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Gaâda Diwane de
Bechar
Abdelati
Laoufi, Aïcha
Lebga, Khliff
Miziallaoua, Tayeb
Laoufi,
Amar
Chaoui, Hervé
Le Bouche, Pierre
Eric Rakoarivony
Gaâda Diwane de Béchar
c’est la rencontre de 9 chanteurs musiciens à "Louzine" à
Arcueil et qui tisseront des musiques autour des chants afro-maghrébins
qui viennent de Bechar, du Touat, du Gourara en passant par les villes
maghrébines où se retrouve le "Diwane", cérémonial métissé
entre les croyances des deux Afriques, mêlant des sonorités arabes,
africaines et berbères, teintées de blues.
Inspiré et
enthousiaste, le groupe a conçu son monde autour d'une relecture
moderne de presque toutes les musiques africaines. Des magiciens,
touaregs de Tinariwen, quelques pépites d'Ali Farka Toure, et les
fines arabesques maghrébines. Une musique arrosée par un métissage décoiffé
d'afro-beat et un style musical appelé Diwane, ancré dans le sud algérien,
et pratiqué à l'origine par les descendants d'esclaves d'Afrique
noire. C'est une approche moderne et neuve, où les mélodies
traditionnelles rencontrent une énergie débordante et joyeuse.
Gaada, qui veut dire
assemblée, est une occasion de rencontre et de partage, dans un style
musical appelé le Diwane (ancré dans le sud algérien) et pratiqué
à l'origine par les descendants d'esclaves d'Afrique noire. C'est une
musique mystique et métissée où les chants et les rythmes nous
guident vers le Hal (la plénitude), la Jedba (la transe), dans une
symbiose où les artistes et le public ne font qu'un.
L’utilisation
d’instruments traditionnels tels que le gumbri, karkabou, bendir,
derbouka, guit.basse, associés aux violon, mandole et guitare donne à
leurs compositions un mélange à la fois traditionnel et moderne.
Leur deuxième album
intitulé « Ziara » signifie « rendre visite »
et désigne un périple vers la guérison. Mûri pendant deux ans, cet
album qui mélange des sonorités arabes, africaines et berbères,
teintées de blues est une réelle invitation au voyage.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, mai 2007.
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Mandy Gaines
Voix
Mandy a commencé à chanter tôt, dès le lycée et a su développer sa voix au contact de
l’université, dans le théâtre en particulier. Durant ses études supérieures, elle se perfectionne
dans les Standards et le R&B.
En 1988, Mandy a été recruté par Coca-Cola Taïwan et grâce à cet engagement elle a pu se
produire dans toute l’Asie jusqu’en 1991.
Revenue à Cincinnati, son port d’attache, elle chantera avec son Trio jusqu’en 1995 au moment où
l’Europe lui tend les bras, et en particulier la Belgique et la France qui la sollicitent dans de nombreux concerts et
festivals.
Retour vers l’Asie en 1998, principalement pour représenter son pays lors de manifestations culturelles.
Mandy se produit maintenant en Helsinki, à Riga, et est demandée sur la plupart des continents.
Son style est proche de celui d’Ella Fitzgerald car, à l’instar de son aînée, elle a dans sa voix cette éternelle
jeunesse qui la rend si unique !
Plus d’infos également sur www.philippeduchemin.com
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, avril 2007.
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Richard Galliano
Accordéon
Richard Galliano s'est
pris un jour au piège de son destin. " Il y a quelques années,
voyant ma mine préoccupée, Astor Piazzolla m'a dit tout d'un coup :
vous avez une image d'accordéoniste de jazz, trop proche des Américains.
Ce n'est pas bon du tout. Retrouvez vos racines françaises. Il faut
que vous vous lanciez dans le new musette, comme moi j'ai inventé le
tango nuevo. "
Comme une étincelle, la révélation fut foudroyante, décisive. Une
invitation brutale à "remettre les compteurs à zéro". Du
coup Richard Galliano s'est remis à l'ouvrage avec une ardeur toute
neuve. " Musette ? L'étiquette était difficile à porter. Le
genre était passéiste, poussiéreux, puisqu'on continuait de jouer de
l'accordéon comme en 1930, comme si Charlie Parker, John Coltrane,
Jimi Hendrix n'avaient jamais existé. "
Piqué au vif par le conseil de Piazzolla, Galliano décide alors de
passer à l'acte. C'est à dire plonger profondément en lui-même et
mettre en veilleuse la magnifique dispersion, la "versatilité"
qui le caractérisait jusqu'alors pour reconstituer, avec passion, avec
patience, le puzzle compliqué de toutes ses influences. Pourquoi ?
Mais pour entraîner, enfin, son instrument trop longtemps mal-aimé,
condamné par beaucoup comme ringard, dans un nouveau tangage, vers de
nouveaux rivages : "le new musette". À savoir " la
somme de toutes mes expériences passées, l'idée d'un jazz d'ici,
proche de mon environnement (je vis à Paris), de mes racines
italiennes. Mais je me refuse à définir mon projet plus avant : je
n'ai pas sorti l'accordéon d'un ghetto pour l'enfermer dans un autre
".
Tel est Galliano, défricheur de sons inouïs, musicien fièrement
singulier qui a su avec son instrument dessiner les contours d'un
univers sonore à la poésie sensuelle, au lyrisme aérien, au
balancement si naturel.
Comment devient-on Richard Galliano ?
Au départ de son aventure, il y a bien sûr l'influence du père,
Lucien Galliano accordéoniste d'origine piémontaise, installé en
pays niçois. Très tôt, Richard jouera naturellement de l'accordéon.
Puis il entre en classes de trombone, harmonie et contrepoint du
conservatoire de Nice. " Pendant l'adolescence, je me suis écarté
en douceur de ce que jouait mon père. Je faisais beaucoup de musique
classique. "
Son premier choc jazz sera l'écoute de "Jordu". "
J'ai relevé tous les chorus de Clifford Brown, impressionné par sa
sonorité et son drive, sa manière de phraser sur le jeu volcanique de
Max Roach. " Fasciné par ce nouveau monde, Richard s'étonne
que jamais l'accordéon ne participe à cette aventure musicale. "
J'ai alors commencé à fouiller, et un de mes professeurs, Claude Noêl,
un dissident de l'accordéon, m'a alors fait découvrir les maîtres
italiens (Fugazza, Volpi, Fancelli) et américains comme Art Van Damme
et Ernie Felice, qui jouait avec Benny Goodman en 1947. J'ai passé mon
adolescence à chercher des disques de ces musiciens-là, à une époque
où l'on ne trouvait dans les bacs des disquaires que du Verchuren,
Aimable ou Yvette Horner. Je voulais jouer autrement. Et je savais que
ça existait aux États-Unis ou au Brésil. " Cela ne l'empêchera
pas, tout au long de ses années d'apprentissage, d'avoir à essuyer
l'ironie des regards de tous ceux pour qui "le piano à
bretelles" est, selon le mot terrible d'André Hodeir définitivement
"anti-jazz". " Ironie du sort, quelques années plus
tard, mon disque "New Musette" chez Label Bleu sera
compilé avec celui de Monsieur Hodeir pour aider à la vente de ce
dernier. "
Le jazz, à l'époque, à la fin des années
60, ne nourrit pas son homme. Richard Galliano se consacre à la préparation
des concours et collectionne de nombreux prix : Trophée Mondial en
1966 à Valencia et en 67 à Calais, Prix du Président de la République
en 68.
En 1973, grande décision : il se décide enfin à sauter le pas et à
"monter" à Paris. Coup de chance. Très vite, il fait une
grande rencontre, celle de Claude Nougaro. Avec lui, le jazz est là et
bien là, pas loin de la java, à portée de main. " Je suis
entré, à l'âge de 25 ans, dans son orchestre pour remplacer Eddy
Louiss. Au départ Nougaro avec Bellonzi, Trussardi et Vander, cela a
un peu été ma Berkley School. Pendant trois ans, j'ai assuré les rôles
de chef d'orchestre, d'arrangeur et de compositeur (Des Voiliers, Allée
des Brouillards). Se retrouver à la tête d'un orchestre comme celui
de Nougaro, c'est une expérience qui marque. Avec lui, j'ai surtout
appris l'importance de la mélodie. Quand je compose sur mon piano, désormais
je pense chanson avant tout, même si mes compositions relèvent du
registre instrumental. " Galliano composera à nouveau en
1993, pour Nougaro "Vie Violence" (Tango pour Claude).
