Quinsin Nachoff
Saxos
" Il est fort
possible que le nom de Quinsin Nachoff ne vous dise rien…
Pourtant, c’est à la fois
impressionnant et émouvant de voir le génie de ce jeune
saxophoniste éclater ainsi sur chacune de ses huit
compositions. La formule tout d’abord : trio sax plus quatuor à
cordes. Mariage du jazz et de la musique classique
contemporaine. Côté jazz : Mark Helias à la contrebasse
assure avec une fascinante efficacité, le pivot entre le trio
et l’ensemble de cordes quand Jim Black cogne de toutes ses
forces, déployant toute l’étendue idiosyncratique de ses grooves
pluriels (funk, rock, drum ‘n bass, jungle, etc.). La musique
semble être taillée sur mesure pour le batteur de Seattle qui signe
une performance jouissive en tout point. Quant au saxo de Quinsin,
il rappelle inévitablement la voix de Joe Lovano (qu’il
eut pour professeur) mais aussi le timbre discret-intense de Joe Henderson.
La réussite de ce disque ne relève pas du hasard, puisque
Nachoff a déjà croisé le fer avec des musiciens aventureux
comme John Taylor, Kenny Wheeler, Ernst Reijseger, etc.
Côté classique, une partition exigeante, millimétrée pour
un quatuor à cordes emmené par l’étonnante violoniste canadienne
Nathalie Bonin (chorus de toute beauté en introduction au morceau
"To Solar Piazza" , pièce inspirée par le
compositeur argentin Astor Piazzola). Et aussi au chapitre des
plaisirs rares : October, où Nachoff touche simplement la
beauté du doigt ; "Circle and Waves" est comme un haïku,
peut être une référence à la pureté des 36 vues (depuis la mer
et ses vagues) du Mont Fuji par le peintre senseï Hokusai ;
Whorls est un lent conciliabule entre les cordes et le saxophoniste,
richesses des niveaux de langage, le lyrisme y est déchirant.
Gageons qu’avec ce disque Quinsin Nachoff ne restera pas
longtemps inconnu ! " Timur Arslan / ABEILLE MUSIQUE ,
février 2007
© Copyright imuZZic, 2007.
Page maintained by
Christian Boullangier, Jazz-Passion, mars 2007.
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Youn Sun Nah
" So I
Am... "
(Présentation et sortie de
disque).
Avec la grande tornade des
chanteuses qui inondent le monde du jazz, l'émergence
de nouveaux talents pose un certain nombre de questions. Une
nouvelle chanteuse doit-elle chercher à s'apparenter
à une lignée ? tenter de contribuer à
l'édifice monumental du jazz vocal ? doit-elle rester
contemplative en s'accommodant du jeu de la comparaison et
de l'étiquetage ? ou bien suivre sa voie et risquer
de s'égarer sur les chemins sinueux de l'innovation
(qui parfois ne mènent nulle part) ?
A bientôt 35 ans et
avec une jeune carrière qui a réellement
commencée à l'aube de notre millénaire,
Youn Sun Nah est l'une de ces nouvelles chanteuses. En
quelques années elle est devenue une figure
incontournable du jazz en Corée. En France, elle a un
petit nom et fait partie de la nébuleuse
d'excellentes vocalistes qui parcourent les festivals et les
clubs de jazz.
Déjà un beau parcours pour cette chanteuse qui
n'a commencé le jazz qu'en 1995. Auparavant, son
initiation était restée limitée
à l'observation des cours particulier que sa
mère, célèbre cantatrice, donnait dans
leur appartement.
Depuis 1995, Youn Sun Nah
partage sa vie et sa carrière musicale entre la
Corée, son pays natal, et la France, terre d'adoption
; la distance qui sépare ces deux pays l'obligeant
à mener une double vie. Pour parvenir à
développer son art d'un bout à l'autre du
globe, elle travaille avec deux équipes. A
Séoul, elle a crée sa propre structure de
production Bis Music avec laquelle elle a auto-produit deux
disques solo distribués par Sony Music ; à
Paris elle travaille sur le projet du quintet avec le label
indépendant In Circum Girum qui a produit leur
premier disque " Light for the people "
La voix de Youn Sun Nah
est troublante. Elle tient ce caractère singulier de
ses origines : c'est une voix blanche et surtout
extrême-orientale ; ce qui est rare dans je jazz. Elle
possède une large palette de timbre et de couleur,
maîtrise parfaitement le scat et utilise parfois cris
ou chuchotements. Elle a ce don rare : une fluidité
de tous les instants qui repose sur son excellente technique
vocale et sur une écoute totale.
Les musiciens qui
l'entourent sont tous de jeunes talents de la scène
jazz française : le batteur français
David
Georgelet et le
bassiste franco-israélien Yoni Zelnik, compagnons de ses débuts ;
le vibraphoniste franco-britannique David Neerman, greffe indispensable à
l'éclosion du quintet ; et le pianiste
français Benjamin Moussay, nouveau venu dans l'aventure (il
remplace Guillaume
Naud, premier
pianiste du quintet).
Une formation où quatre nationalités sont
représentées, mais qui se définit comme
un ensemble de jazz français puisque tous les
musiciens sont basés à Paris, excepté
Youn Sun Nah qui y vit la moitié de l'année et
s'y sent totalement française.
Le meilleur orchestre de
jazz qu'elle puisse avoir car il a les qualités des
meilleurs groupes : une cohésion qui a son origine
dans une expérience commune, construite dans le temps
et soudée par les amitiés et la vie de groupe
vécue dans les tournées. Une connivence
précieuse qui prend toute sa mesure avec ces
atmosphères intimistes que le groupe aime explorer
avec des instrumentations restreintes, en duo ou trio. Un
quintet de jeunes talents donc, mais qui a la
maturité et l'intelligence nécessaire à
l'élaboration d'un projet solide et durable. C'est
pourquoi, c'est une des formations les plus pertinentes que
l'on puisse écouter actuellement.
" So I am ", sorti en
septembre 2004, est donc le second album du quintet de Youn
Sun Nah. Une
formation qui a fait ses preuves depuis ses premiers pas
lors des concours de festivals (Marciac, La Défense...),
au " Paris Jazz Clubs - Rue des Lombards " diffusé
sur Arte en 2003, en passant leur premier album " Light for
the people ".
Un nouvel opus dans lequel
Youn Sun Nah chante en anglais et en coréen, comme
à son habitude, mais aussi en hébreux, ce qui
est une nouveauté. D'autre part, tous les morceaux
sont des compositions originales des membres du groupe. Une
démarche qui n'écarte pas les standards du
répertoire du groupe, mais qui répond au
désir d'affirmer sa personnalité. C'est peut
être ce qui lui donne ce caractère, si
personnel qu'il échappe à la
banalité.
Dans les 11 morceaux de ce
disque, Youn Sun Nah explore une vaste gamme
d'émotions : tendre, émouvante, vigoureuse,
audacieuse, parfois mystérieuse. Elle s'exprime
toujours avec la même simplicité et une
véracité qui révèle parfois,
sans doute, ses origines.
Son jeu est aéré et proscrit tout effet
superflu qui mettrait en déséquilibre la
musique créée par le groupe. Alors, si dans ce
disque elle ne scatte pas ou ne s'égosille pas, c'est
parce que la musique ne le permet pas. Un parti pris
lié au besoin de réalisation d'un projet
collectif.
La musique du quintet va
à l'essentiel, fuit l'épate et
privilégie l'expression de l'imaginaire du groupe. Un
jazz à la fois minimaliste et ambitieux qui,
tantôt s'inspire du silence, pour parfois même
s'égarer sur les berges de l'austérité,
tantôt repose sur l'énergie (pure) physique du
groupe, supportée par des éléments
rythmiques ou des arrangements plus contemporains. Un
mouvement qui se nourrit du caractère cosmopolite du
groupe et repose sur la diversité des 5 partenaires.
Des influences pour le moins variées qui transportent
de l'Occident à l'Orient, en évitant toujours
de tomber dans les pièges du cliché, tendus
par le versant chanson des morceaux.
Youn Sun Nah n'est encore
qu'au début de sa carrière mais elle essaye,
avec ses musiciens, de développer un univers
singulier. Une démarche centrée autour de la
chanteuse mais où chacun prend part au projet. Une
musique qui révèle une belle osmose,
permettant à chacun des musiciens de déployer
ses qualités.
Youn Sun Nah_So I
am.jpg
Photo : Frédéric Thomas
CE QUE LA PRESSE EN
DIT… :
‘…Atypique,
enfin, et séduisante à proportion, la Coréenne Youn Sun Nah, qui a
sillonné ces dernières années les festivals français, déploie son
talent sur des mélodies originales dont elle détaille les lyrics en
anglais ou dans sa langue maternelle, sans pour autant négliger les
standards, comme l’inattendu ‘Besame Mucho’. Son aisance,
sa parfaite maîtrise d’une voix qui s’épanouit surtout dans le
registre aigu, son scat évitant toujours les pièges du paroxysme ;
autant d’atouts auxquels il convient d’ajouter un quartette (…)
propre à lui offrir un écrin digne d’elle.’
Jacques Aboucaya – Jazz Magazine – Juillet/Août 2004
‘…Une
descendance de Jeanne Lee, entourée de Gunther Hampel et Mal Waldron…
Après une série de festivals (Marciac, La Villette, Vannes,
Marseilles, Juan..) le groupe enregistre ‘Light For The
People’, une heure emplie de sinuosités, d’éclats doux, de
scats entre lames et ivoire. Youn Sun chante en anglais ou en coréen,
mais a surtout la chance d’avoir trouvé d’emblée un cadre musical
idéal pour sa sensibilité : à la fois tapis volant et tapis de
soie.’
Alex Duthil – Jazzman – Mai 2003
‘…Il ne
s’agit pas de chansons, mais de longs paysages sonores étranges et
mystiques ponctués d’une présence très marquée de la contrebasse
et du vibraphone, et Youn Sun Nah qui balade sa voix en toute liberté.
Sa musique est à son image : belle, délicate et raffinée, avec des
éléments très modernes, occidentaux tout en restant profondément
ancrés en Asie.’
