
Formation
- 1988 : obtention d'une bourse du " Arts Jazz Study "
pour suivre l'enseignement de Joanne Brackeen
- 1983-1985 : diplôme (" Master of Music ") du New
England Conservatory of Music (Boston), mention très
bien. Étudie avec George Russel et William Thomas McKinley.
- 1977-1981 : étudie l'improvisation en cours
particulier avec Charlie Banacos, Boston.
- 1975-1979 : " Bachelor of music " Berklee college of
music, Boston " Magma com Laude "
- 1974-1975 : étude de l'éthnomusicologie
en Afrique de l'Ouest, Université du Ghana, Institut
des arts africain, Accra.
Contact :
KATY ROBERTS
5, rue du Moulin Joly
75011 Paris, France
Tel. (33)-1 4807-0632
Email- katyroberts@free.fr
http://www.jazzvalley.com/musician /katy.roberts
©
Copyright Caty Roberts, 2003.
Page maintained by Christian Boullangier for Jazz-Passion, mars 2003
Voir aussi
:
Mra
Oma & New Brotherhood en concert,
Katy
Roberts Quintette en concert.
English
Version
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Sherman Robertson
Chant,
Guitare
SHERMAN ROBERTSON –
Dernier album : Guitar Man Live (2006) – Mosaïc Music Distribution
" Si on devait trouver un guitar hero assez talentueux pour rentrer
dans les chaussures de Buddy Guy, il est fort possible que ce type soit
Sherman Robertson " déclarait Dave Peabody du magazine anglais
Roots magazin.
La comparaison, si elle est audacieuse, est pourtant d'une véracité étonnante.
Sherman Robertson, guitariste intègre, poursuit donc la voie qu'a tracée
Buddy Guy. Mais plutôt que de dupliquer à la note près le style du
bluesman, Robertson, s'il s'en est influencé, a tout assimilé et, du
coup, a transcendé le genre en empruntant aussi bien au classicisme d'Albert
Collins des années 70 qu’à l’extravagance de la génération
montante représentée par Robert Cray.
Repéré par Clifton Chénier avec qui il jouera, puis par Paul Simon
qui le prendra pour enregistrer son album "Graceland", courtisé
par Mike Vernon (producteur de Fleetwood Mac, John Mayall ou Freddie
King), qui lui produira deux albums ("I'm The Man" en 93 et
"Here And Now" en 98), Sherman Robertson, ne voulant
certainement pas devenir la nouvelle coqueluche du blues, refusera les
ponts d'or que certains directeurs artistiques de majors lui
proposaient. À la gloire et aux paillettes, le guitariste préfèrera
l'anonymat et la tranquillité qu'un label européen va lui offrir (Crosscut
Records).
Correspondant à cette image de Musicien avant tout, il ira enregistrer
son nouveau disque, au cours d'un festival hollandais, en mai 2005. En
huit titres explosifs, le guitariste ré-explore tout un pan de la
musique américaine et redéfinit ce que la musique devrait toujours être.
Belle et pleine d'émotions. Voilà qui est fait.
©
Copyright Le New Morning, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion,
février 2007.
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Duke Robillard
Chant,
Guitare
Guitariste, chef d'orchestre, compositeur, chanteur, producteur, musicien de studio, Duke est, à lui seul, un véritable hymne au blues sous toutes ses formes. Chacun des noms cités ci-dessus a partagé son temps en studio ou sur une scène avec cet homme, véritable légende vivante au
cœur de la communauté du blues. Les W.C. Handy Awards lui ont décerné deux ans de suite (en 2000 et 2001) leur récompense dans la catégorie " Meilleur guitariste de blues
" ; B.B. King dit de Duke qu'il est " l'un des plus grands instrumentistes " et le Houston Post a parlé de lui comme " l'un des guitaristes bénis des dieux ". Tandis que, de son côté, le New York Times déclarait dans ses colonnes que " Robillard est un soliste d'une puissance et d'une originalité étonnante ".
Duke a formé son premier groupe au collège (il est né à Woonsock,
dans l'état de Rhode Island) et a été fasciné très tôt par les liens familiaux réunissant le jazz, le swing et le blues. En 1967, il fonde Roomful of Blues et le groupe est très vite suffisamment au point pour accompagner deux des héros de notre homme sur scène et sur disque, à savoir Big Joe Turner et Eddie " Cleanhead " Vinson.
Toujours en avance sur son temps, le premier groupe de Duke devance le regain d'intérêt pour le jump blues de plus d'une décade. Près de 20 ans plus tard, en 1986, alors qu'il collabore avec Scott Hamilton, le maître du saxophone jazz, il enregistre quelques classiques interprétés par des big bands des années 30 et 40, anticipant de la sorte avec talent la folie néo-swing qui allait arriver au milieu des années 90.
Roomful Of Blues (qui, 25 ans après sa création, continue d'exister) offre à Duke sa première exposition médiatique auprès d'un large public. Quand il quitte le groupe après douze années de bons et loyaux services, il joue un bref moment avec Robert Gordon, le roi du
rockabilly, puis enregistre deux albums avec le Legendary Blues Band (une implacable réunion d'anciens membres du groupe de Muddy Waters). Par la suite, il forme un autre groupe jusqu'en 1990, date à laquelle il remplace Jimmy Vaughan au sein des Fabulous
Thunderbirds.
En 1993, alors qu'il est sur le point de signer un contrat d'enregistrement mondial avec
PointBlank, le label blues de Virgin, il rencontre, lors d'un festival folk à Winnipeg, Holger
Petersen, le patron du label canadien indépendant Stony Plain. Au cours de la conversation, il parle de l'un de ses projets : un disque entièrement blues, sans les influences jazz et rhythm n' blues des albums qu'il avait enregistrés jusqu'alors. Petersen est intéressé, Virgin donne son accord pour le projet et " Duke's Blues " suscite des chroniques dithyrambiques. Son succès est tel que Virgin obtient de Stony Plain un droit de licence pour le faire paraître dans le monde entier (sauf au Canada où il continue de faire partie du catalogue Stony Plain. Depuis lors, ses relations avec le label Canadien sont devenues extraordinairement fructueuses). En tant qu'artiste solo, Duke a enregistré six albums avec Stony Plain, parmi lesquels sa dernière production
"Exalted Lover" qui paraît ces jours-ci en Europe sur le label
Dixiefrog.