Il aura fallu "la" rencontre avec Astor Piazzolla pour que
Galliano réalise qu'il n'est pas monté à Paris pour jouer les
seconds rôles mais bien pour inventer une musique qui, bien qu'enracinée
dans la tradition, n'appartient qu'à lui. " À l'époque où je
ne savais plus où j'allais, il m'a guidé et aidé à comprendre la nécessité
de préserver mon identité. Jusqu'à sa mort, on ne s'est plus jamais
quitté. Il m'a réveillé par rapport à ce métier et donné une
formidable confiance en cet instrument qui était passé par toutes les
modes, toutes les passions, tous les rejets. " C'est ainsi qu'en
1991 Richard Galliano lance sa grande idée : le "new
musette".
" Le musette est un mot qui fait peur. Pourtant, tout à la
fois java, valse et complainte, il représente en France ce qu'est le
blues aux États-Unis ou le tango en Argentine. Toutes ces musiques ont
pour point commun d'être apparues aux quatre coins du globe à la même
époque, à l'aube de ce siècle. Elles sont, toutes les trois, l'étrange
fruit d'un métissage culturel et humain profondément original. Les
Italiens et les Français pour le musette, les Italiens et les
Argentins pour le tango, les Africains et les Américains pour les
blues. Tous ces immigrés, ces déracinés, loin de leur pays, ont
pleuré une nouvelle musique, mêlant "body and soul", rage
et mélancolie. "
Lorsqu’il crée le "new musette", c'est qu'il estime que
l'on ne doit plus jouer cette musique comme en 1930 mais en y mêlant
ses plus fortes influences : Astor Piazzolla, John Coltrane, Bill Evans
et Claude Debussy".
Aujourd’hui à 56 ans, Richard Galliano peut se vanter d'avoir réalisé
son rêve d'adolescent. " Sinon j'aurais commencé à vieillir
avec des remords. " Il a réussi à réconcilier, définitivement
et avec quel talent, le monde du jazz avec son merveilleux instrument
et le monde du classique avec son vibrant hommage à Astor Piazzolla
qui rencontre un très vif succès et qui donnera pas loin de 300
concerts partout dans le monde entre 2003 et 2006.
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Copyright Le New Morning, 2006.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, décembre 2006.
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Franck Gambale
Franck
Gambale
Alain Caron
Otmaro Ruiz
FRANK GAMBALE - official
website: www.frankgambale.com
Frank began playing guitar at age 7 in Canberra, Australia where he was
born and raised. He was influenced by the blues playing of Jimi Hendrix
, John Mayall / Eric Clapton, and Grateful Dead's Jerry Garcia . In his
mid-teens he discovered Steely Dan, The Brecker Brothers and Chick
Corea, which pointed him in a jazzy direction. In 1982 at 23 he decided
to leave his home to study at the Guitar Institute of Technology (GIT)
in Hollywood. He graduated with the highest honor, Student of the Year
and was offered a teaching position which he kept for 4 years. During
that time he was playing the local jazz club circuit with his own band
and already had his first book "Speed Picking" published. In
1986 he signe a 3 album contract with a small label called Legato and
began his recording career.
The same year he was recruited by Jean-luc Ponty to tour. Shortly after
that tour, he auditioned for Chick Corea and began a 6 year stint which
culminated in 5 albums, a Grammy award and two Grammy Nominations.
Chick helped expose Frank to the world, for which he is very grateful,
"playing with Chick was like a dream come true" says Frank.
That same year Ibanez guitars approached him to endorse their guitar
which culminated in a long relationship and spawned the Frank Gambale
model guitar which was first on sale worldwide in 1987. They made 4
versions of the guitar, the FGM100, FGM200, FGM300 and FGM400.
In 1987 Frank signed a 3-video deal with DCI / Warner Brothers for
instructional videos. In 1988, Frank signed a major label deal with JVC.
In 1990 he released "Thunder From Down Under" which sold well
all over the world and at one point it was #1 on the Japanese Jazz
charts along with all his three Legato releases in the top 10 at the
same time.
In 1992, Frank decided it was time to go out there on his own and has
been touring with his group ever since. He has toured in many countries
with his own band including Brazil, Argentina, Chile, Australia,
Germany, Switzerland, Japan and the U.S. He has done countless seminars
and master classes worldwide to countries as far away as South Africa
and Uruguay.
In 1996 Frank was offered a position of Head of the Guitar Department
of a new musical school in the Los Angeles area called the L.A. Music
Academy (LAMA). He wrote the core curriculum/ study program for this
one year vocational school including Harmony and Theory, Improvisation,
Technique and Composition courses. The school is a great success and is
an inspirational place for guitarists the world over. He teaches one,
sometimes 2 full day a week at the school when he is in town and
maintains the guitar department, and chose the teachers.
Recently Frank began his own record label called Wombat Records on
which he re-released his early Legato catalog and has just released a
new a double live CD called Resident Alien - Live Bootlegs, and a duet
CD with Maurizio Colonna, the famous Italian Classical guitarist called
Imagery Suite.
There are also 2 new releases, the first is a live album recorded in
Poland in 1996 where Frank plays lives versions of music from the
Passages and Thinking Out Loud period.
The other new release is Tony Muschamp
More Bass Please. Muschamp is a longtime friend of Gambale and Gambale
solos on every song.
Gambale also delivered one album for Steve Vai's new record company
called Favored Nations called Coming To Your Senses, one of his
strongest albums ever.
Frank has also played and contributed songs to seven Vital Information
albums and three trio recordings on Mike Varney's Tone Center records.
The first released in 1999 called Show Me What You Can Do was well
received, and the second called The Light Beyond came out in July 2000
and the third one is simply called GHS 3.
Frank left Ibanez for a deal with Yamaha guitars and a new Frank
Gambale model is out designed by FG and Dave Cervantes with some input
also from Ken Dapron at YGD ( Yamaha Guitar Design ) in North Hollywood
called AES-FG. A second model is being designed currently for an
expected release in the summer of 2007.
Frank is also under contract with Carvin and has helped design a preamp
called the Tone Navigator which was released at the January 2004 NAMM
in Los Angeles. This is an opportunity granted to very few people.
There is also the possibility of a signature series acoustic guitar for
Carvin.
Frank has also recently completed something he has always wanted to do,
namely, a concert DVD. It's called Concert With Class. A 90 min.
concert and 90 min. instructional material related to the performance
part.
Late in 2002 the celebration of Chick Corea's 60th birthday reunited
the Elektric Band after a 10 year hiatus with a sold-out performance to
18,000 at the Hollywood Bowl Aug 28th. The band received a GRAMMY Award
and two NOMINATIONS in the late 80's and early 90s. The show kicked off
a wave of reunion tours. The band consists of Chick Corea, Frank
Gambale, Dave Weckl, John Patitucci and Eric Marienthal. The group
recorded a new album called To The Stars and a live DVD at the famous
Montreux Jazz Festival.
Mr. G toured Europe in February and March 2004 with his own trio and
again with the Chick Corea Elektric Band in the summer of 2004.
Mr. G has recently recorded and released a new acoustic jazz album
featuring FG on acoustic guitar, Otmaro Ruiz on piano and alain Caron
on acoustic bass. The album is called Natural High and and has received
great reviews. The album before this latest release is called Raison D'etre
and featured the great Billy Cobham on drums.
Frank has always been considered an innovator on guitar having brought
to the world a revolutionary technique called Sweep Picking which is a
picking method mostly using brushing or sweeping strokes across string
to facilitate incredible speed and effortlessness, but more importantly,
a unique style of playing guitar.
If this isn't enough of a contribution to the guitar, on the Raison D'etre
album Frank presents a revolutionary new tuning called Gambale Tuning,
which is a totally different stringing of the instrument to create, as
Frank puts it " a way to bring the guitar closer to the liberty
that piano players have to play any chord no matter how close the notes
are voiced".