Sir Ali & Régine Seffal – Nova Magazine – Février 2003
‘…l’ensemble
demeure assez éloigné du swing passe-partout à la Diana Krall…’ Cloé Combette – Jazz Hot – janvier 2003
‘…Un moment
de découverte qui va au-delà de la sphère du jazz tout en y puisant
ses racines. Incontournable.’
David Bouzaclou – La Dépêche du Midi – Vendredi 18 janvier 2002 ‘Light
for the people’ (2002, In Circum Girum/Socadisc) ‘So
I Am’ (2004, In Circum Girum/Socadisc)
Youn Sun Nah
en quelques dates.
1968 : naissance à
Séoul le 28 août 1969.
1989 : gagne le concours
de la chanson française, organisé par
l'ambassade de France en Corée, et premier
séjour de 8 mois en France.
1995 : revient en France
pour apprendre le jazz.
1996 : rencontre David
Georgelet et Yoni Zelnik dans un atelier au CIM.
1998 : premier prix de
chant à L'Institut National de Musique de
Beauvais.
1998 : donne des cours au
CIM.
1999 :
diplômée du Conservatoire de Nadia et Lili
Boulanger.
1999 : prix de soliste au
festival de jazz à la Défense, grand prix du
concours de Saint-Maur.
2001 : premier disque en
solo " Reflet " (Bis Music), diffusé uniquement en
Corée.
2002 : premier disque avec
le Quintet " Light for the people " (In Circum
Girum/Socadisc).
2003 : passage à
l'émission " Paris Jazz Club - Rue des Lombards ",
diffusée sur Arte.
2003 : tournée en
Corée avec le Quintet.
2004 : second disque en
solo "Down by love" (Bis Music/Sony), diffusé
uniquement en Corée.
2004 : sortie le 15
septembre du second disque du Quintet " So I am " (In Circum
Girum/Socadisc) et concert au New Morning le 1er
octobre.
Les premières
réactions des médias.
- Jazz Magazine (oct.
2004) : " Disque
d'émoi " !
- Jazz Man (oct. 2004)
: " 4
étoiles " !
- Paris Jazz Corner.com
(sept. 2004) : "
So I Am " est le deuxième album du quintet de Youn
Sun Nah. Il n'est constitué que de compositions
originales du groupe, qui oscillent entre un jazz
contemporain énergique et un minimalisme qui n'est
jamais sirupeux. Les musiciens, aux jeux toujours lumineux,
y construisent une musique fascinante, toujours
transcendée par la voix unique de Youn Sun Nah. Le
résultat est exemplaire : une superbe leçon de
travail collectif, d'art vocal et de liberté
musicale. Sérieusement recommandé !
CONTACT
<incircumgirum@wanadoo.fr>
© Copyright Youn
Sun Nah, 2004-06.
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Christian Boullangier for Jazz-Passion, septembre 2004.
mise à jour en août 2006.
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Ramiro Naka
Chant
Ramiro NAKA parle
des guinéens comme les « Latins de l'Afrique », puisqu’en
Guinée Bissau, on parle portugais depuis plus de cinq cents ans. A
cette image, la musique guinéenne est un savant mélange de
traditions africaines, d'héritage colonial portugais, de fraternité
brésilienne et de cousinage caribéen. Et entre la musique afro ou
lusophone, Ramiro n’a pas pu choisir … Ainsi, il propose une
musique empruntant au Fado, à la Rumba et à la Salsa tout en
conservant la force de la tradition africaine.
Ramiro NAKA, qui désormais
ne vit plus en Guinée, a su faire partager au public européen la
culture de son pays.
Son
attachement au Gumbé est visible à travers son album Renascimento do
Gumbé, qui regroupe tous les instruments du Gumbé. Un véritable
hommage à ce style qui est désormais indissociable de sa carrière.
Auteur,
compositeur, interprète, musicien et acteur, rien n’arrête Ramiro
Naka ! Avec pas moins d’une dizaine d’albums à son actif, il
est actuellement en préparation de son nouvel album Gumbé blues créole.
Un album au titre évocateur qui souligne sa volonté de créer une
unité entre des styles musicaux en apparence si lointains les uns des
autres.
DISCOGRAPHIE
- Remascimiento, Mélodie, 2003
- Po di sangui, Mélodie, 1998
- Les Tams-Tams Noirs, Naka
Production, 1993
- Salvador,
Mango, 1992
- Rey Naka Murry,
1990
- Naka et N’kassa Cobra, 1988
- Bikelia, 1985
- Je viens d’ailleurs, 1982
- Naka, 1981
- Le meilleur de Naka, Night and
day
Site internet :
www.myspace.com/nakaramiro
© Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, octobre 2007.
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NAMASTE !
Groupe
Au delà
des étiquettes, l'univers musical de namaste
! s'inspire de l'esprit universel du jazz
évolutif et audacieux.
Le projet
namaste ! est né des compositions originales
de Fred Pichot, et de sa volonté de
rencontrer des musiciens créatifs et
réceptifs à ce projet.
La musique
avance ici sur un terrain qui se nourrit de
rencontres ; à commencer par celle de cinq
musiciens qui appartiennent à la nouvelle
génération de jazzmen mutants !
A l'ère
du " tout numérique ", Namaste! se lance
à la quête de l'équilibre
acoustique électronique, inspiré par
la transversalité, le mélange des
genres et les échanges avec d'autres
cultures.
Du Jazz actuel
qui puise sa force tant dans les musiques ethniques
que l'électro ; un savant mélange qui
tantôt apaise les esprits, tantôt nous
guide sur la voie de la transe... !
Ce va-et-vient
permanent en fait un style musical à part
entière ; le fruit du mariage de M.Jazz et
Mme Electro, héritiers d'un siècle de
Jazz et de technologies ; une réponse
musicale à ce début de XXI ème
siècle qui transcende les machines ; un
support qui permet à chacun de se projeter
librement.
C'est dans cet
espace que s'épanouit et évolue le
groupe Namaste !
http://www.namaste-music.com
© Copyright Festival Jazz en Août, 2004.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, septembre 2006.
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Andy Narrel
Chant, Guitare, Gambusi
À travers ses 13 albums
en solo, 2 albums en tant que co-leader avec Sakésho(Mario Canonge,
Michel Alibo, Jean Philippe Fanfant), et 2 albums en tant que co-leader
avec le Caribbean Jazz Project(Paquito D'Rivera et Dave Samuels), Andy
Narell a été le pionner du développement du steel pan dans la musique
contemporaine. Avec ces différents groupes, il a donné plusieurs
centaines de concerts et participé à autant de festivals de Jazz aux
USA, Canada, Europe, Japon, aux Caraïbes, et en Afrique du Sud.
Il a enregistré avec des
artistes aussi différents que Chucho Valdes, Marcus Miller, Bela Fleck,
Spyro Gyra, Toto, Angelique Kidjo, Etienne Mbappe, Philippe Lavil, ou
David Rudder, et s’est produit en tant que “guest star “ avec Dr.
Billy Taylor, Irakere, Tito Puente, Flora Purim et Airto Moreira , Vince
Mendoza et le WDR Big Band(Koln), Maraca, et le Kronos String Quartet.
Il a également participé à des musiques de films de James Horner,
Maurice Jarre, Michel Colombier, Hans Zimmer, Elmer Bernstein, et Thomas
Newman.
Andy s’est récemment
passionné dans la composition pour “ Steel Orchestra ” , ces grands
groupes de Steel Pans crées à TRINIDAD. En 1999 il devient le premier
compositeur étranger pour la fameuse compétition “Steel band
PANORAMA” à TRINIDAD, emmenant les 100 joueurs de son groupe “
Skiffle Bunch Steel Orchestra ” jusqu’aux finales en 1999 et en 2000
! En 2002, il est appelé à composer et diriger le steelband parisien
“ Calypsociation ”. Le groupe se produit au 2e Festival Européen de
Steel – Pan à SÈTE et donne une série de concerts en Europe (New
Morning – Toulon Jazz festival – Amsterdam – Dortmund) et aux États
Unis (notamment le Portland Jazz Festival). Il tourne actuellement avec
« Sakesho ». À l ‘occasion de la sortie de son album en fevrier
2007 «TATOOM, musique pour steel orchestra », il commencera a tourner
avec le « Andy Narell steelband project ».
Andy Narell a produit
tant de bons albums de jazz pour steel pan que l’on peut dire qu'il a
su créer son propre style musical. Comme un très grand virtuose au goût
irréprochable, Narell emmène le pan là où il n'a jamais été,
tellement plus loin dans l’univers du calypso qu’on ne croirait pas
que c‘est le même instrument... MixOnline.
Andy Narell est au steel
pan ce que Jimmy Smith fut à l’orgue Hammond : un pionnier qui a
sorti l'instrument du placard pour l'intégrer à l'univers du jazz.
L’émotion est si enivrante qu’il est facile de reconnaître
l’extraordinaire virtuosité dans sa musique définitivement
sophistiquée. On pourra écouter et réécouter avec plaisir avant de réaliser
la complexité et la dextérité nécessaires à ces compositions, et
c‘est là le paradoxe du grand art: la difficulté paraît si simple.
All About Jazz-LA.
Narell effleure à peine
le pan lorsqu’il joue ; ses bras et ses mains totalement décontractés,
laissant les sticks fondre sur le Steel Pan sans les diriger. Il sait
exactement où toucher la note pour qu’elle soit juste et douce, et
faire sonner la musique sans frapper le pan. Son cou se penche, ses épaules
dansent, et il laisse couler la musique. Mike Goodwin – Caribbean Beat
Dans plus d’un domaine,
le virtuose américain Andy Narell a définitivement importé le son du
Pan en Amérique du Nord. La carrière originale de Narell qui a su
s’affirmer comme un “paniste” new yorkais est aujourd’hui arrivée
à une nouvelle étape – un rêve devenu réalité – : le pouvoir de
transmettre une force positive à travers sa musique. Mike Fallerino –
Jazziz Magazin
L’humilité d’Andy
Narell sur scène est un parfait contraste avec la sophistication de sa
musique, subtile, spirituelle et chaleureuse. L’instrumentiste américain
nous montre une fois de plus qu’il est un authentique Jazzman. Edward
Tsumele – The Sowetan (South Africa).
