J a z z - P a s s i o n

 

20. FAQ.


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B3-P. "Jazz en live, en collaboration avec Jazz-Passion" :

Présentation de musiciens

 


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Paban Das Baul

Multi Instruments

Né en 1961 dans la région de Murshidabad au centre du Bengale, Paban Das Baul incarne à lui tout seul toute la synergie de son pays d’origine : il utilise ainsi les interconnections entre les cultures du tantrisme, du vaishnava, du sufi et du bouddhisme, pour enrichir sont art et sa musique.

En perpétuelle quête de recherche musicale, Paban fabrique lui même les différents instruments qu’il pratique. Du dubki petit tambourin joué traditionnellement par les fakirs, au khamak dont le nom d’origine veut dire «vague de joie», en passant par le dotora (sorte de luth à cinq cordes) et une multitudes d’autres percussions traditionnelles, Paban est un multi instrumentiste hors du commun.

C'est paradoxalement avec un album de world-fusion Real Sugar (Real World – 1997) que Paban Das Baul a imposé l'intérêt des médias et du public sur la musique folklorique du Bengale et le monde des bauls. Avec une dizaine d’albums à son actif, Paban s’impose comme le digne représentant de ces « trouvères » bauls (sortes de moines errants colporteurs aux travers de leurs chants, d’une connaissance essentiellement philosophique, synthétisant les traditions bouddhistes, vishnouites et soufis). « Je me réjouis de mon propre amour, parce qu'en amour il n'y a que l'union qui compte. Aussi pour chacun et pour tous je me réjouis dans le chant et la danse… »

Depuis quelques années, Paban navigue entre sa terre d’origine et la France où il s’est installé, composant et travaillant aux côtés de Mimlu Sen, sa compagne, avec des musiciens du monde entier. 

Il travaille notamment depuis un an avec le pianiste-chef d’orchestre malien Cheick Tidiane Seck et le plus africain des pianistes français, Jean-Philippe Rykiel. Ils abordent ensemble une musique métissée, éclectique, inspirée des traditions baule et africaine. La rencontre de deux univers musicaux, deux génies de la rythmique et de la composition, pour un set des plus fascinant !! Immanquable…

 

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Jazz-Passion, octobre 2006.


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Alfonso Pacin

Violon, Guitare

Musicien multi-instrumentiste (violon, guitare) et compositeur, soliste et accompagnateur, directeur musical et arrangeur, Alfonso Pacin a commencé de bonne heure l’étude de la musique. Après avoir fini ses études de conservatoire en Argentine, il perfectionne sa technique au Berklee College of Music, à Boston aux Etats-Unis, où il obtient le diplôme de l’école. Il a développé plusieurs styles, notamment le folklore argentin, le jazz et le tango. Ce musicien accompli a partagé la scène avec les plus grands artistes de la musique populaire argentine et internationale, tels que Tito Puentes, Mercedes Sosa et Stéphane Grapelli. Il a parcouru les scènes du monde avant de s’installer à Paris où il développe une activité intense et reconnue. Actuellement il collabore régulièrement avec Raul Barboza, Cholo Montironi, Minino Garay, Au p’tit bonheur, Barbara Luna et Gerardo di Giusto y la Camerata Ambigua entre autres. 

 

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Jazz-Passion, janvier 2008.


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Pad Brapad Moujika

Groupe

PAD BRAPAD MOUJIKA : 6 musiciens survoltés, attirés autant par la musique Tzigane d’Europe de l’Est que par le Hip Hop new-yorkais, créent un nouveau style : L’URBAN’ TZIGAN’. Mêlant rythmes des Balkans, groove «Old School» et thèmes traditionnels gonflés à la testostérone, ils vous présentent un concert à la mise en scène déjantée, dans un esprit rock furieusement festif !!

Fruit du mélange des sensibilités respectives de ses musiciens, Pad Brapad Moujika est une formation musicale peu conventionnelle ; à travers les compositions et les reprises des traditionnels qu’ils revisitent, ces musiciens développent un univers musical et scénique qui leur est propre.

Les influences musicales de chacun (du classique au hip-hop en passant par la musique traditionnelle des Balkans, la musique Tzigane, leKlezmer, le Tango Argentin, le Jazz, le Swing manouche, le Rock très indépendant, le Métal …), leurs approches différentes de la musique (cours en conservatoires, apprentissage autodidacte, le travail au théâtre et au cirque), et leurs expériences musicales diverses (rock, swing, jazz, variété, rue, etc.), donnent à leur musique sa couleur et son énergie.

Mariant les sonorités groove-rock aux sonorités traditionnelles d’Europe de l’Est et des Balkans, le brassage et la réinvention sont là, fidèles à cette musique du "voyage" et à son évolution constante depuis plus de mille ans.

Sur scène, ces six personnalités musicales se rencontrent tantôt siamoises, tantôt plurielles dans un spectacle où le jeu et la mise en espace sont essentiels.

Depuis 2003, si le groupe ne cesse d’évoluer, leur exigence reste la même : donner à leur musique la liberté de continuer « son voyage » pour l’enrichir de nouvelles cultures, de nouveaux sons, de nouveaux rythmes …

Avec leur nouvelle formation, Pad Brapad Moujika réaffirme encore une fois son originalité dans le vaste courant des musiques actuelles.

 

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Jazz-Passion, décembre 2007.


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Andy Palacio

Chant, Guitare

Cumbancha, nouveau label dédié aux rythmes et aux sons du monde est heureux de vous présenter « Wátina », l’album d’Andy Palacio & The Garifuna Collective.
Deuxième sortie internationale du label crée par Jacob Edgar (de longue date Directeur artistique de Putumayo et ethnomusicologue), « Wátina » explore en musique la culture garifuna, à l’histoire, la richesse et l’émotion inouïe.
Une découverte pour certains, une évidence pour d’autres, une profonde émotion pour tout le monde.

Andy Palacio qui, né au Belize, est aujourd’hui l’un des maîtres de la Punta Rock, musique torride issue de la culture Garifuna, une musique propice à la danse tout aussi populaire qu’enlevée, basée sur le rythme garifuna du nom de punta, le tout allié à des styles trans-caribéens comme le zouk ou la soca.
Enregistrée dans une cabane au bord de la plage près du village de Sandy Beach par un réalisateur inspiré, Ivan Duran, la musique plaintive et accrocheuse d’Andy Palacio & The Garifuna Collective évite les clichés pour rassembler deux générations de troubadours qui représentent cette culture et ce dialecte menacés de disparition. Ça peut ressembler à du mento ou du reggae mais la musique soul et roots de Watina (Cumbancha) a son identité propre. (RFI)

ÉPAVES, TEMPÊTES ET RENCONTRES INOPINÉES
Le peuple Garinagu (ou Garifuna) existe depuis que deux grands navires négriers européens transportant leur cargaison d’esclaves d’Afrique de l’ouest, sombrèrent au large des côtes de l’île de Saint Vincent dans les Caraïbes en 1635.
De nombreux africains survécurent et furent sauvés d’une mort certaine par les Indiens Caribes (Arawaks), créant ainsi en quelques décennies, la communauté afro-amérindienne garifuna ; une langue (mélange de créole, de maya, d’arawak, de yoruba, d’anglais, d’espagnol et de français) et une culture très singulière, fortement dépendante de la musique, de la danse et des récits des conteurs lors d’innombrables veillées et rassemblements.

Férocement indépendante, la communauté garifuna résista fièrement à la colonisation européenne et surtout aux britanniques (en leur infligeant notamment quelques cinglantes défaites, seulement armés d’arcs et de flèches) qui n’eurent de cesse de faire disparaître ce peuple rebelle. C’est ainsi qu’ils furent déportés massivement (notamment sur l’île Roatàn, au large du Honduras en 1797) et que des milliers d’entre eux disparurent, emportés par la maladie lors de ces voyages.
Mais en bons piroguiers et habiles navigateurs, ils sont toujours revenus et se dispersèrent sur les côtes du Belize, du Honduras et du Nicaragua, pour devenir dorénavant non plus une nation libre, mais de petites communautés minoritaires. C’est la farouche détermination et le courage de ces survivants, profondément attachés à leurs racines et à leurs traditions, ont permis la sauvegarde et l'épanouissement de l'héritage culturel garifuna.

Mais les migrations économiques, la discrimination ethnique et l'absence totale de la langue des garifuna du système scolaire au Belize mettent en péril sa transmission ainsi que celle des traditions culturelles et de la musique, indissociable de cette identité.

La musique étant un élément fondateur de cette culture, c’est une importante prise de conscience de certains musiciens qui a permis dans les années 80 de re-sensibiliser les plus jeunes générations à cette inestimable réhabilitation.

PRISE DE CONSCIENCE DES ARTISTES ET DES MUSICIENS
Andy Palacio fait figure d’exception au milieu de ces fâcheuses circonstances. Élevé dans le bastion garifuna de Barranco au Belize, Palacio parlait la langue garifuna à la maison et grandit entouré de musique et autres traditions. Il ne réalisa même pas l’étendue de la menace qui pesait sur sa culture avant l’âge de 18 ans, lorsqu’il se rendit au Nicaragua et y rencontra un vieil homme, qui était parmi les derniers de son pays à parler encore cette langue. Ce dernier n’en crut pas ses oreilles lorsqu’il entendit le jeune Palacio le saluer en garifuna. Il s’écria alors : « Tu dis la vérité ? » Andy répondit : « Oui, mon oncle, je suis un garifuna tout comme toi » ; et l’homme le serra dans ses bras, refusant de le laisser partir. Il ne pouvait s’imaginer que quelqu’un de si jeune puisse s’exprimer dans cette langue, ayant si souvent pensé qu’elle disparaîtrait avec lui.
Ces retrouvailles riches en émotion conduirent Palacio à prendre conscience du fait que la disparition de la culture garifuna au Nicaragua présageait tout simplement de ce qui risquait de se produire dans son propre pays, d’ici une à deux générations.

C’est alors que Palacio décida de s’adonner à sa passion pour la musique garifuna, l’utilisant comme vecteur de promotion de la culture, tout en incitant les jeunes à être fiers de leur héritage. Il atteignit une célébrité locale et internationale en tant qu’interprète de punta rock, une musique propice à la danse tout aussi populaire qu’enlevée, basée sur le rythme garifuna du nom de punta, le tout allié à des styles trans-caribéens comme le zouk ou la soca.

ANDY PALACIO & THE GARIFUNA COLECTIVE « Wátina »

Entre alors en scène Ivan Duran, un musicien et producteur bélizien, qui fonda en 1995 le label Stonetree Records, avec pour principale mission d’enregistrer et de promouvoir la richesse des traditions musicales du Belize. Duran finit par convaincre Palacio de la nécessité de se concentrer sur des formes moins commerciales de musique garifuna, tout en explorant plus en profondeur l’esprit et les racines de cette dernière. Duran et Palacio décidèrent alors de créer un ensemble, le Garifuna Collective, composé d’un parterre de stars réunissant toutes les générations, avec certains des meilleurs musiciens garifuna du Guatemala, du Honduras et du Belize.

Les premières séances d’enregistrement se déroulèrent sur une période de 4 mois dans un studio improvisé au cœur d’un petit cabanon au toit de chaume, situé en bord de mer dans le petit village d’Hopkins au Belize. Dans cet environnement informel, les musiciens passèrent de nombreuses heures à jouer ensemble jusque tard dans la nuit, peaufinant les arrangements des chansons qui devaient finalement figurer sur cet album. Ils s’inspirèrent d’une grande variété de styles garifuna, comme la paranda aux accents latinos, ou encore les rythmes sacrés que sont le Dügü (bien que les garifunas soient catholiques, ils pratiquent ce rituel animiste dédié aux ancêtres, rituel de guérison et de réconciliation), la punta et le gunjei.
Même si les traditions furent source d’inspiration, les musiciens agrémentèrent le tout d’éléments contemporains, qui permirent de mettre les chansons en adéquation avec leur contexte moderne. Une fois les enregistrements terminés, Ivan Duran travailla d’arrache-pied dans son studio pour confectionner ce qui est sans doute le summum de la production musicale garifuna à ce jour.

Les chansons présentes sur Wátina débordent de messages et de symboles forts, qui rappellent la nécessité pour les garifunas de défendre et de célébrer leur héritage. « La musique garifuna s’est rendue récemment populaire au travers de la punta et de la parranda ; des formes musicales tournées vers la danse, idéales pour les carnavals ou les pistes de danse », déclare Palacio. « Mais sur cet album, nous attirons l’attention sur des chansons qui n’ont rien à voir avec cela. Par exemple « Weyu Larigi Weyu », qui signifie « Au jour le jour », utilise des rythmes extraits d’une musique rituelle du nom de dügü, qui fait référence à une cérémonie curative traditionnelle, réunissant les membres d’une même famille à travers toute l’Amérique Centrale. C’est une prière implorant la bénédiction de Dieu pour notre peuple, afin qu’il nous montre la voie et qu’il apporte force et apaisement à un monde affligé. »

« Ámuñegü », qui signifie « En ces temps à venir » en langue garifuna, pose la question suivante : « Qui s’adressera à moi en garifuna en ces temps à venir ? Qui jouera du dügü ? Qui saura interpréter la chanson arumahani en ces temps à venir ? Nous devons préserver la culture garifuna dès aujourd’hui, avant qu’elle ne disparaisse pour nous tous en ces temps à venir ».
Palacio est accompagné par Paul Nabor, une légende garifuna âgée de 75 ans, sur « Ayó Da », une chanson que Nabor a composé il y a 60 ans pour annoncer à la famille d’un de ses amis que leur fils avait disparu lors d’une partie de pêche sur un fleuve. « Toutes les chansons garifuna sont très personnelles en ce sens », déclare le producteur Duran. « Ce sont toutes des histoires vécues. Cette chanson raconte comment il annonça la nouvelle à tout le monde. Il n’en fait pas mention dans la chanson, mais Paul nous a confié qu’il pensait qu’un crocodile avait dévoré son ami. Le titre de cette chanson signifie tout simplement “ Au revoir, mon cher ” . »

Une autre chanson, « Baba », a été composée par un jeune compositeur garifuna qui répond au nom d’Adrian Martinez. « Cette chanson est devenue une sorte d’hymne que l’on interprète dans chaque église garifuna » explique Duran. « Elle parle du destin. Baba a de nombreuses significations différentes : Père, Père dans le sens de Dieu, mais cela peut aussi faire référence à un ancêtre de votre famille, aujourd’hui décédé. Les ancêtres jouent un rôle majeur dans la culture garifuna. »
L’histoire poignante de ce peuple résonne en filigrane tout au long des chansons de « Wátina ». Frappés sur des percussions garifuna reconnaissables entre mille, du nom de primero et de segunda, les rythmes rappellent l’esprit d’une Afrique disparue depuis fort longtemps, où le mystère plane sur leurs véritables origines. Les mélodies sont empreintes d’une mélancolie à vous déchirer le cœur, qui reflète un désir de réponses aux questions énigmatiques concernant aussi bien le passé que l’avenir ; mais aussi de joyeux cris de louanges, pleins de reconnaissance envers les traditions euphorisantes, dont ils ont été bénis. Les paroles traitent des défis quotidiens de la vie, de la foi face à l’adversité, et du fait de rallier des cris d’espoir et de solidarité. Il y a également une veine satirique très importante dans ces chansons, qui sert notamment à moquer certains comportements.

Chaque titre présent sur cet album se base sur un rythme garifuna traditionnel et l’intégralité des paroles est en langue garifuna ; une langue unique, toutefois menacée, qui trouve ses origines dans la langue Arawak, avec des influences antillaises, françaises et probablement ouest africaines. En 2001, l’UNESCO a déclaré la langue, la musique et la danse garifuna “ Chefs-d’œuvre de l’Héritage Oral et Intangible de l’Humanité ”. En tant que représentant du Ministère de la Culture du Belize à l’époque, Andy Palacio a joué un rôle majeur dans le respect de cette proclamation. Il fait aujourd’hui partie des rares musiciens à avoir un pied dans le monde de la diplomatie culturelle et un autre sur les scènes de concert. Son nouvel album est la somme de ses deux passions : la sauvegarde de la culture et une production musicale moderne, ancrée dans les traditions garifuna ; celles des seuls noirs du continent américain à ne jamais avoir été esclaves.

 

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Jazz-Passion, mai 2007.


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Eddie Palmieri

Piano

On raconte qu'à l'âge où un garçon embrasse ses premières filles, le jeune Eddie fut renvoyé de l'orchestre où il sévissait pour avoir massacré les touches du piano en jouant avec trop de vigueur.

Avec Eddie Palmieri, on se souvient que le piano est une percussion. Ses concerts sont un combat entre l'instrument et lui, et libèrent une salsa puissante liée au jazz, où se déploie son imagination créatrice dans un duel énergique avec le piano.

C'est qu'Eddie Palmieri, né à New-York en 1936 d'origine portoricaine, se vit depuis toujours comme un percussionniste : dès l'enfance il aborde l'étude des timbales et n'échange ses percussions chéries contre le piano que sous la pression familiale (les percussions n'étant pas considérées comme des instruments "comme il faut") mêlée à des problèmes de santé. A quinze ans il se tourne donc définitivement, comme à regret, vers le piano ; mais ce percussionniste refoulé gardera le goût de l'engagement physique et de la prise de risque pour forger au feu un style personnel qui cogne dur

Sa musique et ses concerts sont à l'image de ce titan, brutaux et virtuoses, toujours en risque d'explosion pour cause de surchauffe. Chez celui qu'on surnomme "Rompe Teclas" -celui qui casse les touches-, c'est tout l'orchestre qui percute, avec des musiciens que le boss laisse libre de développer leurs idées musicales dans de risqués chorus.Et qu'il s'aventure sur les terres du jazz modal ou qu'il pratique une salsa plus classique, pour Eddie Palmieri, chaque soir, la scène est un ring. (CHEZ.COM)

EL RUMBERO DEL PIANO
Avec Eddie Palmieri, le piano devient percussion. Ses concerts sont un combat entre l'instrument et lui, il libère alors une salsa puissante liée au jazz, où se déploie son imagination créatrice dans un duel énergique avec le piano. Sa musique et ses concerts sont à son image, brutaux et virtuoses, toujours à la limite de l'explosion.

Eddie Palmieri fût surnommé "Rompe Teclas" celui qui casse les touches, tout son orchestre percute, avec des musiciens libres de développer leurs idées musicales dans de risqués chorus. A chaque concert, quand il s'aventure sur les terres du jazz modal ou quand il pratique une salsa plus classique, pour Palmieri, la scène devient un ring.

Il est devenu l'un des précurseurs de la salsa, il affirmera: "Sans la section complète de percussions afro-cubaines il n'y a pas de Latin jazz, mais seulement un jazz avec un accompagnement latin." Une position excessive qui ne tient pas compte de l'évolution de cette musique, car beaucoup de musiciens latino-américains ont remplacés certaines percussions afro-cubaines par des percussions témoignant de leurs propres traditions musicales.

Edouardo Palmieri, pianiste, producteur, composeur et arrangeur à commencé le piano à l'âge de 8 ans, son frère aîné Charlie Palmieri, tout comme lui pianiste dans un style diffèrent proche de Noro Morales et de Peruchín, de parents portoricains, Eddie Palmieri est né dans le sud du Bronx le 15 Décembre 1936 à New York. A l'âge de neuf ans, il se produit dans des spectacles amateurs et joue à l'âge de 14 ans avec un joueur de "Timbales" Orlando Marin incluant un vocaliste et percussioniste Joe Quijano. il échange ensuite ses percussions à regret contre le piano.

Eddie devient professionnel en étant membre du Johnny Seguí's orchestra et le groupe devient ensuite le Orlando Marin Conjunto.

En 1954, il constitue un nouveau Conjunto, il joue notamment avec Tito rodriguez, puis il collabore avec Herbie Mann. il remplace son frère Charlie comme pianiste dans le groupe de Tito Puente.

En 1961, il organise un groupe inspiré par les charangas mais qui constitue déjà, par sa fougue et son esprit, l'un des premiers conjuntos de la salsa, et auquel il imprime un cachet personnel, imprègné de la "saveur latine" de New York. Suivant l'exemple de Mon Rivera, il remplace les trompettes de son orchestre par deux trombones, au son plus musclé, et baptise son groupe "Conjunto La Perfecta " avec John Pacheco et Barry Rogers , En 1963 le tromboniste José Rodrigues rejoint la Perfecta .

Eddie et son groupe réalise deux disques le label Alegre en 1964. Rogers et Rodrigues (trombones), Castro (flûte), Oquendo (timbales/bongo), Tommy Lopez (conga), Dave Pérez (bass), Palmieri (piano), Quintana (vocals). Perez est un ex-membre de Charangua Johnny Pacheco et il travaillé avec Ray Barretto et Tipica 73. Eddie réalisa 5 albums avec La Perfecta, incluant deux albums avec le vibraphoniste de Latin Jazz Cal Tjader.
Il est surnommé Trombanga (trombone et charanga) par son frère Charlie, parce qu'il s'agit d'une charanga dans laquelle les trombones ont remplacés les violons.
Vers 1973, Eddie se tourne vers le jazz, surnommé "le Thélonius Monk latin, il exécute plusieurs morceaux avec de longs préludes un peu grandiloquents. Mais ses incursions jazzy déroutent les danseurs. (CUBALATINA.COM)

 

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Jazz-Passion, juin 2007.


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Lord Panama

Chant

Lord Panama est le dernier représentant de la musique calypso de Panama. Il continue à composer en parcourant le pays, en écoutant les populations, et en s’inspirant de la nature et de paysages qui l’émeuvent.

Il est un artiste indépendant, soucieux de promouvoir la musique panaméenne. Il est en relation avec de jeunes artistes et les initie au calypso.

Le vétéran est Lord Panama qui, âgé de 78 ans, est la dernière star vivante du calypso panaméen né au début du 20e siècle lors de la construction du canal.

George Allen est né dans la ville de Colon en 1929, de mère originaire de Grenade et de père originaire de La Barbade. L’origine de ses parents a déterminé l’héritage culturel et musical de Lord Panama. Parlant en anglais avec ses parents, il a été très tôt sensibilisé par le rythme du Calypso (musique de carnaval à deux temps issue des Antilles) chanté par sa mère. Ainsi dès l’âge de dix ans, il s’initia au Calypso en improvisant l’écriture et la musique.