In September 2006 Wombat Records will release three new Best Of
collections spanning Frank's 20 year recording history. each album will
focus seperately on The Acoustic Side, The Smooth Jazz Side and The
Rock and Jazz Fusion Sides of Frank's work.
Gambale keeps a busy schedule for sure either writing for an album,
book or video, touring or helping design a new guitar model with
Yamaha, or giving seminars in Asia, or doing a session for an Italian
pop record.
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Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, février 2007.
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Roberta Gambarini
Chant
La perle italienne
Roberta Gambarini, appréciée à New York depuis maintes années,
connue de tous depuis la parution, en juin 2006, de l’album Easy To
Love, des standards de jazz qui vibrent, qui lui ont valu une
nomination pour un Grammy, catégorie meilleur album jazz.
Roberta Gambarini was born in Torino, Italy, into a family where jazz
was much loved and appreciated. She began listening to this music as a
child and started taking clarinet lessons when she was twelve years old.
By the time she was 17, she began singing and performing in jazz clubs
around Northern Italy and at the age of 18, she decided to move to
Milan to pursue a career as a jazz singer.
Soon after her move to Milan, still in her teens, Roberta took third
place in a national jazz radio competition on TV, leading to
performance opportunities at jazz festivals throughout Italy. She has
performed in Jazz broadcasts on the Italian radio and TV channels and
recorded since 1986 both under her own name and as a guest. In 1997,
she worked with French Hammond organ player Emmanuel Bex, touring jazz
clubs throughout Italy.
In 1998 she moved to the United States with a scholarship from the New
England Conservatory in Boston. Two weeks later, Roberta stunned many
in the jazz world with a third place finish in the Thelonious Monk
International Jazz Vocal Competition.
Since then, she has performed with Michael Brecker, Ron Carter, Herbie
Hancock, Slide Hampton, Roy Hargrove, Jimmy Heath, Hank Jones,
Christian McBride, and Toots Thielemans, amongst many others, and has
performed at Kennedy Center, Lincoln Center, Town Hall and Walt Disney
Concert Hall, and jazz festivals around the world such as Barbados,
London, Monterey, North Sea, Toronto, and Umbria.
A dynamic performer with virtuosic vocal chops, she draws rave reviews
and enthusiastic fan support wherever she performs. And shes done so
with no hype and to the astonishment of many no domestic releases.
Until now: on June 6, 2006, GROOVIN High will release Robertas North
American debut, Easy to Love.
Roberta shows off her instrumental approach and warm timbre, impeccable
timing and intonation, incredible technique and scatting and
improvisation skills on a set of 12 excellent jazz standards and
classic songs from The Great American Songbook. The album also includes
two bonus tracks and features special guest James Moody on a
scintillating scat duel.
Roberta will tour internationally with her band in 2006 and 2007 in
support of her album.
"Amazing stuff...all of it." - Don Heckman, LA TIMES
"Gambarini is the real deal. - Steve Eddy, OC REGISTER
"Number 1 Vocal Jazz Record of 2005 - SWING JOURNAL (Japan)
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, juin 2007.
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Bob Garcia
du jazz et du
polar avant toutes choses !
Bob Garcia a
50 ans. Il est marié et a deux enfants. Il vit en
région parisienne.
Diplômé de l'École Centrale de Lyon (promotion
1979), il passe quelques années dans l'industrie des
Télécoms avant de se tourner
définitivement vers la musique et
l'écriture.
Côté musique,
il pratique le banjo ténor, la guitare ténor,
la basse électrique, la contrebasse et le cavaquinho
depuis près de vingt-cinq ans.
Bob Garcia -
contrebasse - .jpg
Bob Garcia - Guitare.jpg
Bob Garcia contrebasse JP.jpg
Il se produit
régulièrement dans :
- des groupes
de jazz : new-orleans (Fidgety Feet, Cotton Club), swing/bop
(Stardust, Swing Connexion, Flore quartette, RN12) ;
- des groupes de variété française et
internationale (Copacabana, Shazam) ;
- un groupe de musique brésilienne (Paris-Rio) ;
- un steel drum band (Calypso).
Stardust
trio.jpg
Stardust big band.jpg
RN12.jpg
Il a
écrit et déposé à la sacem une
trentaine de thèmes (paroles et musiques) et a
enregistré plusieurs disques, pour la plupart
épuisés, comme leur auteur...
Avec le temps, Bob Garcia
a réduit son activité musicale (top prenante)
au profit de l'écriture (aussi prenante mais plus
sédentaire).
Il a écrit et
publié :
- L'Ipotrak
Noir, E-dite, mars 2004 (roman policier) ;
Ipotrak.jpg
-
Papa ?, E-dite, septembre 2004 (roman policier parodique)
;
Papa.jpg
-
Le testament de Sherlock Holmes, Editions du Rocher,
programmé pour février 2005 (roman policier)
;
testamentJP.jpg
-
Hergé et le roman policier, E-dite, programmé
pour le courant 2005 (essai).
Il travaille actuellement
à la rédaction de deux ouvrages :
- Un essai,
provisoirement intitulé " Jazz et Polar ", qui se
propose d'explorer les liens entre le polar sous toutes ses
formes (livres, films, bédés,
théâtre) et le jazz.
- Un roman policier provisoirement intitulé " Mortus
delicti ", mettant en scène certains milieux de jazz
parisien que l'auteur connaît très (trop ?)
bien.
En outre, Bob Garcia est
membre de 813 (numéro 581).
Il tient une petite rubrique " jazz et polar " dans le
magazine Jazz Classique.
Et il est l'auteur de nombreux articles sur les polars
(récents ou anciens) mettant en scène le monde
du jazz.
En dehors de la musique et du polar, il se passionne aussi
pour l'univers de Tintin et pour la bédé en
général.
Contact
:
promocom@tiscali.fr
Attention :
un Bob Garcia peut
en cacher un autre.
Il existe un célèbre saxophoniste homonyme qui
a longtemps accompagné Claude Nougaro.
Et un banjoïste-guitariste qui sévit dans la
région de Biarritz.
Il y en a encore quelques autres, qui rôdent dans les
campagnes françaises. Si vous en croisez un à
l'ouverture de la chasse, n'hésitez pas à
l'exterminer. Les Bob Garcia se reproduisent comme des
lapins et menacent le fragile écosystème de la
planète jazz.
©
Copyright Bob GARCIA, 2004.
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Christian Boullangier for Jazz-Passion, octobre 2004.
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Larry Garner
Chant,
Guitare
Photo : Chuck
Winans
Né en 1952 à la
Nouvelle Orléans à Bâton Rouge, entouré de sa famille et de la
radio. Il a grandi avec les Silas Hogan et Clarence Edwards. Son oncle
(paraplégique), lui a donné ses premières leçons de guitare. Il était
un fan inconditionnel de Jimmy Reed. Les révérends Elder Utah Smith
et Charlie Jackson, tous les deux guitaristes " gospel " ont
continué son apprentissage. Il a fait ses débuts dans un quatuor
" gospel " pour remplacer son cousin, Lewis Moore enrôlé
pour la guerre du Vietnam. À partir de 16 ans, il a été initié au
" Blues ", (la musique du diable " et n’a jamais
regardé en arrière depuis.
Larry est marié, il a deux fils et il a travaillé pendant 20 ans dans
une usine de produits chimiques pour gagner un salaire décent. Entre
son travail et sa famille, il jouait dans des clubs à Bâton Rouge, au
Missisipi ou aux alentours. C’est en 1988 qu’il reçoit le Prix BB
King " Lucille " pour son interprétation de " Dog House
Blues ". Ce prix lui permet de signer une entente de contrat pour
son premier album avec John Stedman et JSP.
Il reçoit également les prix suivants : en 1990, le " Best
Bluesman Album " sur étiquette étrangère, le BBC’s Jazz Fm
Award pour le " bluesman de l’année ", le Prix "
Living Blues " " Mr. Blues Award " pour le chanteur de
" Blues " qui s’est le plus distingué, le Prix " Real
Blues Magazine Award " pour le meilleur auteur de " Blues
".