Andy Narell, compositeur
américain et virtuose du Steel Pan, dégage une lumineuse présence sur
scène qui envoûte le regard pendant que sa musique flirte avec
l’esprit et les sens du public. Partager la ferveur des fans d’Andy
Narell est une expérience : lorsqu’ Andy vient se placer derrière
ses pans, et que les premières notes font frissonner l’atmosphère,
alors ils tendent leurs cous, se rapprochent un peu plus et dansent avec
sa musique. Jill de Villiers – The Citizen (South Africa).
J’ai un peu ri lorsque je lisais dans une revue Sud Africaine ces mots
“sans compromis” à propos d’ Andy Narell, parce que je suis
certain que vous avez remarqué que c’est exactement ce qu’il fait
ici à Trinidad pour le PANORAMA avec le SKIFFLE BUNCH. Ce que vous
entendrez, c’est l’originalité de Narell dans son interprétation
du Steel Pan. Alors ne vous attendez pas aux frissons traditionnels et
tant attendus du public trinidadien… Il faudra respecter non seulement
l’honnêteté de l’homme mais aussi le fait qu’il apporte au pan
une nouvelle façon de l’écouter et de l’apprécier même s’il
est dans le respect de la tradition Trinidadienne. Keith Smith –
Trinidad Express.
© Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, mai 2007.
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Natacha
Chant
Issue d’une Famille de russes blancs,
Natacha est passionnée de musique depuis l’enfance.
Après des études de balalaïka au conservatoire Rachmaninov à Paris,
elle s’est produite avec les formations slaves les plus connues :
Bratsch, Cabaret Raspoutine, Ivan Rebroff, Marc de Loutchek, le Chœur
tzigane Kazansky, l’Orchestre de Balalaïkas Saint-Georges, Kalina
(chants traditionnels a cappella)…
Tout commence quand la jeune Natacha,
chanteuse au fameux cabaret Balalaïka de Marc de Loutchek, décide de
fonder un groupe qui prend comme nom le titre du roman très coloré de
Joseph Kessel Nuits de Princes, relatant les folles nuits des cabarets
russes à Paris dans les années 1920.
Natacha commence alors à écrire des chansons en collaboration avec
Olivier Cahours qui en compose les musiques ou adapte des chansons russes
méconnues revisitées par des arrangements et une orchestration originale
sans en trahir l’esprit.
L’album "Comment tu t’appelles" marque l’entrée de
Natacha et Nuits de Princes dans le champ de la variété française.
Natacha et Nuits de Princes établit un pont entre le monde slave et la
francophonie.
© Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, septembre 2007.
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Nawal
Chant, Guitare, Gambusi
Originaire de
l’archipel des Comores, Nawal est auteure-compositeure-interprète. Sa
voix chaude et profonde, véritable invite au voyage, a été rapidement
reconnue comme “Voix des Comores”.
Pendant son enfance,
Nawal baigne dans un univers musical à la fois pop et religieux. Résolument
acoustique, sa musique tisse un harmonieux dialogue entre les cultures
indo-arabo-persane, les polyphonies bantous, les chants soufis et les
rythmes syncopés de l’océan Indien, le tout saupoudré d’un zest
de swing. Si elle chante principalement en comorien, l’arabe, le français
ou l’anglais trouvent parfois leur place dans ses compositions.
Les influences de sa
jeunesse se composent essentiellement du dhikr (chant soufi des mosquées),
de la musique twarab, et du groupe des 70’ Afropop, dans lequel joue
son oncle. Descendante d’El Maarouf (1852-1904), grand marabout soufi
des Comores, elle suit résolument la lumière d’un Islam fondé sur
l’amour, le respect et la paix.
Elle en appelle à la
responsabilité de tous face au défi écologique, chante la tolérance
et s’interroge sur le mystère qui entoure nos destins. Elle se bat également
pour la solidarité contre la pauvreté et plaide en faveur de l’émancipation
de la femme.
Artiste et
productrice, Nawal enchante la scène professionnelle depuis plus de 20
ans. 6 ans après son premier album Kweli – Vérité –, la sortie
d’Aman – Paix Intérieure – est imminente : cet été aux États-Unis
et à l’automne en Europe.
Crédit photo :
Dali / Graphisme
Discographie du groupe :
- « Kweli », 2001
- « Aman » prévu rentrée
2007
Site Internet :
www.nawali.com
Ils ont dit :
« Nawal
s’avère être rien de moins qu’une légende en devenir.»
Jill Ettinger, GLOBAL
RYTHM
© Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, avril 2007.
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NAYEKHOVICHI
Groupe russe
zikanina.blogspot.com
: Started in 2004 as a modest but ambitious folk quartet with tuba and
electric guitar (as heard on the debut album "Proschay Korova" -
"FareWell Thee, Cow") NAYEKHOVICHI has grown into flexible, loud
and extravagant klezmer rock`n`roll 9-piece orchestra. In their quest to
create an authentic concept of Russian Roots Rock they have passed Scylla
and Charybdis of rootless "ethnojazz" and folklorist academism,
met with wisemen and rabbis, growed a patisson and crashed a chariot. Half
of the repertoire is a bunch of liveliest klezmer tunes treated with the
honesty of a drunk goldsmith while the other half is songs - some of them
folk Yiddish, some of them original compositions in Yiddish, some Soviet
pop, some klezmerized rock. The NAYEKHOVICHI feel and sound equally well
at oligarch Jewish weddings in Moscow, in clubs from Taganrog to London,
and on festivals such as "Simcha" at Trafalgar Square where they,
as dear guests, were granted the honour to close the show. The bright
stage performance of the vocalist-guitarist-trombonist Vanya Zhuk,
delivered in Russian, Yiddish, English, German and French, is so
fascinating he`s sometimes being beaten by colleagues onstage for taking
attention from their playing. NAYEKHOVICHI are enlightened by studying
klezmer with masters of the genre both back home as well as on the
international events, such as London Klezfest and KlezKanada - on the
latter Vanya Zhuk is also co-leading a workshop on Klezmer in rock. The
reed players Alik Drobinsky and Max Carpycheff are graduates of Cisinau (Moldavia)
and Odessa Conservatories respectively. Apart from jams on the klezmer
festivals, NAYEKHOVICHI collaborate(d) with greats of international
klezmer scene such as Sophie Solomon, the Corresponding Fiddler of
NAYEKHOVICHI, on whose soon-to-release cd Vanya Zhuk also appears as a
guest vocalist, Merlin Shepherd (the young tsimbl player Zheka Lizin is
part of His Kapelye and plays on its CD), Paul Brody and Michael Alpert.
In May 2007 Vanya Zhuk is invited to ride the Klezmercruise as guitarist
of the all-star Klezmer band, featuring among others David Krakauer.
© Copyright Le 7 Lézards, 2007.
Page maintained by
Christian Boullangier, Jazz-Passion, juillet 2007.
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Madina N'DIAYE
Cora malienne
Cette artiste malienne s’impose
aujourd’hui comme un auteur-compositeur-interprète de talent. Malgré
les foudres de certains traditionalistes, elle a su s’imposer comme un
auteur-compositeur-interprète de talent.
Madina N’Diaye secoue l’ordre établi en étudiant la Cora auprès des
maîtres les plus progressistes comme Toumani Diabaté ou Djélimadi
Cissoko. Elle poursuit aujourd’hui son initiation en autodidacte.
La musique malienne n’est pas l’apanage des hommes uniquement. Il
n’est qu’à citer les succès de Rokia Traoré ou de Mariam Doumbia.
Mais les traditions ancestrales pèsent sur les artistes africaines… Il
en est ainsi de la pratique de la Cora, instrument à cordes entre la
harpe et le luth, réservée à la caste des griots.
Son dernier album « Bimogow » reflète
son humanité, son engagement à la cause féminine et plus généralement,
contre toutes formes de discriminations. « Ils [les hommes] pensent que
les femmes sont incapables de faire ce qu’ils font… » Chante-t-elle
dans « Moussow », « mais moi, Madina, je joue de la Cora… Gloire aux
femmes, gloire aux femmes du Mali …».
Un bol d’oxygène iconoclaste … Indispensable cet an-ci.
MADINA est en Tournée du 1er
mars au 30 août 2007 :
- 01/03/2007 : LYON au Festival
d’un Monde à l’Autre
- 02/03/2007 : PARIS 11 - le Satéllit
café
- 08/03/2007 au 16/03/2007 –
Belgique
- 17/03/2007 : Bruxelles –
Muzikpublique
- 20/04/2007 – Angleterre tbc
- 20/05/07 – Angleterre
- Juillet – CANADA – USA
Discographie du groupe :
« Bimogow », album
sorti fin 2005 en France – Sounds of World – HARMONIA MUNDI
Site Internet :
- http://madinandiaye.free.fr/
- www.myspace.com/madinandiaye
- www.f2fmusic.com
© Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, février 2007.
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N'DJE
Chant, Rap, Slam
N'DJE « En quête
d’identité »
Son concept : des arrangements et du groove fait maison plutôt que du
sample, des mots vrais dans un combat sans frime. La mission de Ndje aka Gérard
MENDY avec cet album autobiographique est de diffuser un discours nature,
sincère et puissant, à l’abri de tous les clichés. Son objectif est
clair : au-delà des paroles, des actes qui éveillent les consciences.
Parallèlement à son travail artistique, il anime de nombreux stages et
ateliers, tant de rap de chant que de SLAM, sa spécialité.
© Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, janvier 2007.
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NEFS
Groupe
Né de la rencontre en
2005 entre Mohamed Beddiar (flûtiste) et Karim Kaïssa
(guitariste), cette formation interprète des compositions originales mêlant
tradition orale (arabo-andalou, flamenco, rythmes gnawa, africains) et
s’inspirant de ses origines méditerranéennes et africaines.
Le groupe nous donne
sa vision de l’improvisation, exprimée à travers une mosaïque
sonore à la fois subtile, spirituelle et dynamique obstiné à profiter
de la matière sonore pour en délivrer un souffle (el nefs) audacieux
et magique, surprenant et envoûtant"
A l’écoute de leur
musique, on sent l’influence de Mohamed Beddiar, qui apporte son
talent de compositeur de musiques de films, en créant un répertoire
qu’on associe rapidement à une bande originale de film.