En plus de tous ces formidables projets, il a joué sur plusieurs albums du regretté Jimmy
Witherspoon, sur deux albums de Jay McShann (le maestro du piano de Kansas City), les albums des come-back de Billy Boy Arnold et de Rosco Gordon, la production "
swingante " des Rockin' Highliners (un groupe Canadien) et un magnifique album de guitare instrumentale en duo avec le légendaire jazzman Herb
Ellis.
Et comme si tout ceci n'était pas suffisant, il a trouvé le moyen de passer du temps en studio avec Bob Dylan (pour les séances d'enregistrement de " Time Out Of Mind ", son album produit par Daniel
Lanois), Ruth Brown, le regretté Johnny Adams, John Hammond, Pinetop Perkins et Ronnie
Earl, parmi tant d'autres.
Il possède maintenant, dans sa maison, son propre studio d'enregistrement 24 pistes et il s'est investi complètement dans le graphisme, la photographie, sans oublier bien évidemment la production d'albums. Duke Robillard est aujourd'hui un homme engagé dans d'innombrables domaines créatifs. Une attitude assez unique dans l'univers du blues, mais aussi dans le monde musical dans son ensemble. Il est, en fait, un artiste au sens le plus complet du terme, au sommet de son talent.
©
Copyright Le New Morning, 2006.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, septembre
2006.
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Thierry 'Titi' Robin
Guitare, Oud, Tablas
Thierry 'Titi' Robin
Angevin au cœur gitan, Thierry Robin est né en plein centre de la
France et porte un nom 100% français. Pourtant, ce drôle de bonhomme
aime les drôles de mélanges, où les guitares dialoguent avec le oud
et les tablas, où les traditions musicales tzigane, kurde, indienne,
française, celtique et marocaine prennent le thé ensemble et rigolent
un bon coup.
Thierry Robin a une drôle
de dégaine ; il est un peu raide, porte une moustache fine et a l'air
rigolard. On voit tout de suite que c'est quelqu'un qui n'aime pas faire
des choses attendues. Si le bonhomme n'a pas une allure banale, son
parcours ne l'est pas non plus. Il naît en 1957, au cœur même de la
douce France, là où coule la Loire et où le paysage est tout en
rondeurs. Dès 1975, il se met sérieusement à la musique et se penche
vers le répertoire musical traditionnel de l'Ouest de la France. Mais,
en douce, il apprend le luth et, en 1984, il commence à se produire
avec Hameed Khan, un percussionniste du Rajasthan. Très vite, Thierry
Robin s'est passionné pour les résonances entre les musiques du monde,
si éloignées par la géographie et si proches par le cœur. Après
avoir fondé "Nao", un orchestre pluri-divers-multi-culturel
(où se confrontaient traditions tzigane, indienne, marocaine, française,
kurde et celtique) en 1985, Thierry commence à travailler de plus en
plus avec Erik Marchand, un breton fasciné par l'Europe Centrale.
Parallèlement, car il déteste se laisser enfermer, Thierry compose
pour un groupe franco-maghrébin nommé "Johnny Mitcho". En
1989, Thierry entraîne son vieux complice Hameed Khan et ses tablas au
sein de l'aventure du "Erik Marchand trio" ; au menu : chant
breton, rythmes de l'Inde du Nord et oud, car Thierry n'est pas
seulement un guitariste hors pair.
Au fil des ans et des
rencontres, Thierry Robin explore les traditions musicales, opérant des
mélanges en respectant totalement l'esprit de base. Pas question de
coller des cris de pygmées pour faire vendre une soupe pseudo techno
agrémentée de Lambada. Son approche est avant tout celle d'un musicien
qui étudie humblement les traditions avant d'oser s'y attaquer. Et il
ne s'y aventure qu'en très bonne compagnie. Par exemple, pour son album
intitulé "Gitans", il est allé chercher la musique gitane à
sa source, à savoir l'Inde. Puis il a demandé à de splendides gens du
voyage de l'accompagner : Gulabi Sapera (danseuse et chanteuse aérienne
venue du Rajasthan), l'accordéoniste Francis Varis, Abdelkrim Sami
"Diabolo" (percussionniste marocain, au bendir et au derbouka)
et au flamboyant Paco El Lobo, cantaor de flamenco. Vers quelle rive,
vers quel terrain vague la caravane de ce nomade déconcertant va-t-elle
se poser ? Seule sa guitare a la réponse. Et encore, ce n'est pas sûr...
(MONDOMIX)
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mai 2007.
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Carol Robinson
Piano
Carol Robinson mène
de front une carrière de clarinettiste et de compositeur et se produit
dans les salles et festivals les plus prestigieux. Travaillant en
rapport étroit avec différents compositeurs, en particulier Giacinto
Scelsi, elle assure de nombreuses créations (disques monographiques de
Scelsi, Nono, Feldman ou Berio, aussi bien que de la musique classique
ou improvisée).Progressivement, la composition prend une place de plus
en plus importante (commande créées à Radio France, la Radio
Nationale de Lituanie, la Hessischer Rundfunk, le Saarlandischer
Rundfunk, ARTE...).
Mariant sons acoustiques et traitements électroniques, elle explore
l'usage des processus de diffusion aléatoire ; ce qui la conduit à
concevoir des installations et à composer de la musique "
environnementale ". Elle écrit également pour des créations chorégraphiques,
ou pour ses propres créations de théâtre musical présentées en
France, en Suisse et en Allemagne (en particulier Georges Aperghis, le
Grupo Accion Instrumentale, Joëlle Léandre, Lambert Wilson, ou
Stanislas Nordey) Passionnée par l'improvisation, elle se met autant
que possible dans les situations musicales les plus ouvertes (avec
Wolfgang Puschnig, Sam Rivers ou Peter Herbert).
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juin 2007.