Remarqué par le milieu artistique de Panama, sa carrière fut lancée grâce à la célèbre émission télévisée « le show de 13 heures » présentée par Blanquita Maros. Dans les années cinquante, il donna de nombreux concerts à Panama et dans les pays voisins. Il créa son premier label Panix avec lequel il enregistra plusieurs 45 tours.

Lord Panama chante aussi bien en anglais qu’en espagnol, accompagné de trois musiciens : un percussionniste, un guitariste et un bassiste. Il compose lui-même les paroles et la musique, mais ses concerts s’accompagnent toujours d’improvisations qui évoluent en fonction de l’énergie et de l’émotion du public. Pour Lord Panama « la musique est un plaisir » au service de la fête dont l’objet est l’être humain : « fêtons nous ! »

Oublié du grand public, il est revenu sur le devant de la scène grâce au collectif d’auteurs compositeurs « Tocando Madera, la gira » fondé en 2004 par Yigo Sugasti.

 

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Jazz-Passion, mai 2007.


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Christophe Panzani

Saxo, Flûtes

Christophe Panzani travaille le jazz, la salsa et les musiques contemporaines depuis plusieurs années. Il est diplôme d’état de Jazz, obtenu en candidat libre ; médaille d’or de saxophone, médaille d’or de musique de chambre du Conservatoire National de Région de Grenoble. Christophe joue entre autres avec l'Œil du Cyclone, le groupe de salsa Huracan ; accompagne le groupe de Salsa Cachimbo lors d’une tournée en Macédoine et le big band de Carla Bley pour une tournée européenne aux côtés de Steve Swallow, Lew Sollof, Andy Sheppard, Billy Drummond…

 

© Copyright Le Satellit Café, 2006
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Jazz-Passion, octobre 2006.


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Hervé Parent

Guitare

Faire le choix entre les études et la musique peut devenir un cruel dilemme. Pas pour Hervé PARENT qui, aux portes du bac, fait son baluchon et dit adieu au lycée pour s'enrôler dans les troupes éparpillées du monde impitoyable du rock. D'abord batteur, il devient bassiste pour le bien d'un "Rock Express", groupe encore adolescent mais déjà aguerri, puis se met à la guitare sur un coup de foudre pour LYNYRD SKYNYRD en THIN LIZZY.

Première armes dans les bals puis très vite finaliste aux sélections du Printemps de Bourges, il devient guitariste et chanteur dans le groupe ALASKA qui sera remarqué à l'occasion des Trophées "Radio France" et les "Talents du MIDEM".
Il participe à de nombreux rendez-vous majeurs de la musique et de la chanson, fait des rencontres (THOMAS FERSEN, MAURANE, PHILIPPE LAFONTAINE), joue au Festival International de Louisiane en 1996, au Casino de Paris avec YVES DUTEIL et fait une tournée au Québec.

Libéré en 1998 du groupe ALASKA, il intègre facilement REVIVAL, retrouvant ainsi les marques d'un rock plus "roots".

 

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Jazz-Passion, septembre 2006.


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Park Je-Chun

Percussions

Né en 1961 à Séoul, après des études universitaires de musique, il se tourne vers les musiques traditionnelles coréennes (Pansori, Chango Drum, musique des Shamans) tout en poursuivant un travail de composition. Il fonde et participe à de nombreuses formations (rock, musiques improvisées…) .
Son set instrumental mélange percussions coréennes traditionnelles et occidentales, comme Kang Tae Hwan, il joue assis à même le sol dans la tradition de nombreuses pratiques musicales asiatiques.


Disques et formations :

• MOL-E MORI première formation dans laquelle il mélange percussions traditionnelles et jazz.
- Album « Mole-e Mori » 1996
- Album Live «Mole Mori II » 1999, avec Satoh Masahiko (p), Kang Tae Hwan (as), Wadada Leo Smith (bamboo-fl, tp), Gustavo Alfredo Aguilar Jr. (perc), Richard Mauer Jr.(perc). (Improvisation libre)
• ZEN DIN duo de percussions avec Gustavo Aguilar (Musiques du monde et improvisation)
• PARK JE CHUN Solo
- Album « Worship » 2001 –NEWS entertainment
• KANG TAE HWAN – MIYEON – PARK
Album « Improvised Memories » 2002 – DSL recording
Album “Isaiah” 2005 – Audioguy
• OTOMO YOSHIHIDE – PARK JE CHUN – MIYEON
Album « Loose Community » 2003 – Imrpvised Music From Japan / Otomo Yoshihide
Avec OtomoYoshihide (turntable,Guitare), Park,je_chun (Perc),Miyeon (Pf), Gunter Muller (Elec, Selected Drums), Tanaka Yumiko (Futozao Shamisen), Sachiko M (Sinewaves).
• SORI NUMGI trio avec Miyeon et Ge-Suk Yeo (Voix).
- Album « Sound Skipping » 2004
Tournée au Zimbabwe, Turquie, Allemagne, Belgique, Danemark…
- Album « Sori Numgi 2 » 2005
• MIYEON – PARK
- Album « Queen & King » 2005 – Audioguy 

 

© Copyright Olympic Café, 2006
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Jazz-Passion, octobre 2006.


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Alan Pasqua

Piano

Official Website: http://www.alanpasqua.com/

Born in New Jersey , Alan began studying piano at the age of seven, playing both classical and jazz. He attended Indiana University , and received his Bachelors Degree in Jazz Studies from the New England Conservatory. His teachers at the time were Jaki Byard, Thad Jones, George Russell, David Baker and Gunther Schuller. While performing a concert at Carnegie Hall, Alan met the legendary drummer Tony Williams. Pasqua was asked to join “The New Tony Williams Lifetime” along with guitarist Allan Holdsworth.

After recording two “Lifetime “ albums for Columbia Records, Alan relocated in Los Angeles . His career in L.A. broadened, as he started playing with more rock and pop artists. First, he joined Eddie Money's band. Then he garnered a coveted spot in Bob Dylan's band, and ultimately joined the band “Santana”. His other album and touring credits include: Pat Benatar, Ray Charles, Joe Cocker, Ry Cooder, John Fogerty, Aretha Franklin, Sammy Hagar, Al Jarreau, Elton John, Queen Latifa, Graham Nash, Bob Seger, Rick Springfield, Rod Stewart, The Temptations, Joe Walsh, Dionne Warwick and Phil Spector among others.

In the late Eighties, Alan teamed up with guitarist Dann Huff to form the rock band “Giant”. Their debut recording, “Last of The Runaways”, on A&M Records, contained several songs written by Alan, including the hit single, “I'll See You In My Dreams.”

In addition, Alan has worked with composers, John Williams, Quincy Jones, Dave Grusin, Jerry Goldsmith, Henry Mancini and Maurice Jarre on motion picture soundtracks. He is recognized as the co-composer of the “CBS Evening News Theme”, which has been airing nightly since 1987. Also, Alan composed the soundtrack for Disney's hit movie, “The Waterboy”, starring Adam Sandler.

Alan is no stranger to the jazz world, and is a highly regarded pianist and composer. His two CD releases, “Milagro” and “Dedications” on the Postcards Label hit the top of the jazz charts. All-stars Jack Dejohnette, Paul Motion, Dave Holland, Michael Brecker and Randy Brecker are featured on these recordings.
In addition, Pasqua has played and recorded with the likes of Joe Henderson, Stanley Clarke, Gary Burton, James Moody, Gary Peacock, Gary Bartz, Eddie Daniels, Dave Weckl, Tom Scott, Peter Erskine, John Patitucci, Reggie Workman, The Thad Jones/Mel Lewis Jazz Orchestra, Sam Rivers, Sheila Jordan, Joe Williams, Ivan Lins, Frank Foster, Alphonso Johnson, Narada Michael Walden, Les McCann, Stan Kenton, and Don Ellis.

Alan has been a co-leader of a trio with the legendary drummer Peter Erskine. The trio has released “Live At Rocco” and “Badlands”, both on the Fuzzy Music label. Both recordings have received critical acclaim. "Body and Soul", a trio recording of Alan's with Darek Oles, bass, and Peter Erskine, drums followed as a Japanese release on the VideoArts label. Alan's latest, for the Cryptogramophone label is entitled, “My New Old Friend”. After it's second week of being released, it has already reached the mid point of the National Jazz Airplay charts.

Alan is also known for his contribution to jazz education. Currently, he is an Assistant Professor in Jazz Studies at The Flora L. Thorton School of Music, The University of Southern California in Los Angeles.

 

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Jazz-Passion, avril 2007.


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Mônica Passos

Chant

Très tôt, elle commença à faire du théâtre et pris très vite le goût de la scène ; mais c’est à partir de son arrivée en France, en 1980, que son destin pris vraiment une tournure définitive. Après la sortie de son album «Dama de Pau», c’est avec une personnalité bien affirmée et sa  pétulance coutumière qu’elle va s’embarquer pour de grandes tournées Européenne. En 1993, son album «Casamento» est classé par le journal «Le Monde» au palmarès des 100 meilleurs disques de l’année.

Mais si la brillante carrière de ce personnage, toujours débordant d’énergie et de créativité, toujours à l’écoute de l’autre et prête à tenter de nouvelles expériences, a commencé en solo, elle s’est ensuite construite au fil des rencontres et des complicités avec d’autres artistes qui donnèrent lieu à de très beaux projets.

Sa rencontre avec la troupe de Théâtre d’Oz va marquer un tournant pour Monica et être à l’origine de la création de la «Caravane d’Oz» et de l’enregistrement de l’album «Les chiens aboient et la caravane Passos» (sorti chez Universal) qui sera suivi d’une série de tournées aux États-Unis et en Europe.

À son retour, Monica va commencer une longue et fructueuse collaboration avec le guitariste Jean Philippe Crespin, qui va très vite devenir aussi son compositeur et arrangeur attitré. Collaboration qui sera à l’origine de «Banzo», un spectacle, puis un album tout en douceur, qui sera nominé au Django d’Or 2005.

En 2005, après le lancement de son CD «Cantilène», avec Jean-Marc Padovani, elle participe à une résidence qui donnera lieu au spectacle «Brasilian Caravane» avec Latcho Drom, au CMAC de Fort de France.

En 2006, abandonnant pour un temps les influences gitanes, sa rencontre avec Emmanuel Bex va mener Monica vers un jazz sophistiqué et donnera naissance au cd «Organ Song».

Monica, qui est actuellement en train de préparer le double album «Lemniscate», n’a pas fini de nous étonner ni de nous séduire, pour notre plus grand bonheur…

Crédit photo :  Peter Gabor

Discographie du groupe :

  • Banzo - Night and Day – 2003
  • Les chiens aboient et la caravane passos – Universal 1998
  • Casamento – Rue Bleue – 1993
  • Damas de Paus – Socadisc – 1989
  • Organ Song (Emmanuel Bex), Naive , 2006

Ils ont dit :
EXTRAITS DE PRESSE

  • « C'est tout simplement une des plus belles voix d'aujourd'hui.» Jazz Magazine
  • « Brésilienne, exubérante, railleuse, Mônica Passos joue des atouts de sa voix ample, forte, et d'une élégance artistique naturelle. Comédienne exigeante, la chanteuse emplume les mélodies les plus sévères, dégage Milton Nascimento de ses timidités, brise la glace au premier octave franchi et en finit avec les clichés brésiliens. Elle est une des artistes du monde installés à Paris les plus originales.» Le Monde
  • « Mônica Passos est de ces êtres perpétuellement à l'écoute des pulsations de l'univers. Lucide, généreuse, elle porte son Brésil comme une flamme, le chante comme un cri, le murmure comme un sortilège. Totalement inclassable, son tour de chant est une surprise permanente, un plaisir d'humour et de musique.» Le Journal du Dimanche
  • « Passant du grave au facétieux sans transition, retournant nos émotions d'un revers de registre, dans des enchaînements surréalistes fulgurants.» Libération
  • « Elle possède l'insolence exubérante et provocante des vamps felliniennes mais, derrière cette façade haute en couleur se dissimule une chanteuse aux étonnantes possibilités vocales. Brésilienne, Mônica Passos se nourrit depuis son enfance de toutes les musiques qui font chanter les rues de son Sao Paulo natal. Elle se réclame à la fois du Sergent Pepper des Beatles, de la Bossa Nova, de Janis Joplin et d'Ella Fitzgerald. D'une curiosité artistique sans limites, elle trouve dans le mouvement de la world music les épices nouvelles qui pimentent sa musique et font qu'elle ne ressemble à aucune autre.» ELLE
  • « Vamp ou mutine, insolente ou tragique, les qualifiants ne manquent pas pour décrire Mônica Passos, cette brésilienne qui semble sortir tout droit d'un film de Fellini. Côté vocal, son registre tout à fait étonnant lui permet de sombrer dans le blues le plus déchirant, de swinguer sur des rythmes de bossa nova ou même de reproduire tous les bruits de la forêt tropicale. Un véritable ouragan qui entraîne dans son sillage toute la folie du Brésil.» Le Figaro

Site internet : http://www.f2fmusic.com/?p=artistes&artiste=70

 

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Michel Pastre

Sax

Michel Pastre est né à Nîmes en 1966. Ce saxophoniste ténor, idolâtre de Lester Young (et comme ce dernier il a débuté à la batterie !) a une longue expérience comme soliste de « grands formats » : neuf ans avec le Tuxedo Big Band de Toulouse, sept avec le Paris Swing Orchestra et dix ans dans la super Swing Machine de Gérard Badini, dont il fait toujours partie. Parallèlement à ses activités de sideman, il anime aussi un quartet avec la section rythmique de son big band : le pianiste Pierre Christophe, le contrebassiste Raphaël Devers et le batteur François Laudet.

Ce vrai big band (seize têtes) au son charnu et voluptueux existe depuis 1998 et a fait preuve depuis d’une remarquable stabilité. Il fait régulièrement trembler les murs du Jazz Club Lionel Hampton à l’Hôtel Méridien Etoile de Paris.
Reflet fidèle de la passion de son leader – partagée par tous ses membres – il a été crée avec un objectif très précis : honorer la mémoire de Count Basie et faire revivre les chefs-d’œuvre plus ou moins oubliés de son orchestre, particulièrement ceux de ses premières périodes.
Sa relecture du répertoire basien, qui n’a rien de « basique », s’est concrétisée par la sortie remarquée de l’album « Diggin’ the Count » en 2002. Depuis, le Michel Pastre Big Band a entrepris d’élargir son horizon aux compositeurs marquants la transition du swing au be-bop dans les années 1940 – sujet d’un deuxième album qui paraîtra au printemps 2008. L’orchestre a eu la chance d’accompagner plusieurs grands survivants de cette époque, comme Al Casey, Preston Love ou Clark Terry. Texte de Gérald Arnaud


Pour d’autres informations : www.michel-pastre.com

 

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Stefan Patry

Orgue Hammond

Né en 1962, Stefan Patry se sent naturellement attiré par la musique. À l'adolescence, il découvre et se passionne pour le jazz ; sa rencontre avec Rhoda SCOTT à l'âge de 14 ans sera déterminante quant à sa ligne de vie et à son choix exclusif pour l'orgue Hammond.
... Après des études de piano classique, orgue, harmonie et chant, il découvre Paris, et ses clubs et musiciens de jazz ; il obtient son premier engagement au Petit Journal Montparnasse, puis les autres clubs se succèdent rapidement (Caveau de la Huchette, Méridien Etoile, Bilboquet, Sunset, Duc des Lombards ...)
... Il est programmé dans les festivals en France et à l'étranger ; peu à peu sa carrière d'organiste se dessine ; il joue dans les formations de gospel, de jazz et de blues ; il développe les immenses possibilités de son instrument, exploite à fond le pédalier des basses qui deviendra, avec la composition, ses principales armes musicales.
... En 1996, il crée l'association Tribute To Hammond dans laquelle il rassemble les organistes amateurs et professionnels ; il organise les fameuses "ruées vers l'orgue", véritables événements autour de l'orgue Hammond. Il crée également les Organ Jam Sessions au Caveau des Oubliettes à Paris.

 

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Jean François Pauvros

Guitare

Funambule reptilien, bluesman nomade, Jean François Pauvros arpente infatigable ses cordes et l’existence auprès de Aki Onda, Kawabata Makoto, Jonathan Kane, Tony Buck, Alèmayèhu Eshèté, Noël Akchoté, Keiji Haino, Hélène Breschant, Red, Jean Marc Foussat, Anne Dreyfus, Jean Marc Montera, Calaferte, Setsuko Chiba… Que dira son électricité à ce trio en tailleur ?

 

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Thierry Peala

Chant

DERNIER ALBUM : Album “New Edge” - Label Cristal Records – Abeille Musique
Sortie le 1er mars 2007

Thierry Péala, reconnu aujourd’hui comme « l'une des voix singulières du Jazz » (le Monde) et pour ses collaborations avec des personnalités telles que Kenny Wheeler ou Norma Winstone, a réuni autour de lui deux merveilleux musiciens et compositeurs, dont la musicalité et le prestige ne sont plus à décrire : le pianiste Bruno Angelini, et le saxophoniste Sylvain Beuf. « New Edge », littéralement « nouvelles frontières », repousse les limites du trio traditionnel, recherchant plus que jamais la liberté et l’interaction entre les protagonistes… travaillant sur la couleur des timbres et la mise en espace des sons. Aussi bien attachés au travail de composition qu'à l'arrangement original de standards choisis, on ressent chez ces trois complices un véritable plaisir à faire partager leur musique, à jouer ensemble.
Avec ce projet «New Edge Trio», Thierry Péala, reste fidèle à sa réputation de chanteur-musicien et développe un répertoire original et contemporain pour nous offrir un nouvel opus plein de force et de poésie.
« Au lieu de faire comme tout le monde et de chanter devant des « accompagnateurs » à sa dévotion, Thierry figure ici l’un des trois cotés d’un triangle parfaitement équilatéral.
Et comme une profonde complicité le lie aux deux autres, et comme ceux-ci débordent également de talent, que leur écoute est fine et leur option esthétique voisine, leur musique adoucit les angles. Et au lieu de ressasser, comme presque tout le monde, les petites joies et les tourments anonymes d’un répertoire passe-partout, Thierry, de connivence avec une parolière qui connaît le fond de son âme, chante les choses de sa vie, sa vision de la vie des autres, entre le réel et la fiction d’un cinéma à fleur de peau.
À écouter sans faute, avec le même talent que les trois musiciens ont mis à atteindre leur nouvelle rive. »

Claude Carriere (journaliste & producteur)


Thierry PEALA est l’un de nos rares vocalistes masculins hexagonal à développer un répertoire unique et réellement contemporain. Il s'affirme aujourd'hui comme l'une des voix les plus prometteuses de la scène européenne.
Après une carrière de comédien, Thierry Péala retourne à ses premières amours : le jazz vocal. Très vite, il se produit et fait ses classes dans les clubs de la capitale. Ses débuts seront surtout marqués par sa rencontre, en 1989, avec Michel Graillier, pianiste privilégié de Chet Baker. De cette complicité, qui durera trois ans, naîtra pour le jeune chanteur la conviction d'aller vers une musique acoustique, résolument intimiste et généreuse, privilégiant toujours l'espace et l'émotion. Une démarche qui séduira très vite des grands noms du jazz, reconnaissant en lui le talent d'un vocaliste rare. Ainsi, Gus Nemeth, contrebassiste de Keith Jarrett et Bob de Meo à la batterie rejoindront le duo pour former le "Thierry Péala Quartet". Puis, Thierry Péala jouera successivement avec des musiciens de jazz de renom : Mickael Silva (batteur de Sammy Davis Jr), Georges Brown (batteur de Wes Montgomery et Archie Shepp), Eddie Goldstein, AI Levitt, Art Lewis, Bernard Maury...
En 1992, il remporte le Prix Spécial du Jury au Festival Jazz Vocal de Crest et commence à enseigner dans différentes écoles CIM, ACEM, ARIAM.
En 1994, il part pour New York où il joue au Water Club avec le pianiste Don Salvador, ainsi qu'au Via Brasil avec Portinho, batteur de Tania Maria. Il enregistre là-bas pour le contrebassiste Rogerio Botter Maïo, l'album "Crescendo" (publié chez Gero Music, NYC 1996). Deux ans plus tard, il participe au "Workshop" de Banff au Canada, dirigé par Kenny Wheeler, Jim Hall et Norma Winstone. C'est alors, pour lui, une véritable révélation : le jeu et les compositions du trompettiste restituent cet univers vers lequel tend le jeune musicien. Un espace où se confondent mélancolie romantique et pulsion mordante. Cette rencontre sera décisive pour la suite de toute son évolution musicale.
Parallèlement, Dreyfus Jazz, qui a voulu ressusciter l'esprit des grands groupes vocaux, fait appel à lui pour chanter au sein de "6 1/2" et enregistrer le CD "New York Paris -Nice" avec le "Dédé" Ceccarelli Trio. Y apparaissent de nombreux invités prestigieux : Bireli Lagrène, Flavio Boltro, Stephano di Batista, Henri Salvador, Richard Galliano, Toots Thielemans, Steve Grossman, Didier Lockwood (sortie avril 1997).
Depuis son retour du Canada, plusieurs projets prennent corps : Thierry Péala invite pour une création au festival de Crest la chanteuse anglaise Norma Winstone. Il crée son nouveau "Quartet" avec le pianiste et complice de longue date, Bruno Angelini : l'ensemble joue des compositions personnelles ainsi que celles de Kenny Wheeler, régulièrement invité par le quartet composé d'une des meilleures rythmiques Européennes (Riccardo Del Fra, Steve Arguelles, Christophe Marguet, François Verly). Le groupe enregistre en 2001 (au studio La Buissonne) "INNER TRACES" A Kenny Wheeler SongBook sorti chez Naïve, une œuvre originale et encensée par la critique. Parallèlement, Thierry Péala fait partie du groupe "OCTOVOICE" du saxophoniste français Sylvain Beuf avec Emmanuel Bex (orgue), Louis Moutin (Batterie). (CD Mars 2004 chez Naïve) avec une tournée en Ukraine et Russie. Il joue également avec et le batteur Américain Ernie Adams (batteur de Patricia Barber).

Discographie selective
« Crescendo » pour le contrebasiste Rogerio Botter Maïo (Gero Music NYC)
« New York Paris Nice » avec le "Dédé" Ceccarelli Trio (Deyfusjazz)
« Inner Traces » Quartet (Naïve)

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Christelle Pereira

Chant

Influencée par l’œuvre de Bill Evans et d’Ella Fitzgerald, Christelle Pereira explore avec fougue et énergie le domaine inépuisable des standards américains dans la pure tradition du swing et du be-bop.