Mohamed Beddiar dit Mô
a reçu une formation classique en conservatoire National, clarinette et
flûte traversière. Jeune musicien, il joue à travers l’Europe et
enregistre ses trois premiers disques à Barcelone en 1998, avec Xavi
Lloses. Décidé à étudier l’écriture et la composition, il suit
une formation d’arrangement et d’écriture pour orchestre pendant
deux ans à l’I.A.C.P avec Stéphane et Lionel Belmondo où il
rencontre Abdès Gherbi et travaille régulièrement avec lui.
En parallèle il étudie
intensément la flûte traversière et les musiques latino-américaines
avec Karl Riley à l’American School. Attiré par les Musiques du
Monde, il suit des séminaires avec des musiciens de renommée
internationale tels que Trilok Gurtu, Jorge Pardo (Barcelone), Roger
Despland, Mariepin (Guadeloupe).
Sélectionné pour la
composition de musique de film, il rencontre Raymond Alessandrini qui
l’encourage, puis compose la B.O. du documentaire « les routes
sensibles », retenue par la S.A.C.E.M. en 2005.
Avec Nefs, Mô explore
son jeu à la manière d’une flûte peul ou encore à la manière de
la gasba traditionnelle et propose des nouvelles versions de standards
latins, coltraniens ainsi que de ses compositions.
Karim KAISSA, issu
d’une famille de musiciens traditionnels marocains, Karim s’intéresse
très tôt à la guitare. Il étudie le répertoire arabo-andalou au
Maroc et en France et se dirige vers le flamenco en se rendant en
Espagne régulièrement pour parfaire sa connaissance des différentes
formes du flamenco. Ce «jeune talent » interprète à merveille les
morceaux du répertoire de Nefs et compose également pour le quartet.
SITE
INTERNET
www.myspace.com/nefsquartet
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, janvier 2008.
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Aïda Nergararian
Kanone
Aïda
Nergararian a développé au
Kanone un jeu souple, virtuose, non académique, incluant
de nombreuses influences orientales diverses. Marquée depuis son
enfance par le oud, instrument
joué par son père, elle s’est instinctivement orientée vers des
répertoires originaux tous
teintés d’orientalisme. Loin de s’enfermer dans des styles figés,
ses sources d’inspirations
voyagent entre l’Anatolie et le Caucase.
Membre depuis plus de
vingt ans de l’Ensemble instrumental traditionnel Arménien « djivani
», elle excelle dans des
répertoires aussi variés qu’inattendus.
© Copyright L'Archipel, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, février 2007.
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Mathieu Neveol
Violon
Né en 1981, Mathieu Névéol commence l’étude du violon à l’âge de 7 ans et suit une formation de
musique classique au Conservatoire National de Région de Bordeaux où il obtient la médaille d’or à
l’unanimité avec félicitations du jury en 1996.
La même année, il rentre 1er nommé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la
classe de Roland Daugareil. Il obtient en 2000 un 1er Prix, mention Très bien.
Il part ensuite se perfectionner aux États Unis à l’Indiana University de Bloomington auprès de Mauricio
Fuks.
Lauréat du Mécénat Musical Société Générale, il complète sa formation et obtient en Mai 2002 le «
Performer Diploma ».
Dès l’age de six ans, Mathieu Névéol, subjugué par un Taraf de Roumanie, découvre sa vocation de
violoniste et sa passion pour la musique Tsigane. Pour s’immerger dans cette culture, il séjourne
régulièrement dans de nombreux villages d’Europe centrale.
L’ensemble de musique Tsigane qu’il crée en 1996 est constitué en trio (violon, accordéon, contrebasse ou
2 violons, contrebasse) puis en 1998 en trio ou quatuor avec guitare.
En 2001, Mathieu Névéol rencontre Marko Petričić, accordéoniste originaire de Serbie avec qui il forme le
groupe « Gypsy Moods ». Le duo se produit régulièrement aux États Unis et en Europe. Il enchante le
public et déclenche les éloges de la critique au « Lotus Festival » de Bloomington et au « Swedish Emigrant
Institute » de Vaxjö en Suède.
© Copyright L'Archipel, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, avril 2007.
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NEW-ORLEANS HOT DOGS
Groupe
Créé en 1954 par un groupe de jeunes lycéens parisiens (lycée BUFFON), le NEW-ORLEANS HOT DOGS a sévi au Quartier Latin à l'époque de Sidney Bechet et Claude Luter. Il fit les beaux jours du
" BIDULE ", cave de jazz aujourd'hui disparue et se produisit dans divers lieux
d'Île-de-France.
À son palmarès, il faut noter l'édition de disques mémorables : un 78 T et deux 45 T, actuellement introuvables sur le marché à moins de s'adresser à des collectionneurs,
divers concerts dans des sanatoriums et maisons de repos et un passage à la Télévision Française avec Georges BRASSENS.
Malheureusement, la dispersion de ses membres pour raisons professionnelles a contribué à dissoudre l'orchestre dont le noyau fondateur a perpétué l'esprit et le souvenir.
Restructuré en 1990, il renaît de ses cendres pour la plus grande joie de ses fans, jeunes et anciens, qui retrouvent en eux l'atmosphère de leurs 20 ans.
Certains ont perdu des cheveux, d'autres des dents, (parfois les deux), mais aucun n'a perdu l'esprit qui l'animait dans les années soixante,
le dynamisme et la joie de jouer cette musique née sur les bords du MISSISSIPI à la fin du
19ème siècle.
GRAND PRIX DU PUBLIC au CONCOURS INTERNATIONAL DE JAZZ NEW-ORLEANS de SAINT-RAPHAEL 2001, ils se sont montré experts dans l'art de reproduire les styles
new-orleans, dixieland, swing, blues, gospel et même chansons françaises adaptées.
© Copyright Le Petit Journal, 2006.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, août 2006.
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NIKODEM
Rap
NIKODEM « La victoire au
peuple »
D’origine polonaise, NIKODEM est un jeune rappeur engagé et militant.
Sa musique trouve son inspiration dans la soul, le jazz, la funk ; mais également
le raï, la salsa ou la musique traditionnelle africaine. Au fil des
titres, NIKODEM aborde des thèmes aussi bien festifs que des chansons
conscientes et militantes. Très ancré dans la réalité des quartiers et
pleinement investi dans le milieu associatif, il fonde, en 1998,
l’association RIP (Résister, Insister, Persister) afin de combattre les
inégalités, le racisme et l’exclusion.
© Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, janvier 2007.
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NIYAZ
Chant
CD éponyme - digipack – ref :
657036 1110-2 - SORTIE COMMERCIALE : 13 février 2006
Un métissage délicat et moderne entre musique électronique et musique
traditionnelle iranienne… Trois musiciens exceptionnels se réunissent
pour ciseler ce premier album prometteur !
Azam Ali (chanteur de Vas), Loga Ramin Torkian (multi-instrumentiste de
Axiom Of Choice) et le producteur/remixeur Carmen Rizzo ont joint leurs
talents de façon à formaliser une musique world et éclectique que le
trio désigne comme étant « de la musique folk du 21e siècle ».
Officiant sous le nom de Niyaz, ils viennent donc de sortir leur tout
premier album éponyme qui est un exemple parfait de musique world
traditionnelle et d’électro. Chacun de ces trois musiciens n’en est
pas à son coup d’essai.
Avec un son éthéré et envoûtant
qui évoque des siècles de tradition de chœurs féminins tant de l’Europe
médiévale que de l’Orient actuel, Azam Ali est plus connu comme étant
la moitié du célèbre duo Vas (qu’il forme donc avec le
percussionniste Greg Ellis). On a pu entendre sa voix sur de nombreuses
grosses production cinématographiques comme The Matrix, Revolutions ou
encore sur de nombreuses série TV telles que Alias ou The Agency. Au
sujet de son album solo paru en 2002, un journaliste du Billboard avait
écrit : « Il est peu probable que cette année voit naître un
album vocal plus convaincant et envoûtant que ‘Portals Of Grace’…
La voix de Ali est tout simplement époustouflante et inoubliable ».
Loga Ramin Torkian, dont le groupe Axiom of Choice a été mainte fois
acclamé, est très impliqué dans la musique de son pays natal,
l’Iran. C’est un virtuose de la guitare, du Saz turc, et de la viole
électrique ; ainsi que de nombreux autres instruments turcs et kurdes.
Loga utilise également le répertoire Perse traditionnel, appelé également
le radif, dans ses propres compositions. Nominé deux fois aux Grammy
Awards, Carmen Rizzo a collaboré avec des artistes aussi divers que
Seal, Alanis Morisette, Ryuichi Sakamoto, Khaled, Ekova, Le Cirque du
Soleil, ou encore Paul Oakenfold ou Grant Lee Phillips.
Pour ces trois musiciens, Niyaz représente
une véritable alternative à leur approche habituelle de leur pratique.
Dans l’album issu de leur première collaboration, 10 magnifiques poèmes
mystiques écrits par les plus grands poètes sufis de tous les temps se
coulent dans une musique accessible à un public jeune et moderne. Azam,
qui est né en Iran mais a été en majorité élevé en Inde, chante
essentiellement en Farsi (le langage perse) ainsi qu’en Urdu, autre
langue très répandue en Inde et au Pakistan. La musique elle-même
constitue également un mélange délicat, et magnifique, de musiques
anciennes et modernes, de rythmes, d’instruments traditionnels, et de
textures sonores électroniques et contemporaines. Niyaz parvient à créer
l’équilibre subtil qui ouvre la voie vers une nouvelle ère de
possibles pour la musique iranienne.
Carmen décrit le son de Niyaz comme
« Apaisant, chaud et sombre – rien de trop ostensible ». Il ajoute :
« Loga joue des instruments fascinants et le chant d’Azam est
comme un velours délicat. Ça a été une aventure musicale très
inhabituelle pour moi, et je suis enchanté d’avoir été intégré
avec autant de chaleur dans ce projet. » Chaque titre illustre ce
miroir multiculturel dans lequel chacun des trois artistes vient refléter
une partie de son identité musicale, que ce soit dans les beats
hypnotiques du titre d’introduction « Allahi Allah », dans la présence
envoûtante de Azam dans « The Hunt » ou encore à travers le superbe
solo de Loga sur « Arezou ».
Azam et Loga se connaissent en fait
depuis plus de 10 ans… « Cela faisait des années que l’on
parlait de faire quelque chose ensemble. Je crois que ce projet a été
le timing parfait pour cela », renchérit Azam.