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Manuel Rocheman
Piano
Né le 23 Juillet
1964 à Paris, Manuel Rocheman étudie le piano dès
l'âge de six ans. Élève au C.N.R de Paris en
classe de piano, percussion et écriture, il travaille
parallèlement la technique d'improvisation avec
Michel SARDABY, Gabriel GARVANOFF et Martial SOLAL. En 82,
il obtient son baccalauréat de technicien de la
musique et une médaille d'argent en percussion
(classe de Michel CERUTTI). En 84 : Diplôme de fin
d'études dans la classe de piano d'Alberto NEUMAN et
premier prix de piano au Concours National de Jazz à
la Défense. En 86, c'est une première
médaille dans la classe de déchiffrage piano,
une médaille de vermeil en piano (classe d'Alberto NEUMAN) et un Diplôme d'état de professeur de
musique, discipline Jazz. En 89, il obtient le prix du
meilleur pianiste français au concours international
de Piano Jazz Martial SOLAL. En 91, le prix Boris Vian de
l'académie du jazz pour son premier CD " Trio
Urbain".
En 92, Django d'Or du meilleur disque français pour
son deuxième CD " White Keys ".
Depuis 1996, la Fondation BNP Paribas accompagne le parcours
de Manuel Rocheman.
En 1998, il reçoit le Prix Django Reinhardt de
l'Académie du Jazz qui récompense le meilleur
musicien de l'année.
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Mighty Mo Rodgers
Kb, Chant
Révélé tardivement, ce
clavier et chanteur n’en représente pas moins l’avenir du blues, un
blues matiné de folk, de funk, de hip hop. « The Blues Is My
Wailin’Wall » (1999), « Red, White and Blue » (2002), et « Redneck
Blues » (2007) présentent une belle trilogie où le récit, l’Histoire
de l’Amérique comptent autant que la très intense musique d’un
artiste unique.
MIGHTY MO RODGERS NOUS LIVRE LE 3ÈME TOME DE SON ANTHOLOGIE DU BLUES :
REDNECK BLUES ( Dixiefrog / Harmonia mundi)
Après « Blues Is My Wailin’ Wall » et « Red White and Blues »,
Mighty Mo Rodgers, le nouveau prophète venu de cette Los Angeles écartelée
entre l’opulence insolente hollywoodienne et la misère tiers-mondiste
chantée par les gangsta-rappers de South Centra, nous propose enfin le
3ème volet de son Anthologie bluesienne : « Redneck Blues ».
Mighty Mo passe son enfance et son adolescence dans la banlieue ouvrière
de Chicago. Il traîne le soir au le F&J Lounge, chez Joe Green ou
au Roadhouse, ce haut-lieu du blues, où la musique sert de décor à
des parties de dés et de cartes clandestines.
Pour les noirs américains, les années 60 représentent l’époque de
tous les questionnements, dans les ghettos comme sur les campus. Grâce
au sport, Mo obtient de l’université d’Indiana une bourse d’étude,
passe une licence de philo, devient père de famille et enseigne dans
les quartiers difficiles de L.A., mais à force de constater à quel
point ses élèves renient leurs racines, la frustration monte : « Je
voulais que les adeptes de hip-hop et tous les gamins qui ne connaissent
rien du blues sachent que cette musique est aussi révolutionnaire et
actuelle que le rap. J’ai emprunté 30 000 dollars à la banque et
j’ai enregistré ‘Blues Is My Wailin’ Wall’, bientôt suivi de
« Red White and Blues ».
A travers ces deux albums, Mo révèle sa vision politique de la société
américaine et retrace le long périple du blues, depuis le temps du
commerce triangulaire jusqu’à celui des lendemains qui ne cesseront
jamais de déchanter. Il s’attaque à la sacro-sainte bannière étoilée
et s’intéresse à des thèmes polémiques parmi lesquels les amours
noires cachées du président Jefferson (DNA) ou l’omniprésence
autour de nous d’un système de plus en plus étouffant (Prisoners of
War).
Si « Blues Is My Wailin’ Wall » et « Red White and Blues » ont
fait couler beaucoup d’encre en leur temps, que dira la critique de ce
« Redneck Blues » dont titre à lui tout seul sent le soufre ?
Pourtant il n’y a pas de racisme à l’envers chez Mo qui déclare «
Nous sommes tous des Rednecks et que nous avons tous le Blues» et ce
n’est pas une vision sombre et fataliste du monde qu’il nous livre;
à l’inverse, il porte un regard optimiste sur ce qui pourrait changer
si nous acceptions de regarder la réalité en face. Avec l’intuition
poétique qu’il porte en lui, ce sentiment d’espérance visionnaire
est sans doute l’héritage le plus précieux du blues et fait
aujourd’hui de Maurice Rodgers l’un des grands poètes
contemporains.
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Copyright Le New Morning, 2007.
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Sidney Rodrigues
Chant,
Guitare
À São Paulo, au Brésil, son pays natal, Sidney Rodrigues écoute aussi bien les guitaristes brésiliens comme Ary
Piassarollo, que les américains comme George Benson, Pat Metheny, Wes Montgomery... Ce sont eux qui lui donnent envie d'apprendre l'instrument. Ce qu'il fait, seul, développant au fil du temps des techniques musicales personnelles. Et particulièrement un sens de l'improvisation qui lui vient du jazz.
Il entame sa carrière de musicien à São Paulo, Rio de Janeiro, Minas Gerais en jouant avec Maria Creusa, Lito
Robledo, Di Paula ou Mauricio Piassarolo. Guitariste reconnu, il participe à l'enregistrement de CD, jingles, génériques d'émissions de radio et télévision. Installé en France depuis 2002, il enchaîne clubs, festivals (1er festival de jazz de Dubaï, Jazz à Vienne, Festival de Contrebasse de Capbreton, Festival vocal d'Ajaccio), master
class, émissions de TV, théâtres à travers l'Europe. À Paris, il se produit au New
Morning, au Sunset, au Duc des Lombards, à L'Arbuci, au Satellit Café, au Blue Note, au Casino d'Enghien-les-Bains. Il accompagne régulièrement Marcia Maria lors de ses tournées en Italie et en Espagne avec le saxophoniste Jorge
Pardo. Guitariste chanteur de jazz parmi les plus doués de sa génération, Sidney Rodrigues c'est une sensibilité, un doigté, un son, un talent... Une personnalité en somme.