Un disciple de Buddy Guy, Tabby Thomas, Slim Harpo, Lightnin Slim,
Snooks Eaglin, Larry Garner entreprend plusieurs tournées, spécialement
en 1992, en Angleterre au Festival Burnley Blues ; la BBC diffuse son
concert et à cet instant, une étoile était née…
À Paris il donne sa première performance à " The New Morning
". Il signe deux albums sous l’étiquette Gitanes/Polygram/Verve.
En 1997, il signe avec Thomas Ruf sous l’étiquette Ruf Records.
Ses albums : " Double Blues ", " You Need To Live A
Little ", " Baton Rouge ", " Too Blues " et
" Once Upon the Blues ", son dernier album.
Maintenant un aperçu de son dernier album.
En compagnie de ses amis fidèles :
Ernest " Sugar Honey Blues Bear " Williamson (claviers),
Seiji " Wabi " Yuguchi (harmonica), Joe Hunter (basse),
Lester Delmore (batterie), Phone Book Slim (phone book sur "
Nothing But Life ").
Produit par : Larry Garner et Dick Shurman.
La musique et les paroles sont de Larry Garner. C’est que ce monsieur
a un talent pour raconter des histoires (ses histoires). Il déploie,
avec simplicité, une maîtrise exceptionnelle : phrasé fluide et
attirance pour les évocations furtives à la BB King ou les couleurs
variées d’un Muddy Waters tout en laissant transparaître une
merveilleuse complicité avec ses musiciens.
Dans " Where Blues Turn Black
", il raconte comment on peut perdre son âme. Là où même les
arbres vous persécutent si vous êtes dans leur ombrage… Le son et
la technique sont impeccables. Certaines de ses compositions, ont la
valeur de témoignage individuel de la douleur humaine. Il réunit
l’habilité, l’ingéniosité, l’intelligence. Vous serez surpris
autant par le son capiteux de sa guitare que par ses histoires
savoureuses. " A Real Gambling Woman ", " If She Tells
You No " et " I Ain’t The One ", sont deux "
Blues " sensuels et jouissifs. " The Muddy River ", un
" Blues " très personnel, tendre, qui raconte l’histoire
d’une rivière, un lieu sacré, un havre de paix.
Selon la tradition, il nous propose une construction solide possédant
un relief particulier, des rythmes dégourdis et bien ressentis, des
arrangements inspirés, éclatants. Son style de " Blues "
est éloquent ; c’est-à-dire qu’il possède le talent et l’art
d’émouvoir ou de persuader par le billet de sa musique et de ses
textes.
Voilà ! que dire de plus sinon que sa musique est enracinée dans la
tradition et radicalement personnelle. Il perpétue une grande et belle
tradition, celle du " Blues ".
Bonne écoute !
Francine Charrette-Club-Culture
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Copyright Le New Morning, 2007.
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Les Gars dans l'coin
VOUS NE CONNAISSEZ PAS ENCORE “LES GARS DANS L’COIN”
? Nous vous invitons à découvrir ce groupe au plus vite ! Après avoir
écumé les bars et scènes de la capitale, assuré les premières
parties de groupes tels que Skarface, K2R Riddim ou Stevo’s Teen, «
Les Gars Dans L’Coin », appelés ainsi en souvenir de leurs débuts
difficiles, sont fiers de vous présenter leur premier album : « The
Radioactive Beets Show », soutenu et édité par Nautéin Prod. Du ska
punk à la musique tzigane, en passant par le rock, la funk, le jazz,
le reggae et le rap hardcore, les styles défilent et fusionnent pour
tous les goûts dans une ambiance festive de libertinage musical,
oscillant entre autodérision, engagement aigre-doux et quête
rigoureuse du son qui sonne. Des rythmes effrénés, souvent déstructurés,
un sens de l’harmonie aigu, des mélodies efficaces, des textes ingénus
et déjantés… Ça bouillonne d’idées… Leurs mises en scène,
différente à chaque concert, ainsi que leur énergie
extraterrestre,
achèvent d’en faire une entité festive hors du commun.
Arrivés 4ème
au Tremplin national Emergenza 2006, nos p’tits gars se sont vus
attribués les prix élogieux du Meilleur Show et du Meilleur
Bassiste. Ils ont par ailleurs été invité au Grand Journal de
Canal+ le 22 juin dernier pour interpréter leur morceau phare “Les
Grandes Causent”. Le groupe est composé de neufs gais lurons qui ont
su mettre en musique leurs influences respectives, leur bonne humeur et leur complicité. Ils vous proposent
ici un album bien calibré, qui ne laisse pas le temps à celui qui
l’écoute de décrocher, tellement la diversité entre les morceaux est éloquente.
Ne reléguez pas Les
Gars Dans l’Coin, ils méritent le devant de la scène.
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Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, décembre 2007.
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Charles Gayle
Saxo
Né en 1939, à Buffalo, Charles Gayle
y fut le successeur de Charles Mingus à l’Université pour l’enseignement du
jazz. Saxophoniste mythique, fougueux et brûlant, il souffle un vent force 5 sur scène.
©
Copyright Le Duc des Lombards, 2006.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, août 2006.
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Benoît Gazzal
Jeune musicien
éclectique, Benoît Gazzal a grandi au Liban
ainsi qu'en Australie. Finalement installé en France,
il mène en parallèle des études de
contrebasse et d'ethnomusicologie (qui l'ont amené
à effectuer plusieurs longs séjours au
Proche-Orient, jusqu'en 1998).
Un prix de conservatoire en contrebasse jazz, ainsi qu'un
diplôme de maîtrise en poche, il se consacre
alors à sa carrière musicale.
Les oreilles ouvertes, il
est alors membre de diverses formations jazz se produisant
régulièrement à Paris et ailleurs,
allant du duo au big-band, et du jazz traditionnel à
la musique improvisée.
Il joue avec des chanteuses, comme Cynthia McPherson, Jeanne
Added ou Aimée Allen, mais également des
musiques d'horizons très divers (tzigane roumaine,
afro-cubaine, orientale ou encore klezmer...).
Affectionnant plus
particulièrement les formes liées à l'"
improvisation libre " ainsi qu'à la " free music ",
il co-fonde en 2000 le quartet la Section Dorée, avec
Dominique Subièla.
Cette même année, il joue avec le saxophoniste
Arthur Doyle, puis, en 2001, en trio avec Arthur Doyle et
Bobby Few.
Stimulé par des rencontres avec des musiciens comme
Peter Kowald, Assif Tsahar, Joe McPhee, ou encore Bertrand
Denzler, il multiplie les expériences, avec la danse,
le théâtre, des écrivains et
poètes, ou encore des musiciens Gnawas du Maroc ;
expériences toutes placées sous le signe de la
rencontre, et de l'improvisation...
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Copyright Benoît GAZZAL, 2003.
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Christian Boullangier for Jazz-Passion, janvier 2003
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Moncef Genoud
Né à
Tunis en 1961, Moncef est non-voyant de naissance.
Envoyé en Suisse à l'âge de 2 ans pour
soigner ses yeux, il y trouve sa famille adoptive genevoise.
Encouragé par son père, lui-même grand
amateur de Jazz, il prend des cours de piano dès
l'âge de 6 ans et cultive une mémoire auditive
exceptionnelle, repiquant des standards de jazz en apprenant
tout d'oreille. En 1987, il obtient son diplôme de
professeur de musique du Conservatoire de Genève,
où il enseigne depuis.
Musicien professionnel
depuis 1983, il rejoint vite les rangs des meilleurs artistes
de Jazz de Suisse et d'Europe. Sa carrière
l'amène à jouer avec Bob Berg, Jack DeJohnette, Larry Grenadier, Bill Stewart, John
Stubblefield, Robin Kenyatta, Youssou N'Dour, Kenny Davis,
Dave Douglas et Sangoma Everett, pour ne citer qu'eux. "AQUA" est le 9ème album studio de
Moncef. Ce projet,
enregistré et produit aux États-Unis,
représente la concrétisation de plusieurs de
ses rêves et démontre de façon
éclatante le niveau de maturité qu'il a
atteint dans la composition, l'arrangement et le jeu
musical. Sous l'égide de Rollin' Dice Productions
chez qui il a signé depuis 2004, il réunit
sur ce disque un line-up de classe mondiale composé
de Michael Brecker, Dee Dee Bridgewater, Bill Stewart et
Scott Colley.