« Nous voulions composer une
musique qui soit accessible pour tous les peuples dont les influences
culturelles nous ont directement influencés, comme les perses, les
turcs ou encore les indiens, mais aussi une musique qui puisse attirer
un public bien plus large », affirme Loga. « Nous espérons que
notre musique va se jouer des frontières », continue-t-il ; «
notre musique traditionnelle est acoustique et très intimiste. Nous
voulions quelque chose de plus extraverti pour notre disque et nous
avons donc dû adopter une nouvelle approche ». C’est dans cet état
d’esprit qu’ils ont donc décider de contacter Carmen Rizzo, afin
qu’il apporte sa touche personnelle qui catalyserait en quelque sorte
leur mélange musical naissant…
Carmen explique : « Lorsque nous
étions en train de bosser sur cet album, nous voulions tous quelque
chose de beau, qui soit à la fois respectueux de la tradition ethnique
et de la musique électronique ».
« Bien sur, notre album est un disque de dance music qui est censé
distraire et amuser le public mais il y a néanmoins dedans une base
solide de nourriture spirituelle et poétique », ajoute Azam. «
Je ne suis pas Sufi moi-même, mais le sufisme est une influence majeure
de la culture perse. C’est dans le sang même des gens, cela fait
partie d’eux. Ce sont ces facettes spirituelles et culturelles que
nous avons cherché à explorer à travers le disque. »
En farsi et en urdu, le mot « Niyaz
» signifie « besoin » ou également « aspiration » explique Azam.
Loga et elle estiment que cette aspiration opère à différents niveaux
dans leur expérience personnelle. « L’aspect mystique inhérent
à toute forme de religion est quelque chose qui m’a toujours attirée
», explique Azam, « et j’ai un peu l’impression que cela se
perd à l’heure actuelle dans de nombreux courants, et également dans
le Christianisme ou dans l’Islam ». Paradoxalement, Azam estime
que de s’établir à Los Angeles lui a été bénéfique sur ce plan. «
Tous les gens que je connais ici explorent une ou plusieurs religions…
Nous vivons à une époque de totale liberté et donc nous pouvons
explorer ce que nous voulons. Une ville comme Los Angeles pousse à
l’introspection tant elle est vide de spiritualité… Évidemment,
tout cela se ressent dans mon travail artistique. »
Azam poursuit : « J’espère vraiment que ce disque ne va pas intéresser
que les gens qui vivent aux USA mais aussi ceux qui sont en Iran.
Lorsque j’étais ado, il n’y avait pas vraiment de choix en la matière...
Soit il y avait la musique iranienne ultra-traditonnelle qui est
vraiment très belle mais dont l’audience est des plus limitée, soit
un musique pop très consensuelle et molle. Donc, nous avons une génération
entière d’Iraniens qui ne peuvent pas s’identifier à leur musique
et pour lesquels il n’y a pas eu de fusion musicale « moderne »
comme cela a été le cas pour les indiens par exemple. »
De façon encourageante, il semble néanmoins
que les précédents travaux musicaux de Loga et Azam aient trouvé un
écho en Iran… « Bien que nos CD personnels précédents ne soient
pas en vente en Iran, des amis qui se rendent souvent sur place nous ont
rapporté qu’ils les avaient vus tant chez des amis que dans leurs
familles. Nous sommes fiers d’avoir initié ce rapprochement culturel
par notre musique… Niyaz poursuit tout simplement ce travail de
dialogue interculturel. »
© Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, mai 2007.
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Sandra Nkake
Chant
Générosité et
sensualité sont les premiers mots qui viennent à l’esprit quand on
veut parler de Sandra Nkaké.
Chanteuse et comédienne, elle a commencé la musique par un hasard qui
fait bien les choses!!
Elle à déjà un palmarès surprenant au rayon des collaborations :
Melvin Van Peebles, Gérald Toto, China, Juan Rozoff, Sandy Cossett,
Stefan Filey, Tony Allen, jusqu'aux Troublemakers, Nouvelle Vague,
Booster et plus récemment David Walters et Amp Fiddler, qui ont tous
craqué sur sa voix et sa personne.
Artiste complète, elle mène de front carrière musicale et dramatique.
On a pu la voir et l'entendre au théâtre dans "Fantômas
revient", ainsi que sur les écrans " Bienvenue au gîte",
"L'évangile selon Aimé".
Aujourd'hui, elle se lance enfin en solitaire, façonnant un répertoire
à la juste mesure de sa voix envoûtante et profondément soul,
excellemment mise en orbite par les pointures du groove parisien... Sa
musique lui ressemble : tour à tour tendre, douce, légère, crue ou
directe.
Elle traduit une personnalité riche et multiple: celle d’une femme
d’aujourd’hui qui ne mâche pas ses mots et qui n’a pas peur de se
montrer fragile.
“ Ce que je veux, c’est essayer d’être le plus proche de moi-même
! Prendre du plaisir, pour en donner. Mes chansons sont comme des
polaroids de ma vie, de nos vies, nos peurs, nos envies.”
Accompagnée par ses amis Didier Combrouze (guit. & voix),Guillaume
Farley (bass & voix), Vincent Theard (keys), Lawrence Clais (drums)
et Booster (prog. & sound design), elle vous met sur les chemins qui
mènent à elle… à vous, à nous…
Elle travaille actuellement avec Vincent Theard sur l'écriture de son
premier album solo "Mansaadi" tant attendu et prépare
activement ses prochaines scènes, car c'est là qu'elle se sent
"chez elle"
www.sandrankake.com
www.enmemetemps.com
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Nneka
Chant
Nneka : Soul Rebelle. La
révélation Reggae-Soul
On la qualifie hâtivement de chanteuse "Nu Soul" allemande...
Même si ce terme est loin d'être péjoratif, il ne lui correspond pas
vraiment, tant sa musique transcende les genres. Avec Nneka, c'est à
une Soul plurielle qu'on a droit, avec comme valeur ajoutée le
militantisme du Reggae, la rage du Hip Hop et parfois même le côté
sombre du Trip Hop... tout en étant bien singulière, à l'image de
cette artiste qui déteste les étiquettes.
Son parcours
Nneka Egbuna est née en 1981, dans une petite ville du nom de Warri, au
Nigeria. Elle y a notamment pratiqué le chant, à son école et dans
une chorale à l'église. À l'âge de 19 ans, elle part s'installer en
Allemagne. "L'Allemagne m'a offert exactement ce que je recherchais
à ce moment donné ", nous dit-t-elle. Bercée par le son de Bob
Marley, Fela Kuti ou encore Lauryn Hill, elle décide de tenter elle
aussi son aventure dans la musique et se frotte, tant bien que mal, à
différents producteurs et artistes… sans grand succès.
Jusqu'au jour où… " Alors que je cherchais un boulot en ville
parce qu'ils venaient de me virer de mon boulot de vendeuse de vêtements
à mi-temps, j'ai vu une enseigne qui m'a attirée. Sur cette enseigne
il y avait écrit "Mother is the best". C'est la signification
de mon prénom ; alors j'ai décidé d'y aller et de savoir ce qui se
faisait dans cet endroit. Et voilà, finalement, c'est comme ça que
nous en sommes arrivés à ce que nous faisons actuellement. Beaucoup
diront que c'était une coïncidence ; mais je dirai que c'est la grâce
de Dieu."
Cet évènement décisif c'est la rencontre du DJ et producteur DJ
FarHot. " Je travaille toujours avec lui et personne
d'autre." Tout en travaillant sur son album "Victim of the
Truth " (sorti fin 2005 en Allemagne), co-produit avec DJ FarHot,
elle décroche des petits rôles au cinéma et fait les 1ères parties
de Sean Paul et de son ami Patrice, à qui elle est régulièrement
comparée. " Les gens ont besoin de comparer les gens afin de
pouvoir les mettre dans des catégories, c'est bien connu. Je pense que
nous n'avons rien en commun ; à part l'amour de la musique et peut être
de Dieu aussi."
Ses thèmes
Mais si l'Allemagne semble lui sourire, Nneka n'a pas pour autant oublié
d'où elle vient et nous le prouve avec "Africans". Au sujet
de la situation du Nigeria et de l'Afrique en général, elle nous
confie que “ Ce sont des choses que j'ai vues ; et quand des choses
me mettent mal à l'aise, je me sens obligée d'en parler. Donc voilà
comment ça se passe ”. Les thèmes privilégiés de son album
sont " L'amour, la douleur, la haine, la détresse, l'envie, un peu
de tout " selon l'intéressée, qui le décrit comme son "moi
le plus profond". Ses influences ? " La Bible, l'œuvre de
Dieu, les êtres humains et mes erreurs." Visiblement très
croyante, Nneka nous confie que " Je suis une pécheresse comme
vous tous, mais je sais que Dieu est là et qu'il est impliqué dans nos
vies ".
Si sur "Material Things", Nneka conspue le règne actuel du
"bling bling" et le manque de spiritualité du monde actuel,
elle ne remet pas pour autant en cause le travail de ses collègues du
rap commercial. " Qu'est-ce qu'un vrai artiste ? Je veux dire
par là, 50 Cent a son public lui aussi. On a du bon et du mauvais, du
beau et du laid, et les rappeurs et les musiciens n'échappent pas à la
règle. Pour que vous sachiez ce qui est bon, vous devez définir ce qui
est mauvais et laid."
Propos recueillis par Alisha pour Onlygroove
©
Copyright Le New Morning, 2007.
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février 2007.
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NO JAZZ
Quintet
NoJazz est-il un groupe de jazz, noJazz est-il un groupe d’électro ? Les membres de ce quintet inattendu sont-ils des
recycleurs, ont-ils tous eu un poster de Miles Davis dans leur
chambre ? Il est très difficile de répondre à toutes ces questions. La réponse la plus juste serait peut-être oui et la plus adaptée non. NoJazz a émergé en
1999 ; cinq alchimistes de la musique avaient trouvé la pierre
philosophale. Ils se mirent alors à transformer non pas le minerai en or, mais le passé du jazz en l’avenir le plus prometteur. Ils avaient entre les mains toute l’inventivité et la liberté du jazz d’avant pour en faire la musique la plus surprenante de demain.