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Aldo Romano
Chant,
Batterie
Fils d'émigrés italiens installés en France (il est né en 1941), il commence par jouer de la guitare, et décide de jouer de la batterie en 1961. Essentiellement autodidacte, il bénéficie cependant des conseils de Michel Babault et Jacques Thollot. D'abord admirateur de Philly Joe Jones, Elvin Jones, Tony Williams, Ed Blackwell et Billy Higgins, il est remarqué par Jackie McLean, avec qui il joue lors de l’un des passages de l'altiste à Paris. Comme Jean-François Jenny-Clark, qu'il rencontre à cette époque et dont il sera longtemps inséparable, il est engagé par Bernard Vitet qui forme, en 1964 avec François Tusques, l'une des premières formations européennes de free jazz.
À partir de cette époque et pendant quelques années, l'influence qui le détermine le plus directement est celle de Sunny Murray. Il rencontre Don Cherry ainsi que Gato Barbieri avec qui il joue régulièrement. Avec ces deux musiciens, auxquels s'ajoutent notamment Enrico Rava et Steve Lacy, il participe sous la responsabilité de Giorgio Gaslini à l'enregistrement de New Feelings. II travail simultanément avec de nombreux musiciens participant de la même mouvance, notamment Barney Wilen, Michel Portal et Lacy, et avec des musiciens moins avant-gardistes tels qu'Eddy Louiss, Jean-Luc Ponty, Phil Woods ou Charles Tolliver. Il rencontre Joachim Kühn avec qui il travaillera régulièrement pendant plusieurs années. Aux côtés de ce dernier, il enregistre en 1967 Transfiguration et Impressions Of New York à l'occasion d'un voyage aux
États-Unis, au cours duquel le quartet de Joachim et Rolf Kühn se produit au Festival de Newport. Comme Kühn et Wilen, il se montre très tôt intéressé par la possibilité de combiner l'esthétique free avec les rythmes binaires du rock. De là naissent plusieurs albums auxquels Romano apporte une participation essentielle : Dear Prof Leary de Barney Wilen (1968) en est le meilleur exemple. En l969, année particulièrement fertile, il enregistre avec Kühn (Sounds Of Feelings), Portal, Lacy, rencontre Keith Jarrett, avec qui il travaille quelque temps, et enfin constitue avec Henri Texier, le flûtiste Chris Hayward et le guitariste Georges Locatelli, TotaI Issue, intéressante tentative de musique de fusion dans laquelle Romano dévoile une nouvelle facette de son talent puisqu'en plus de jouer de la batterie, il chante.
" Threesome ", son CD (gravé en 2003), sollicitait cette fois la formule classique du trio piano/basse/batterie immortalisée par Bud Powell, Bill Evans, Ahmad Jamal ou Oscar Peterson. 63 ans, allure sportive et classe, aspect longiligne et sourire éternellement serein, fort
d'un jeu de batterie aussi mélodique que voluptueux (mais dont une certaine exaltation
n'est jamais exclue), " l'ancien " s'est entouré pour ledit projet de pointures symbolisant deux générations postérieures à la sienne. Quadra, le pianiste italien Danilo Rea (qui fonde son premier trio en 1975 avec une figure de proue du jazz romain, le batteur Roberto Gatto), très demandé dans les studios de la " Botte ".
Enfin son dernier Opus chez Dreyfus jazz où il nous faisait part de ses talents
vocaux….
Tout en poursuivant l'expérience de Total Issue qui devient effective au début de 1970 et qui aboutira à un disque, il travaille dans le groupe de Ponty où il entre en contact avec Philip Catherine (1971). L’échec commercial de Total Issue entraîne finalement la disparition du groupe. Souvent en compagnie de Jenny-Clark, Romano se consacre essentiellement à des activités de sideman avec des musiciens américains ou français. Il tourne en 1969/1970 avec Keith Jarrett qui restera un ami. En 1974, il rencontre Charlie Mariano et le spécialiste des claviers Jasper Van’t Hoff. Il constitue avec eux Pork Pie qui comprend, en outre, Philip Catherine et Henri Texier, rapidement remplacé par Jenny-Clark. Il retrouve, en 1977, Enrico Rava qui l'engage ainsi que Jenny-Clark dans le quartet qu'il forme alors avec Roswell
Rudd.
À l'occasion d'un passage de ce quartet par Rome, est enregistré un album intégralement constitué de duos avec Jenny-Clark et dédié à Pavese
– cet album aussi étrange qu'exceptionnel comporte également un récitant qui dit des textes de l'écrivain italien. En 1978, il commence à enregistrer pour la compagnie parisienne Owl ; en 1979, avec la collaboration de Jenny-Clark, Michel Portal et Claude Barthélemy. En 1980, Night Diary fait une large place au saxophoniste américain Bob
Malik, à Didier Lockwood et Van't Hoff. En 1983, Alma Latina réunit plusieurs jeunes musiciens découverts par le batteur, en particulier Jean-Pierre Fouquey et Benoît Wideman, et certains de ses vieux amis comme Philip Catherine. C'est à un jazz assez canonique que le batteur fait son retour dans les années suivantes, au cours desquelles il travaille essentiellement en trio en compagnie de Michel Petrucciani, avec qui il enregistre plusieurs disques, puis avec Catherine (Transparence, 1986) et, enfin, avec Texier et Eric Barret, jeune saxophoniste français fort talentueux. En 1988, il réunit pour un disque un groupe entièrement italien : Paolo Fresu, Franco D'Andrea et Furio Di
Castri.
Instrumentiste original et versatile, Romano se révèle être, peu à peu un musicien et compositeur imaginatif, soucieux souvent de déborder les frontières académiques du jazz sans sombrer dans quelque forme de démagogie musicale que ce soit. La preuve en sera donnée de façon magistrale avec le trio qu’il forme en 1995 avec Louis Sclavis et Henri Texier après un voyage de trois semaines dans six pays d’Afrique centrale. Carnets de Routes qui recueille les souvenirs musicaux et photographiques (grâce à Guy Le Querrec) des rencontres nouées sur place, des atmosphères traversées, est un album d’une grande mélodie, où chaque note, chaque rythme est capable d’évoquer tout un univers. Trois ans plus tard, les quatre compères renouvellent l’expérience, avec Suite Africaine, à partir d’un voyage effectué en Afrique de l’Est cette fois-ci.