Le son des années 40 résonne par la voix de Christelle Pereira. Une dextérité vocale surprenante, fruit de longues années de travail et de maturation artistique.

En 1978, elle s’illustre au concours Pleyel (3ème prix) et à l’auditorium de la SACEM en 1980elle décroche alors le 1er prix en catégorie classique.

Après quelques années en tant que professeur d’orgue moderne et liturgique, elle décide de s’orienter vers le jazz vocal.

Elle flirte un temps avec la bossa nova au sein du trio Caixixi avant de faire une rencontre décisive en 1997 avec Dee Dee Bridgewater. En 2002 elle est lauréate du concours France Telecom du « Swing à Langourla ». 2004 est une année couronnée de succès : elle fait partie des trois finalistes du Concours International des Révélations Jazz Vocal à Juan-les-Pins et sort son premier album "Opus One".

Chanteuse attitrée du Didier Carliez Big Band, elle est, depuis 2007, l’interprète vocale du Bad Boys Big Band de Claude Tissendier.

Un timbre rare pour une chanteuse au magnétisme immédiat.

Site officiel : http://www.christellepereira.com

 

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Jazz-Passion, mai 2007.


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Nazaré Pereira

Chant, Composition

Maria de Nazaré Pereira est née à Xapuri, un petit village de l'état d'Acre, près de la frontière qui sépare le Brésil de la Bolivie et du Pérou.
 
Nazaré grandit au cœur de cette Amazonie sauvage et mystérieuse, où la magie de la nature favorise l'éveil de tous les sens. Ses chansons parlent de ce lien intime avec le monde naturel et de sa nostalgie de ce pays beau et lointain.

Nazaré quitte son village natal à l'âge de sept ans ; c'est le début d'un périple qui la mènera plus tard jusqu'en Europe. Elle s'établit à Rio de Janeiro, où commence à se révéler le talent artistique qui va la rendre célèbre. Elle fait des études au Conservatoire et y acquiert une formation d'actrice, de chanteuse et de danseuse.

En 1969 elle connaît un succès remarquable dans une pièce de théâtre destinée au réseau de télévision Tupi. Après avoir gagné un voyage au Portugal, elle se rend en France pour participer au Festival de Nancy et à un séminaire au centre universitaire international de formation et de recherche dramatique, dirigé par Jack Lang.
 
En 1971, elle rentre au Brésil pour organiser un cours de théâtre à Rio. L'année suivante, elle représente le Brésil au premier Festival du théâtre sud-américain à Quito, en Équateur. En 1973, de retour en Europe, elle participe au Festival de musique brésilienne au Théâtre du Ranelagh, à Paris, puis à l'Olympia.
 
En 1974, elle est invitée au Festival de Tabarka en Tunisie. En 1975, quand elle est appelée à enseigner la danse brésilienne au centre américain, elle décide de s'établir à Paris. En 1976, elle assure la première partie du spectacle de Jorge Ben au Palais des Sports. C'est son premier spectacle en tant que chanteuse. Grâce au succès qu'elle obtient, elle fonde son premier groupe, "Sambahia", avec Celinho Barros et Alain Delpuech. Ils donnent plusieurs spectacles en France et dans d'autres pays

1980 est une année fabuleuse pour Nazaré. Elle enregistre son troisième album, "Natureza". La chanson "Amarelinha-La Marelle", qu'elle a écrite et chantée en version bilingue portugais- français, est un grand tube de l'été. Le 27 octobre elle donne un spectacle mémorable à l'Olympia, qui donne naissance à un double album, "Nazaré Pereira à l'Olympia". En novembre 1981 elle termine son nouveau 33 tours, "Caixa de Sol", avant d'entamer une autre tournée.

Tout de suite après, elle part en tournée à Montréal, Canada. Elle enregistre un 45 tours, "Garota de Copacabana", suivi d'un album du même titre. En 1986 et 1987 Nazaré donne quelques spectacles en France pour promouvoir son nouveau 45 tours, "Mimile".

En 1988 commence une nouvelle aventure – sa première tournée au Brésil. Elle enregistre et lance son nouvel album, "Ver-o-peso" dans son propre pays. De retour en France, elle sort une deuxième compilation, "Les plus beaux titres de Nazaré". Les années 1991 et 1992 sont consacrées à un nouvel album, "Thaina Khan", dans lequel elle chante "Couleur café" de Serge Gainsbourg. Son album le plus récent, "Brasileira, tout simplement", sort en 1994.  

Crédit photo : Ambre Nolen

Discographie du groupe :

  • 2003 – Brasil Capoeira – Playsound
  • 2001 – Brazil – Forró – Playasound
  • 2000 – Carolina – Outsider Music
  • 1994 – Brasileira Tout Simplement – VH Records / Polygram
  • 1992 – Thaina Kan – Ascot Le Chateau Sony Music France
  • 1988 – Ver-O-Peso - Gravasom
  • 1987 – Mimile - Cezame Argile

 

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Michel Perez

Guitare

Michel Perez débute une riche carrière en autodidacte au Hot Club de Lyon, accompagnant des invités prestigieux tels que Slide Hampton, Johnny Griffin, et Kenny Clark. En 1984, il fait la 1ère partie de Miles Davis aux festivals de Vienne et de Nice, puis participe au film de Bertrand Tavernier «Autour de Minuit»... 

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Bill Perry

Chant, Guitare

Bill Perry fait partie de la scène blues de New York, actuellement en pleine ébullition. Il est d’origine mixte : afro-américaine et indienne. Il puise ses influences aussi bien dans Muddy Waters et Howlin’Wolf que chez les Creams et Hendrix, ou même chez Charlie Parker pour le phrasé.

Son succès grandissant est dû autant à ses qualités guitaristiques et à sa voix chaude, profonde, rocailleuse, aisément identifiable, qu’à sa capacité à transposer le blues dans d’autres univers musicaux.

Bill est né à Chester dans l’état de New York il y a 36 ans. Sa mère jouait de la batterie et sa grand-mère de l’orgue à l’église le dimanche. Elle grondait le père de Bill quand il délaissait le gospel pour aller jouer le blues dans les clubs.

Bill commence à jouer de la guitare très tôt, vers l’âge de 5 ans. Puis il découvre peu à peu tous les grands noms du blues mais s’attache à dégager un style personnel à travers les licks de guitare qu’il copie.

Très tôt il créé quelques groupes de rock, puis de blues et commence à tourner dans les clubs de New York et du New Jersey. Sa réputation grandit et un jour Richie Havens l’appelle et lui demande de l’accompagner au japon pour un concert. Bill restera quatre ans avec Richie (de 88 à 92). Il l’accompagne encore de temps en temps quand ses propres tournées le lui permettent.

En 92, Bill envoie une démo à Buddy Fox, tenancier du légendaire club de blues new-yorkais «Manny’s Car Wash» et Buddy (devenu depuis son manager) l’engage immédiatement. Bill assurera régulièrement des concerts au Manny’s Car Wash à dater de ce jour. Parallèlement, Bill enregistre son premier album (Love scars) sur le label Rave-on.

Puis Bill rencontre Johnny Winter. Les deux hommes sympathisent et le manager de Johnny convainc le label Point Blank de racheter le master de «Love scars» et de republier l’album. «Love scars» est très bien accueilli par la critique ainsi que l’album suivant (Greycourt lighting), toujours sur Point Blank. La presse salue unanimement l’émergence d’un nouveau leader bluesien aux Amériques. En 99 le Manny’s Car Wash finance un album live enregistré dans le club.

Ces trois albums sont travaillés en France par Virgin/Family roots à la hauteur du talent de Bill, c’est-à-dire à 100%, et le succès est au rendez-vous dans l’héxagone. Puis Bill signe un deal mondial avec le label Blind Pig représenté par Dixiefrog pour ses licences françaises.

«Fire it up» est donc le premier album de Bill Perry sur Bling Pig/Dixiefrog paru en France. L’album est produit par Jimmy Vivino (qui co-signe plusieurs titres avec Bill).

 

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Jazz-Passion, octobre 2006.


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Omar Perry

Voix

Omar Perry, né à Kingston - Jamaïque en 1968, a eu le privilège d’avoir comme père le légendaire Lee “Scratch” Perry. À l’âge de 6 ans, Omar et sa petite sœur Marsha ont la chance d’enregistrer quelques chansons du répertoire de leur père telles que “Thanks we get” de Junior Byles et “Ram Goat Liver” de Pluto Shervington.

À cette époque, grandissant dans un environnement musical fréquentant les plus grands artistes de l’avènement du Reggae qui ont pu profiter du génie de Lee Perry lors d’enregistrements dans le studio “Black Ark” : Max Romeo, Junior Murvin, Bob Marley accompagnés des Wailers, Omar s’initie à la batterie.

Omar était prédestiné à consacrer sa vie à la musique. Mais il lui fallait tracer son propre chemin. Adolescent, il quitte l’école dans les années 80’s et décide de former un groupe avec son frère Sean et sa sœur Marsha. Ils l’appellent “the Upsetter Juniors” et créent leur propre label du même nom, jouent de temps à autre quelques concerts, produisent quelques artistes locaux ainsi que leur unique single “Positive Vibration”. Le groupe se dissout en 1990, mais Omar a trouvé sa voie.

Il commence une carrière d’ingénieur du son, et il travaille dans le studio d’un de ses amis équipé de 4 pistes avant de rencontrer Boris Gardener qui lui fera profiter d’un équipement de 8 pistes. La boucle sera bouclée au studio “One Blood” de Junior Reid avec 24 pistes où il travaille avec des artistes tels que Tyrone Taylor, Big Youth, Terry Ganzie et Jah Mason.

En 1996, Il quitte la Jamaïque pour s’envoler vers l’Afrique ce dont il a toujours rêvé. Pendant 4 ans, Omar se fait ambassadeur du Reggae en Gambie lors d’animations DJ sur Radio Nationale 1, dans quelques clubs et parcourt les villages en faisant de nombreux concerts. Laissant l’empreinte du Reggae en Afrique, Omar se fixe un nouvel objectif : l’Europe. Il se produit rapidement en DJ – sélecteur et micro – dans un premier temps pour atteindre plus récemment la scène live.

Véhiculant son style, Omar vit et travaille actuellement en Belgique où il se produit régulièrement, notamment dans les festivals Couleur Café, Dour, Fêtes de la Musique, ou dans les salles l’Ancienne Belgique, VK* club, ou encore en première partie de Sly & Robbie + Mykal Rose, Buju Banton, Horace Andy, Alton Ellis. Parallèlement, il collabore également avec quelques noms établis tels que Dreadzone, Mafia & Fluxy, Mad Professor, Ruff Cutt, enregistre avec Ghetto Priest, Earl Sixteen, Dub Incorporation et K2R Riddim.

En 2003, Adrian Sherwood produit son premier single “Rasta Meditation” (devenu collector). Alors qu’il participe à une tournée d’Horace Andy en 2005, Omar rencontre Guillaume “Stepper” Briard lequel, en plus d’être un musicien de talent, est aussi producteur. “Stepper” voyant en Omar le potentiel de la nouvelle génération, ils décident de travailler ensemble à la production de son premier album.

En 2006, Omar entame ainsi l’étape supérieure qui annonce une carrière prometteuse. « No direction home / Corner Shop » sortira son premier – tant attendu – album “Man Free” le 3 Décembre 2007. Le récent succès en 2007 d’une tournée en France avec Jah Mason n’était qu’un avant-goût de ce qu’Omar Perry réserve à la scène : authentique et présent, il confirmera bientôt le statut qu’il mérite.

Album “Man Free” le 3 Décembre 2007. « No direction home / Corner Shop »

 

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Lucky Peterson

Chant, Guitare, Orgue Hammond, KB

L’enfant prodige du blues, Lucky, est né le 13 décembre 1964 à Buffalo (New York States), de son vrai nom Judge Kenneth Peterson. La musique était de famille, elle faisait donc également partie des affaires familiales : son père, chanteur de blues, était propriétaire du célèbre club  « Governor’s Inn? » (principal relais du blues dans le ghetto local), et Lucky grandit en écoutant Muddy Waters, Buddy Guy, Junior Wells, Jimmy Reed. Son père décela très tôt son talent potentiel et l’initia chaque jour à l’art du blues. La première fascination de Lucky fut pour la batterie, avant qu’il ne tombe amoureux de l’orgue Hammond B-3. Lucky effectua ses débuts professionnels alors qu’il n’avait que 5 ans, et il avait déjà acquis une telle réputation dans le milieu du blues que Willie Dixon produit son premier disque, le single « 1,2,3,4 » qui lança Lucky sur le devant de la scène nationale, et l’amena à participer à de nombreux shows télévisés tels que « The Tonight Show », « The Ed Sullivan Show »…

Parallèlement il poursuit sa formation musicale, en accompagnant alternativement à la basse, à la guitare ou au piano des bluesmen de passage chez son père, comme Lightnin Hopkins et Jimmy Reed. Adolescent, Lucky se montra très adroit à tous les postes, spécialement dans le domaine des arrangements ; il est engagé au sein des Mighty All Stars par Little Milton ; on fait également appel à lui pour accompagner Bobby « Blue » Bland, B.B. King et Albert Collins sur scène.

Grâce à Little Milton, Lucky Peterson se familiarise avec la vie des tournées, aux États-Unis comme en Europe où son talent explosif lui permet de signer son deuxième album, cette fois pour Isabel. Dans les années 80, il devient musicien de studio chez King Snake Records ; il quitte son rôle d’accompagnateur fidèle pour monter au premier rang, et signe plusieurs disques de blues pour le label Alligator. Lucky s’impose désormais comme une valeur sûre du blues, donnant plus de 200 concerts par an à la tête de son orchestre, de Barcelone à San Francisco.

Lors de sa rencontre avec Verve, son travail prend une tournure plus variée, plus évolutive. Au cours de la dernière décennie, la mission de Lucky reste le blues moderne, avec des albums de blues actuel qui parle de toute sa vie mêlant blues, funk, rock, jazz et gospel. Guitariste, chanteur, jouant de tous les claviers, il possède des dons individuels qui témoignent d’une vie immergée dans la musique depuis sa naissance. Ce maure du blues a perfectionné son style dès son plus jeune âge, et perpétue aujourd’hui cette tradition ancestrale ; Lucky Peterson – chanteur muni d’une guitare redoutable – est un pont lumineux redéfinissant tout ce qui fait le blues !

 

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Édouard Petit

Guitare

Il a grandit dans une tribu de musiciens près d'une côte du Nord de la France. D'abord initié à un instrument traditionnel, il est passé par tous les postes de l'orchestre familial avant de découvrir la guitare. Il intègre très vite le seul groupe de Hard Rock local et travaille en autodidacte toutes les possibilités d'un instrument qui lui ouvre un horizon sur la musique américaine. La suite sera une affaire de rencontres qui l'amèneront à rejoindre en 1996 un groupe Folk-Rock franco-allemand, signé par un label suite à un concours Radio-France (CD "Sally et autres histoires"). Il s'ensuivra une tournée de promotion (TV, radios, presse) jusqu'à une série de concerts en Louisiane à Lafayette qui concrétisera ses rêves d'adolescents.

Ce groupe du nom d'ALASKA lui permettra d'accompagner et de jouer avec différents artistes de variétés, tel que GRAEME ALLWRIGHT, MAURANE, PHILIPPE LAFONTAINE, JEAN FÉLIX LALANNE, et d'en tirer une expérience solide de la condition de musicien pro.

Musicien aux diverses facettes, il n'a de cesse de multiplier les projets individuels et en groupes où seul l'enthousiasme fait office de moteur. C'est dans cet état d'esprit qu'il intègre aujourd'hui l'aventure "REVIVAL".

 

© Copyright Le New Morning, 2006.
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Jazz-Passion, août 2006.


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Gian Luca Petrella

Trombonne

Né à Bari en 1975, le tromboniste Gianluca Petrella n’a pas attendu de souffler ses vingt bougies pour se faire remarquer. Sitôt sorti du conservatoire, la meilleure note en poche, il est embarqué dans l’OFB Orchestra dirigé par Carla Bley, Steve Coleman et Bruno Tommaso. Puis après un détour en Allemagne, il intègre la formation d’Enrico Rava en 1997, avec lequel il se montrera longtemps fidèle tout en multipliant les expériences avec des musiciens tout terrain, de Steve Swallow à Gianluigi Trovesi, d’Antonio Salis à Hamid Drake. Sans oublier Furio Di Castri avec qui il a cosigné un album en 2004.

 

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Sarah et Leela Petronio

Claquettes

 

Américaine, (née en Inde), Sarah s'installe en France en 1970. Elle rencontre le légendaire danseur de claquettes Jimmy Slyde, et devient sa partenaire dans "It's About Time", un spectacle de jazz et claquettes qui tourna dans de nombreux festivals de jazz : Aix-en Provence, Avignon, St. Etienne, la Rochelle, Printemps de Bourges, Juan les Pins, Menton, Rennes, Castres, Cannes, Paris... Sarah a formé des centaines de danseurs, dans les centres de danse parisiens, au Centre Américain à Paris et lors de nombreux stages en France. Elle a participé aux festivals de claquettes à Boston, Chicago, Colorado, New York, Kansas City, Kennedy Center à Washington, Texas, en Espagne, Suisse, Allemagne, Israel, et s'est produite sur scène avec Chuck Green, Steve Condos, Buster Brown, Les Nicholas Brothers, Honi Coles Gregory Hines, Savion Glover, Lon Chaney, Brenda Bufalino, Mabel Lee... 

Reconnue comme une artiste de jazz-claquettes, Sarah impose son style unique d'improvisation parmi de grandes pointures : René Urtreger, Pierre Michelot, Alain Jean Marie, Maurice Vander, Barry Harris, Johnny Frigo Jimmy Gourley, Luigi Trussardi, Major Holley, Stéfane Belmondo, Glenn Ferris... Elle s'est produit dans "Jazz in Motion", son spectacle de jazz et claquettes dans de nombreux festivals : Jazz Yatra en lnde, Ravinia Jazz Festival d'Ilinois, Perth Jazz Festival d'Australie, Biénnale de la Danse à Lyon, "Chicago On Tap", Jazz à Juan, Suresnes Cités Danse ; lors de concerts en Allemagne, Israël, Espagne, Russie, Angleterre et dans de nombreux clubs de jazz : New Morning, Montana, Lattitude, Petit Journal, Bilboquet à Paris; Andy's, Jazz Showcase, Green Mill, Bop Shop à Chicago; Village Vanguard à New York...

Elle a dansé dans plusieurs émissions de jazz à la radio : “Chicago Jazz” avec Neil Tesser, “Jazz in Portland”, France Culture avec Claude Carrière. Elle a participé à plusieurs émissions télévisées sur les claquettes et dans le film "Honi Coles, A Class Act" – un hommage au danseur Honi Coles...

Elle a reçu le Certificat de Professeur de Claquettes de la Féderation Française de Danse, le “Moscou Tapparade Award” pour sa contribution à l’art de Performance et l’Excellence de l’enseignement de Tap Dance en Russie, le “Tapestry Award for Teaching with Passion and Dedication and Passing on the Artistry of Tap Dancing” à Lexington, Mass et le prestigieux "Hoofer Award 2005" à New York.
Elle réside actuellement à Paris.

" Pour ceux qui n'ont jamais vu Sarah Petronio sur les planches, il est indubitable que son articulation rythmique, sa façon d'improviser avec la section rythmique, et d'embellir leurs phrases musicales est tout à fait dans la plus pure tradition du jazz." Howard Reich, CHICAGO TRIBUNE

"In my opinion, Sarah Petronio is The First Lady of Swing" - Jimmy Slyde

« Imaginez le pas de claquettes vif et léger de Bill Robinson, le talent scénique de Sammy Davis Jr. et le swing inattendu de Thelonious Monk, et vous parviendrez à saisir le vocabulaire essentiel de l’art selon Petronio. Prêtez attentivement l’oreille et vous découvrirez des rythmes fascinants; observez avec la plus grande attention et vous découvrirez une actrice dont l’esprit, l’expression et le style sont une dynamique constante. Petronio a prouvé qu’elle était un joyau artistique – originale entre toutes ». Howard Reich, Critique de Jazz, Chicago Tribune

" Qualifiée par Jazz India de "citoyenne hors du commun", elle s’est montrée à la hauteur de son titre. Incroyable virtuose des claquettes, elle a marqué à jamais l’esprit du critique". TIMES OF INDIA

 

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Jazz-Passion, août 2006.
mise à jour en septembre 2007.


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Philemon

Chant, Composition

“ Il faut cultiver la différence et non l’indifférence.” Pas de doute, cet auteur/compositeur Hip Hop Soul se rapproche davantage du premier point que du dernier…

DIFFÉRENCE PHYSIQUE…
Qui n’a pas été surpris en voyant Philémon pour la première fois ? Devenus une véritable marque visuelle, ses cheveux blonds ont une histoire et une signification… “ À une époque, j’étais dans ma période Malcolm X et je voulais avoir la même couleur de cheveux rousse que lui. J’ai fait une décoloration, d’autres trucs, et je n’ai jamais eu le temps de les recolorer ! Le concept est d’assumer ma coupe de cheveux dans un hip hop dur où l’on peut dire que les cheveux blonds, ça fait un peu clown. J’essaie de faire comprendre que je vais garder mes cheveux comme ça et faire la musique dont j’ai envie.” Et jusque dans la pochette de son dernier projet en date, L’excuse, ce griot moderne issu d’une famille musicale prend également à contre-pied les schémas vestimentaires du genre. Lui le Globe Trotter qui a débuté le rap à Nantes et qui, tel le vieux dessin animé Sport Billy, comme souligné dans un de ses textes, a toujours son sac à dos collé à la peau ! “ La pochette, c’est plus le concept de la Nouvelle-Orléans de l’époque, façon Huckleberry Finn, avec une ambiance Gospel de l’époque, en plus du concept de l’école buissonnière et du vagabondage. Car depuis que je suis gamin, j’ai bougé de cité en cité avec ma famille. Si jamais j’étais à l’époque de la Nouvelle-Orléans, je me baladerai sûrement pieds nus, avec un chapeau de paille et une salopette ! ”

DIFFÉRENCE DE SON…
Et nous aussi, on a plus d’un tour dans notre sac à dos ! On a trouvé une définition à sa musique : du Hip Hop Soul ! “ C’est la définition la plus facile à comprendre pour les gens. Je dirais plutôt Urban Jazz. Mais, j’ai aussi beaucoup d’influences Afro Cubaines, Africaines, Américaines et Soul. Puis, j’ai fait beaucoup de Battles de rap (presque toutes gagnées… ndr) car à un moment on m’avait trop casé dans la catégorie Soul et R&B. De là, j’ai réussi à gagner le respect des rappeurs hardcore. Donc quand je dis aux gens que je rappe, je leur dis que je chante aussi car j’en ai envie ; j’ai des mélodies en tête.” S’offrant une capacité hors du commun à faire passer sa voix unique d’un genre à l’autre, ce rappeur/chanteur se sent plus proche d’Oxmo Puccino et de son Jazzy Lipopette Bar, du Saïan Supa Crew ou encore de Passi avec ses projets Dis l’Heure 2… L’excuse présente en effet un Philémon éclectique alliant rap façon Battle (We Will Rap U), Scat (Nnnon), Zouk (Série Zouk), voire Africain (Mwana Mboka) ou assorti d’un gimmick tendance (le premier clip On Dit Quoi). “ Je me suis toujours dit, pourquoi dans le rap français, il faut être soit hardcore, soit funky, soit commercial, soit soul, soit ceci ? Je connais très bien le hip hop et toutes les musiques que j’aime sont mélangés au hip hop. Tel est mon fil conducteur ! ”
Tels les anciens griots ou des artistes comme Kery James, Abd Al Malik, MC Solaar, Philémon passe via ses messages, davantage comme une force “tranquille” qu’une “force énervée”.
Être Détendu, mais grave. Telle est la mission du rappeur sur des titres comme Théoricien, une sorte de Temps modernes de Charlie Chaplin, sur l’orientation et l’éducation. Ou encore C’est moins grave pointant du doigt les gens se plaignant de leur situation et qui ne sont pas dans l’impuissance d’agir.