Philippe Balatier (keyboards, sample machines), Nicolas Folmer
(trompette), Dj. Mike Chekli (turntables), Philippe Sellam
(saxophones), Pascal Reva« noJazz », 2002, a été enregistré à New York par Téo Macéro (Monk, Miles Davis). Macéro, un mythe ! Au sein de
NoJazz, certains l’adulaient tandis que d’autres n’avaient jamais entendu parler de lui ! La légende voudrait que le producteur de « Miles » ait déclaré que
noJazz serait son dernier disque ; à 70 ans, il venait d’enregistré ce qu’il appela le « vrai futur du jazz ».
© Copyright Association Paris-Jazz Festival, 2006.
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Sean Noonan
Batterie,
Percussions
Album d’un surdoué. On n’attendait
pas pareil feu d’artifice de la part du percussionniste Sean Noonan.
Pour vous la faire courte, imaginez ici découvrir une sorte de
confrontation amicale entre rock, musique africaine et jazz, avec pour maîtres
de cérémonie des noms aussi prestigieux que Mat Maneri, Marc Ribot ou
Abdoulaye Diabaté. On a le sentiment assez clair que Noonan explore ici
des territoires jamais empruntés, donnant lieu à un spectacle musical
(et haut en couleurs !) d’une sorte de fusion incandescente (NY, titre
exemplaire et bien à limage de la foultitude de la ville). Il y a ici une
flamboyance de rythmes, une profusion de thèmes qui s’enchevêtrent,
des idées innombrables d’arrangements fouillés. Bref, l’album d’un
musicien amoureux de la musique. Un frondeur, un expérimentateur, un créateur
au sens premier du terme.
“Imagine Prime Time joined by Fela Kuti
and Bill Frisell, then remixed by Bill Laswell, and you'll start to get a
hint of
just what an intoxicatingly soulful blast this is.” – Jazz Review
For convenience we've used the f-word in the genre classification above,
but NY drummer Sean Noonan prefers to describe his Brewed by Noon project
as “tribal rhythms by an Irish griot” and adds “My goal is to adapt
folklore in a modern jazz context, merging storytelling and folk music
from bardic and griot traditions.” The basic concept isn't particularly
novel in jazz: what happens when “wandering” folk melodies and grooves
from different cultures are communally re-created through improvisation.
But the ingredients, the brewing methods, and the spirit of the resulting
music, are indeed different.
Start with Sean's background: Irish Bostonian, Berklee College graduate,
co-founder of The Hub, a trio whose punk-jazz has gained a particular
following in Europe. A car wreck while touring Italy in 2003 nearly cost
him his life and broke both legs: several operations over a period of two
years, wheelchair-bound for periods of months, had to learn to do
everything physical again, but already back playing the drums as soon as
he could move his legs even a bit. As he recuperated he began developing a
new project that would blend jazz-punk with west African folk music, and
got together again with Senegalese bassist Thierno Camara, an old friend
in whose Waaw Band he'd performed years before, to write some new tunes.
The first Brewed by Noon album was released independently in 2005, a
quartet featuring guitarist friends Aram Bajakian and Jon Madof. He
expanded the range of possibilities for this second record by seeking out
new collaborators – brilliant downtown jazzers Marc Ribot and Mat Maneri,
percussionist Jim Pugliese (one of his teachers), then Malian vocalist
Abdoulaye Diabaté (a griot or hereditary praise singer whose mother
tongue is Bambara – younger brother of griot Kasse Mady Diabaté, and
member of Peter Apfelbaum & the NY Hieroglyphics), as well as Irish
gaelic folk/rock singer Susan McKeown and classical and soul vocalist Dawn
Padmore (herself of Liberian parentage). The music was created with the
assistance of a commissioning grant from the American Composers Forum.
The stories Sean and his band tell in these 10 pieces are exceptionally
diverse. You can pick out elements of blues, rock, soul, jazz and improv
in various combinations, adding in Celtic and west African song-forms,
lyrics, melodic content and instrumental approaches, but all transformed
in the process of development. From the funky metaphoric love song to a
“Pineapple,” to moral fables about a lost baby elephant in “Esspi”
and the presumptuous lord “Massana Cissé,” to the grinding
out-rock/jazz interplay of “Scabies” and the spooky hospital lullaby
“Dr. Sleepytime,” to the Irish/Malian duet “Noonbrews,” Stories to
Tell kaleidoscopically refracts its participants' cultures, talents and
musical experiences into an ecstatic, intoxicating vision, one constantly
supported by the energy and direction of Sean's drumming. And New York,
the symbolic melting pot where it all transpires, is paid homage to in the
musical rollercoaster “NY.”
Concludes Sean: “I want to understand and preserve these ancient
traditions by re-interpreting them from a modern, multi-cultural
perspective, exploring my concept of 'brewing' people, original ideas/concepts,
and cultures, since I believe it's my mission. I've become very attached
to the people I've worked with. Sometimes I dream about them and have
visualizations of what they will do with my music. This record is a
platform presenting many different themes and formulas. I want to dedicate
a record to each theme. I want to continue to learn more about my Gaelic
roots and brew them with West African improvisation. And I want to explore
new dimensions with my electro-acoustic drumset, utilizing electronics in
a way that complements and challenges my approach to the drumkit.”
The audiophile recording was creatively mixed to surround; heard in that
format, the often complex instrumental and vocal interplay stands out in
great detail even as the listener is immersed in the music.
For more information please check out the interview with Sean at
www.songlines.com/interviews/Noonan.html and visit his website,
www.noonansmusic.com. Also: www.mali-music.com/Cat/CatA/AboulayeDiabate_en.htm
© Copyright Le New Morning, 2007.
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NORIG
Chant
Née en 1973,
c'est à l'âge de dix ans que Norig Recher prend
ses premiers cours de piano. Formée aux techniques
vocales propres aux musiques tziganes par Martina Catella et
sa Cie Glotte-Trotters, au travers de la musique
traditionnelle. Là débute sa rencontre avec la
musique tzigane et son histoire d'amour
musicale...
C’est en 2002 que Norig monte son premier tour de chants tziganes. Accompagnée par le musicien Sébastien Giniaux (violoncelliste guitariste), bientôt rejoint par les autres membres de sa formation, Norig se produit à Paris, en province puis en Hongrie aux côtés du groupe Ando
Drom.
Remarquée en
2003 dans divers festivals et concerts en France et en
Europe, sa voix impressionne le public et les journalistes
spécialisés qui lui promettent un avenir
brillant. La même année Norig rencontre Tony
Gatlif avec lequel elle enregistre la bande originale de son
prochain film "Exil" aux côtés des chanteuses
Rona Hartner, Erika Serre et du Taraf de
Haïdouks.
En 2004, elle
prépare plusieurs projets d'enregistrement avec Ando Drom,
Yankele... Norig, maintenant, a tout
particulièrement à cœur de mener à bien
l'élaboration de son premier disque !!
" Nous sommes des
"gadjé" et pourtant la musique tzigane et ses chants
nous racontent une histoire qui pourrait appartenir à
tout le monde puisque c'est une histoire sur "les choses de
la vie", une histoire d'amour, de douleur, de fête, de
fraternité, de quotidien.
Nous aimons penser que cette musique est comme la
poussière, quelque chose de volatile, qui se
dépose, qui pique les yeux et qui s'échappe
sans fin. Ces chants, nourris de répertoires locaux,
se réinventent sans cesse pour devenir une tradition
collective. Ils témoignent d'un voyage, d'une culture
et de l'identité d'un peuple. Nous espérons
qu'ils vous laisseront ces traces sur la peau, dans la
tête et dans le ventre... " Norig
LA PRESSE EN
PARLE
" Ses racines
(hexagonales) ne la prédisposaient pas à
s'immerger dans l'univers (pluriel) balkanique et tzigane.
Et pourtant, elle est saisissante dans le répertoire
d'Europe centrale et plus qu'émouvante en rom ou en
serbe, langues qu'elle maîtrise avec une sacrée
aisance. Et un mimétisme dans le port altier, le
regard qui vous transperce et le jeu des mains, plus
parlantes qu'un dialogue incandescent. Joliment
entourée d'un trio de musiciens (pas plus tziganes
qu'elle), elle ne devrait pas tarder à accoucher d'un
disque. Norig, une grande déjà." R. Kolpa Kopoul -
Nova magazine / mars 2004
" Pendant plus d'une
heure, avec un plaisir non dissimulé, Norig a
proposé (...) une invitation au voyage à
travers des chants tour à tour roumains, hongrois ou
encore gitans ou jazz manouche. Ce fut surtout un moment de
pur bonheur pour tous les spectateurs qui, amateurs ou non
de chants tziganes, étaient ébahis par la
performance de Norig. Une soirée dont beaucoup se
souviendront longtemps !" D. Maître - Le
Dauphiné Libéré / Janvier 2004
" Nul ne peut rester
indifférent. Pour tous ceux qui l'ont entendu
à Budapest, au Cabaret Sauvage, au Satellit
Café, à la fête de l'Huma ou au
Comptoir... Norig saisit et invite au voyage. Et quel
voyage... Chansons enivrées de douleur, d'amour, de
résistance, portées par une voix magique, une
voix féminine remarquée par Kostovitza, Ando
Drom et Tony Gatlif. Sûrement un bel avenir qu'elle
nous offre ce soir." S. Gastine-Fischer - Le Comptoir /
mars 2004
" Un répertoire
inspiré des chants tziganes qui réinvente une
tradition appartenant aux gitans, à leur culture et
à leurs voyages de la Roumanie à la Hongrie,
bercé par le jazz manouche." Figaroscope.fr
© Copyright Satellit Café, 2005.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, juillet 2006.
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Noun
Voix,
Udu, Shé shé, Guitare
Cet auteur compositeur interprète a été
repéré par le producteur DJAMO Records qui le produit sur plusieurs
scènes camerounaises où il présente ses chansons porteur
d’espoir.
Il arrive à Paris en 2001, où il
rencontre et collabore avec des musiciens d’horizons divers. On le
verra ensuite sur plusieurs scènes parisiennes et dans quelques
festivals (festivals de Saint de Denis aux côtés de GUEM, Festival
Africa en fête, les Arcavals de Paris, Soliday’s en off etc..).
En 2002 il participe au Midem (Marché
international du disque et de l’Édition Musicale) à Nice France et
sa chanson « Tane Kone », retenue et présentée dans la
compile des francophonies Musiques du Monde, est diffusée sur
plusieurs radios du réseau francophone à travers le monde (Lahi
radio Helsinki Finlande, Radio Qatar FM Doha Qatar, CBJ Chicoutumi Québec
Canada etc.).