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Copyright Virginie Feillel, l'Archipel, 2005.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, juillet 2006.
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David Gilmore
Guitare
Over the past decade
guitarist and composer David Gilmore has recorded and performed with some
of the most highly influential and innovative artists in modern music
today including Wayne Shorter, Muhal Richard Abrams, Sam Rivers, Steve
Coleman, Don Byron, Cassandra Wilson, Uri Caine, Randy Brecker and David
Sanborn. He has appeared on over 40 recordings and been a major presence
on the international touring scene. In the Spring of 2001 he released his
first recording as a leader entitled Ritualism, which has already received
major international critical appraise and was nominated for Debut CD of
the Year by the Jazz Journalists Association.
Born February 5th, 1964 in Cambridge, Massachusetts, Gilmore sought out
music at a young age experimenting with piano, drums and percussion before
discovering the guitar at the age of 15. After a few years of private
study with Boston local guitar gurus John Baboian and Randy Roos, Gilmore
moved to New York to attend New York University, where he studied under
the tutelage of saxophonist Joe Lovano and Jim McNeely. Shortly after his
graduation in 1987, Gilmore began touring and recording in earnest with
many of the members of the fledging M-Base Collective, and soon after
began to find himself in many other diverse musical situations, recording
and/ or touring with Ronald Shannon Jackson, Trilok Gurtu, Graham Haynes,
Robin Eubanks, and Lonnie Plaxico. In the early 1990's he became an active
member of the popular jazz/fusion group Lost Tribe, co-producing their
first two recordings for the Windham Hill Label. Over the years he has
also lent his skills to a variety of pop/ commercial acts including
Me'shell N'Degeocello, Japan's Monday Michiru, Tom Lang of Austria, and
Rise Robots Rise. In 1995 Gilmore got the call to join sax legend Wayne
Shorter's group, and appears on Mr. Shorter's Grammy Award winning album,
High Life on Verve. He can be found most recently on recordings by
Christian McBride, Carolyn Leonhart, Don Byron and Uri Caine.
As a composer, improviser and guitarist, Gilmore is committed to pushing
the boundaries of improvisational music, at the same time without
alienating the uninitiated listener. His music reflects the diverse
musical influences and experiences he has assimilated throughout his
career. The exploration of rhythm is a major component of his music,
utilizing many non-Western approaches and integrating them into a modern
framework. His playing has been compared to guitarists with styles as
diverse as George Benson, Wes Montgomery, Jimi Hendrix and Leo Nocentelli.
His most recent ensemble, Kindread Spirits, which consists of his brother,
Marque Gilmore on drums, Matt Garrison on bass, and Aref Durvesh on
tablas, features sounds, rhythms and textures from both the underground
electronica world as well as from the traditional cultures of Africa,
India and Brazil. Their debut CD will be released in December 2001. A
follow-up recording to Gilmore's quartet recording Ritualism is scheduled
for January 2002.
Membre d'un onztette moins connu que sa grande sœur (Mingus Big Band) et
différent de part sa sonorité qui se caractérise par l'emploi de cor,
basson, clarinette et guitare.
A porpos de Tonight at noon …Dreyfus Jazz
/ Sony - Jazz.
Tonight at noon …Three or four shades of love marque le 80ème
anniversaire de la naissance du célèbre contrebassiste et compositeur
Charles Mingus (1922/1979). Sa sortie dans les bacs coïncide aussi avec
la publication des mémoires de Sue Mingus relatant sa vie commune avec le
musicien.
Cet enregistrement se démarque des précédents puisque quatre des dix
compositions présentées ont été enregistrées non pas par le Mingus
Big Band mais par le Charles Mingus Orchestra. A noter sur le titre
Invisible lady la participation d'Elvis Costello (fan depuis toujours de
Charlie Mingus) qui y chante des paroles dont il est l'auteur !
Durant plus d'une heure le répertoire décline un thème cher à Charles
Mingus : l'amour.
Sans aucun doute omniprésent lorsqu'il composait, cet état d'esprit
figure assez bien dans ces séances grâce à l'envie et le juste
savoir-faire (mais sans la fougue du compositeur !) des deux formations
qui célèbrent et font vivre chacune à leur façon l'œuvre d'un immense
musicien. (ZICLINE.COM)
Chales MINGUS
Charles Mingus Jr. est né le 22 Avril 1922 à Nogales, Arizona. Prénomé
Charles- plutôt que "Charlie" qu'il avait pris en détestation-,
Mingus a grandi à Los Angeles, dans le ghetto de Watts, un des plus marqués
par les violentes émeutes de l'été 1965. Elevé dans l'apprentissage de
la musique classique, au millieu de soeurs et demi-frères qui chantent,
pratiquent le piano ou la guitare, il fréquente avec son père l'église
méthodiste et avec sa belle-mère, celle de Holiness. Il penche pour la
seconde à "l'atmosphère plus sauvage, moins inhibée". On y
joue le blues, on s'y livre aus incantations et aux lamentations qui répondent
au preacher. Formation de fond. Mingus, qui découvre Duke Ellington à la
radio vers l'âge de 9 ans, apprend le violoncelle. Il étudie le
trombonne avec Britt Woodman qui entrera justement chez Ellington. Il
quitte l'orchestre classique du collège après un incident provoqué par
le racisme du chef. Sur le conseil de son voisin Buddy Collette, il passe
alors à la contrebasse : " prends donc une basse, Mingus. Tu es
noir. Aussi doué que tu sois, tu ne feras jamais rien de bon dans la
musique classique. Tu veux jouer, il faut que tu joues d'un instrument
noir. Jamais tu ne feras slapper un violoncelle. Apprends donc à slapper
la basse. " Il étudie bientôt avec Red Callender, obtient de
Collette son premier engagement, joue avec Lester Young (1940), puis de
1941 à 1943 avec Armstrong, Kid Ory ensuite, Lionel Hampton enfin
(1946-48), avant d'assurer la base de trios plus intimistes (ceux de Billy
Taylor et Red Norvo).
Il joue avec Art Tatum, Stan Getz, Bird et Bud Powell. Avec ces deux
derniers augmentés de Dizzy et Max Roach. Il donne un concert légendaire
à Toronto, qu'il fait enregistrer pour la marque Debut qu'il vient de
fonder (1953). Il entre, son rêve, dans l'orchestre d'Ellington qu'il
doit quitter, affectueusement viré pa r le Duke, après s'être battu sur
scène avec Juan Tizol. En collaboration avec le producteur Teo Marcero,
il compose alors ses premières oeuvres expérimentales, Charlie Mingus
and His Modernists est bientôt transformeé en Jazz Workshop, lieu
exceptionnel d'invention, de provocation, d'agitation et de dynamitage des
formes. L'improvisation collective déchire brutalement, comme sous
l'effet de crises que Mingus suscite tout naturellement, un tissu
harmonique et mélodique très soigné. Il s'y mèle un goût convulsif de
chaos, plus dramatisé qu'abandonné à lui-même, et le retour aussi
soudain aux riffs insistants que ne délaisse jamis la pulsation régilière
du rythme. A partir de son premier monument, Pithecanthrophus Erectus
(1956), Mingus ouvre la voie, avec une singulière puissance d'expression,
à ce qu'on nommera le free jazz. Témoignage de son humour sarcastique et
dévastateur, ses Fables Of Faubus, adressées au gouverneur raciste de
l'Arkansas, sont publiées mais sans les paroles en 1959. En 1960, non désarmé
et furieux des conditions faites par le Festival De Newport, Mingus
organise un très sauvage "Festival des Rebelles " à 14 pas du
poduim officiel. Y participent, tous les styles et gébérations
confondus, Max Roach , Jo Jones, Coleman Hawkins, Roy Eldridge et Ornette
Coleman. Après une célébration au plus haut niveau le 18 juin 1978,
Mingus, paralysé et frappé d'épuisement par le mal de Lou Gherig (dégénérescence
musculaire), meurt le 5 Janvier 1979 à Cuernavaca au-dessus d'un volcan
au Mexique. Il n'avait cessé d'être, musicalement et humainement,
"un homme noir aux USA".