DIFFÉRENCE PAR LA SCÈNE…
Depuis 10 ans, Philémon a davantage arpenté les routes du monde que la plupart des artistes rap dotés de plusieurs albums au compteur. Ayant grandi dans le spectacle vivant, pratiqué le théâtre, la danse, Phil’ est plus à même de comprendre le mécanisme de la scène ainsi que l’échange avec le public.

Clef passée et future de sa réussite, cette véritable dépendance, l’a par ailleurs conduit à créer 4 formules pour aborder ses concerts ! “ La première, c’est avec DJ’s et toujours les backers. C’est le concept Warm Up pour chauffer, faire gueuler les gens. La seconde, c’est guitare-voix, quand on est en première partie d’un groupe plus acoustique ou en mode café-concert. La troisième, c’est le mode avec musiciens et dj’s. Le truc où je peux me permettre de réadapter toutes mes chansons, en mélangeant les samples avec les musiciens, tout en faisant des mises en scène, des impros… Puis la formule Battle avec mon sac à dos et mon micro. Il y aussi une formule que j’ai faite une fois à Blois : le mode show avec un écran interactif. Il se peut que l’écran joue avec nous, et je peux me clasher contre moi-même ! ” Chez lui, la scénographie ne sera jamais prise à la légère. “ J’aimerais aller très loin au niveau de la mise en scène, plus que n’importe qui, sans savoir encore si c’est faisable. Par exemple, j’ai fait un texte sur la manière de tourner une rime d’une manière magique. Le but est de faire un tour de magie sur scène pendant que je fais mon texte ! ” Voilà de nouveau une manière pour Philémon de se démarquer…
Alors plus d’Excuse ; (ré)-entrez sans tarder dans la sphère frénétique et urbaine de cet Artiste irrésistible, charismatique, et surtout… Différent ! Vincent PORTOIS

 

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Jazz-Passion, mai 2007.


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Beatriz Pichi Malen

Chant

Née dans la communauté indienne de Los Toldos, Beatriz Pichi Malen est une chanteuse d'origine mapuche, un groupe indigène d’Argentine. Arrière-arrière-petite-fille d’un chef mapuche, elle se consacre, depuis 1984, à faire connaître l'essence même de son peuple à travers le répertoire musical de ses ancêtres. Une voix ferme, profonde, et très particulière, accompagnée d'instruments traditionnels tels que le kultrun, les kaskawillas et le trompe, qui nous immerge dans la culture mapuche. Elle interprète en mapudungun (la langue des Mapuche) des chansons sacrées et populaires dont certaines sont plusieurs fois centenaires.

Pour Beatriz Pichi Malen, le chant mapuche est tout simplement la voix de la terre (mapudungun signifie précisément "la langue de la terre") et, comme celle-ci possède une seule âme, son chant est destiné à la terre entière. Son aspiration est de faire connaître sa culture par l'art du chant, avec respect et amour, en travaillant inlassablement et en chantant partout où elle y est invitée.

En 2000 elle a présenté son premier travail discographique, PLATA ("Argent"). Un projet authentique et un son très particulier, qui présente des chants ancestraux avec des sons attrayants et a été enregistré dans un studio de Bahía Blanca, une ville qui concentre une communauté mapuche importante, les foyers des anciennes réserves de la Patagonie. Pendant six années, elle a préparé ce disque auquel ont participé les musiciens Néstor et Sergio Iencenella et Carlos Giménez-décédé après avoir achevé l'enregistrement-qui lui ont apporté un son très particulier par leurs arrangements. Le projet originel de Beatriz Pichi Malen ("petite femme" en langue mapuche) s'est enrichi de l'intégration des synthétiseurs, de l'accordéon, du violoncelle et de percussions en plus des instruments traditionnels : kultrun, kull kull et trutruka.

Dans son deuxième disque AÑIL ("Indigo") sorti en 2005, Beatriz Pichi Malen recourt à la culture musicale du peuple mapuche pour recréer des chansons dans cette langue originale, jetant un pont entre ce qui est ancestral et ce qui est contemporain. Une édition soignée avec des textes en version trilingue (mapuche-espagnol-anglais) formulée pour répondre à la demande du marché extérieur.

DISCOGRAPHIE

  • Anil, 2005, Aqua records
  • Plata, 2000, Aqua records

EN ÉCOUTE SUR

SITE INTERNET

http://www.pichimalen.com

 

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Jazz-Passion, janvier 2008.


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Lonnie Plaxico

Basse, Composition

Le bassiste compositeur Lonnie Plaxico a joué comme sideman avec les plus grandes figures du jazz telles que Dexter Gordon, Dizzy Gillespie,Chet Baker, Art Blakey, Sonny Stitt, Von Freeman, Jack DeJohnette, Wynton Marsalis, Greg Osby, Steve Coleman et Geri Allen.

En 1987, Plaxico commence à collaborer avec la chanteuse Cassandra Wilson dont il est régulièrement le directeur musical et le bassiste sur ses tournées.

Pour la première fois de sa carrière, Plaxico est enfin prêt à se consacrer à sa propre musique. Avec ses début chez Blue Note et son sixième enregistrement comme leader, Plaxico s’approprie des influences funk, jazz en passant par le gospel ou encore la musique latine et construit un album original et ambitieux justement nommé «Mélange» (Blue Note).


While he has served as a stalwart sideman over the past 20 years for a host of notable jazz figures, including Dexter Gordon, Dizzy Gillespie, Chet Baker, Art Blakey, Sonny Stitt, Von Freeman, Jack DeJohnette, Wynton Marsalis, Greg Osby, Steve Coleman, Cassandra Wilson and Geri Allen, bassist-composer Lonnie Plaxico is ready to commit to his own music for the first time in his career. He strides confidently in that direction with Mélange, his Blue Note debut and sixth recording overall as a leader.

"I'm not fulfilled anymore just doing gigs for other people," says the talented 40-year-old. "In my heart, I need to be doing my thing. I've been out here 20 years paying my dues, and now I've got to do mine. There's a lot of music inside me that I haven't been able to let out yet because I've been in certain situations that didn't allow for that. But with my own band I can do whatever I want to do, solo whenever I want to solo. And I can reflect all of the musical influences that are a part of me."

You can readily hear the wide-ranging influences that Lonnie brings to bear on the aptly named Mélange. From the irrepressible funk of the opening "Squib Cakes," a Tower of Power staple from the '70s, to Plaxico's powerful tribute to that Oakland-based horn band, "T.O.P.," from the angular, M-Base-y title track to the Latin-flavored "Paella," the haunting and delicate ballad "Darkness," his modernist slant on "Short Take," the gospel tinged "Sunday Morning" and the ultra-funky chopsbuster, "Windy City," Plaxico pulls together a variety of elements and filters them through his own unique composerly vision on this ambitious showcase.

A native of Chicago and the middle child in a family of musicians, Plaxico started out on electric bass at the age of 12, emulating the sounds of popular bands of the day like Kool & The Gang, Earth, Wind & Fire, Stevie Wonder and Tower of Power. It was not long before Lonnie made his first recording, featuring his family's band. At the age of 14, having already performed alongside several prominent Chicago jazz figures, he turned professional, playing the electric and acoustic bass with equal facility.


After hearing Return To Forever in the mid '70s, Lonnie went on a search backwards into the rich history of jazz, discovering such prominent bass figures as Paul Chambers, Ray Brown and Charles Mingus. In 1980, following an apprenticeship in Chicago with straight-ahead jazz icon Von Freeman, Plaxico moved to New York. After working with Wynton Marsalis in 1982 he experienced an eye-opening stint with Dexter Gordon in 1983. His first extended tenure was with Art Blakey's Jazz Messengers from 1983 to 1986, appearing on 12 of Blakey's albums including the Grammy Award-winning New York Scene. He subsequently connected with Jack DeJohnette's Special Edition from 1986 to 1993 while also working with the likes of Branford Marsalis, David Murray, Stanley Turrentine, Abbey Lincoln, John Hicks, Slide Hampton, Hank Jones, Woody Shaw, Clark Terry, Junior Cook, Cecil Brooks III, Don Byron and Joe Sample.

In 1987, Plaxico began a working relationship with vocalist Cassandra Wilson, which continues to this day. He has played on all of Wilson's albums since then, including her 1996 Grammy Award winner New Moon Daughter and 1999's acclaimed Traveling Miles. Presently, Plaxico is musical director and featured bassist for Cassandra's touring band.

In addition to his lengthy list of credits, Lonnie has also garnered notices for his five albums as leader—Plaxico (1990), Iridescence (1992), Short Takes (1993), With All Your Heart (1994) and Emergence (2000). On Mélange, he is accompanied by his working group, consisting of Jeremy Pelt on trumpet, Marcus Strickland on tenor saxophone, George Colligan and Helen Sung on keyboards, Lionel Cordew on drums and Jeffrey Haynes on percussion. Special guests Lew Soloff on trumpet and Tim Ries on tenor and soprano sax make powerful contributions on five pieces.

"The music is all written out so it's hard to find people to play it," explains Lonnie. "It's not just ‘C minor, do whatever you want to do and here's the head' kind of music. It's all strictly arranged and very demanding. So if you're not a good reader or you don't have any chops, you're not going to be able to play this music."

That musical tact is a distinct departure from Plaxico's earlier recordings, which tended to aim toward the smooth jazz market. "I was thinking more of airplay back then," he admits, "so that material definitely fit into a format. But, I abandoned all of that. I came to realize that I need to just really play and use all of my abilities and make a stronger statement than what I was doing on my first four CDs."

He hits the bulls-eye with Mélange.

 

© Copyright Le New Morning, 2006
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Jazz-Passion, novembre 2006.


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Plunky & Oneness

Plunky & Oneness est un des piliers de l’histoire du funk, du jazz, et de l’Afro-Fusion. Le groupe a même été décrit comme “le chaînon manquant de l’évolution entre Pharoah Sanders et Kool & The Gang” ! Leurs prestations scéniques pourraient être décrites comme un mélange de John Coltrane et George Clinton Jammant ensemble, ou de Grover Washington Jr. et Jill Scott ! Une fête musicale. Un délire avec un sens…
Dirigé par J. Plunky Branch le saxophoniste, qui a commencé à se produire il y a déjà plus de 35 ans, Plunky & Oneness est un mélange unique : des grooves exotiques et suaves à base de sax, de voix, de percussions Africaines, et ceci avec tout l’apport de l’électronique actuelle. Tout cela, joint à l’indéfectible énergie du groupe, fait que les audiences de tous âges acclament et dansent à chacun de leurs passages. Au fil des années, Plunky a produit et mis sur le marché 20 albums de jazz d’avant garde, de funk, de soul, de fusion, de gospel et de musique Africaine. Forever In A Moment est le nouvel album de jazz smooth. L’an dernier, le label Strut Records basé à Londres a mis sur le marché une compilation sous la forme d’un double CD retraçant toute leur carrière sous le titre African Rhythms - Oneness of Juju 1970 -1982. Mais n’ayez aucun doute là dessus : sur scène tout ce que fait Plunky doit être Phunky !
Plunky & Oneness a participé à de nombreux festivals comme par exemple : 3 apparitions au National Black Arts Festival, à Atlanta en Georgie ; 2 passages au Hampton Jazz Festival en Virginie ; et aussi une apparition remarquée à la World’s Fair de la Nouvelle Orleans. Le groupe s’est aussi produit en Afrique et en Europe, avec trois concerts en tête d’affiche au célèbre Jazz Café de Londres. Ils ont également fait des premières parties prestigieuses pour quelques uns des plus grands artistes de la musique noire américaine tels que Earth Wind & Fire, Patti LaBelle, B. B. King, Ray Charles, Frankie Beverly & Maze, Sun Ra, The Isley Brothers et Roy Ayers. En complément de leurs apparitions répétées au National Museum of African Art de Washington DC, ils sont apparus également au Virginia Museum of Fine Arts à Richmond la Capitale de la Virginie, et au Alice Tully Hall dans le Lincoln Center à New York. Plunky & Oneness adore aussi l’ambiance chaleureuse de plus petites salles et leur public de fanas dans leur région natale de la côte Est.
Plunky & Oneness est composé de : Plunky Branch, sax et chants ; Tonya Lazenby-Jackson, claviers et chant ; Chris Beasley, guitare ; P. Muzi Branch, bass ; Corey Burch, batterie et notre maître percussionniste, Asante originaire du Ghana, qui a joué entre autres avec Fleetwood Mac, Paul Simon ou encore Lonnie Liston Smith.

Plunky & Oneness est une évolution de Juju.
La musique Juju est basée sur les rythmes rituels, la spiritualité et la joie. Plunky & Oneness of Juju est le nom d’un groupe de rythm’n blues afro jazz funk de Richmond en Virginie. Le groupe, appelé simplement Juju à ses débuts, fût cependant créé à San Francisco en 1971 et a constamment évolué pendant 30 ans, en enregistrant et en se produisant avec quelques changements de personnel et sous différents noms, mais toujours sous la houlette de J. Plunky Branch.
Une chronologie simplifiée montre cette évolution : le groupe démarre en tant que Juju (1971-74), puis Oneness of Juju (1975-81); puis Plunky & Oneness of Juju (1982-88) ; et enfin Plunky & Oneness (1988 - 2004).
Juju, le groupe de départ, était composé de musiciens qui avaient été réunis à l’occasion d’un spectacle pour le théâtre intitulé "The Resurrection of the Dead", écrit par Marvin X un auteur de San Francisco. Les six musiciens avaient été choisis à cause de leurs expériences musicales passées et de leur prédilection pour la musique et culture Afrocentriste. Dans cette pièce, ils jouaient une musique rituelle, des chants commémoratifs, des improvisations, tout en jouant des rôles, dont une scène durant laquelle les membres de la pièce recevaient de nouveaux noms. Les musiciens étaient la clef de ce spectacle. C’est pourquoi, lorsque l’aventure prit fin, ils décidèrent de continuer ensemble leur exploration des mondes musicaux. C’est ainsi que Juju fût créé.
J.Plunky Branch, le saxophoniste de Richmond et Ken Shabala (Kent Parker) de Brooklyn, s’étaient rencontrés à l’Université de Columbia à New York où ils étaient étudiants. Là ils formèrent un groupe nommé Soul Syndicate dont Kent Parker était le chanteur solo. Entre 66 et 68 ils écumèrent les clubs et les universités autour de NY, en battant tous les records d’affluence au Cheetah Night Club de Manhattan tout en partageant l’affiche sur le campus de l’Université avec un autre groupe de Columbia, Sha Na Na. Après la fac, Plunky déménagea à San Francisco et Kent suivit. En 1969 ils rencontrèrent Lon Moshe un vibraphoniste (de son vrai nom Ron Martin) qui venait de Chicago et ils intégrèrent un groupe nommé Ndikho & the Natives, dirigé par Ndikho Xaba un pianiste percussionniste originaire d’Afrique du Sud. Le groupe enregistra un unique album “Ndikho & the Natives” Plunky, Ken Shabala et Lon rejoignirent ensuite les autres membres de Juju : le percussionniste Michael "Babatunde" Lea qui venait d’Englewood dans le New Jersey; et deux musiciens de San Francisco : le pianiste Al-Hammel Rasul (Tony Grayson) et le percussionniste Jalongo Ngoma (Dennis Stewart).

Ces trois musiciens étaient issus d’horizons musicaux très divers. Plunky avait été nourri au Rythm’n Blues sudiste et au Gospel et avait étudié le jazz et la musique classique en classe. Le bassiste Ken Shabala était au départ un chanteur de Rythn’n Blues, un fana de jazz et un DJ pour une radio de New-York. Lon Moshe quant à lui faisait partie de la scène jazz d’avant garde à Chicago. Al-Hammel Rasul était un pianiste autodidacte qui se produisait dans les églises aussi bien qu’avec des groupes de jazz et de soul de San Francisco. Babatunde et Jalongo avaient étudié les musiques Africaines et Cubaines ainsi que les percussions Brésiliennes pendant des années.
Sous le nom de Juju, ces jeunes musiciens noirs décidèrent d’utiliser leur musique comme un moyen de réveil des consciences politiques, spirituelles et culturelles. Ils répétèrent tous les jours pendant des heures et des heures et finirent par créer une musique hautement énergique, rituelle, Africaine et d’avant garde basée sur les énergies des rythmes, les improvisations, les chants traditionnels et le jazz. Juju se produisait alors dans les clubs, festivals et rassemblements dans la région de la Baie de San Francisco aux côtés de gens tels que John Handy, Santana, Sun Ra, Paraoh Sanders, Bill Summers et d’autres encore. Un album intitulé : Juju - A Message From Mozambique, sortit en 1973 sur le label Strata-East Records.

En 1973, le groupe revint à NY. Là ils travaillèrent avec Sam Rivers, Frank Lowe, Rashied Ali, Pharaoh Sanders, Sun Ra, Joe Lee Wilson, Ahmed Abdullah, Marzette Watts, Julius Hemphill, Clifford Jordan, Sonny Fortune, Jackie McLean et bien d’autres encore y compris bien entendu avec les autres artistes du label Strata-East. Ornette Coleman les aida beaucoup durant cette période, en leur permettant de travailler dans sa galerie, Artist House, au 131 Prince Street dans le quartier de Soho à NY.

En 1974, le groupe déménagea cette fois-ci pour Richmond et ils y enregistrèrent leur second album pour Strata-East : Juju Chapter Two: Nia. À l’aube de l’année 1975, Plunky décida de rester de manière permanente à Richmond. Il y eut quelques changements au sein du groupe, mais de manière plus sensible, les audiences et la musique de cette région des États-Unis commencèrent à avoir une influence sur la musique du groupe qui commença à incorporer plus de rhythm’n blues, plus de voix et des instruments plus modernes…
Au départ Juju avait utilisé les saxophones, vibraphones, pianos, congas, et timbales, et les percussion traditionnelles ainsi que la basse acoustique. Quand Ronnie Toler, un batteur de funk de Richmond fût sélectionné pour remplacer Jalongo qui était retourné à San Francisco, tandis que le frère de Plunky, Muzi, remplaçait Ken Shabala à la basse électrique, la musique se fit plus funky et dansante. C’est pourquoi le groupe devint Oneness of Juju de manière à refléter ces changements.
Puis le changement le plus radical dans le son de Oneness of Juju fût l’adjonction de la chanteuse Lady Eka-Ete (Jacqueline Holoman). La voix suave et instantanément reconnaissable de cette chanteuse arrivait presque à hypnotiser les audiences. Sa présence inouïe sur scène fît grandement grimper l’attrait sur les foules de Oneness of Juju.

En 1975, le premier album du groupe pour le label Black Fire, African Rythms, marqua le début d’une longue et fructueuse relation avec le producteur (et président du label) Jimmy Gray. L’album eut un impact important dans la région et tout particulièrement à Washington DC. C’est là que Oneness of Juju se produisait souvent aux côtés de Gil Scot-Heron, Hugh Masekela, Chuck Brown & the Soul Searchers, the Young Senators, Brute, Experience Unlimited et d’autres groupes populaires.

En 1976, ce fût au tour de Oneness of Juju: Space Jungle Luv de voir le jour. L’album comprenait Eka-Ete au chant, le guitariste Melvin Glover (de formation jazz mais qui finira par former un groupe de reggae nommé The Awareness Art Ensemble) ainsi que le pianiste Joseph Bonner (qui jouait alors dans le groupe de Paroah Sanders). Pour leur prêter main forte, les percussionnistes Rafael Solano et Alfredo Mojica rejoignirent le groupe. La musique de cet album était mélodieuse et polyrythmique, et influencée par les contacts de Plunky avec Pharoah Sanders. (Plus tard Plunky enregistra l’album Wisdom Through Music avec Pharoah pour le label Impulse).
Oneness of Juju continua à se produire dans la région de Washington, et fit quelques tournées. Ils se produisirent dans des festivals aux côtés de Kool & the Gang, Mandrill, Ohio Players, Johnny Taylor, Funkadelic, et d’autres encore. En 1978 ils sortirent un 45t : Plastic’. Le titre et la production sur ce simple étaient clairement dans la veine de ce que faisait George Clinton et son groupe. Mais Oneness of Juju continua à inclure beaucoup d’éléments du jazz dans sa musique, peut-être à cause du fait que l’instrument solo du groupe était le sax, ou peut-être aussi à cause des attaches de Plunky avec le jazz d’avant garde.