Une bourse Sacem lui est attribuée en
2005 pour la production de son premier album Yaré, pour la réalisation.
Après un parcours sans faute et
quelques dates parisiennes durant l’été, Noun ouvrira la semaine
africaine au SATELLIT Café.
C’est sur scène que la musique de
Noun Yaré prend toute son étendue où émotion et joie se succèdent
dans un moment de partage avec le public.
Discographie du
groupe :
Yaré, 1er album, distribué par
Bolibana Prod
Site Internet : www.nounyare.com
www.myspace.com/nounyare
Ils ont dit :
« Noun réalise une fusion tout
en finesse entre sonorités Bamoun (Cameroun) et d’ailleurs tout en
gardant l’axe d’une création originale. » Buddha Mag
« Des tempos gorgés de soleil,
la douceur du violoncelle subtilement mêlée aux rythmes fleurant bon
la terre africaine. Un artiste à surveiller. » CD Mail
© Copyright Satellit Café, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, août 2007.
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Nicolas Noyon
Contrebassiste
Né en 1969 à
Sainte-Anne (Guadeloupe), il débute la contrebasse
avec Éric Vincenot. Il étudie l'instrument au
Conservatoire avec, comme professeurs, Joe Capolongo, Michel
Crenne ou Claude Mouton. Il part en tournée avec le
groupe Soul Tuff, le chanteur ghanéen Cocolove,
l'Élixir Quartet (jazz, funk, bossa), Makaya
(reggae). Il enregistre avec le groupe Gwaka, Pakala
Percussion et Kajazz. Il impulse dans ses lignes de basse un
son efficace et réellement imaginatif, toujours
à la recherche d'idées mélodiques
novatrices.
Son discours musical en
évolution constante et sa régularité
rythmique en font un contrebassiste à remarquer
particulièrement.
Voir aussi :
Benoît
Beghadid Quartet
©
Copyright Benoît Beghadid Quartet, 2004.
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2006.
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Kristo Numpuby
Chant,
Guitare
Le swing universel de Georges
Brassens (1921-1981). Georges Brassens avait un swing hors du commun. Un
swing dépouillé mais néanmoins envahissant. Un swing acoustique.
Quiconque s’attaque à son répertoire s’en rend tout de suite compte.
Les jazzmen ne s’y sont pas trompés. Les Africains ne pouvaient pas échapper
à cet exercice incontournable. Voici un album qui va plaire à beaucoup de
francophiles.
Autant apprécié que Claude François ou
James Brown par les bantous d’Afrique subsaharienne dans les années 70,
le poète coquin et rebelle reçoit ici un chaleureux hommage rythmé par
les musiques d’Afrique et de la diaspora. Brassens en Afrique Ah ! Cette
étonnante capacité qu’ils ont, ces africains, à rendre leur musique si
communicative et à faire rire aux éclats les muets. Dans le continent noir
tout le monde côtoie tout le monde. On retrouve ainsi dans un même panier
les choses que d’autres sépareraient automatiquement : l’émotion avec
la rigueur, le bruit s’associant au calme. La joie, la douleur, la mort se
relaient dans la vie de tous les jours, sans que cela traumatise quiconque.
Brassens en Afrique reflète l’ambiance des bars d’Afrique Noire d’après
les indépendances. Du Congo au Mali, en passant par la Côte d’Ivoire, le
Sénégal, le Cameroun, le Bénin ou le Kenya. En ce temps–là, les
occidentaux mélomanes ne pouvaient apprécier le Makossa, le Mbalax, ou le
high-life, ou la rumba car les disques africains étaient introuvables à
Paris bien que produits pour la plupart en France.
Dans un maquis. C’est cette
approche musicale que nous restituent ces arrangements de Denis Tchangou qui
a sélectionné 10 chansons, permettant au chanteur Kristo Numpuby de nous
entraîner dans un maquis – restaurant africain – où nous attend un
assortiment de plats africains : ashièké – poissons, mafé de
poulet-fermier accompagné du riz réunionnais, alocos – bananes plantains
frites dans de l'huile de palme du Ghana. Pour ceux qui n’ont pas connu
les chef-d’œuvres des années 60- 70 de Manu Dibango (hormis Soul Makossa),
Pierre Akendengué, Ekambi Brillant, Franco, Rocherau, Sam Mangwana, Prince
Nico Mbarga, voici l’occasion de se rattraper, assis dans son fauteuil en
écoutant des classiques. Il fallait le faire. Ils l’ont fait !
Très enlevées, les chansons de Brassens ainsi interprétées nous plongent
dans les ambiances libertines de bals (surboum comme l’appelait la génération
d’après guerre) citadins. Et c’est l’occasion pour les jeunes de
rester entre eux. Comme les parents en douce. Comme le dit si bien l’écrivain
nigérian Chinua Achebe dans Le monde s’effondre, « le soleil brillera
d’abord sur ceux qui sont debout avant de briller sur ceux qui sont assis.
» Et le temps est très court pour choisir son futur compagnon de vacances
et qui sait, de la vie.
Voici dont une unique
occasion de découvrir sans à priori une musique africaine de qualité, jouée
sur des paroles et des mélodies on ne peut plus bien françaises. Il
fallait le faire. Ils l’ont fait !
Mais qui sont-ils donc ces énergumènes
qui ont si farouchement africanisé mes chansons ? En ajoutant mélangeant
les bruits de la forêt tropicale aux sabots d’hélène.
N’entendaient-ils pas sonner le clairon, étouffé par le son d’une
batterie sans tom ni cymbales africaines, Et comme si cela ne suffisait pas,
ils ont récupéré une bouteille de bon vin qu’ils ont vidé avant de
s’en servir comme percussions. Ils se sont mis à frapper dessus avec une
cuillère et une fourchette, comme des petits enfants.
Brassens en Afrique, un album françafricain
« Cela m’a agréablement surpris lorsque j’ai abordé ce projet. J’ai
cru que je n’y arriverai jamais. La langue française est tellement riche
et imprévisible avec ses innombrables exceptions aux règles de grammaire.
Avec Brassens, il n’y a pas beaucoup d’espace pour tricher avec de
longues notes à l’intérieur des phrases de Brassens. Toute respiration
mal placée et vous êtes en retard... Et la prononciation doit être
impeccable sinon l’auditeur ne reconnaît rien. Le français n’étant
pas la première langue que m’ont apprise mes parents. Et le Bassa qui a
d’abord parlé l’allemand avant le français et l’anglais, a toujours
eu des difficultés avec certains sons qui n’existent qu’en Français :
le U, le J ; la différence entre gît, jure et jouir, pire et pure, je et
jeu. Sacré français ! Brassens, un véritable challenge pour un bantou !
»
Enregistré dans un studio à Montreuil (ville africaine de France) cet
album est interprété par Denis Tchangou (batterie, percussions et chœurs)
qui l’a aussi produit et Kristo Numpuby (chant, guitare, basse et chœurs)
avec la complicité de l’ingénieur de son Eric Donnart. Le choix des
chansons s’est fait en fonction du cousinage de leur sonorité avec différents
rythmes d’Afrique.
©
Copyright Le New Morning, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, avril
2007.
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Sally Nyolo
Voix
Sally Nyolo promène les
mélopées de son bikutsi aux quatre coins de la planète. Véritable
conteuse, elle fait voyager son public dans la magie des forêts de l’Afrique
Centrale.
Le cinquième album de Sally Nyolo, «Mémoire du Monde», est une création
électro-acoustique lumineuse et profonde, où le 6/8, rythme légendaire
du bikutsi rencontre des paroles en français. Enregistré au Cameroun,
puis en France, la mémoire du monde s’y conjugue d’une langue à
l’autre, inventant une nouvelle façon de chanter la ritournelle.
Au-delà du bikutsi le plus pur, il s’en dégage des effluves de blues
et de reggae, distillées dans des chansons qui racontent des moments de
vie, parlent des femmes (Alice, Mamiwata, la fille du vent), invitent à
la Paix (chanter), et dépeignent sa vision de la société et du monde
d’aujourd’hui (La sociale, Essame séguélé, le wagon).
Le disque est écrit, produit et réalisé par Sally Nyolo, certains
titres en collaboration avec Michel Aimé, Marc Etienne et Sylvain Marc.
On y retrouve sa complice de toujours, l’ex-Zap Mama, Sylvie Nawasadio,
ainsi que les Pygmées Bokué.
Sally Nyolo est née au sud du Cameroun, en pays Eton, dans le petit
village de Eyen-Meyong, près de la ville de Tala, département de la Lékié.
Elle arrive à Paris à 13 ans. Au cours de son adolescence, puis à la
fac, elle chante dans plusieurs groupes. De 1982 à 1994, Sally est
choriste et travaille avec de nombreux artistes : Higelin, Sixun, Nicole
Croisille, Touré Kunda, Princess Erika et bien d’autres...
Sally Nyolo commence une
carrière solo en 1991, elle compose la musique du feuilleton
radiophonique «Le jeune Joseph», diffusé sur France-Culture. L’année
suivante, le producteur Gérard Louvain lui demande de participer à la
bande originale du film «Ashakara», elle interprète le titre «Semengue»,
album publié chez BMG.
En 1993, Sally monte son
groupe qui se produit dans plusieurs salles parisiennes. Elle est invitée
au mois d’août au festival WOMAD de Peter Gabriel. En 1994, elle
enregistre sur son label Real World un premier album de quatre titres
sur lequel figure la chanson «Djini Djome».
Peu de temps après,
Sally rencontre Marie Daulne, leader des Zap Mama qui lui propose de
rejoindre le groupe. Sally compose «Les Mamas des Mamas» sur «Sabsylma»,
leur deuxième album. Les Zap Mama tournent aux quatre coins de la planète,
elles enregistrent deux disques live, l’un au Japon et l’autre à
Montreux.
En 1996, Sally Nyolo
enregistre son premier véritable album solo, «Tribu», sur le label
Lusafrica. Elle compose et écrit tous les titres, chantés en Eton (sa
langue natale), à l’exception de «Tamtam», cocomposé avec Sylvain
Marc. Le disque rencontre un beau succès et reçoit en juin 97 le prix
Découverte RFI 97. Le jury est présidé par Manu Katché.