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, octobre 2007.
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Régis
Gizavo
Accordéon
Entre rythmes et couleurs
de l’Afrique Australe et de l’Océan Indien, ce trio composé d’un
accordéoniste malgache, d’un guitariste sud-africain et d’un batteur
percussionniste français, distille une musique métissée, savante et
sauvage, rugueuse et sophistiquée, épicée de jazz, de blues et de soul.
Chantées en shona, zoulou, malgache, ces compositions mélancoliques,
graves ou joyeuses, sont autant d’appels au voyage, à la danse, à la
transe et à l’émotion.
Depuis la reprise de "Fields of Gold" par le groupe corse I
Muvrini et l’anglais Sting, auteur de ce tube mondial, le chorus du
malgache Régis Gizavo est entré dans toutes les oreilles. Bien nous en
fasse... et lui en fasse car depuis cette superbe improvisation, Régis se
trouve hissé au rang des plus grands accordéonistes du moment.
Tuléar, 1971 - Dans une
case du quartier de Mahavatse, un groupe de gamins, armés d'instruments
de fortune, interprète des airs entendus à la radio – variété française
ou américaine, musique sud-africaine ou mozambicaine, au gré des ondes
qui atteignent cette contrée oubliée, à l'extrême sud-ouest de
Madagascar.
Dans une case voisine, une femme est en transe. Entourée de parents, elle
est en proie aux caprices d'esprits qui la secouent et la transfigurent.
Tout à coup, elle perçoit le son de l'accordéon derrière le mur, et la
voilà prise d'une frénésie de danse. L'accordéon, c'est, par
excellence, l'instrument de la transe ; dans cette région les accordéonistes
sont de tous les rituels, de toutes les fêtes.
Vite, on envoie chercher le musicien providentiel. Surprise : c'est un
enfant de douze ans, Régis Gizavo, qui s'enfuit à la vue de la femme
possédée ! On le rattrape et on le ramène de force. Il jouera les yeux
fermés, terrifié, mais parviendra peu à peu à calmer les esprits et à
délivrer la femme.
L'ambivalence du talent de Régis Gizavo est toute entière dans cette
anecdote.
L'homme
Fils d'un instituteur aux idées modernes, qui jouait de l'accordéon
musette et l'enseigna à cinq de ses treize enfants, Régis a poursuivi
des études de gestion jusqu'en faculté, et pratiqué toutes sortes de
genres musicaux dans son île et en Europe, où il réside depuis 90.
Mais dans son ethnie Vezo (pêcheurs de la côte sud-ouest malgache), et
dans toutes celles qui peuplent la région de Tuléar (Masikoro, Mahafaly...),
l'accordéon a une connotation religieuse trop puissante pour que Régis
n'en soit pas, quelque part, imprégné. Tous les étés il retournait au
village de sa mère, Tampolo, de l'autre côté du fleuve Mangoky, où il
écoutait jouer les accordéonistes traditionnels ; et s'il n'a pas appris
les musiques de transe, il a grandi dans leurs pulsions, et leurs grooves
lancinants viennent naturellement sous ses doigts.
Sa première formation sera celle des Flibustiers, un groupe qui anime les
soirées locales. Lorsqu'il les quitte pour se remettre à ses études, il
a à peine quinze ans. Puis il est embauché par un groupe plus
professionnel, les Sailors, qui accompagne la chanteuse Angeline en
concert et à la radio. L'accordéon appartient au patron, comme c'est
souvent le cas à Madagascar ; Régis n'aura son propre instrument qu'en
90.
À vingt-cinq ans, après les études, il entreprend un périple à
travers l'île qui lui permettra de jouer avec de nombreux musiciens
traditionnels et modernes.
Dès 89 il a commencé à
enregistrer ses propres compositions avec Landy, une chanteuse de Tuléar
installée à Tananarive. Il fonde aussi le groupe Jihé avec le
guitariste D'Gary, qu'il connaît depuis Tuléar. En 1990, lauréat du
concours musical "Découvertes" organisé par Radio France
Internationale, Régis débarque en Europe où le milieu musical lui fait
un accueil chaleureux et l'encourage à tenter une carrière
internationale (Manu Dibango, Ray Lema, Geoffrey Oryema, Lokua Kanza,
...). Le batteur Francis Lassus l'invite dans Bohé Combo, le groupe qu'il
est en train de monter. Régis accompagne Graeme Allwright, joue sur les
albums de Zao, Higelin, Les Têtes Brûlées et retrouve épisodiquement
son vieil ami D'Gary et le groupe Jihé.
En 93 il devient l'accordéoniste attitré d'I Muvrini, en remplacement du
jazzman Daniel Mille. Les quelques 300 concerts et sessions assurés en
deux ans à leurs côtés ne l'empêchent pas de travailler à son premier
album solo, qu'il enregistre autour de Noël 95.
L'accordéoniste
Régis avait à peine six ans lorsqu'il animait les fêtes de son école
avec l'accordéon diatonique de son père, le plus courant à Madagascar.
Lorsque Régis a 12 ans, son père fait l'acquisition d'un accordéon
chromatique à touches clavier dont le fils fait immédiatement
l'apprentissage. Sur cet instrument, il se constitue un répertoire varié,
à la fois traditionnel et moderne.
Déjà, son interprétation de la tradition sort des chemins battus : il
joue au chromatique de la musique faite pour le diatonique ; ce qui lui
donne une accentuation différente. Lorsqu'à 19 ans il entame une carrière
professionnelle, c'est avec l'accordéon chromatique à boutons d'un vieil
ami – nouvelle technique encore, nouvel apprentissage.
Lors de son périple à travers Madagascar, il se produit dans chaque
ville avec des instruments de louage ; accordéons de tous genres mais
aussi valiha ou guitare.
Quant à sa voix, elle a un cachet original, à la fois vibrant et velouté,
qui n'est pas passé inaperçu du jury de RFI ni des leaders d'I Muvrini.
Comment conjuguer tous ces talents ? Régis a fait un choix dépouillé,
celui d'un duo avec le percussionniste David Mirandon : " nous sommes
allés l'un vers l'autre ; je ne lui ai pas imposé le style malgache de
percussions ", explique-t-il. Les compositions sont les siennes
propres, celles d'un jeune artiste du monde aux goûts éclectiques – et
non pas le répertoire traditionnel.
DISCOGRAPHIE
"Stories" - Marabi/Harmonia Mundi
"Samy Olombélo" - Label Bleu/Harmonia Mundi
"Mikéa" - Label Bleu/Harmonia Mundi
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Copyright Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, février 2007.
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Philippe
Gleizes
Batterie
Musicien autodidacte, commence par la guitare à 11 ans, joue dans divers groupes à tendance rock à & roll jusqu’à 19 ans pour ensuite jouer de la basse électrique puis de la contrebasse, et découvrir la musique dite « ternaire », c’est à dire le jazz, le jazz-rock et la fusion ou des musiciens comme J. Coltrane ou M. Davis. Mais la sensation éprouvée en jouant ces musiques ne le satisfait pas assez. Attiré instinctivement et irrésistiblement vers la batterie, tout s’éclaircit pour enfin s’exprimer pleinement.
Découvrant ainsi des batteurs comme De Johnette, T. Williams, Chr. Vander, E. John, S. Copland, P. Motian, R. Ali, il joue ensuite dans ses premières formations en tant que batteur, inspiré par ceux-ci, pour affiner son jeu. Il rencontre tout un univers de musiciens avec qui il développera jusqu’à aujourd’hui une musique personnelle et puissante : « Dr knock », « duo Bardainne-Gleizes » (Prix de la Défense 2001).Il enregistre chez Chief-Inspector un CD du duo, puis « Dr Knock », le trio « Mutatis Mutandis », le « Crépuscule des Dinosaures ». Il rencontre Médéric Collignon en duo, trio (avec Th. De Pourquery) ou dans le « Jus de Bocse ».