Ce goût des ambiances étrangères le conduit à composer Corners, sorti en 1999, entouré de Tim Miller (g), Mauro Negri (clarinette), Ronnie Patterson (piano) : «
À travers le monde, certains lieux m’inspirent irrésistiblement des musiques. Quelques fois gaies, le plus souvent nostalgiques. Car j’ai la nostalgie d’une terre que je n’aurai pas connue ; une terre sans la dangereuse insouciance des hommes. Ces musiques, je les ai écrites pour me souvenir. Ne pas oublier Tompkins Square ou Belleville, ces
"coins" que j’ai dans la peau… et sur mes peaux ».
Également à cette époque il forme un quartet « Palatino » avec Michel
Benita, Glenn Ferris et Paolo fresu. 3 album suivent accueillis formidablement par la critique.
En 2001 il signe avec Universal pour deux albums : Because of Bechet et Threesome.
En 2003 Claude Nougaro, avec qui il composé plusieurs chansons dans les années 80, le rappelle pour le projet « La Note Bleue » Chez Blue Note. Il écrit deux musiques juste avant la disparition du chanteur avec qui il a une vraie histoire d’amour.
En 2004 il reçoit le fameux « JazzPar Prize » le Prix Nobel du Jazz. À Copenhague en rappel du concert, il chante Estate
; le public adore. Il décide d’enregistrer un album chanté. Le projet se réalise cette année 2005 et sortira le 9 janvier 2006. Il s’entoure des meilleurs musiciens du moment et demande à Jean Claude Petit d’écrire les cordes et les bois. Carla Bruni chante avec lui une chanson en italien sur cet album.
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2006
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ROMENGO
Monika
Lakatos : chant lead, danse ; Mihaly « Mazsi »
Rostas : chant, guitare, percussions vocales ;
Janos, « Guszti » Lakatos : cruche,
percussions vocales, percussions, danse ;
Mihály István Kovács : violon, Novák
Csaba : contrebasse
S’appuyant sur une
tradition musicale où prédominent jeux vocaux, danses et chants
polyphoniques, le groupe Romengo témoigne de la vitalité de la culture
tzigane hongroise. L’intensité de la voix de Monika Lakatos est exaltée
par la force des instruments, tel un joyau lové dans son écrin. Tantôt
empreint de nostalgie, tantôt marqué par une frénésie de vivre, le
spectacle retrace le voyage de musiciens nourris de tradition, mais résolument
décideurs de l'avenir de leur art…
Les musiciens de
Romengo incarnent la nouvelle génération des tziganes Olahs de
Hongrie; celle qui veille à perpétuer la tradition orale héritée de
ses ancêtres tout en ouvrant sa musique vers une recherche plus éclectique.
Outre leurs propres
compositions, les musiciens de Romengo chantent des airs transmis de génération
en génération par leurs familles Lovàr (vendeurs de chevaux) ou Csuràr
(aiguiseurs de couteaux). Ces chants réalistes relatent la vie du
peuple Rom hongrois. Famille, enfants, amour, déceptions et vagabondage
en sont les thèmes de prédilection. Evoqués au quotidien avec une
grande pudeur, ils forment un écho chanté à la vie de la communauté.
Traditionnellement,
les chants n'étaient accompagnés que d'ustensiles ménagers comme la
cruche ou les cuillères en bois. Cette instrumentation a amené les
Olahs à développer une époustouflante énergie rythmique et vocale,
soutenue par les surprenants « szàjbögözés » (basse avec
la bouche) et « pergetés » (forme de « scat »
tzigane). En plus de ces instruments traditionnels, Romengo intègre désormais
des cordes, élargissant ainsi sa palette harmonique. Curieux et ouverts
d’esprit, ces artistes voyageurs réinventent sans cesse, au gré de
leurs rencontres, une musique de fête et de rassemblement.
Le groupe Romengo
offre de rares émotions, tant par sa maîtrise de la tradition que par
la créativité de ses membres. Passion et sincérité se mêlent dans
leur musique avec une intensité bouleversante.
Crédit photo :
Yann Saint-Sernin & Alexandre Martin
Site Internet :
www.romengo.com
Ils ont dit :
« Entre
musique ethnique et progressive, ce groupe semble avoir choisi un juste
milieu, respectant la tradition tout en y injectant un zeste de modernité
qui ne la dénature en rien »
« C’est un
véritable échange qui monte à la surenchère et qui finit par devenir
une joute verbale non pas sous forme de rivalité, mais plutôt d’échange
intensif qui privilégie la communauté vocale »
« Un appel à
la fête et aux émotions vivantes » Thierry Laplaud - Trad
Magazine - Janvier/Février 2005
« Si
effectivement une rare prédisposition pour le spectacle la distingue,
cette équipe de musiciens d’exception dépasse largement les frontières
de sa propre culture.» Jean-Jacques Colin – La République
du Centre – Décembre 2004
« Les chants
interprétés par Monika Lakatos tirent des larmes. Nul n’a échappé
aux charmes ensorceleurs de la belle qui a reçu le grand prix national
« Ki mit tud » en 1996 dans sa Hongrie natale.» Stéphane
Taesch – Le Progrès – Juillet 2004
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Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Cyril Romoli
Chant
« Tendre, réaliste, rêveur et ludique à la fois, Cyril Romoli chante avec un ton qui lui est propre ses émotions (…) » Pascal Pareti. Aligre FM.
« Comédien, chanteur et pianiste, Cyril Romoli est un adepte d'Humour
rose et (d’) amours noires, et vice-versa. Après
avoir notamment composé des spectacles musicaux pour enfants et chanté
dans la comédie musicale La
Guinguette a rouvert ses volets [cf. Chorus 48, p. 54], ce jeune artiste
se lance dans la chanson en
« piano solo », dont il joue admirablement bien. Dans son premier
mini-CD, il croque des tableaux,
autoportrait ironique (Je m'plais) ou acides chroniques familiales. En
allant à l'essentiel, avec humour,
pudeur, malice, inventivité, sensibilité... ou tendresse, comme dans
Elle, bijou de quatre minutes sur
une vie de femme. Romoli, c'est un peu comme si Vincent Delerm avait suivi
un stage avec Le Cirque des
Mirages. Un enchantement. » Stéphanie
Thonnet (Chorus 51)
http://cyrilromoli.free.fr/
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Renata Rosa
Voix
La voix est bien sûr
l’instrument privilégié de Renata Rosa qui se passionne pour le
chant féminin en général. Son univers ne se limite pas au Nordeste
brésilien et sa passion s’étend à l’ensemble des musiques du
monde avec une préférence pour les chants indiens et arabes. Tout en
respectant ce patrimoine, elle en offre une vision nouvelle, féminine
et créative. Elle joue aussi bien le maracatu dérivé d’anciennes
danses guerrières que le forró des bals populaires. Confronté aux
influences urbaines, cet héritage retrouve une nouvelle jeunesse.