Essai transformé en mai
98 avec le second album «Multiculti» qui excelle à nouveau dans la
veine du métissage réussi. La jeune Camerounaise prouve ainsi la
grande connaissance qu’elle a acquise des sons traditionnels
camerounais qu’elle travaille subtilement.
Après un concert en Mai
au New Morning à Paris, Sally Nyolo entreprend une tournée aux
Etats-Unis et au Canada, où elle connaît un vrai succès depuis ses débuts.
Elle continue de tourner en Europe jusqu’à la fin de l’année. En décembre,
elle fait une apparition lors d’un concert de Jacques Higelin à la
Cité de la Musique à Paris.
Janvier 2000, Sally Nyolo
sort son troisième album, «Beti», du nom d’une tribu africaine.
Enregistré en partie au Cameroun, cet album capture l’essence du
bikutsi, rythme des régions forestières du centre du pays. Au
printemps 2000, Sally est en tournée en France, en Allemagne et au Québec,
elle reçoit le prix de la Meilleure Artiste Francophone. Elle participe
en mai 2000 aux Rencontres Musicales de Yaoundé, au Cameroun. En 2001,
Sally reçoit un disque d’or pour «Nó Méléne Me Ziga Nda», la
chanson qu’elle a écrite sur une musique de Michel Aimé pour
l’album éponyme de Yannick Noah.
En octobre 2002 paraît
«Zaïone» son quatrième album. Elle invite des artiste français à
partager et enrichir son bikutsi : Nicoletta, Nina Moratto, Muriel
Moreno ou Jean-Jacques Milteau. Avec sa copine camerounaise Princess
Erika, elle flirte avec le reggae dans «Jah Know», premier single de
l’album. Après La Scène Bastille à Paris, elle tourne en Europe
avant de s’envoler pour le Japon. Sally retrouve le Cameroun en mai
2003, pour le Festival International de Voix de Femmes, Douala Massao.
En 2005, elle est invitée
par David Murray pour sa création, «Pouchkine », présentée au
festival Banlieues Bleues. Le spectacle continue avec des dates en
Europe en 2008. Puis elle inaugure son propre studio à Yaoundé et y
monte sa société de production Tribal Production. Elle entreprend de
produire des enregistrements d’artistes talentueux et inconnus avec
comme objectif de faire découvrir, développer et promouvoir la scène
musicale camerounaise. C’est pour Sally Nyolo une démarche culturelle
et politique. En juin, elle lance au Cameroun le premier album de Tribal
Production, la compilation «Original n°1». Cet album engagé trouvera
l’année suivante un avenir hors des frontières du Cameroun grâce à
une distribution mondiale « Sally Nyolo & the Original Bands of
Yaoundé » (World Music Network / Hamonia Mundi - 2006), unanimement
salué par la critique en France et à l’étranger (Le collectif sera
réuni sur scène un an plus
tard en juin 2007 – Africa Festival Lisbonne – Portugal). La même
année, Sally Nyolo collabore au projet « Désert Rebel » (Culture
& Résistance / L’Autre Distribution - 2006), avec comme pilier le
musicien touareg du Niger Abdallah Ag Oumbadougou. C’est le premier
album labellisé « culture équitable ». Un concept où les artistes
du Nord partent à la rencontre de ceux du Sud pour réaliser des
projets musicaux dont une partie des recettes servira à mener des
actions concrètes sur le terrain. Sally partage les séances studio
puis sur la scène avec Gizmo (Tryo), Imhotep (IAM), Daniel Jamet (Mano
Negra & Mano Solo) et Amazigh Kateb (Gnawa Diffusion). Elle fera
ensuite les choeurs sur un titre de la BO de la comédie musicale « Le
Roi Lion ». Dans la foulée, Sally Nyolo chante, participe à la
production et à l’écriture de plusieurs titres de l’album de Dan
Ar Braz « Les Perches du Nil » (Columbia 2007), avec de nouveau la
complicité de Gizmo (Tryo). C’est la rencontre voulue par Dan Ar Braz
entre « les Ouest » de la musique celtique et « les Sud ». «
C’est un voyage en soi, dans la musique, pour la musique et par la
musique » dira Sally, qui sera au côté de Dan sur les scènes des
grands festivals celtiques (Festival Interceltique de Lorient, Festival
du bout du Monde, Festival du Chant Marin…).
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Copyright Le New Morning, 2008.
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janvier 2008.
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Kiala Nzavotunga
Chant,
Percussions
"We love you...." C'est par cette phrase que Kiala remercie son public du Glaz'Art le 27 novembre dernier, après avoir enflammé ce dernier avec une sélection des meilleurs titres des GHETTO BLASTER. Les GB's ont envoûté la salle avec ces mélanges de couleurs comme savent faire les contrées africaines, d'influences musicales comme savent le faire les griots, et avec l'afro/beat, la funk africaine : rencontre de l'oncle Sam et du berceau de l'humanité,
"The Motherland". Ce style musical vous transporte de Paris au Nigéria où naquit ce courant musical, fin des années soixante par son créateur Fela Anikulapo Kuti. Musique politiquement revendicative pour l'amélioration des conditions humaines et sociales en Afrique, elle reste néanmoins envoûtante et dansante.
L'histoire de GHETTO BLASTER démarre en 1983 à Lagos
(Nigéria). Pascal Imbert (original producteur)) débarque dans ce pays avec deux musiciens français Stéphane Blaess (guitare) et Romain Pujebé (chanteur) qui étaient à New York en train de travailler sur la musique d'un film. D'autres musiciens ex-Fela & Africa 70' comme Kiala Nzavotunga (guitare), Ringo (drums) et Udoh Essiet (percussions) vont se joindre au groupe suivis de Betty Ayaba (chanteuse), Frankie Ntohsong (claviers) et Willy N'For, (bassiste). Le co-créateur de l'Afro Beat, le batteur Tony Allen participera à la naissance de GHETTO BLASTER en participant à de nombreuses répétitions. De cette union panafricaine/européenne, va naître le groupe : GHETTO BLASTER (référence aux radios portatives des Noirs Américains). Après quelque mois installés à jouer au Black Pussy Cat, tripot nigérian où l'on passe la nuit à "fumer", à boire et à
danser en écoutant du juju music et de l'afro/beat, les GB'S décident de tenter l'aventure en Europe. GHETTO BLASTER, est en fait au départ, le titre d'un documentaire d'un projet fou, un "road movie" musical de 52
mn, tourné en 16mn et ayant donc pour but Lagos city, avant de traverser le Sahara et de former le groupe. L'opération fût filmée par Stéphane
Meppiel, le frère de l'instigateur du projet avec Pascal Imbert. Tout ce monde se retrouva à Paris en juin 1983, sur une péniche arrimée près de la gare d'Austerlitz, tenant lieu de vie et de studio de répétition. Le film de cette aventure sera projeté sur Antenne 2 en 1984. Cette même année, GHETTO BLASTER sort "Preacher Man", un maxi single chez Island, label de Chris Blackwell. Gros succès dès la première semaine de sortie. En 1985, GHETTO BLASTER sort l'album "People" chez Celluloid (re-édité en
vinyl) par Follow Me Records en 2002, qui fera connaître leur musique à un plus large public, GHETTO BLASTER ouvre une nouvelle voie dans le métissage, le partage et la rencontre des cultures. Un maxi single "Na Waya" promotionne l'album avec un clip réalisé par Jacques Goldstein et un passage aux "Enfants du Rock", l'émission culte de Antoine De Caunes. Puis, GHETTO BLASTER effectue une mini tournée aux Etats-Unis notamment à Boston, New York (première partie de Kassav au Ritz), Miami et Los Angeles où là, Bruce Springsteen en personne, se déplacera pour les voir jouer et les rencontrer. En tournée, les GB's jouent avec les grands, effectuant leur première partie comme Archie Shepp, Manu Dibango, Fela Kuti, Kool & The Gang, James Brown, ce dernier en 1986 lors du Festival de Jazz à Nice. Vers la fin des années 80, des évènements tragiques auront pour effet de séparer momentanément le groupe : les disparitions de la chanteuse béninoise Betty Ayaba et du bassiste Willy N'For en 1997, puis coïncidence... le 2 août, celle du créateur de l'Afro/Beat, Fela Anikulapo
Kuti.
Après un long silence, les GHETTO BLASTER se sont reformés, emmené par le trio des deux membres originaux restants Kiala et Franky et la chanteuse, Betty Myriam. Quelques concerts sur Paris dont une série au "Latina Café" (Champs Elysées) et une première partie récente de Maceo Parker, le 24 octobre 2002 à Strasbourg au ArtFack (La Laiterie) devant plus de 2000 personnes, suffiront pour relancer "la machine afro/beat" des GB'S. D'ailleurs, leur titre phare "Na
Waya" fût présent cette année dans quelques compilations comme "Afrobeach" chez (Undiscovered Rec.) Entre temps, les GHETTO BLASTER ont préparé leur nouvel album "River Niger", fêtant par la même occasion leur 20ème anniversaire 1983-2003. Cet album a été réalisé par Stéphane Michael Blaess ( membre original de G.B's) et produit par Next Records & Entertainment et distribué par Next Music. Bien évidemment, les 15 titres perpétue à 100% l' Afro/Beat, où l' âme de Fela Kuti est omniprésente, et avec quelques featuring comme Princess Erika, l'illustre bassiste "Papa Noël"
Ekwabi, le saxophoniste Suleiman Hakim....
1) Discographie - GHETTO BLASTER
1984 - "Preacher Man" - Maxi single vinyl (Island)
1985 - "People" (celluloid)
2001 - "Na Waya" dans la compilation "AfroBeach" chez Undiscovered
2002 - Ré-édition en vinyl de "People" (Follow Me Records)
2003 - "River Niger" (Next Music)
2) Discographie - KIALA (fondateur de GHETTO BLASTER)
1995 - Compilation "The Rainbow Colored Lotus"
International Musicians Fund For The Great Hanshin Earthquake
- "Mbanza Mpuena" dans cette compilation (Made in Japan) Polydor KK (POCP-7070)
2000 - Compilation "AfroBeat... No Go Die" Transglobal African Funk Grooves
"Batumwindu" dans cette compilation chez le label.
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novembre 2006.
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