Il a joué dans les festivals tels que Jazz à Marciac, Radio-France Montpellier, Fest. De Vienne, au Parc Floral, à Nîmes, etc.
©
Copyright Le New Morning, 2005.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, novembre 2006.
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Jean
Gobinet
Après des études de
trompette, arrangement et composition, effectuées en France et aux États-Unis,
Jean multiplie les rencontres et les collaborations comme trompettiste
et/ou arrangeur (Quincy Jones, Michel Legrand, Michel Portal, Captain
Mercier, Jean-Jacques Milteau, Didier Lockwood...), enrichissant son
parcours professionnel en faisant rimer "expérience" avec
"polyvalence". Il est également professeur d’arrangement et
d'histoire du jazz au CNR de Metz, professeur d’arrangement à l’école
ARPEJ (Paris), d’harmonie et de trompette au CMDL (école de Didier
Lockwood).
Discographie sélective
• Captain Mercier, La Vie en Funk, 2002, Enzo Productions
• Le POM, 1997, Pee Wee Music
• Patrick Villanueva, Tortuga Caliente, 1996, Quoi de Neuf
Docteur
• Laurence Saltiel, Tomara, 1995, Edyson
• André Hodeir, Anna Livia Plurabelle, 1994, Label Bleu
©
Copyright Jazz en Artois, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, mars 2007.
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Michel Godard
Serpent
Né près de Belfort en
1960, Michel Godard s'affirme très tôt comme tubiste d'une
extraordinaire polyvalence. Ainsi mène-t-il une carrière partagée entre
le Jazz et les musiques improvisées et classiques.
Côté classique, en 1988, il participe aux activités de l'Orchestre
Philarmonique de Radio-France, l'Orchestre National de France, l'Ensemble
Musique Vivante, l'Ensemble Jacques Moderne et depuis peu l'Ensemble
Baroque La Venice.
Il est membre du quintette de cuivre "Arban Chamber Brass"
(tournées au Japon, Etats-Unis, Afrique...) et au répertoire soliste. Il
se fait également pédagogue et dirige de nombreuses master-classes en
France et à l'étranger.
Côté jazz, il est membre de l'Orchestre National de Jazz de 1989 à 1991
sous la direction de Claude Barthélémy. Il participe à de nombreuses créations
avec M. Portal, Louis Sclavis, Henri Texier, A. Hervé, B. Altschul, K.
Wheeler et R. Anderson, R. Abou Khalil, , Wolfgang Puschnig , G. Pansanel,
P. Favre et bien d'autres encore.
En 1989, il crée son propre groupe "Le Chant du Serpent" où se
mêlent les sons du tuba et du serpent, à ceux de la guitare (P.
Deschepper), de la trompette ou du bugle (J.F Canape ), de la batterie (J.
Mahieux) et avec la voix de L.Bsiri.
On l'entend aussi aux côtés de Rabih Abou Khalil,( concert au TNB du 28
mars 2002) Enrico Rara, Wolfgang Puschnig, Pierre Favre, Jean-Luc
Ponthieux et Gérard Marais.
Il travaille également en étroite collaboration avec la Cie de Danse
Contemporaine "Taffantel", ou lors d'improvisations avec Michel
Marre et Jean-François Canape.
Aujourd’hui il nous rejoint aux côtés. de son complice tubiste, Dave
Bergeron en… fanfare de tubas.
© Le New Morning, 2007.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, novembre 2007.
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Estelle Goldfarb
Violon
DJ Click
Estelle Goldfarb est
née en 1972 dans la région de Liège
(Belgique), d'une mère wallonne et d'un père
juif d'origine polonaise. De la première, elle
hérite d'une chaleur, d'un amour de la vie et du rire
bien liégeois, du second des passions et tourments
propres à la culture juive. A dix-sept ans, la jeune
violoniste séjourne plusieurs mois à Berlin et
à Londres, et découvre avec ravissement la
culture underground. C'est avec le trio à cordes
Spelling Alphabet qu'elle explore avec son instrument
d'autres manières de jouer, hors des sentiers
battus.
En quête de son
identité juive, Estelle Goldfarb suit des cours de
yiddish ; ce qui l'amène à rencontrer des
musiciens de la communauté et lui ouvre le chemin de
la musique juive (avec les groupes Krupnik, Yiddish Tanz Reveyvele, et la chanteuse Zahava Seewald avec qui elle
enregistre le cd " Koved " sur le label new yorkais de John
Zorn Tzadik). Elle se perfectionnera aussi dans la musique
klezmer suite à un séjour à
Montréal et à New York au Klezkamp. Ses
expériences musicales se multiplient dans
différents styles : funk, jazz, rock
irlandais.
Sur scène, la
violoniste et chanteuse mène son équipe avec
une énergie débordante, chante (en anglais,
hébreux, et ladino - chant
judéo-espagnol) et danse avec son instrument.
Auteure-compositrice
Estelle Goldfarb porte le projet musical " S-tel " dans son cœur depuis plusieurs années :
" Je me suis
toujours sentie tiraillée entre deux cultures : d'une
part la culture des boîtes de nuit (bien
qu'objectivement j'en aie fréquenté peu !),
Prince (qui a été ma référence
absolue pendant mon adolescence), et d'autre part la musique
que je jouais avec mon violon : d'abord le classique, puis
l'improvisation libre, et enfin la musique klezmer, tzigane
et orientale."
Une manière de
synthétiser tout ce qui la fait vibrer dans la
musique : le groove, les sonorités actuelles et une
musique traditionnelle aux racines fortes. Depuis plusieurs
années (peut-être à force de jouer pour
les mariages et les bar mitsvahs), des mélodies
orientales lui trottaient dans la tête. Fusionner ces
sons avec de l'électro : tout un projet...
Discographie
Avec Zahava Seewald et
Psamim
" Great Jewish
Music : Sasha Argov " - Tzadik
" Koved " -
Tzadik / 2003
Avec Krupnik
: " Krupnik
"
Avec Pierre
Chemin : " Cordon nord-sud
"
Avec John
Arcadeus : "
Reflexions "
Avec Spelling
Alphabet : "
Spelling Alphabet "
Formée à l’école
klezmer new yorkaise, Estelle Goldfarb est une jeune violoniste étonnante,
qui s’est intéressée à tous les métissages pour ses créations
musicales. Ainsi, tout au long de sa carrière, elle a multiplié les
rencontres et les collaborations avec différents artistes dans des styles
musicaux aussi variés que les musiques juives, le rock, la funk, le jazz,
et la chanson française. Elle a ainsi collaboré avec des artistes comme
So-Called, Matisyahou et David Krakauer
Dj
globe trotteur, arrangeur, producteur, remixeur, fondateur du groupe UHT°
et de son label No Fridge, Dj Click est un chineur de sons traditionnels
venus des Balkans et des quatre coins du monde, qu’il mixe allègrement
avec des rythmiques vitaminées issues de sa culture club. Aujourd’hui
enrichi de ses expériences sonores avec les Gnawa Njoum, Rona Hartner,
de ses albums Labesse et Flavour, il continue son exploration dans les
musiques de l’Est accompagné par Estelle Goldfarb.
SITES INTERNET
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Copyright Virginie Feillel, l'Archipel, 2005 ; Satellit Café, 2007.
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mise à jour en septembre 2007
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Nadya Golski
Voix
Nadya trouve que la
musique se partage par les cultures et les langues, sans jamais perdre
de vue le vrai sens de la musique d’origine et surtout sans jamais
tomber dans la ‘fusion’.
Nadya a récemment fait un atelier de chant, de technique vocal
comparative, au Théâtre Gardzienice, en Pologne.
Nadya
dit que « la voix n’est pas un élément statique. En
essayant plusieurs sons qui servent à assouplir la voix et l’esprit,
on se rend compte comment la voix peut être flexible comme de l’eau,
qui change suivant la couleur qu’on lui donne. Cela donne aussi
l’impression que nous pouvons nous exprimer malgré les barrières
culturelle ou linguistique. Donc, on peut dire que, il y a toujours des
barrières qui ne s’enlèvent pas, mais le fait de voyager avec la
voix donne l’impression de mettre un pont entre les gens. »
Nadya vient d'Australie. Depuis qu’elle est petite sa famille a
toujours écouté et chanté de la musique des pays de l'Est. Elle a une
affection toute particulière pour les musiques qui ont bercé son
enfance. Son père, un anthropologue a ramené la famille en Papouasie
Nouvelle Guinée quand Nadya était adolescente, et c’est là bas que
Nadya a appris la culture et le chant tribal. Elle adore aussi le blues
et le Gospel. « Voilà toutes les musiques qui touchent son cœur ».