Sans attache fixe,
sa seule maison est la musique telle une tente où elle convierait
rencontres éphémères avec celles de toujours. Des brincadeiras
nordestines (terme portugais qui désigne les traditions qui mélangent
musique et théâtre et où le public est aussi acteur : le
cavalo-marinho, le samba de coco, le maracatu rural, etc.) aux
polyphonies hongroises ou chants pakistanais, Renata Rosa ne cesse
d’écouter et de chanter. Son monde, entre global et local, n’est
jamais uniforme car tout y est prétexte à création et re-création.
Avec plus de 140
concerts (dont 50 en France et en Europe pour 2005) en 3 saisons,
Renata Rosa est devenue l’un des artistes-phare du label Outro
Brasil. Son travail scénique et artistique lui a permis une
reconnaissance à travers toute l’Europe. Au Brésil, son talent et
son charme ont retenu l’attention des directeurs de TV Globo,
garantie d’une reconnaissance nationale méritée. En attendant son
nouvel album, ce nouveau spectacle en trio prouve la maturité précoce
de l’artiste brésilienne la plus en vue lors de l’année du Brésil
en France.
Si Renata Rosa est née
à São Paulo, l’état du Pernambouc est devenu l’une de ses
principales sources d’inspiration. Dès son adolescence, elle fréquente
les villages de l’embouchure du fleuve São Francisco où elle
apprend à chanter le samba de coco, et le toré, un type de
polyphonie inspirée des Indiens. Plus tard, elle s’initie au
maracatú rural, l’une des traditions majeures du carnaval du
Pernambouc et au cavalo-marinho, où elle devient l’une des rares
femmes à jouer de la rabeca (violon rural brésilien, descendant du
Rebec).
Son premier opus a été
élu “CHOC de l’année 2004” par Le Monde de la Musique. C’est
tout naturellement qu’elle se consacre à son nouvel album. Plus que
la diva du Pernambouc, Renata Rosa s’inscrit d’emblée sur l’échiquier
fort disputé des plus belles voix des musiques du monde.
Ils ont dit :
« Renata Rosa, reine de
l’incantation. Son chant tellurique au grain urbain vient de
chambouler le dernier Womex, le marché professionnel des musiques du
monde qui tenait assemblée, cette année à Essen (Allemagne). »
Dominique Queillé - Libération
Crédit photo : Marc Régnier
Site Internet :
http://www.outrobrasil.com/renata
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2007
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Michel Rosciglione
Contrebasse
Michel Rosciglione
commence à étudier la basse électrique à l'âge de 16 ans et la même
année s'inscrit au conservatoire pour y étudier la contrebasse. Il y
obtient le diplôme 4 ans plus tard. Il commence alors à travailler régulièrement
en Italie comme sideman ainsi qu'en France depuis quelques années.
Il travaille fréquemment avec le quartet de Martin Jacobsen, le trio de
Paul Abirached, le quartet de David Sauzay, le trio de William Chabbey,
le quartet de Fanny Werner, le trio de Massimo Farao ainsi que son
propre trio composé de Bobby Durham et Massimo Farao.
Il joue également dans le groupe du DJ Master Phil dont fait parti le
trompettiste italien Flavio Boltro.
Les musiciens avec qui il travaille et a travaillé sont les suivants :
Steve Grossman, Archie shepp ,Shawnn Monteiro, Bobby Durham, Tony Scott,
Hal Singer, Flavio Boltro, Emanuele Cisi, Massimo Farao, Alain
Jean-Marie, Antonio Farao, Giovanni Mirabassi, Pierrick Pedron, David
Sauzay, Pierre Christophe, Jean Pierre Como, Laurent Robin, Misja
Fitzgerald Michel, Olivier Hutman, Andrea Pozza, Hugo Lippi, Mourad
Benhammou, Vincent Bourgeyx, Laurent Coq, Xavier Richardeau, Laurent
Courthaliac, Marc Thomas, etc.
Récemment il a enregistré son propre album avec Bobby Durham et
Massimo Farao qui est un hommage au très grand contrebassiste Sam
Jones.
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Copyright Le Franc Pinot.
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Jay Rosen
Batterie
Jay Rosen est un acteur
essentiel de la scène new-yorkaise des musiques
improvisées depuis 1990. Sa réputation de
batteur de premier ordre a cependant largement
dépassé ce cadre et, en plus des États-Unis,
il s'est produit dans toute l'Europe et au Canada ; il a
joué et enregistré avec Anthony Braxton, Mark Whitecage, Sonny
Simmons, Michael Marcus, Jaco Pastorius,
James Carter, Billy Bang, Howard Johnson, Joe Mcphee, Peter Kowald, Mike Stern, Tarus
Mateen, Mark Dresser, William
Parker, Vincent Chancey, Joe Scianni, Evan Parker, Dave
Taylor, Ken Vandermark, and Kenny Werner among many others.
(Jay Rosen utilise exclusivement les cymbales Paiste Jay et
les sticks Vic Firth.)
ENREGISTREMENTS
EN LEADER :
Canticles For
The New Millenium,
2000, CIMP
Drums'N'Bugles, 2002, CIMP
Voir aussi :
The
Cosmosamatics
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Copyright Virginie Feillel, l'Archipel, 2004.
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Kurt Rosenwinkel
Guitare
Né en 1950 à Hollywood ; dès l’age de huit ans,
il entreprit des études de Musique Classique et Instrumentale pour Trombone à Los Angeles.
Dès 1964, il ajoutera à son cursus classique, des études spécialisées en Théorie du Jazz,
Improvisation, Composition et Direction d’orchestre avec Don
Ellis.