En 1981, le nom du groupe changea une nouvelle fois. Il s’appela désormais Plunky & Oneness of Juju. Plunky était alors le seul membre fondateur faisant encore partie du groupe. De plus, il n’était pas seulement le leader musical mais s’occupait aussi des affaires du groupe tant pour le business pur, que pour la production des spectacles du groupe. Il était aussi le doyen du groupe, servant de professeur, de père ou de mentor aux plus jeunes membres du groupe qui venaient s’aguerrir et faire progresser la musique.
Le cap musical continua toujours dans la même lignée, car les changements au sein du groupe s’effectuaient de manière graduelle et s’étalèrent sur plusieurs années. La plupart des membres du groupe restèrent au sein de la famille pendant des années et si malgré tout certains partaient, ils continuèrent de faire de l’excellente musique. Quelques uns des membres comme Marcus Macklin, Anthony Ingram, Lance Dickerson, Carl Lester, Jr., Desiree Roots ou Seandrea Earls avaient même été des élèves de Plunky, qui donnait des cours dans les école ou à l’université de Virginia Union et Virginia Commonwealth.
L’album Make A Change sur le label Black Fire atteignit les bacs en 1980 puis ressorti sur le label Sutra (Buddah en Europe) sous le titre Every Way But Loose. Le single titre de l’album entra dans le top 10 des classements soul à Londres en 1982 et fût l’un des plus gros succès du groupe. Cet album vit l’adjonction de la chanteuse Virtania Tillery en plus de Lady Eka-Ete, qu’elle finit d’ailleurs par remplacer au sein du groupe. Une autre nouvelle recrue était le pianiste Weldon Hill qui devint plus tard professeur de musique et Recteur de la School of the Arts de Virginia Union University. Les autres nouveaux étaient Kevin Davis un percussionniste de Brooklyn et le maître percussionniste Ghanéen Okyerema Asante, un transfuge du groupe de Hugh Masekela et qui jouera plus tard avec Paul Simon lors du Graceland Tour ainsi qu’avec Fleetwood Mac.
La phase suivante pour Plunky & Oneness of Juju fût un maxi : Hit the Jackpot, en 1983 pour N.A.M.E. Brand Records, le propre label de Plunky. En 1984 le groupe servit de base pour l’album solo de Okyerema Asante intitulé Sabi. Plus tard cette même année, Plunky & Oneness of Juju sortirent un nouvel album sous le nom de Electric Juju Nation avec Virtania Tillery au chant principal et le très éclectique Ronnie Cokes à la batterie. Ce fût le dernier enregistrement sous le nom de Oneness of Juju.

En 1986, Plunky alla en Afrique de l’Ouest pour se produire et promouvoir ses disques. Le sens du mot Juju avait toujours été source de questions aux US de même que la signification de Oneness of Juju. Mais lors de cette tournée, plusieurs incidents se produisirent. Au Nigeria les gens étaient heureux d’apprendre qu’un groupe noir américain portait le mot Juju dans son nom, mais il s’attendaient à entendre de la Juju music et ils furent déçus en entendant le style jazz-funk de Oneness of Juju. Au Ghana, les DJ des radios ne prononçaient pas le nom de Juju sur les ondes. Ils annonçaient le nom du groupe comme étant Oneness of God, car une des tribus du Ghana, ‘Juju’, était synonyme de sorcellerie. En bref, Juju avait une signification différente partout où ils passaient et cela fît naître des situations cocasses.
Quant Plunky rentra, il décida de réduire le nom du groupe à Plunky & Oneness. Le personnel avait une fois de plus changé. Virtania Tillery était partie ayant déménagé à Atlanta. Weldon Hill fût remplacé par Nat Lee Jr. aux claviers (il venait du Southern Energy Ensemble) et après quelques années, Nat fût lui aussi remplacé par Kevin Christopher Teasley, un élève de Weldon Hill et récipiendaire de la bourse Michael Jackson de l’Université de Virginia Union.
Les autres membres étaient Philip Muzi Branch, bass ; Ronnie Cokes, batterie ; Carlton Blount, chant ; Carl Lester El, Jr, guitare ; Asante, percussions. De plus et selon le type de show, Plunky engagea des musiciens additionnels, des danseurs, etc.

Dans les années 90, Plunky produisit et sortit des albums sous son nom, Plunky : Tropical Chill, Move Into the Light and One World One Music. En 1992, il produisit une collection de gospel Spiritual Sounds Within My Soul. En Juillet 1994 il sortit Plunky - The Oneness of Phunk. Tous ces albums étaient joués par des membres de Plunky & Oneness mais étaient l’œuvre solo de Plunky et furent tous produits sur son propre label N.A.M.E. Brand Records.


Discographie
Forever In A Moment (2004, Smooth jazz) - Instrumental Praise (2004 Gospel) - Got to Move Something (2003, Jazz funk) - Solo Journey Between Dimensions (2002, New Age) - Got to be Phunky (2001, funk) - Saxy Mellow Moments (2000, Smooth jazz) - Groove Tones (1999, Acid jazz) - I Can’t Hold Back (1996, Jazz funk) - The Oneness of Funk (1994, Jazz-funk) - One World One Music (1992, Jazz-world) - Spiritual Sounds Within My Soul (1992, Gospel) - Move Into the Light (1990, Jazz-funk) - Tropical Chill (1988, Jazz-funk) - Electric JuJu Nation (1984, Funk-jazz) - Everyway But Loose (1982, Funk) - Bush Brothers & Space Rangers, (1978, Funk) - Space Jungle Luv (1976, Afro-jazz) - African Rhythms (1975, Afro-jazz) - Chapter Two: Nia (1974, Avant jazz) - Message From Mozambique (1972, African jazz)
 

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Jean-Louis Pommier

Trombonne

Après des études musicales classiques au conservatoire du Mans, Jean-Louis s’oriente vers le jazz et participe à la plupart des grandes formations hexagonales (Big Band Jean-Loup Longnon, Big Band Ornicar, Bande à Badault, ONJ Badault et Barthélemy, Onztet de Caratini, Multicolor Feeling d’Eddy Louiss, Zoom Top Orchestra, Le Gros Cube d’Alban Darche...). Parallèlement à ses diverses collaborations, il œuvre activement dans des projets pédagogiques, et se révèle compositeur (commandes de Radio France, Europa Jazz Festival…), notamment avec son groupe Qüntêt. Jean-Louis co-fonde, à la fin des années 90, le très actif label de jazz et de musiques improvisées Yolk.

Discographie sélective
• Alban Darche Le Gros Cube, La Martipontine, 2005, Yolk
• Qüntêt, On the Road Enfin, 2000, Yolk
• ONJ Denis Badault, À Plus Tard, 1992, Label Bleu
• Eddy Louiss Multicolor Feeling, Multicolor Feeling Fanfare, 1991, Nocturne
• La Bande à Badault, En Vacances au Soleil, 1988, Label Bleu

http://www.yolkrecords.com

 

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Jazz-Passion, mars 2007.


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François Popineau

Piano

Popineau a quitté le lycée pour étudier la musique classique, mais surtout pour la jouer. Ses premiers professeurs disaient de lui qu´il avait un véritable "chic" et un talent inné pour interpréter la musique de Chopin en particulier. Sa musique porte encore aujourd’hui l’influence de ce compositeur, mais elle s’est beaucoup étoffée et a mûrie au contact d’autres compositeurs tels que Liszt, Berlioz, Fauré, Debussy, Ravel et Gershwin, ainsi que de nombreux Jazzman bien sur (Errol Garner, Keith Jarrett, Chick Corea, puis Bill Evans...), qui ont tous aiguisé son intérêt particulier pour l’harmonie et pour la mélodie, sans oublier bien sûr, le rythme qui fait partie indissociable du style de François.

Compositeur de musiques de film, François Popineau a travaillé sur de nombreuses BOF notamment "Monory et Moi" de Benoît Sauvage, "Un Père avait deux Fils" de Marie-Celine Hirsinger, pour qui il prépare la musique de son dernier film : "Arrêtes ton cirque, Papa". Entre autres activités, François Popineau enseigne le piano jazz et l’harmonie jazz aux Conservatoires de Levallois, Paris VII et Bois Colombes. Actuellement, il participe à la l’élaboration du département de jazz d’Ivry sur Seine où il enseigne également. François Popineau appartient à la jeune et montante génération française d’artistes et esthètes du jazz.

 

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Lenny Popkin

comprenant une réflexion sur la fréquentation des prestations en Live
et une discographie de Lenny Popkin.

Pour mon frère, Patrick,
pour ne pas oublier ce jeudi 3 avril.

Lenny Popkin s'est produit en trio les 3, 4 et 5 Avril 2002 au Sunset à Paris.
C'est la troisième fois qu'il jouait dans un club de jazz à Paris. Il s'était aussi produit en France le 21/03/2001 dans le cadre des concerts organisés par Banlieues Bleues.

Mais qui est Lenny Popkin ? La question s'avère nécessaire car peu de gens le connaissent. Et pourtant, il s'agit probablement d'un des plus grands saxophonistes ténors. C'est peu dire. Mais il convient de donner quelques précisions, car il est si fréquent de lancer à la cantonade une telle annonce, souvent un peu par excès d'un engouement fort compréhensible chez les mélomanes.
Il serait plus juste de dire que ce n'est pas le plus grand. Car ils sont plusieurs à pouvoir revendiquer cette place ! Dans les ténors, il y a bien sûr Lester Young, John Coltrane etc. ; mais aussi, d'autres moins connus qui sont excellents. Et d'autres totalement inconnus qu'il conviendrait de mettre également au pinacle
*. De plus, il conviendrait, dans l'attribution des médailles, de tenir compte de la pluralité des styles existant dans le jazz. Ce qui est affaire de goût (quoique que dans le jazz, on arrive, avec les années, à s'intéresser à des tas de styles différents).

Mais on peut avancer qu'il existe un dénominateur commun à ces étoiles, à savoir la faculté de produire une improvisation géniale sur un thème donné : l'improvisation est à mon sens une des caractéristiques très importante du jazz (en particulier à partir d'un thème devenu un standard au fil des ans).
Warne Marsh fut l'un des plus grands improvisateurs. Ce fut, avec Lee Konitz, l'un des saxophones ténors fétiches du pianiste Lennie Tristano. Celui qui convenait le mieux à son style. Lenny Popkin, s'inscrit aussi dans la tradition de cette école fondée par Lennie Tristano dans les années 1940 ; au moment même où s'est développé le bebop, l'autre grand courant musical de cette époque qui reçut, comme on le sait, un accueil beaucoup plus bruyant et prolongé (à juste titre !).

Lenny Popkin a peu enregistré. Par contre, il s'est occupé de l'établissement des maquettes de certains enregistrements de Warne Marsh et Lee Konitz avec Lennie Tristano, notamment Lennie Tristano Quintet Live At Birdland 1949 (Jazz Records, JR-1, 1979), Lennie Tristano Quintet Live In Toronto 1952 (Jazz Records, JR-5, 1982), Lennie Tristano New York Improvisations 1955 & 1956 (Elektra, 1983), Lenny Tristano Quartet et Quintet/Continuity/Half Note1958 & 1962 (Jazz Records, JR-6, 1985), et probablement de nombreuses séances qui n'ont pu encore être éditées faute de moyens financiers ! Il a aussi enseigné la musique depuis les années 1970, et particulièrement depuis les années 1980 où c'est devenu sa principale activité.

Récemment, il y a eu un CD, Lenny Popkin, chez Lifeline Records (LR 101/CD, 1999) avec Carol Tristano et Rich Califano à la basse, enregistré les 30 et 31/08/1999 au Campo Studios (New York).
Auparavant, il y a eu cinq CD chez New Artists Records avec Connie Crothers au piano (une autre tristanienne), Carol Tristano et Cameroun Brown à la basse (Connie Crothers-Lenny Popkin Quartet) :

- Session (NA 1027/CD) enregistré au Pintemps-Été 1996 au Sear Sound (New York),
-
Jazz Spring (NA 1017CD) enregistré le 26/03/1993 aux BMG Studios (New York),
-
New York Night (NA 1008/CD) enregistré le 04/12/1989 au Blue Note à New York,
-
In Motion (NA 1013/CD, 1991) enregistré les 23/11/1989 (à Bruges, enregistrements BRT) et 25/11/1989 (à Bruxelles, enregistrement BRT),
- et
Love Energy (NA 1005/LP & CD, 1988) enregistré les 14 et 21/04/1988 à New York.

Il a d'ailleurs souvent joué avec Connie Crothers au début des années 1960, ainsi qu'avec un autre pianiste tristanien, Sal Mosca (à cette époque, c'est au saxophone alto qu'il s'exprimait ; ce n'est qu'en 1966, que son choix se porta sur le ténor). Mais il ne semble pas qu'il y ait eu des enregistrements de ces prestations.

Le 13/12/1984, il a fait un disque à New York,True Fun chez Jazz Records (JR 7/LP) avec Liz Gorrill au piano et Eddie Gomez à la basse, qui comporte une suite qui est dédiée à Vincent Van Gogh.
En remontant le temps, il n'y a eu encore deux enregistrements : le 28/01/1979 celui d'un concert (Lennie Tristano Memorial Concert - Town Hall, New York) à la mémoire de Lenny Tristano (un coffret de trois disques, JR3/LP) qui a été publié par Jazz Records (la compagnie de disques créée par Lennie Tristano) avec, sur la face 1 du 3ème disque, Lenny Popkin avec Stan Fortuna à la basse et Peter Scattaretico à la batterie ; et un autre à New York, à la fin de la même année :
Falling Free, avec Eddie Gomez (basse), et Peter Scattaretico chez Choice (CRS 1027/LP), avec comme ingénieur du son et productrice, Connie Crothers.

Tout comme ses émules, notamment Warne Marsh, on a l'impression qu'il n'a jamais été au goût du jour. Pour Warne Marsh, beaucoup s'en sont rendus compte après sa disparition (une exception de taille est à citer : le Danish Jazz exchange qui permit de le sortir transitoirement un peu de l'oubli dans les années 1970).

Et puis, il y a eu ces trois soirées mémorables au Sunset (un enregistrement a été effectué le vendredi 4 avril et a été radiodiffusé par France Musique le même jour dans l'émission Jazz-club de Claude Carrière et Jean Delmas**). Ce trio nous a offert, à chaque fois, trois sets de 45 minutes.

Pour ma part, j'ai assisté à ces trois soirées parisiennes !
Pour quelqu'un qui, comme moi, n'a pas suffisamment de temps pour aller régulièrement dans les clubs (il y a déjà tant de disques à découvrir !), j'ai été particulièrement surpris par le public. Public pas si hétérogène qu'on pourrait le penser : surtout des touristes anglophones qu'on amenait ici un peu pour retrouver leurs marques. Mais la plupart n'en avait rien à faire du jazz ! Il n'était pas sorcier de s'en rendre compte : ils discutaient de choses et d'autres non jazzistiques.
Le vendredi, il y avait, certes, un petit groupe "tristanien" de trois personnes (notamment
Benoît Gassiot-Talabot avec qui j'ai échangé quelques impressions). Des passionnés, comme moi, par les membres de cette école qui est née sous l'impulsion de Lennie Tristano. Une école qui, après plus de 50 ans d'existence, perdure aujourd'hui, notamment avec le Lenny Popkin trio.
Le samedi, il y a eu un ami du contrebassiste qui est venu le saluer et, à la fin de la soirée, deux saxophonistes passionnés sont venus discuter avec Lenny Popkin ; deux autres accompagnés de leur instrument, plus discrets, sont venus aussi le jeudi et le vendredi.
Quand je repense à cette qualité d'interprétation à laquelle on a eu droit (notamment le jeudi et le vendredi) qui fait la différence avec de nombreux enregistrements en studio (dont on doit pourtant se contenter mais qui sont souvent de pâles reflets du talent des musiciens) !

Il conviendrait que l'on s'efforce d'annoncer un peu mieux ces prestations en live !
Bien sûr, les journaux spécialisés le font. Mais il est parfois difficile de s'y retrouver dans leur masse d'informations. De plus, la date de certaines manifestations étant parfois arrêtée de façon très tardive, les revues mensuelles ne peuvent réussir à les annoncer. Mais cela pourrait se faire aussi chez les disquaires spécialisés (c'est d'ailleurs lors de mon passage chez Paris Jazz Corner qu'un habitué,
Olivier Ledure, m'a prévenu de la venue à Paris de Lenny Popkin !) où les habitués pourraient aussi transcrire des informations de ce type et leurs coups de cœur sur une petite pancarte réservée à cet effet***.
Pour ma part, j'y ai pensé un peu tard le samedi après-midi en réalisant une petite affiche que mes deux disquaires de prédilection (Paris Jazz Corner et Croco Jazz) ont accepté d'apposer dans leur magasin. Il y a eu au moins une personne, que j'ai reconnue, qui est venue suite à la lecture de mon affiche !
Il est vrai que le public, même aux temps héroïques, était souvent composé de personnes pas particulièrement passionnées par le jazz et/ou respectueuses des musiciens. Et, en ces temps-là, même les jazzophiles désertaient les concerts quand un match avait lieu. Rappelons le légendaire concert de Massey Hall (Toronto, 15/05/1953) avec Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Bud Powell, Charles Mingus et Max Roach, décrit pourtant comme
The Greatest Jazz Concert Ever qui fut boudé pour un match de boxe (à peine un quart des 2 500 places furent occupées) !
Et pourtant, parmi les passionnés de jazz, nous sommes nombreux à répéter combien on aurait aimé assister à des prestations en live avec tel ou tel musicien aujourd'hui disparu.
Faut-il attendre que les vivants soient morts pour continuer une même litanie ?

Ceci dit, ces trois soirées furent un délice : How Deep Is The Music of the Lenny Popkin Trio !
Aux côtés de Lenny Popkin, à la batterie, Carol Tristano ; la fille
**** du maître à penser et à jouer (cf. infra). Habituée depuis plusieurs années à se produire avec Lenny Popkin, elle impulse un rythme idéal à l'expression du saxophone de Lenny, que ce soit avec les baguettes ou avec les balais. Rythme qu'elle traduit dans un mouvement lancinant du corps, identique à celui de certains auditeurs qui s'abreuvent ainsi de jazz jusqu'à la moelle. Avec un regard exprimant une admiration de madone à l'intention du saxophoniste, ou sombrant dans le vide ; les yeux se ferment : il n'y a plus que la musique produite par le trio.
Un petit détail qui réjouira certains cinéphiles : si ses longs cheveux conviennent à l'image d'une madone, c'est une
comtesse aux pieds nus qui entre en scène ; à chaque début de set, la première chose qu'elle fait est de retirer ses chaussures !
À la basse, Jean-Philippe Viret, un français qui semble être estimé par beaucoup de personnes que j'ai interrogées à ce sujet. Il vient d'ailleurs de faire un disque en leader pour le dynamique label Sketch (<http://www.sketch-studio.com>), distribué par Harmonia mundi (Considération ).
Ce qui m'a particulièrement surpris au cours de ces trois soirées, c'est la parfaite cohésion du trio. On n'en attend certes pas moins. Mais ce qui fut remarquable, c'est que Jean-Philippe Viret n'avait joué, auparavant, que le mercredi précédent avec Lenny Popkin et Carol Tristano (en Belgique). Et il ne connaissait que vaguement ses partenaires, ainsi que l'école tristanienne. Je lui ai même appris qu'un de ses contrebassistes fétiches, Paul Chambers, avait fait un enregistrement avec Warne Marsh chez Atlantic (les 12/12/1957 et 16/01/1958, avec Philly Joe Jones, Ronnie Ball dans la première session, et avec Paul Motian dans la deuxième session).
Toujours est-il que la magie s'est opérée au cours de ces trois soirées (magie tristanienne ?).

Que dire pour essayer d'évoquer ce que ces trois musiciens nous ont offert ?

Un style tristanien par excellence. À savoir, un art de la fluidité. C'est le maître mot. Je serais tenté de faire un parallèle, pas si lointain que cela, avec l'Art de la fugue, en raison du goût prononcé pour Jean-Sébastien Bach que plusieurs tristaniens, notamment Lenny Popkin, ont évoqué de temps en temps.
Pour compléter la recette, vous prenez un thème (avant tout un bon standard), vous y mettez toute la fluidité possible et vous improvisez, sans laisser reposer. Côté improvisation, les tristaniens, au même titre que Charlie Parker dans un autre style, sont passés maîtres dans le jeu, parfois rempli d'humour, du "maquillage mélodique". Prenant de telles libertés qu'ils n'hésitaient pas à donner de nouveaux titres aux standards revisités (il me semble intéressant, à ce propos, de rapprocher le fait que Lennie Tristano est devenu complètement aveugle à l'âge de neuf ans, et le fait qu'il se plongea avec une telle passion dans le domaine de l'improvisation, comme pour pallier sa cécité visuelle).

De nombreux standards ont donc constitué leur répertoire. Avec, comme c'est souvent le cas dans l'école tristanienne, un début avec quelques notes évocatrices d'un thème, suivies d'une improvisation nous éloignant du thème du départ à tel point qu'il en devient parfois méconnaissable.
Avec une batterie au service entier du saxophoniste et de la basse.
Le bassiste tenait en effet quasiment autant une place de leader que le saxophoniste. Mais sans la batterie, point d'issue ! L'impulsion lancinante produite par la batterie est une sorte de creuset indispensable à la création sonore des deux autres instrumentistes dans ce style de jazz. Lennie Tristano avait, en effet, une conception particulière de la batterie, recherchant des batteurs "qui ne cassent pas le rythme avec des figures totalement hors contexte" ; "il pensait que l'essentiel, pour un batteur, c'est d'exprimer un véritable sentiment du temps". Cette conception, souvent incomprise même de la part de certains musiciens (n'a-t-on pas prétendu sans arrêt qu'il avait "une conception métronomique du tempo" ; ne l'a-t-on pas traité de "drumophobe" !), découlant de la fluidité que certains musiciens de jazz recherchent (notamment certains parmi ceux qui sont catalogués sous la terminologie de
West-coast, mais aussi d'autres, issus d'autres points cardinaux). Pour Tristano et ses nombreux émules, c'est une quête permanente (quelques noms au passage pour compléter ceux déjà cités : le trompettiste Don Ferrara, les saxophonistes Ted Brown et Gary Foster, Richard Tabnik, le pianiste Ronnie Ball, le bassiste Peter Ind).