C’est au début des années 90, aux côtés du vibraphoniste Gary Burton mais aussi
et surtout au sein de l’Electric Be-Bop Band du batteur Paul
Motian, que Kurt Rosenwinkel s’est pleinement révélé.
Le guitariste américain, la trentaine passée, a très tôt fait ses classes de jazz sur les bancs du célèbre Berklee College of Music de Boston,
pour mieux se frotter à la scène de la Grosse Pomme et voler de ses propres ailes. D’où quatre disques sous son nom en quatre ans sur le label Verve,
dont le récent et très remarqué Deep Song, en quintette avec Joshua
Redman, Brad Meldhau, Larry Grenadier et Ali Jackson.
Plutôt « antiguitare zéro » qu’hyperguitariste, Kurt Rosenwinkel s’impose plus comme musicien et compositeur qu’instrumentiste virtuose.
Une grande précision du phrasé, une belle liberté rythmique, une articulation exemplaire, un sens de la construction dynamique
et de l’architecture complexe, Kurt Rosenwinkel est un guitariste exigeant, ondulant et chavirant.
Sa musique, libre et rigoureuse, est fondée sur le geste et sa spontanéité.
Son jeu allie subtilement les contraires, puissance et délicatesse, équilibre et mise en péril, souplesse et fermeté.
À ses compagnons du jour, le saxophoniste ténor Mark Turner, le pianiste Aaron Goldberg,
le contrebassiste Joe Martin et le batteur Jeff Ballard, il offre un jeu limpide, dynamique et tout en nuances.
Soit un quintet flamboyant qui maîtrise toutes les dynamiques du jazz, tendresse brûlante, intelligence des ruptures,
entrelacs de virtuosités et de lyrismes, collision de traditions et d’improvisation.
D’où une musique tout en turbulences contrôlées, spontanée et structurée, d’une grande et belle force d’expression.
Franck Médioni
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Copyright Le New Morning, 2006.
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Sergio Leòn Ruffin
Batterie
Né à la Havane, en 1974, Sergio Leòn Ruffin est emporté dès l’âge de 5 ans par la passion de la musique, du son, des couleurs et de la texture sonore.
À 17 ans, il entre dans l’histoire de Cuba avec son premier groupe Cosa Nostra en tant que batteur rock. Il intègre alors le groupe de hardcore crossover latino Garage H qui brûle les planches et déborde la scène nationale - premier groupe rock cubain à participer aux plus grands festivals de rock et de musiques modernes de la scène mondiale. Garage H enregistre deux albums avec la participation de musiciens de renommée internationale - ceux là même que l’on connaît sous le nom de Los Van Van. Vient alors l’heure pour cet artiste sans concessions de quitter sa patrie natale pour l’Espagne et le Pays Basque, où il élargit le champ de ses activités, du punk-hardcore au rock progressif et du heavy métal au néo-métal.
Arrivé en France en 2000, son aventure musicale prend un tournant radical - toujours rocker dans l’âme, il apporte son groove aux créations du maestro Mad Sheerkhan, de Sergent Garcia, des Nubians - parmi d’autres. Funk, Soul, Jazz, Reggae-Ragga, TAG (Tradition Avant Garde)… font partie de son répertoire. Repéré lors de son passage au sein du Flaco Pro par Pedro Luis Carmona
d’Xpressiòn, il intègre le projet d’Xpressiòn aux côtés d’Eric Pujar et de Ricardo Izquierdo
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Élodie Ruillier
Chant
Née à Paris en 1981,
Élodie est très vite attirée par la musique, et chantonne à tous vents.
Elle passe son bac littéraire à Paris, dans une école artistique qui lui permet de pratiquer le chant, le théâtre et la danse.
À l'issue de cette période de formation, très attirée par la comédie musicale, elle auditionne à New York, est reçue à AMDA
(American Musical and Dramatic Academy), et passe 3 ans à Broadway d'où elle sort diplômée en 2002.
De retour à Paris, parfaitement bilingue, Élodie s'intéresse à l'évolution de la comédie musicale vers le jazz vocal. Elle constitue un premier répertoire de standards de jazz américains, et de reprises de chansons anglo-saxonnes plus modernes, qu'elle représente seule, ou accompagnée de petites formations instrumentales, à l'occasion de concerts dans des pianos-bars parisiens, et de festivals ou occasions privées.
Aujourd'hui Élodie suit plusieurs voies, entre sa participation dans Broadway Party et des projets menés parallèlement avec des répertoires originaux.
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Otmaro Ruiz
Otmaro
Ruiz
Franck Gambale
Alain Caron
Official Website: http://www.otmaroruiz.com/
Born in Caracas, Venezuela, June 27th. of 1964. Otmaro started his
musical studies at the age of eight years old at the "Juan Manuel
Olivares" Conservatory, where he covered academic classes (theory,
harmony, ear training, history & aesthetics, analysis) and eight
years of Classical Guitar.
At the same time, he studies Pop and Classical Organ, pursues a
Scientific career as a Biologist at the "Simon Bolivar University"
and he is exposed to other artistic activities such as drawing and
acting. In 1980 Otmaro gets his firsts professional jobs as a keyboard
player for "Top forty" bands and three years later decides to
focus entirely on music, abandoning Biological Sciences a couple of
years away from getting his degree. Is in this year, 1983, that Otmaro
Ruiz becomes part of the very small elite of Recording and Touring
musicians working with the most prominent Venezuelan artists and
International Jazz and Pop artists visiting his country (check Artist
List at the bottom).
In 1986, in conjunction with his performing career, Otmaro joins one of
the most important TV & Radio Jingle production companies, "Musica
& Letra", which would become a very important ingredient in his
development as a composer, arranger and producer. His association with
the company lasted for three years, three years of DAILY recordings,
until Otmaro decided it was time to move on and set new professional
goals.
In 1989, with a partial financial aid from the Ministry of Culture (CONAC),
he moves to Los Angeles, California, where he culminates his academic
training at the California Institute of the Arts (CALARTS), obtaining a
Master Degree in Jazz Performance (1993).