A noter une innovation de taille, où le saxophone devient, à son tour, accompagnateur de la basse notamment au cours de solos de basse où Jean-Philippe Viret utilise son archet. Cet accompagnement s'effectue à la manière des duos de saxo réalisés antérieurement par Warne Marsh et Lee Konitz (comme c'est le cas dans Lee Konitz With Warne Marsh, en 1955 chez Atlantic) où l'un des saxo accompagne l'autre dans un contre-chant frénétique. Le résultat est prodigieux.
La connivence s'établit aussi au-delà de l'exécution musicale ; dans le choix des thèmes. Lenny reste songeur devant quelques notes manuscrites qui traînent sur son pupitre, puis il se tourne vers Jean-Philippe Viret pour lui proposer un thème. Ce dernier acquiesce avec un hochement de la tête traduisant un plaisir certain qui se détache de son visage. On ne dit pas non au maître et encore moins quand on se fait plaisir. Puis, il se tourne vers Carol qui acquiesce, à son tour, avec une moue de plaisir similaire. On a vraiment l'impression de se trouver devant deux enfants heureux de ce que l'on leur propose.

Cette connivence se traduit aussi par un plaisir intense partagé entre certains auditeurs, mais aussi entre les trois membres du trio qui prennent un grand plaisir à jouer ensemble. C'est une véritable communion (où la religion, à mes oreilles, n'a rien à voir) ! Qui se traduit par des échanges furtifs de regards entre d'une part les musiciens et d'autre part entre les musiciens et certains spectateurs. Cela n'est pas spécifique à ce trio, mais cela se fait avec un tel cérémonial ! Qui traduit le plaisir de jouer à un instant donné et son corollaire le plaisir d'écouter, que ce soit de la part des spectateurs ou des musiciens eux-mêmes. D'ailleurs, en allant discuter avec Jean-Philippe Viret à la fin de la soirée du dimanche soir, il ne m'a pas caché combien il était sensible à cette passion que développaient certains spectateurs.

Alors, à l'année prochaine ?
Ou peut-être avant, à l'occasion de la sortie d'un hypothétique CD ?
Ou peut-être plus tôt en
live. Lenny et Carol semblent beaucoup apprécier la France à tel point qu'ils pourraient rester quelques années sur notre sol... pour le plus grand plaisir de :

Dr Gilbert Maurisson
jazz-mélomane
20 avril - 02 juin 2002


Note
: pour ceux qui souhaiteraient avoir plus de précisions, nous recommandons en première lecture : Tristano et ses fils (Jean Delmas, in Jazz Hot, n°325 et 326 de mars et avril 1976), ainsi que Lenny Popkin : ma tristano story (interview de François Billard, in Jazz magazine, n°313 et 314 de décembre 1982 et janvier 1983). Il y a aussi une notice sur Lenny Popkin, réalisée par Philippe Carles, dans le Dictionnaire du Jazz, réalisé sous sa direction et celle de André Clergiat et Jean-Louis Comolli (coll. Bouquin, Robert Laffont, 1988, réimprimée plusieurs fois depuis).

Je tiens à remercier vivement Jean Godement pour les précisions qu'il m'a transmis sur la discographie de Lenny Popkin. C'est un passionné de Lenny Popkin de la première heure et qui l'a d'ailleurs fait découvert à plusieurs disquaires. Il m'a indiqué aussi que Lenny Popkin avait déjà joué antérieurement, le 07 & 08/11/1991, dans un club parisien, l'Alligator, aujourd'hui disparu.
Je tiens aussi à remercier
Tania Tristano (Jazz Records), la soeur de Carol Tristano qui a bien voulu compléter la discographie que j'avais établie.
Elle m'a précisé que Lennie Popkin s'était produit à Paris une première fois au Magnetic Terrace les 20 & 21/01/1989.

Certains des CD de Lenny Popkin peuvent être commandés sur :
<
www.newartistsrecords.com> pour ceux enregistrés chez New Artists.
<
www.jazzrecordsinc.com> pour Lennie Tristano Memorial Concert et True Fun ; vous trouverez aussi sur ce label (qui, rappelons-le, a été créé par Lennie Tristano lui-même !) d'autres disques très intéressants. Récemment, Jazz Records a édité un disque de la chanteuse Betty Scott accompagnée par Lennie Tristano.
Jazz Records envisage d'éditer d'autres inédits de Tristano (et de Warne Marsh ?) si la situation financière de ce petit, mais dynamique label, le lui permet...

On peut aussi commander ces disques chez : <www.cadencebuilding.com>.

Nous vous recommandons pour une première approche le très beau Lenny Popkin, chez Lifeline Records (LR 101/CD, 1999).
N'hésitez-pas à le commander directement chez Lifeline Records :
<
http://www.lifelinerecords.com>.


* Par exemple, parmi mes découvertes récentes : côté saxo : Mike Cuezzo (avec The Costa-Burke Trio, 1956) ; Jean-Claude Fohrenbach (dans Mais qu'avez-vous donc fait de la face cachée de la lune, Docteur Fohrenbach ? avec Georges Arvanitas, 1979) ; Reese Markewich (dans New Design In Jazz avec Nick Brignola, 1957) ; Ken McIntyre (dans Looking Ahead avec Eric Dolphy, Walter Bishop JR, Sam Jones, Arthur Taylor, 1960) ; Vito Price (dans Swinging The Loop avec Lou Levy, Max Bennett, 1958) ; Vi Redd (dans Bird Call avec "Kansas Lawrence", Russ Freeman, Leroy Vinnegar, 1962) et, tant qu'on y est, côté trompette et cornet : Don Joseph (dans Chuck Wayne / String Fever avec Gene Quill, 1957) ; Cal Massey (dans Blues To Coltrane avec Julius Watkins, Hugh Brodie, Jimmy Garrison, 1961) ; Phil Sunkel (dans Jazz Band avec deux superbes saxophonistes : Dick Meldonian et Buddy Arnold, 1956). retour au texte 

** Ne pourrait-on pas éditer ces enregistrements ?
Comme d'ailleurs aussi certains des nombreux réalisés par des radios et qui dorment dans des caisses pas très claires. De quel droit des institutions peuvent elles garder de tels trésors qui n'en sont même plus pour elles (quand on les stocke ainsi, les archives ont la mémoire courte !). Je me souviens avoir parcouru l'année dernière une discographie de Lee Konitz (Michael Frohne : Subconscious-Lee, Jazzrealities Ed, 1983) et d'avoir été stupéfait par le nombre d'enregistrements réalisés par plusieurs radios et télévisions, notamment par l'ORTF (sous les auspices d'André Francis). L'amateur de jazz n'aurait-il comme solution de repli que de pister des enregistrements pirates ; un ersatz pas toujours convaincant et qui, de plus, se fait au détriment des musiciens ?
retour au texte

*** L'annonce de ces prestations en live pourrait se faire aussi sur des serveurs Internet consacrés au jazz. Et, notamment, sur des serveurs où ce seraient les internautes eux-mêmes, qui, dans une rubrique spécifique, en ferait l'annonce. Il s'agit d'ailleurs d'une idée que j'envisage de mettre en application dans un serveur Internet qui devrait ouvrir prochainement à partir de la rubrique Invitation aux voyages d'un serveur préexistant (<http://www.positifs.org> qui est consacré au Sida).retour au texte

**** Il me semble intéressant de souligner, à ce propos, une des (nombreuses) spécificités développées par Lennie Tristano : c'est un des rares musiciens de jazz à avoir prodigué un enseignement à plusieurs femmes. Signalons aussi que son épouse, Judy Tristano, jouait aussi du saxophone ténor et, d'après Lenny Popkin, avec beaucoup de talent. retour au texte 

Cliquez ici.

Lenny Popkin Trio (Carol Tristano, Jean-Philippe Viret),
Sunset (Paris), 5 Avril 2002,
2 photos : Dr Gilbert Maurisson


Dossier de Presse : Lenny Popkin

Cliquez ici.


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Michel Portal

Saxo, Clarinette

Michel Portal : son incroyable nouvelle formation avec Tony Malaby, Tony Hymas, François Moutin, Erik Fratzke, JT Bates et Airto Moreira, ses retrouvailles avec ses amis de Minneapolis, Michael Bland, Sonny Thompson, Jef Lee Johnson, dans un disque qui fête son rapport apaisé au passé, sa gourmandise du présent, l'ouverture d'un futur de dix siècles.

Tour à tour à la clarinette, au saxophone, ou au bandonéon, compositeur, interprète classique, jazzman ou maître de l'improvisation, Michel Portal allie à un jeu limpide et rigoureux une expressivité hors norme.

Singulier Michel Portal, l'homme aux mille expériences et au souffle unique : quand on aura évoqué le clarinettiste virtuose (Mozart, Brahms…), le passionné de musique contemporaine (Kagel, Berio, Boulez, Globokar), l'improvisateur, le compositeur de musiques de films (3 césars pour "Le retour de Martin Guerre", "Les cavaliers de l'orage" et "Champ d'honneur"), on n'aura rien dit de "sa façon bouleversante de vivre la musique".

Tout autant passionné par le jazz, il sait s'entourer des meilleurs musiciens, européens (Texier, Humair, Solal, Jenny-Clark…), ou américains (Jack De Johnette, Mino Cinelu…).

Et le point commun de toutes les expériences musicales et sonores que Michel Portal a menées, c’est sans aucun doute l’improvisation, et son exigence : se mettre continuellement en danger, se jeter au-dehors.

Pour son album "Dockings", sorti en 1998, il avait réuni un casting international, avec Joey Baron à la batterie, Steve Swallow à la basse électrique, Bruno Chevillon à la contrebasse, Bojan Z au piano et Markus Stockhausen à la trompette.
Après cet album, Michel a reformé un quintet qui tourne depuis plus de 3 ans en Europe, avec le pianiste Bojan Z, le trompettiste Flavio Boltro, le bassiste Linley Marthe et le batteur Laurent Robin.

" J'adore arriver sur scène et ne pas savoir ce que je vais jouer. C'est un moment extraordinaire, le seul moment où l'on peut vraiment s'amuser. Il faut se libérer. J'ai besoin de musiciens qui ont éclaté leur ego. Les vrais improvisateurs, ils vous étonnent en permanence quand vous jouez avec eux." Michel Portal

Michel a récemment formé un nouveau quartet avec Bojan Z, Bruno Chevillon à la contrebasse et Eric Echampard à la batterie.

 

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POST IMAGE

 

Dany MARCOMBE
Freddy BUZON
Patricio LAMEIRA
Jean-Christophe JACQUES
Eric PEREZ
Frédéric FEUGAS

" Avec Impulsion, le groupe est fidèle à son histoire sonore - influences de Miles Davis et de Weather Report. Il avait gagné une fluidité d'expression en se ressourçant dans les musiques du monde. Cette fois, ce sont des touches électro discrètes, comme autant de variations chromatiques ou rythmiques qui témoignent de son évolution. Le talent des instrumentistes sert la musique, le propos est collectif, dynamique."
Sylvain Siclier, Le Monde du mardi 20 mars 2007

Post Image fête ses 20 ans avec la sortie du nouvel album "Impulsion"
Depuis sa création en 1987, Post Image a eu l'occasion de partager la scène avec quelques uns des plus grands musiciens (Miles Davis, Tony Williams, Herbie Hancock, Wayne Shorter, John Mac Laughlin, Steve Coleman, Joe Zawinul Syndicate, Trilok Gurtu, Billy Cobham, Magma, Dollar Brand, Jan Garbarek, Peter Erskine, Miroslav Vitous), le groupe Post Image poursuit son évolution en distillant, avec chaleur et convivialité, une musique s'inscrivant dans une mouvance « ethno-électro-jazz ».Explorateur des frontières musicales, Post Image se place à la croisée de plusieurs ambiances musicales : le son nomade de l'ethno, le groove et le feeling d'un jazz bien ancré dans ses racines et la pulsation de l'electro. Les créations du groupe,toujours jouées avec beaucoup de spontanéité et de flamme, s'articulent autour d'arrangements dévoilant un art subtil du mariage des sonorités actuelles et des climats, invitant ainsi le public à un voyage empreint à la fois de fraîcheur, d'énergie et d'émotion.

 

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Chris Potter

Saxo

Originaire de Caroline du Sud, il est arrivé à New York en 1989 pour étudier à la Manhattan School of Music et à la New School, où il a rejoint le trompettiste Red Rodney avec lequel il a joué jusqu’en 1993. Il a ensuite brièvement appartenu à la nouvelle mouture du groupe pop Steely Dan et a participé depuis à des projets variés comme le Mingus Big Band et l’Electric Be-Bop Band de Paul Motian. Il a enregistré six CD sous son nom, joué dans Trio 2000 avec Motian et Steve Swallow, participé au disque de Swallow chez Watt, " Reconstructed ", et à des groupes dirigés par Jim Hall, Billy Hart, Dave Douglas, Al Foster, John Patitucci, Mike Manieri et d’autres.

C’est à l’orée des années 2000 que les choses se sont considérablement accélérées pour le jeune saxophoniste Chris Potter. Sollicité de toutes parts par des musiciens prestigieux de toutes générations et obédiences stylistiques, tous plus impatients les uns que les autres de s’offrir ses services (de Dave Holland à Dave Douglas en passant par Joachim Kühn, Michel Portal, Danilo Perez, Steely Dan…) ; soudain plébiscité par une presse internationale unanimement conquise par ses deux disques parus chez Verve (Gratitude en 2001 et Traveling Mercies dans la foulée), authentiques petits bijoux de fraîcheur et d’invention sous le verni de leur perfection formelle ; auréolé du prestigieux Jazzpar Prize, sorte de prix Nobel du jazz habituellement décerné à des musiciens plus chevronnés, reconnus de longue date — Chris Potter, à peine trentenaire, s’est du jour au lendemain retrouvé propulsé sous les sunlights, présenté comme le nouveau messie par toutes les composantes d’un milieu  hyper-sélectif, peu prompt habituellement à s’enthousiasmer pour les prouesses d’un blanc-bec, aussi brillant soit-il.

Ce nouveau statut aurait pu le déstabiliser, cette gloire soudaine lui monter à la tête, si précisément le saxophoniste était né de la dernière pluie, comme certains ont pu le croire alors… Mais malgré les apparences, Chris Potter est tout sauf un jouvenceau dans le petit monde impitoyable du jazz moderne. Avec déjà près d’une quinzaine d’années de carrière derrière lui, plus d’une centaine de séances comme sideman dans les registres les plus divers (du Mingus Big Band à l’electric be-bop band de Paul Motian, de Jack DeJohnette, James Moody ou John Scofield à Marlena Shaw ou encore Jim Hall, ses facultés d’adaptation sont proprement phénoménales !), et une bonne douzaine d’albums publiés sous son nom (son premier opus, pour la marque Criss Cross, Presenting Chris Potter, date de 1992 ; il n’avait que 21 ans…), Potter aurait même toutes les « qualités » pour envisager de se transformer en un de ces redoutables requins de studio qui hantent la Grosse Pomme si ses ambitions ne le poussaient irrésistiblement vers des associations toujours plus aventureuses, des horizons toujours moins balisés. Privilégiant les collaborations au long cours, ambitieuses et confidentielles (Motian, Steve Swallow, Dave Holland) aux « bons plans » rémunérateurs, ne se reposant jamais sur sa technique phénoménale (phrasé fluide, sonorité feutrée et charnelle) pour donner le change et remédier à un éventuel manque d’inspiration, Potter n’est pas du genre à sombrer dans la facilité et possède ces vertus rares, qui laissent présager d’un avenir digne des plus grands : l’exigence et l’intégrité.

Dernière preuve en date, ce disque, Lift, enregistré en public dans l’antre mythique du Village Vanguard. À la tête de son quartette régulier (le pianiste Kevin Hays, tout en délicatesse de touché et subtilité de mise en place ; Scott Colley à la basse, souple, déliée et puissamment ancrée au cœur du temps ; Bill Stewart, puissant, félin, d’une virtuosité étourdissante) Potter propose là tout sauf un disque « live » de plus. S’il y récapitule d’une certaine manière toutes ces qualités de puissance, de contrôle, de savoir-faire, qui faisaient l’intérêt de sa musique jusqu’alors, synthèse habile et inspirée de quarante ans de jazz moderne, Lift pourrait bien constituer pour Potter un disque charnière où le jeune saxophoniste, pour la première fois véritablement, lâche quelque chose de l’ordre de la maîtrise pour se livrer totalement, corps et âme, laissant peut-être comme jamais entrevoir l’immense potentialité de son talent. Il y a là un engagement nouveau, quelque chose de sensuel et de vibratoire dans ces longues séquences d’improvisation collective, un esprit de corps authentique qu’aucune virtuosité gratuite ne vient jamais menacer — un sens du swing enfin, totalement jubilatoire, à la fois très moderne dans les formes qu’il emprunte et totalement intemporel dans l’esprit. L’avenir du jazz, ça ne fait aucun doute, passe par Chris Potter.

 

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Jazz-Passion, juillet 2006.


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Catherine Potter-Duniya

Bansuri

Au confluent de deux cultures musicales, DUNIYA PROJECT est le fruit d’un magnifique voyage musical entre Montréal et Mumbai, où la flûtiste Catherine Potter se perfectionne dans la musique classique de l’Inde du Nord, auprès du célèbre Pt. Harisprasad Chaurasia, considéré comme « le maître canadien du bansuri ».

DUNIYA signifie « monde » dans plusieurs langues et évoque autant la saveur internationale de la musique que la constitution de l’ensemble singulier. Chacun des instrumentistes y trouve la place et l’inspiration lui permettant de donner libre cours à son talent. Le projet accueille régulièrement des artistes invités de diverses origines.

La réalisation de l’album Duniya Project capte avec brio l'individualité de chacun des musiciens et de leur interaction en studio. Subir Dev au tabla, Lubo Alexandrov à la guitare, Nicolas Caloia à la contrebasse et Thom Gossage à la batterie et des instrumentalistes invités aux percussions orientales, à la guitare flamenco, au kalimba et au violon de l'Inde du Sud ajoutent tous à l'étonnante étendue musicale de l'album.

DUNIYA PROJECT séduit critiques et public par ses mélodies évocatrices, ses ambiances indiennes teintées d’harmonies jazz et ses rythmes envoûtants aux sonorités actuelles.

LA PRESSE EN PARLE

« Sur les registres de la douceur, de la finesse et de la fluidité, Catherine Potter a ouvert une voie. Et trouvé assurément sa voix. On sent la virtuose en phase parfaite avec ces superbes ragas indiens et autres procédés compositionnels dont elle transgresse les règles ancestrales. » Alain Brunet, LA PRESSE, 2006

SITES INTERNET

  • www.catherinepotter.net
  • www.duniyaproject.com

 

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Jazz-Passion, janvier 2008.


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Roxanne Potvin

Chant, Guitare

BLUES CARAVAN 2007 THE NEW GENERATION Once again Ruff Records from Germany is at the forefront of presenting the European Blues scene with the best contemporary blues artists from around the World. We are proud to be associated with Ruff Records and presents to you the first UK festival appearance of this amazing Blues Caravan 2007 featuring :

ROXANNE POTVIN (Canada)
Roxanne Potvin : Begin where all North American music starts…the Blues, give it to an ingénue who shakes it up by adding a little rock ’n roll, country, folk and jazz. Result: Something new, something old and — more importantly — something fresh, unique and inspired . . . That's the story you can apply to crossover artist Roxanne Potvin, the 23-year-old bi-lingual Gatineau, Quebec based singer, guitarist songwriter. She may be young, but Roxanne certainly fits the description of that strange music industry term “buzz act” — people are talking about her, and so they should. On stage, Roxanne combines an easy going confidence and style with fire and a wonderful innocence that engages her audience wherever and whenever she plays.
Begin where all North American music starts...the Blues, give it to an ingénue who shakes it up by adding a little rock 'n roll, country, folk and jazz.
Result: Something new, something old and — more importantly — something fresh, unique and inspired . . .
That's the story you can apply to crossover artist Roxanne Potvin, the 23-year-old bi-lingual Gatineau, Quebec based singer, guitarist songwriter.
"The Way It Feels," her vibrant new record produced by Grammy-winning Colin Linden, is a varied and powerful collection of songs — mostly originals — that range from hard-driving horn-laced R&B like "A Love That's Simple" to the intimate folk duet with Daniel Lanois "La Merveille."
She may be young, but Roxanne certainly fits the description of that strange music industry term "buzz act" — people are talking about her, and so they should. "The Way It Feels," with its surprising list of guests in supporting roles, marks the emergence of a bright new artist on the Canadian scene.
Born in Regina, where her father was a TV reporter for CBC, Roxanne moved to the Ottawa area when she was two. Just like the old cliché, her home was filled with music; Dad played guitar, Mom sang, and aunts and uncles played all sorts of other instruments, and jazz and pop music was on the record player all the time. Young Roxanne soaked it all in — Stones, Pink Floyd, Billie Holiday, Beatles — and she sheepishly admits that the first record she ever got was the "Jive Bunny" soundtrack.
However, accidentally catching Jonny Lang on TV was like being hit by lightening — "Man, he was SO cool!" she recalls. Lang led her, curiosity working overtime, to the music of B.B. King, Stevie Ray Vaughan, Muddy Waters and dozens of others — from Howlin' Wolf to Aretha Franklin. At 15, she got her first guitar. "It was a white Japanese Telecaster," she remembers now. "It had a buzzing in the strings they couldn't fix, so I returned it to the store. And got another Tele, an American made cream one that I still play today. Cost me $675 and I paid it off in installments. I love it!"
Once she had the basics down, she became a fixture at Ottawa's Rainbow Club, sitting in on the weekly jam sessions. One night, the bandleader talked to her before the first set: The regular guitarist hadn't shown up, would she play lead guitar for the evening?
"I didn't have time to be scared. And afterwards, they gave me $50.00 — it was the first time I had earned anything playing music. I was blown away..." As her search for new and different music continued, she found herself influenced by subtler, lesser-known artists, including guitarist Freddy King and singer Dinah Washington.
Roxanne is a woman of strong determination. She felt she had something to say, so in 2003 she wrote a raft of songs that, with hindsight, really set the bar high. With a new and original repertoire, she self-produced, self-financed, self-released and self promoted her first recording, "Careless Loving". It did exactly what she hoped it would: Notched her career upwards to another level, and built her reputation as a songwriter as well as a singer and player. Local writers (and campus and CBC radio) embraced the CD, and the word began to spread.
As fans and industry people continue to discover her, she has been in continual demand for clubs, festivals and special events across Ontario and farther afield — Roxanne's schedule included a flying trip to France for a major festival last year, she's played the prestigious Toronto Women's Blues Review show twice (most recently last November at Massey Hall in Toronto) and recently she been nominated as Female Vocalist of the Year at the Maple Blues Awards.
On stage, Roxanne combines an easy going confidence and style with fire and a wonderful innocence that engages her audience wherever and whenever she plays.
The new CD, "The Way It Feels," is a sterling example of the way the promise of a talented musician; singer and songwriter can be fulfilled. Producer Colin Linden — the Nashville-based Canadian guitarist and writer with no less than 60 CD production projects to his name — helped bring together a cast of support players that included, in addition to Daniel Lanois, Bruce Cockburn, Wayne Jackson of the The Memphis Horns, members of the Fairfield Four, and one of her favourite songwriters and singers, John Hiatt. What brought Linden and the rest of them to this project was the strength and breadth of her songwriting and the authentic power of her old school voice.
"I can't say how thrilled I am that these people came together to play with me on my songs," she says, still shaking her head in surprise. "To cut a recording session with the Wayne Jackson of the Memphis Horns who has played on everything from Elvis's 'Suspicious Minds' to Aretha's 'Respect' — I mean, just how inspiring is that? And then to have John Hiatt in the studio in Toronto with me ... if I couldn't hear his voice on the record I'd think I dreamed that!"
"The Way It Feels" is the fulfillment of a dream that started many years ago. It is a major breakthrough for a fresh new voice.
And the way it feels, thank you very much, is just FINE...
.

 

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Jazz-Passion, février 2007.


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Nelly Pouget

" La musique existe, a un sens, quand elle transcende une réelle force au public. " (Nelly Pouget).

A. Présentation.

Née en Bourgogne le 19 Mai 1955, elle étudie le saxophone avec Jean-Marie Londeix au conservatoire de Dijon.
Préoccupée par une urgence de libération dans la création et dans l'expression, elle réalise des performances sur le mouvement, la voix, l'espace. Elle fabrique des instruments de musique, dirige des ateliers pour enfants. Durant cette période, elle travaille avec le théâtre pour enfants.
Elle fait des recherches au cours de voyages à l'étranger, vit en Afrique, dans différents pays d'Europe, ainsi qu'aux U.S.A.
Compositrice, elle présente essentiellement ses créations motivées par l'actualité, nourries par ses quêtes spirituelles. Elle commence de diriger ses orchestres en 1982.

Elle dirige et enregistre en 1991 son premier CD " Le Dire " avec Sunny Murray en quartette, se produit en 1992 au Festival de Dudelange au Luxembourg, au Foyer Boris Vian aux Ulis, au Théâtre Maubel Galabru à Paris, à l'Espace 1789 à St Ouen.

Ensuite, elle va se produire en duo avec la batteur Micheline Pelzer de 1993 à 1995, au Festival de Jazz de Tourcoing, à l'A M R à Genève, au Reithalle à Bern, Le Petit Faucheux, Mont de Marsan, Bruges, et Thorout.

En 1993, elle dirige un septet et réalise son deuxième CD " Le Vivre " avec Horace Tapscott, Andrew Cyrille, Michel Godard, Gérard Siracusa, Kent Carter, Jean-François Jenny-Clark.

En 1994, elle est invitée par la famille Tapscott un mois à Los Angelès, joue au " World Stage ", rencontre Vinny Golia.

Une nouvelle formation en 1995, un quartet international, naissance de la première vidéomusique de Nelly avec Noah Rosen, James Lewis et Makoto Sato, filmée en live au Procréart Paris (Juin 1996).

En 1997, elle dirige et enregistre avec la pianiste Marilyn Crispell un nouveau CD " Le Voir " ; en 1998, elle se produit en duo avec Sunny Murray Festival de Francfort, en solo au Centre d'Art Contemporain de Vassivière.

En 1999, elle joue en solo, Centre Culturel de Limoges, Europa Jazz Festival du Mans, et enregistre son premier CD en solo " Fraîcheur Cuivrée ".

En 2000, en solo au Centre Culturel de Bron, au Festival de Jazz de Grenoble.

En 2001, sur France 2 en direct. Enregistre et compose pour Radio France, dans le cadre des Allabrévés, une œuvre originale.

En 2002, à Bordeaux au Jazz Festival, elle enregistre un 5ème CD, Le Waw, en duo avec des grandes orgues.

Par ailleurs, Nelly Pouget a poursuivi ces dernières années des initiatives très originales qui, de plus, permettent de promouvoir le jazz, ainsi que d'autres créations artistiques :

- initiation au jazz dans des établissements scolaires, notamment auprès de jeunes enfants.
En racontant une histoire du jazz aux enfants où les musiciens prennent l'apparence d'animaux (en s'inspirant du livre de Jonathan London, " Le Chat Saxo " écrit en hommage à John Coltrane et à Miles Davis), elle leur projette des diapositives et les illustre avec ses saxophones sur des thèmes qu'elle a écrits, retraçant l'histoire du jazz, blues, swing, bop, musique improvisé.
Une fois la narration terminée, Nelly Pouget propose aux enfants une initiation à divers instruments utilisés dans le jazz mais aussi dans les musiques traditionnelles d'Afrique et d'Asie.

" Nelly Pouget serait-elle aussi une ambassadrice du jazz, de la même manière que de très célèbres jazzmen le furent autrefois (Armstrong, Dizzy Gillespie, etc.) ? Une nouvelle corde à son arc ! " (Dr G. Maurisson, Jazz-Passion).

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CHAT SAXO

- concerts en hommage à l'Afrique après la projection de films africains.

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CINÉ CONCERT

- créations musicales sur des images de vidéo.

- création d'œuvres picturales, en utilisant comme matériel de base les anches usagés de ses saxophones comme, par exemple, Sax Ange, Sax Archange, Sax Soleil, etc.

Ou comment redonner une seconde vie à des anches de saxophones !

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EXPOSITION TABLEAUX D'ANCHES

- Jazz et Sida avec Nelly Pouget

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B. Extraits de Presse.

- Scot, Hacker (1994) : "She is able to take highly arranged structures and superimpose total improvisatory freedom without losing sight of the whole. As far as players go, all involved perform with great discipline and sympathy for Pouget's unusual compositions." (Cadence, Juillet vol.20 N°7).

- Steve Lake (Octobre1991) : "Nelly plays with a real energizing power on both her horns" (The Wire).

- Jean Wagner (1992) : " c'est un morceau d'elle même que Nelly Pouget nous livre ", 4 clefs " Le Dire " (Télérama N° 2 228).

- Lucien Giraudo (Septembre 1991) : " par la concentration, par la densité de son jeu et de ses images, elle remagnétise la musique ; elle redonne à l'objet sonore son aura mystique et sa profondeur révélatrice." (Jazz Magazine).

- Sylvain Siclier (Septembre 1995) : " C'est une des forces rares du saxophone, un vrai souffle." (Le Monde n° 15 752).

- Serge Loupien (Avril 1994) : " hors normes, hors catégorie, elle se veut on ne peut plus vivante et ne risque guère une fossilisation prochaine. " (Liberation n° 4 019).

- Philippe Renaud (Octobre 1994) : " Nelly Pouget dynamite sa musique, elle la transcende au-delà de la technique (qu'elle maîtrise parfaitement) par une foi inépuisable et intacte." (Improjazz n°8).

- Pierre Durr, (Mars 1998) : " Musicienne d'instinct, elle ne s'embarrasse pas de technologies modernes, d'avant-garde : ici, ni échantillonnages, ni bandes multiples, simplement l'instrument avec lequel elle fait corps, son saxophone (ténor, alto ou soprano), avec lequel elle exprime ses états d'âme." (Revue & Corrigée).

- Interview de Dr Gilbert Maurisson/Jazz-Passion (février 2003) :
" L'impératrice du saxo free n'est plus vraiment d'actualité !
Il est vrai que j'ai joué pendant sept ans plus ou moins régulièrement avec Sunny Murray ; j'ai arrêté en 1998.
J'ai beaucoup crié avec mes saxophones, c'est vrai, contre les bombes, contre la violence à la télé, contre les couloirs et la peine de mort.
Mais, j'exprime cela très différemment maintenant car je ne supportais plus le cercle restreint d'officionado.
J'ai aussi mûri et j'ai le désir d'exprimer toutes ces violences et injustices avec beaucoup plus de douceur et profondeur, de toucher plus de monde sans effrayer ; cela me semble beaucoup plus utile et urgent.
Il est vrai, je tiens à le préciser, que je me bats pour la musique acoustique et de création ; c'est avec plaisir que je rends hommage à de grands compositeurs de jazz, mais j'aime aller de l'avant et propose toujours quelque chose de nouveau. " (Jazz-Passion).


C. Enregistrements.

1991 Le Dire, Nelly Pouget, CD, réf FH 17282, Minuit Regards.
1993
Le Vivre, Nelly Pouget, CD, LP, réf LH 27292, Minuit Regards.
1996
Nelly Pouget Quartet Live at Procreart Paris, Videomusic, réf MH 27296, Minuit Regards.
1997
Le Voir, Nelly Pouget, CD, K7, réf LS 27972, Minuit Regards.
1999
Fraîcheur Cuivrée, Nelly Pouget, CD, K7 AUDIO, K7 VIDEO pal et sécam, réf HL 27999, Minuit Regards.
2002
Le Waw Nelly, Pouget Duo saxophones grandes orgues, CD, réf SL 13502, Minuit Regards.

Distributeurs : français : DAM, IMPRO JAZZ ; japonais : Y T T ; allemand : OPEN DOOR ; américain : CADENCE ; belge : LOWLAND.


D. Concert Solo : présentation.

Nelly Pouget, saxophoniste, se présente avec les saxophones alto, soprano et ténor, aux sonorités précises mûrement travaillées.
Compositrice, elle joue ses créations, motivées par l'actualité et ses quêtes spirituelles.
Elle se laisse inspirer par des instruments du monde tel le balafon, le gopitchang.
Son style est plutôt jazz contemporain acoustique.
Elle chante et, suivant son inspiration, ajoute à ses saxophones les instruments d'Afrique et d'Asie ; ces instruments sont pour l'Afrique : le balafon (Burkina- Faso), la sanza (Mali), la percussion main (Maroc) ; pour l'Asie : le gopitchang (Timor), les nuages de bonheur (Birmanie), les gongs (Chine, Vietnam, Birmanie, Japon), les percussions insectes, percussions oiseaux, xylophone (Vietnam).

Renseignements techniques : La sonorisation pour ce concert est nécessaire dans une salle au son mat, pour redonner un équilibre entre les instruments traditionnels de petits volumes sonores et les saxophones.
Dans une salle à l'acoustique très claire, église, cathédrale, certains musées et centres d'art, la sonorisation n'est pas nécessaire.
Une fiche technique de sonorisation est à disposition, une fiche biographique comportant des extraits de presse également.


Un CD solo " Fraîcheur Cuivrée " a été enregistré en 1999 au Centre d'Art Contemporain de Vassivière en Limousin, produit par Minuit Regards, distribué par la société Dam et le magazine Improjazz.

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Photo de Nelly Pouget
(Philippe Laroudie)


CONTACT : Nelly Pouget

Tel Fax (00) 33 1 40 44 98 28
GSM (00) 33 06 82 24 36 68

Minuit Regards, 56 rue de la Sablière 75014 Paris

e-mail : nellypouget@wanadoo.fr
http://www.minuitregards.com

 

© Copyright Nelly Pouget, 2003.
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Power Bossa

De Athayde

Rémi Guenoun, Natallino Neto, Patinho

De Athayde :  Après une centaine de concerts et de nombreux enregistrements aux côtés du mythique Billy Blanco – chanteur compositeur, partenaire de Tom Jobim et Baden Powel – dont il a été le guitariste pendant 4 ans, De Athayde a été très marqué par la Bossa Nova. Il s’est d’ailleurs fait remarqué pour les nouveaux arrangements qu’il a écrits pour la Symphonie de Rio de Janeiro, de Billy Branco et Tom Jobim. Cependant il fait partie de la nouvelle génération qui s’est donnée pour mission de rénover la Bossa Nova. Chanteur compositeur charismatique, leader du groupe Bossa Nova Geraçao, Bossa Nouvelle Génération, sa carrière musicale est très imprégnée par le coté pop de sa génération. À son arrivée en France, sans jamais s’écarter de cette nouvelle ligne musicale, il a fondé le groupe Power Bossa.

Rémi Guenoun : Multi instrumentiste, batteur, percussionniste, bassiste, Remi vit à Marseille mais a grandi au son de la musique Brésilienne dans laquelle il s’est toujours beaucoup impliqué. Il joue dans les groupes de batucada du Sud de la France et a accompagné de nombreux artistes au Brésil et en France notamment Antenor Bogéa.

Natallino Neto : Né à Rio de Janeiro, Natallino a déjà accompagné plusieurs grands artistes de la Bossa Nova comme Baden Powell, Billy Blanco et Carlos Lyra. Il jouait déjà dans le groupe Bossa Nova Geraçao fondé à Rio par De Athayde et est aussi le bassiste du fameux groupe Orquestra do fuba.

Patinho : Percussionniste issue de la culture afro-brésilienne de Salvador de Bahia, Patinho fait aussi partie du groupe Ile Ayé.

Discographie du groupe :

Billy Blanco & De Athayde - Sob o signo do samba - 2001, Rio de Janeiro,
Prodution et arrangements par De athayde. Avec la participation de Sebastiao
Tapajos (guitarre) et Pastoras da velha guarda da Mangueira (chant)Indépendant.

Compilations :

Villagio Café 10 anos, 2002, Sao Paulo, Lua/MCD world music.
avec Yamandù costa, Guinga, Filo Machado, Gerônimo.
50 anos da Feira de Sao cristovao, 2003, Rio de Janeiro, Somil Records.
Avec Marcos Lucena, Nordestinos do Ritmo, Banda Amor Gostoso

Site Internet

http://powerbossa.free.fr

Ils ont dit :

Il est difficile de qualifier le genre d’ une musique à l’extérieur de son pays, les termes n’ont pas les mêmes résonances d’un pays à l’autre ….
Alors pour qualifier notre musique en France , si nous pouvions traduire l’expression brésilienne, nous dirions … musique brésilienne « nouvelle génération »…
Musica  brasileira « nova generaçao »… 

© Le Satellit Café, 2007.
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Julianda Preciado

Djolanda Preciado débute sa carrière de chanteuse à l’âge de 11 ans en remportant plusieurs prix lors de festivals nationaux et internationaux. Elle est fréquemment invitée à des émissions de télévision et de radio, et donne de nombreux récitals dans des clubs de jazz, maisons de culture, universités… Elle suit une formation de comédienne, tourne pendant cinq années avec la compagnie A tras-luz tout en poursuivant ses études supérieures en «Relations Internationales».
En 2003, elle enregistre l’album «Fleurs d’exil» de «Tan Lejos», puis « Mujeres », une création réalisée en Octobre 2006 à la Cité de la Musique de Marseille en co-partenariat avec l’Association des cultures Franco-Mexicaines, la production « Clef de Scène » et l’aide de l’ADAMI.

« Qui sommes nous ? Facettes différentes, expériences diverses.
Chansons à vivre, pleines d’air, de joie, de lutte, de mélancolie d’amour.
Chansons féminines, pas féministe.
Chansons pour les femmes et surtout pour les hommes,
Car après tout nous sommes tous des êtres humains.» 

C’est une voix du cœur «au féminin», mais pas féministe, qui nous enchante dans un tourbillon d’amour et de passion .

 

© Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Marcelo Pretto

Musicien, acteur et chanteur autodidacte, Marcelo Pretto est passé, grâce à ses expériences multiples et variées, maître dans l’art de la percussion corporelle et du chant.

Chanteur à la voix de basse et multi-instrumentiste, il participe à l’aventure musical de Barbatuques (ensemble fascinant de percussionnistes corporels) et a été reconnu en 2003 comme l’un des cinq meilleurs interprètes de l’année, primé lors du « Premio Visa MPB », le plus important festival de MPB au Brésil. Ce n’est pas pour rien qu’il ouvre notre festival !!

Marcelo Pretto, 37 ans, né à Sao Paulo, est à la fois un chanteur reconnu et un maître dans l’art de la percussion corporelle. Interprète exceptionnel à la voix de basse digne des plus grands, Marcello Pretto est pourrait-on dire, un beat box à lui tout seul. Chanteur populaire autodidacte, il s'est perfectionné avec pour professeur, l’espagnol Antonio Placer et l’américaine Meredith Monk.

Il participe en tant que chanteur à divers projets musicaux. Il travaille depuis 7 ans notamment, avec le groupe « A Barca ». De manière tout à fait originale, « A Barca » participe à d'importants programmes de recherches en musiques traditionnelles de l'intérieur du pays. Le dernier en date, sponsorisé par "Petrobrás" (societé pétrolière au Brésil), a pour objectif de mettre en place une cartographie précise des cultures musicales du Nord, Nordeste et Sud du Brésil. Au cours de ce voyage de 45 jours ponctués de concerts, d’ateliers et de séances d'enregistrement de groupes régionaux, 21 communautés ont été rencontrées. A l’issue de cette expérience unique, un coffret de 3 CD et d'un DVD sera édité.

Autre projet, celui de « Barbatuques », groupe de percussions corporelles qui se produit régulièrement dans les salles de Sao Paulo et du Brésil. Venu pour la première fois en France en janvier 2003 à l’occasion du Midem, ils ont donné trois concerts exceptionnels à la Cité de la Musique en mars 2005.

Passé maître dans l'art de la percussion corporelle et du chant, Marcelo Pretto impressionne tant par son talent, que par son magnétisme. Magnétisme qui a su récemment charmer la chanteuse Camille, qu’il accompagnera sur diverses dates en mars 2006 avec un projet personnel et en solo, en première partie de ses concerts…

 

© Copyright Muriel BURNOD, association World Music, 2006.
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Tom Principato

Chant, Guitare

TOM PRINCIPATO
House on Fire – VDCD126 Voodoo (Dixiefrog records)

Depuis l’âge de 15 ans, Tom PRINCIPATO est guitariste professionnel. Il y a donc trente ans maintenant qu’il est reconnu comme l'un des plus fantastiques instrumentistes et chanteurs de blues, tendance musclée, électrique et éclectique.
Avec ou sans son groupe d’origine, POWERHOUSE, il a écumé l’Est et le Sud des États Unis avant de se produire à travers tout le pays en tant qu’accompagnateur ou partenaires de stars comme John Lee HOOKER, Big Mama THORNTON, James COTTON, Freddie KING, Sunnyland SLIM, ou Delbert Mc CLINTON. Avant de commencer sa carrière discographique en solo, il a également collaboré avec quelques autres prodiges de la guitare comme Danny GATTON et Amos GARRETT (pour Geoff MULDAUR).
En temps que guitariste, ses principales influences sont éclectiques ; qualités qu’il a su conserver sur scène et dans ses enregistrements. Quelques noms essentiels sont : B.B.KING, Charlie CHRISTIAN, Les PAUL, Jimi HENDRIX, Django REINHARDT, Roy BUCHANAN, influences qui lui permettent d’insufler à son blues des couleurs jazz ou violemment rock voire country (Merle TRAVIS, Jimmy BRYANT). Vocalement, c’est un chanteur à la voix très timbrée et aux inflexions marquées.
Après la sortie de ses deux premiers albums “Smokin’” en 1986 et “I know what you’re thinkin’” en 88, sa maîtrise époustouflante lui a valu des critiques enthousiastes : “Un grand héros méconnu de la guitare blues” pour le magazine américain GUITAR WORLD, ou “Un excellent instrumentiste concis, brillant et authentique qui construit ses chorus sur plusieurs points culminants” pour PEOPLE !
Il enregistre ensuite 3 albums avec Jimmy THACKERY au sein du groupe THE ASSASSINS puis reprends sa propre carrière, d’abord pour un “Live” en duo avec son mentor Danny GATTON “Blazing telecasters” (un monument de la guitare). Ensuite “In orbit” puis “Tip of the iceberg” en 93.

Au printemps 94, GUITAR PLAYER lui consacre un article de plusieurs pages. En France, LIBERATION l’appelle “Une figure majeure de la guitare US” et Pat METHENY dans une interview pour GUITARIST le couvre d’éloges : “Son personnel, fin coloriste, sachant parfaitement construire ses soli avec goût et maîtrise en plus d’une virtuosité évidente”. 1994 voit son installation à Austin Texas pour une année et 95 son retour dans sa Virginie natale où parait l’album “Blue licks & Voodoo things”, le plus hendrixien de tous.
Tournée européenne extensive dont participation au Printemps de Bourges avec Luther ALLISON et Junior WELLS. L’album est perçu comme un des albums blues de l’année ! Tom devient “endorseur” des guitares FENDER et SQUIER USA. 1996, enregistrement de l’album “Really blue” avec la participation prestigieuse de Chuck LEAVELL, clavier de l’ALLMAN Brothers Band et de Steve MORSE. La diversité est de retour avec notamment un hommage à son ami Danny GATTON, disparu tragiquement ; sortie européenne en février 97 et tournée en avril.

Début 99 sortie de “Blues over the years” et début de sa collaboration avec John PERRY à la basse. 2000, sortie aux USA de l’album instrumental “Not one word” puis en mars 2001 du brillantissime “Play it cool”. Septembre 2003 : après bien des années passées à jouer en trio, Tom PRINCIPATO revient à la formule quartet avec clavier, sur scène comme sur disque avec la parution de l’album “House on fire”. Le Tom Principato Band se compose de John PERRY (basse), Joe WELLS (drums) et de Tommy LEPSON à l’orgue et au piano, figure majeure de la scène musicale de Washington et son ex-complice au sein des ASSASSINS.

Huit compositions sur 11 sont des originaux, les 3 reprises étant “Done your daddy dirty”, instrumental express de Roy Buchanan sur lequel Tom se fait un plaisir de sortir toute l’artillerie ; virtuosité et furie, “Apricot brandy” le standard du groupe sixties RHINOCEROS pour partager la vedette avec l’orgue Hammond de Tom LEPSON, et une version dynamique et enjouée de “Crazy mixed up world” de Willie Dixon avec le piano swingant de Kevin Mc KENDREE et le maître de maison qui donne une leçon de phrasé.
La guitare de Tom se fait subtile et mélancolique dans “Very blue”, diserte et acrobatique sur “Till I get what I came here for” et ses paroles suggestives. La tradition New Orleans n’est pas oubliée avec le clin d’œil du groovy “Voodoo thing”et sa sorcière prêtresse. “Break out” illustre le versant swing de l’artiste, complété par les sons étranges de la guitare sur “Shuffle-50”. Pas d’album de Tom sans un peu de rock’n’roll ; ici sa nouvelle version de “I hear you knockin’”, un fameux coup de rein et ensuite il se passe les nerfs sur sa guitare plutôt que de tout casser dans la “House on fire” où sa copine lui mène une vie impossible. Le trip s’achève sur un blues intimiste finement baptisé “Baptised in Muddy Water” pour ceux qui n’auraient pas compris le ressort de l’histoire.