While in CALARTS, Otmaro had the opportunity to perform and interact
with many visiting artists however, it was his association with Alex
Acuna that introduced him to the very selected circle of musicians in
Los Angeles. Since 1991, Otmaro Ruiz takes part in the most diverse
musical situations, always of the greatest quality (check Artist List at
the bottom), ranging from straight-ahead jazz to Pop-Rock, from
authentic Salsa & Afro-Cuban to the most exciting Fusion, always
keeping versatility as his main focus, not as a financial strategy, but
out of the true love and respect he feels for all styles of music to
which he has been exposed.
In 2000, Otmaro was awarded a Grammy certificate for his participation
on Dianne Reeve's "In The Moment - Live in Concert", and
collaborated as co-writter / performer in Alex Acuña's Grammy nominated
release "Acuarela de Tambores" in that same year. His work as
a composer for the "Weston Woods Studios" childrenrelease
"Chato and The Party Animals" was awarded the "2004 Audie
Awards", a CINE Golden Eagle and the Bronze Remi at the 2004
Worldfest-Houston International Film Festival.
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février 2007.
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RUMBABIERTA
Groupe
La
Rumba naît à la Havane et à Matanzas au milieu des années 1800. Le
mot désigne les fêtes nocturnes où l'on se rassemble souvent dans les
cours d’immeubles, les « solares », pour chanter et
danser. C’est une musique faite de chants et de percussions où le
rythme, qui démarre doucement, va en s’accélérant. Il en existe
trois formes : la Columbia, rythme le plus ancien qui naît à Matanzas,
le Yambu et le Guaguanco, plus populaires et issus de la Havane. La
rumba a une répercussion internationale et a influencé le jazz, le
flamenco, le hip hop, avec un apport fondamental dans l’évolution de
la salsa.
RUMBABIERTA,
c’est plusieurs générations de musiciens cubains reconnus
internationalement, alliant à leurs compositions, un répertoire
traditionnel de la musique afro- cubaine. La formation est composé de
de sept musiciens : Sebastian Guezada et Onilde Gomez
Valon au chant, Javier Campos Martinez, Abraham Mansfaroll
et Miguel Puntilla aux percussions, Felipe Cabrera
à la basse, et Ali Fadelane aux katas.
Toujours
en quête de découverte musicale, l’originalité est un autre point
fort de ce groupe surprenant. C’est aux côtés de nombreux artistes
de renommé que les musiciens de Rumbabierta ont travaillé :
Changuito, Orlando Maraca Valle, Miguel Anga Diaz, Omar Sosa, Michel
Camilo, Yuri Buenaventura, Sergent Garcia, Africando, Julien Lourau...
SITE
INTERNET
http://www.rumbabierta.com/
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Copyright Le Satellit Café, 2007.
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décembre 2007.
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Tony Russo
Trompette
Quoi de mieux qu’un émissaire
reconnu dans le monde entier pour faire « parler » le jazz ?
Tony Russo, ambassadeur international de la trompette rend hommage aux
Jazz Messengers. Accompagné de musiciens de talent, il nous plonge dans
le jazz des années 50, naviguant entre bop, hard bop et swing.
Tony
Russo est reconnu comme l’un des meilleurs
premier-trompettistes en France et en Europe.
Il a aussi bien joué
pour des grandes productions de comédies musicales (West
Side Story, Porgy and Bess), réalisé des musiques de
films, et joué au sein d’orchestres symphoniques prestigieux.
De
1970 à 1985, Tony Russo enregistre pour des chanteurs de variétés
tels que Charles Aznavour, Dalida, Johnny Hallyday,
Julien Clerc, Michel Sardou. Il accompagne Claude
Nougaro pendant six ans et collabore également avec Henry
Salvador.
Côté
jazz, il a fréquenté les plus grands, arpenté les styles et
les formations de tous genres :
Les meilleurs big bands de jazz, celui de Michel
Legrand, de Claude Bolling et a
été sollicité par Duke Ellington, Dee Dee
Bridgewater, Ray Charles…
Il rend ici hommage aux Jazz
Messengers, groupe né au milieu des années 50, sous
l’impulsion de deux virtuoses : Horace
Silver et Art Blakey. Désignée
comme « définition du hard bop », la formation sera pendant
plus de trente ans, le joyau du fameux label de jazz : Blue
Note.
Des musiciens de talent, une légende
face à l’histoire : N’y a-t-il pas meilleur cocktail pour
porter au plus haut les couleurs de cette éclatante histoire du Jazz ?
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Copyright Les Couleurs du Jazz, 2007.
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Jean-Philippe
Rykiel
Piano
Né non-voyant, Jean-Philippe Rykiel
apprend le piano en autodidacte dès son plus jeune âge. Depuis ses
premières séances d'enregistrement (il a tout juste 17 ans), une
insatiable curiosité l'a poussé à multiplier les rencontres et les
expériences avec des artistes venus des horizons les plus divers.
Considéré comme l'un des leurs par de
nombreux musiciens africains, il a entre autres travaillé avec Lokua
Kanza, Salif Keita, Papa Wemba, le Super Rail Band et Youssou N'Dour.
Pour ce dernier il co-réalise les albums Eyes Open (92) et Wommat
(94) sur lesquels il compose également plusieurs chansons et tient
les claviers. Instrumentiste hors pairs, arrangeur, programmeur, réalisateur
et "sound designer", on le retrouve dans l'un ou l'autre de
ces rôles (ou plusieurs) aux cotés de Leonard Cohen, du trompettiste
Jon Hassell, de Catherine Lara (il compose "Entre Elle et
Moi" pour elle et Véronique Samson), Vangelis, Jacques Higelin,
Brigitte Fontaine (de French Corazon à Kekeland)...
Parallèlement à ces nombreuses
rencontres, Jean-Philippe Rykiel poursuit une démarche musicale des
plus personnelle. À la recherche de ce qu'il appelle "une
technologie spontanée" qui lui permettrait de formaliser
instantanément son inspiration, il explore avec bonheur les infinies
possibilités de la lutherie électronique qu'il considère comme un
outil de création au même titre que les instruments traditionnels.
Under The Tree – son deuxième album solo en vingt ans de carrière
– en est une éblouissante démonstration.
Discographie du groupe :
Jean-Philippe Rykiel : Under The
Tree, 2003, Last Call
Site Internet :
http://www.myspace.com/jeanphilipperykiel
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Copyright Le Satellit Café, 2007.
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