Un guitariste hors norme, une personnalité originale et un son unique c’est encore ce bougre de franc-tireur de Tom PRINCIPATO, qui nous gratifie de son plus bel opus à ce jour…

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
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Margaït Pringent

Auteur, Compositeur, Interprète

Prestations publiques : solo ou en formations diverses - Marcel ZANINI, Pierre MAINGOURD, André VILLEGER, Al SANDERSÉ - Le Petit Journal, Bateaux Parisiens, cabarets, pianos-bars et clubs à Paris, en province et à l'étranger

Ecritures et adaptations de textes sur des musiques de Miles DAVIS, Wayne SHORTER, John MAC LAUGHLIN, Count BASIE, Lyle MAYS, Herbie HANCOCK, Patrick SAUSSOIS, Jean-Marc JAFFET, Michel PASTREÉ

Compositions (paroles et musique) et enregistrements studio

Hommage à Astor PIAZZOLA - écriture et adaptation de paroles sur sa musique


CRÉATION ET DIRECTION ARTISTIQUE DE L'ASSOCIATION

" BIEN DANS SA VOIX "

biendansavoix@alicemail.fr

Depuis 1988, cours individuels et collectifs de chant et d'interprétation - classique, jazz, variétés françaises et internationales, musiques du monde, chorale et groupe vocal

Cours d'expression orale - placement de voix et art oratoire (Avocats, Collaborateurs d'élus...)

Cours de piano, d'éveil musical et de chant - Centre CASAL CURIAL, Centre Musique 50 et Centre PIANOS DE PORT-ROYAL

Orientation des répertoires, Coaching en studio


Formation

2002 - 2003

Marc THOMAS - Viviane GINAPÉ : Perfectionnement Jazz et Scat

1994 - 1996

Armande ALTAÏ : Travail approfondi de la technique vocale

1987 - 1989

 

 

Ecole de Jazz " LE CIM " :
Chant avec Joy KANE, Christiane LEGRAND, Pierrick HARDY, Laurence SALTIEL
Piano avec Samy ABENAÏM
Harmonie avec Jean-Claude FORENBACH

1987

Marie-Agnès FAURE, phoniatre : Stage de placement de voix

1981 - 1984

Chantal LOEW : Chant classique

DEUG de Sciences Humaines
Baccalauréat littéraire

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PRINT

Composition :

Sylvain Cathala - saxophone ténor
Stéphane Payen - saxophone alto
Jean-Philippe Morel - contrebasse
Frank Vaillant - batterie

Présentation :

Crée en 1996 par Sylvain Cathala autour de ses compositions, PRINT propose un monde musical singulier. Doté d'une instrumentation originale, il élabore une musique organique et fluide, en renouvellement constant, qui met en jeu la mémoire de l'auditeur. PRINT a reçu le Prix spécial du Jury au tremplin jazz d'Avignon (1999) et le 2ème prix de composition du concours national de jazz de la Défense (1998). En 2003, PRINT totalise plus de soixante concerts en France et à l'étranger (festivals, clubs, salles).

" Le groupe du saxophoniste ténor Sylvain Cathala fête ses 10 ans en signant son troisième album « Baltic Dance » (sur le label Yolk).

Fondé en 1996, Print se stabilise trois ans plus tard autour d’une formule incluant un deuxième soufflant, Stéphane Payen au sax alto, et une nouvelle rythmique composée de Jean-Philippe Morel à la contrebasse et Frank Vaillant à la batterie.

Véritable fleuve musical au son collectif et organique, Print excelle dans un travail sur le temps pétri de ruptures, de rebonds rythmiques et de jeux asymétriques. Un jazz obsessionnel, volcanique et libre. "

J.-L. Caradec

Cliquez ici

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Photographe : Nicolas Kontos

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Photographe : Frank Vaillant ; Design : Caroline Romijn

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Photographe : Christophe Lavergne ; Design : Jean Depagne


Discographie :

- " [a.ka] Dreams "*, PRINT (Yolk / Abeille, 2003), apprécié avec 4 étoiles dans Jazz Man.
- " Isphero ", PRINT (FTM, 2000), apprécié avec 3 étoiles dans Jazz Man.

* Précision : [a.ka] Dreams, suite en quatre mouvements, est dédiée aux pygmées aka et à Aka Moon.

À paraître :
Continentale in "La Nébuleuse / Continentale" ; Collectif Hask (Plush Records, le 28.11.2003) : ce double disque comporte un morceau de PRINT (" [a.ka] Dreams &endash; Part 1 " avec un mixage différent de celui de l'album " [a.ka] Dreams ").

Pour plus d'information sur le collectif Hask : <www.hask.com>.

Cliquez ici

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Revue de Presse :

" Parvenu à maturité après cinq années d'existence, le groupe PRINT incarne, sous sa forme la plus vive, la qualité du jazz contemporain dans notre pays. Autour du saxophoniste Sylvain Cathala, centre de gravité du quartette et compositeur du répertoire, s'organise une musique qui s'est déjà donnée l'avenir pour présent. Métriques complexes, pulsation irrépressible du jazz, liberté d'improviser et rigueur formelle, tout concourt à faire de PRINT un modèle de créativité." (Festival Présences 2002, Xavier Prévost).

" Crée en 1996, la formation dirigée par Sylvain Cathala arrive aujourd'hui à l'âge de la maturité pour nous offrir le meilleur de la jeune création contemporaine. Quatre musiciens à la créativité bouillonnante pour une musique qui allie les métriques complexes à la fluidité du discours. Un voyage plein de rebondissements dans un univers influencé par Tim Berne et Steve Coleman." (Franck Medioni).

" Groupe proche du collectif Hask, cette formation s'aventure sur les traces du collectif M'Base du saxophoniste Steve Coleman, tout en créant un discours original qui lui est propre. Les compositions sont de Sylvain Cathala ; elles entraînent les deux soufflants soutenus par une rythmique tellurique sur les sommets de ces volcans tout juste rassasiés de leurs éruptions." (Jazz Pyr).

" Cathala accouche d'un jazz à la fois introspectif et galopant. Le jeune compositeur fait montre d'une étonnante maturité. Mélodique, rythmique et harmonique, le jazz de PRINT est tout aussi personnel que contemporain." (Le Journal du Centre).

" La formation de Sylvain Cathala (saxophone ténor), Stéphane Payen (saxophone alto), Jean-Philippe Morel (contrebasse) et Franck Vaillant (batterie) compte parmi ce qui se fait de plus intéressant dans la jeune génération du jazz français. Leur cohésion et leurs idées s'expriment avantageusement sur leur dernier album, Isphero. On peut surtout aller les entendre en concert où leur musique trouve son plein épanouissement." (Aden).

" Voici une des formations majeures de la nouvelle génération des musiciens de jazz français. L'initiateur de ce groupe, Sylvain Cathala, propose une musique très ouverte, oscillant de l'écrit à l'improvisé, à la fois lyrique et construite. On pense immanquablement à Steve Coleman pour ce mélange de science et d'euphorie magnifiquement servie par quatre instrumentistes parmi les plus doués." (Jazz Club de Châlon-sur-Saône).

" La formation de Sylvain Cathala (saxophone ténor), est une des réunions les plus excitantes dans la nouvelle génération du jazz français. À découvrir séance tenante." (Le Monde).


Prochains Concerts :

(Programmation 2003-2004 en cours)

- Jeudi 6 novembre 2003, 20h30 : le Triton (les Lilas). Sortie de [a.ka] Dreams.

- Samedi 8 novembre 2003 : le Moulin de la Vapeur (Olivet).

- Vendredi 16 Janvier, 17h30 : FNAC Montparnasse (Paris 6°) + interview publique.

- Vendredi 5 mars 2004 : Pannonica (Nantes).

- Samedi 29 mai 2004 : Lens.


Interviews :

- Interviews en ligne :

<http://jazz.abeillemusique.com/dossiers/dossier.php?nomdossier=print&rg=1&amp;tit_dos=Print>

<http://jazz.abeillemusique.com/dossiers/dossier.php?nomdossier=print&rg=1&amp;amp;tit_dos=Print>

 

- À paraître :

Jazz Notes, Interview.

Vando Jazz, Interview.


CONTACT

Sylvain Cathala

06 63 64 38 26

 

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mise à jour en mai 2007.


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Ernesto Puentes

Trompette, Composition, Direction

Né à cuba, il joue dès l’âge de 17 ans au Pompillon, célèbre club de la Havane et commence à jouer dans l’orchestre de Arsénio RODRIGUEZ (l’aveugle merveilleux).

Peu de temps après, CHAPPOTIN prend la direction de l’orchestre de Arsénio RODRIGUEZ et emploie définitivement Ernesto « TITO » PUENTES au sein du CHAPPOTIN Y SU CONJUNTO TODOS ESTRELLAS.

En 1953, à la suite d’une tournée de trois mois en Espagne avec CHAPPOTIN, Ernesto « TITO » PUENTES s’installe à Paris, où il va rapidement s’imposer sur la scène afro-cubaine alors à la mode.

Il assume la direction musicale et la trompette dans l’orchestre de Sonny GREY, et apporte sa touche latino à des orchestres de jazz tels que ceux de Benny BENNET, Roberto BAMVOUSI, Émilien ANTILE. Il intègre aussi des orchestres de rythm’n blues et de blues, notamment avec Luther ALLISON. Il accompagne des musiciens tel que Claude FRANÇOIS, Joe DASSIN et Sylvie VARTAN, ses qualités de musicien et son expérience des sections de cuivres font qu'Eddy MITCHELL l’engage pour diriger son orchestre. Il fut également trompettiste attitré de la formation de jazz CARAVANSERAIL.

En 1980, il fonde LOS SALSEROS, qui fut l’un des premiers groupe en France à jouer ce qu’on appelle aujourd’hui la Salsa. Il dirigea le big-band de Manu DIBANGO lors de l’édition 95 de « Banlieues Bleues ». En tant qu’arrangeur, il a participé à environ 200 enregistrements de musiques afro-cubaines et africaines. Il enseigne aussi le travail d’orchestre à de jeunes musiciens ainsi qu’à des musiciens confirmés. Il est à noter qu’il fût l’un des premiers à travailler dans un cadre pédagogique en intégrant les évolutions, de 1804 (indépendance d’Haïti) à nos jours, des différents rythmes de la musique afro-cubaine.
Digne héritier de Mario BAUZA, il perpétue son œuvre dans sa manière d’enseigner. Il dirige aujourd’hui son propre Big-band composé d’une chanteuse et de 20 musiciens.

Les arrangements de « TITO » donnent un relief et une texture particulière à la musique afro-cubaine. Sur scène, le big band s’avère être une machine parfaitement rodée à toutes les subtilités rythmiques de cette musique. Les mises en places énergiques et impressionnantes du maestro mettent en valeur une section de cuivres irréprochable, derrière laquelle les percussions surchauffées ne laissent aucun répit. Généreuse et sophistiquée, la musique de Ernesto « TITO » PUENTES est une invitation à la fête.

 

© Copyright Le New Morning, 2006.
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Éric Pujar

Composition, Guitare

Né en 1972 à Tours de parents Martiniquais, Eric Pascal Edward Pujar grandit en Martinique. Poursuivant un cursus scolaire à Paris, il se découvre une passion féroce pour la guitare. À l’âge de 25 ans, son choix est fait, et il se consacre désormais à la musique, et plus particulièrement au Jazz et à la musique contemporaine. Il intègre le Berklee College of Music de Boston, institution prestigieuse, et mémoire de la musique américaine. Deux ans plus tard, il entame une carrière de musicien à New York au Knitting Factory (experimentale & Free Jazz), aux côtés de Daniel Carter, et au North six, aux côtés l’explosif percussionniste David Pleasant. Il y côtoiera de grandes figures de la scène avant-garde underground de NY tels que James Blood Ulmer ou David Murray, musiciens nourris des concepts « harmolodiques » d’Ornette Coleman et de la musique Free avant-gardiste de Coltrane. Il y rencontrera aussi Albert Ayler héritier spirituel de Sonny Sharrock, et se nourrira des influences de la Black Rock Coalition... Le 11 sept. marquera une rupture dans son parcours - présent à Brooklyn lors de l’écroulement des deux tour, il quitte NY brutalement. Il part alors pour Paris, où il rencontre Pedro Luis Carmona avec qui il fonde le projet Xpressiòn. Ses soli déconstruits et son utilisation de textures sonores originales ouvrent des horizons colorés et pétillants...

 

© Copyright Satellit Café, 2006.
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PULCINELLA

Ferdinand Doumerc, Frédéric Cavallin
Florian Demonsant, Jean-Marc Serpin

Pulcinella est né à l’initiative du saxophoniste Ferdinand Doumerc ; lequel a su s’entourer de trois musiciens, formés comme lui à l’école de la scène vivante, venant de divers horizons musicaux (jazz, musique indienne, funk, musique afro cubaine). L’alchimie dégagée par ces quatre musiciens trouve ses racines dans la diversité des parcours musicaux et des influences, et dans la multiplication de rencontres et d’expériences acquises au cours de stages, de séjours, et de voyages... Un groupe qui travaille beaucoup pour créer sa propre cohérence, son identité, son folklore imaginaire, au delà de la variété des styles et des références.

Créé fin 2004 à Toulouse, ce groupe a enregistré un CD démo en juin 2005 (« Jazz délocalisé » ) et donné plus de 70 concerts, de Toulouse à Luz-St-Sauveur, d’Oloron à Reims, de Lorient à Perpignan,… dans des contextes variés qui lui ont permis de s’affirmer (festivals, scènes de musique actuelles, clubs, théâtres, cafés-musique, bars, lieux publics ouverts,…) 

Pulcinella a été deux fois repéré comme « jeune talent » par des Réseaux reconnus :
– lauréat 2005 du label « Découverte » attribué par la Fédération des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées
– lauréat du label « Jazz Migration 2007 » délivré par l’AFIJMA, qui regroupe 35 des plus importants festivals de jazz et de musiques actuelles en France.

À noter aussi la disponibilité des musiciens de Pulcinella à collaborer avec d’autres musiciens (ex. création avec des musiciens hindous en tournée – sarod/tablas –, création avec la chanteuse Leila Martial, création avec  le Grolektif de Lyon), à se lancer dans des projets pédagogiques (ex. École Viscose d’Albi, plusieurs Collèges de Pyrénées Atlantiques avec le soutien du Conseil Général), à mélanger leur art avec celui du théâtre (ex. Atelier de Création Théâtrale d’Albi), du cirque (ex. Lido à Toulouse, Circa à Auch).

Ferdinand Doumerc (saxophones, flûtes, métallophone, mélodica, direction musicale) : né en 1979, passionné de pop musique à l’adolescence, il obtient un DEM Jazz (après une licence de musicologie), et se perfectionne au Conservatoire avec François Théberge et Pierre de Bethmann ; il multiplie les rencontres et les bœufs (Booster, Guillaume de Chassy, George Clinton, Tony Allen, Dave Liebman, Didier Lockwood…) ; il joue dans les festivals de jazz de Marciac, Périgueux, Luz, Toulouse, Reims,... Boulimique d’expériences, il ne boude pas son plaisir avec des groupes toulousains plus festifs (Jam Session Bandia, La Rouquine du Premier, Alter & Co, Curcuma, Afincao,...). Parallèlement son sens de la composition se précise, aussi bien dans Pulcinella que dans la Face Cachée des Sous-Bois ou encore avec son Quartet de jazz.

Frédéric Cavallin (batterie, percussions, glockenspiel, mélodica, voix) : né en 1975, débute la batterie à 8 ans, étudie chez Agostini puis à l’école Music’Halle de Toulouse. S’ouvre aux percussions orientales avec Ali Alaoui (soliste de l’orchestre du Maroc), indiennes avec Shankar Gosh, Debashish Bramacharia. Son champ d’expression est celui du spectacle vivant : danse, marionnettes, théâtre, cirque, groupes musicaux. A collaboré avec Joe Doherty, Liliput Orchestra, la Compagnie Gilles Ramade, la Friture Moderne, Tobrogoï, Michèle Mühlemann….

Florian Demonsant (accordéon) : né en 1982, a été formé dès 8 ans par un vieux maître accordéoniste ; de 13 à 17 ans il joue dans des orchestres de bals en Midi-Pyrénées. Sa vraie personnalité musicale se crée au cours de stages de musique improvisée (Joëlle Léandre, Denis Badault…), ou lors de rencontres en Roumanie (Marius Manole du Taraf de Haïdouks), ou au Sénégal. Tout en faisant partie des Biodégradés jusqu’en 2004, il accompagne de la danse contemporaine (Musée d’Arts et d’Essai de Genève), du cirque, et réalise des bande-sons. Il travaille régulièrement avec des chanteuses (Coco Guimbaud, le Son du Sourd,…).

Jean-Marc Serpin (contrebasse) : né en 1971 à Tours, suit les cours du Bass Institute of Technology de Los Angeles en 1991, avec Gary Willis, Joe Diorio ; il joue du blues et du jazz. Un peu plus tard il adopte la basse électrique dans des orchestres brésiliens à Sao Paulo. De retour en France en 1998 il intègre l’école Music’Halle de Toulouse, participe à des groupes de jazz, d’électro et de salsa (Ground Experience, la Chanca,…), jouant à travers toute la France. Actuellement, outre Pulcinella, il joue avec le groupe de rock Caméra et la chanteuse Coco Guimbaud.

Discographie du groupe :
Jazz délocalisé : CD Démo 5 titres, enregistré en juin 2005
Album en préparation

Site Internet
www.myspace.com/pulcinellamusic
http://pulcinellamusic.free.fr/

Ils ont dit :
« (…) Deux formations se partageaient la scène du D’Jazz au Bistro. New Louzadsak (de Claude Tchamitchian), a proposé une prestation plutôt étonnante mêlant musique lyrique et sons surprenants et déroutants, alors que Pulcinella a proposé un jazz plus festif et enthousiaste, créatif et populaire. »
Le Progrès, 13 décembre 2006

« Il y a presqu’un mois, déjà, que j’ai écouté, ébloui, le quatuor toulousain Pulcinella faire son cirque et ouvrir le bal, au Petit Faucheux, avant la prestation du trio de Bojan Z. Je ne serais pas loin de dire que les quatre inconnus toulousains ont volé la vedette à l’immense Bojan Zulfikarpasic. Ce n’est pas peu dire, et je n’en suis pas loin, vraiment ( !)… Pulcinella offre aux auditeurs étonnés des compositions savamment déstructurées et prodigieusement ludiques. »
Jazeur méridional, 7 novembre 2006

« Le Festival Toulouse d’été célébrait mercredi soir le jazz toulousain qui monte, devant plus de 600 enthousiastes…Un public avisé et exigeant qui a offert à Pulcinella un succès au crescendo semblable à celui qui se jouait sur scène. Le groupe aux impeccables influences (Mingus, Art Ensemble of Chicago, Zappa) n’a cessé de monter en puissance jusqu’à un rappel triomphal. Poussés par un batteur et un contrebassiste extraordinaires, le saxophone et l’accordéon inventent une musique complexe et réfléchie, mais jamais ennuyeuse. Les quatre virtuoses s’amusent comme des fous et leur second degré fait mouche. »
Yves Gabay (La Dépêche du Midi, 4 août 2006)

« Il existe, de temps en temps, des groupes qui savent sortir des sentiers battus, et réussissent à emprunter les chemins de traverse d’une musique créative et métissée sans pour autant verser dans un avant-gardisme plus ou moins hermétique. Ces groupes là parviennent au cœur et aux oreilles des néophytes. Pulcinella fait incontestablement partie de ces oiseaux rares. Et a su joliment le démontrer mardi soir place de la Vertu dans le cadre de Macadam Jazz. »
L’Écho de la Dordogne, 27 juillet 2006

« (…) Hier au soir sur la place de la Vertu, c’est avec une maturité rare que le quartet « Pulcinella » a offert un concert où l’espace d’un moment, les instruments ont cessé d’être des objets pour devenir par la magie des doigts des musiciens, des êtres vivants capables de rendre la tristesse, la douceur de la poésie, ou la violence de rythmes endiablés… »
Sud-Ouest, 26 juillet 2006

« Omnivore et fantasque, le quartet de Pulcinella joue avec le jazz plus qu’il n’en joue… Le cœur en demeure l’improvisation, une improvisation qui ne rejette pas les conventions harmoniques, mais n’en est  pas prisonnière, et fait de la liberté un espace sonore dans lequel peuvent s’intégrer des recherches de rythmes et de timbres. L’alliance du saxophone, de l’accordéon et de diverses percussions métalliques donne au groupe une allure revendiquée de polichinelle musical, chez qui la fantaisie du cirque fait bon ménage avec la poésie mélodique. Les Balkans, l’Argentine, l’Inde, ou le punk viennent nourrir un soubassement rythmique mobile. Le tout est plein d’imagination, d’allant et de verve. » 
Denis-Constant Martin, critique à Jazz Magazine (Politis, mai 2006)

« (…) Pulcinella, c’est une avalanche de notes et d’énergie communicative. Les morceaux sont une succession de tension et de détente faites de swing, de musette, de tradition occitane, de rythme brésilien, de musique balkanique. Le groupe Pulcinella a une identité musicale bien à lui. Le résultat est une alchimie troublante, une fougue musicale volontaire et une créativité incroyable. »
World, avril-mai 2006

« (…) Toute la force de Pulcinella vient des compositions très travaillées alliées à une texture sonore et des timbres toujours surprenants, une palette instrumentale très variée, des ambiances sans cesse renouvelées et une énergie incroyable derrière… »
Jean Philippe Birac (Intramuros, février 2006)

« (…) Une fois de plus l’alchimie de Jazz à Luz a produit une édition jubilatoire (…) La diversité de la programmation a permis aussi de constater l’incroyable richesse de la pépinière musicale du grand sud-ouest. Talents originaux, formations surprenantes : Pulcinella, quatre jeunes gens fougueux qui mirent le feu lors du concert inaugural… »
Pierre-Henri Ardonceau (Jazz Magazine n° 562, sept. 2005)

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