DISCOGRAPHIE
SITES
INTERNET
www.nadya.com.au
www.myspace.com/nadyaandher101candlesorkestra
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Copyright Satellit Café, 2007.
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Onilde Gomez-Valon
Chant,
Percussions
Onilde Gomez-Valon (Santiago de Cuba) mêle la
grâce de sa danse à la forte personnalité de sa voix, Rumbero des rues de Santiago à celles de Paris.
©
Copyright Le New Morning, 2006.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, octobre 2006.
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Jerry González
Tp, Congas
Jerry González was born in the Bronx, New York in 1949. Along with bassist and brother Andy, and drummer Steve Berrios, Mr. González began to formulate his own definition of Latin jazz. His musical conception was bolstered by his experience performing with Dizzy Gillespie in 1970. His performance with Gillespie further convinced him that neither the rhythmic nor jazz elements within his music had to be compromised.
In 1971, Jerry González and his brother Andy joined pianist Eddie Palmieri in what many consider the classic band of El Son. Not long after, they combined forces with master timbalero Manny Oquendo in Conjunto Libre. This exhilarating Latin band continues to thrill audiences
today.
González made his recording debut as a leader in 1980 with Ya Yo Me Cure. He has worked with some of the finest musicians in the spheres of jazz and Latin music, including Tony Williams, McCoy Tyner, Kenny Dorham, Anthony Braxton, Tito Rodriguez, Ray Barretto, Eddie Palmieri, Tito Puente, Paquito D'Rivera, and Machito.
In the early 1980s, Jerry and Andy González and Steve Berrios formed Jerry González and the Fort Apache Band. The band's first two albums were recorded live at European jazz festivals. 1989's quintet recording of Rumba Para Monk put the band on the map, garnering Jazz Record of the Year honors from the French Academie du Jazz. The album also helped the Fort Apache Band reach the number one position in the World Beat Group category of Downbeat's 55th annual readers'
poll.
Jerry González and the Fort Apache Band have followed the strength of Rumba Para Monk with a steady stream of releases, including Moliendo Cafe, Earthdance, Crossroads, Pensativo, and Fire Dance. He appeared in a 1995 Jazz at Lincoln Center concert conducted by Chico O'Farrill called "Afro-Cuban Jazz: Chico O'Farrill and his Orchestra."
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Pedro Luis Carmona Gonzàlez
Très*, composition, arrangements
Né à la Havane en 1968, Pedro Luis Carmona Gonzàlez commence par mener de
front études au sein du conservatoire Felix Varela et formation auprès du maître du très, Nino Rivera. Il intègre diverses formations de musique traditionnelle cubaine, comme le Septeto Flecha de
Oro, dirigé par le compositeur Rosario Almeida Bosque. L’occasion pour lui de partager la scène avec des personnalités de la musique cubaine telles que Celeste Mendoza, Pello el Afrokàn, Orquestra de Elio Reve, Ipolito Ramos, Meteoro, ou encore Joseito Fernandes Hijo. Il intègre alors plusieurs formations nettement plus expérimentales, comme le Septeto Charanga Imagen (dont il est l’un des fondateurs), premier septet Cubain intégrant flûte et violon, avec lequel il sillonne le pays et le monde pendant 9 ans... Pedro met une connaissance approfondie de la tradition la plus exigeante au service d’une inventivité virtuose et généreuse. Actuellement installé en France, il insuffle son énergie au projet Xpressiòn, tout en participant à des projets diversifiés, nourris d’influences croisées.
* Très : guitare traditionnelle
cubaine
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Drew Gress
Basse,
Contrebasse
Né à Trenton, New Jersey
en 1959, le bassiste/compositeur Drew Gress a joué avec de nombreux
artistes contemporain de la musique improvisée. Son dernier projet comme
un leader, Spin & Drift (Premonition Records) avec Tim Berne, Uri
Caine et Tom Rainey sur des compositions originales de Drew montre toute
son originalité comme guitariste. Il dirige aussi le quartet Jagged Sky
(avec Dave Binney, Ben Monder et Kenny Wollesen). Leur premier album
Heyday est sorti sur le label italien SoulNote en 1998 et a été acclamé
par la critique. Par le passé, Drew Gress fut membre du quartet Joint
Venture qui a sorti trois albums pour Enja : Joint Venture, Ways, and
Mirrors au début des années 90.
Lorsque Drew ne dirige pas ses propres ensembles, on peut l’entendre
avec le Dave Douglas String Group and Witness, le Projet Bach du trio d’Uri
Caine, le quintet de Don Byron, Paraphrase de Tim Berne, le trio de Fred
Hersch, l'Hydra d'Andy Laster, le trio de Marc Copland, de Bill Carrothers
et de Mark Shim .
Gress a joué en Amérique du Nord, du Sud et Centrale, en Europe, en
Asie. Il a été artiste en résidence au Conservatoire de St.-Pétersbourg
en Russie et à l'Université de Colorado-Boulder. On lui a attribué de
nombreuses récompenses notamment : the National Endowment for the Arts.
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Robert Gordon
Chant
Robert Gordon est trop jeune pour avoir participé à l’explosion rock des débuts, celle
d’Elvis and C°, mais trop vieux pour ne pas en avoir saisi l’impact. Né en 1947, du côté de Washington DC, il ne se retrouvera jamais tout à fait dans les groupes de son époque et préfèrera rendre hommage à ses idoles qui ont pour nom Billy Lee Riley, Carl
Perkins, Warren Smith, Gene Vincent ou Eddie Cochran. D’ailleurs s’il chante comme eux, il en profite pour arborer un look qui ne permet aucun doute sur ses choix, à commencer par
ses cheveux gominés et impeccablement coiffés en arrière. Robert est un fifties. Il porte beau la banane ! Mais attention, ce n’est pas un nostalgique. Le rock se conjugue pour lui au temps présent.
Il a 15 ans lorsqu’il commence à se produire dans le circuit, son enthousiasme débordant fait de lui un enfant chéri du circuit des clubs de la côté est. Mais lorsqu’il tente sa chance à New York au milieu des années 70, sa première expérience au sein des Tuff Darts est maladroite. Elle ne met pas du tout en valeur son timbre de voix et ses racines, les arrangements sonnent new
wave ; il décide de continuer en solo. L’heure a beau être au punk, son look lui attire la sympathie de beaucoup, à commencer par Bruce Springsteen qui lui offre une chanson
"Fire". L’homme ressemble à un anachronisme
vivant ; un anachronisme certes, mais extrêmement talentueux. Cette fin de décennie est faste pour Robert, ses disques passent à la radio et traversent l’Atlantique. Sa légende commence.
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Vardan Grigorian
Doudouk,
Zouma
Vardan Grigorian est né en 1971, à
Erévan. Il a commencé son éducation musicale à partir de l'âge de 12 ans dans l'une des écoles musicales
d'Erévan. De 1986 à 1990, il a fait des études au département de la musique folklorique instrumentale du Collège musical
d'Erévan de R. Mélikian. À cette époque, Vardan Grigorian a donné des concerts avec beaucoup de chœurs et d'ensembles de danse. Après le collège, Vardan Grigorian est entré au Conservatoire
d'Erévan de Komitas, au département de la musique folklorique instrumentale.
À partir de 1987 il a participé à plusieurs festivals internationaux. Il a eu des concerts avec tous les célèbres musiciens folk pop et jazz d'Arménie.
À partir de 1997 Vardan est devenu le soliste de l'Orchestre
arménien de jazz d'État.
En 1998, Armenian Navy Band a été fondé sous la direction
d'Arto Toundjboyadjyan et à partir de ce temps-là, Vardan joue avec ce groupe. Avec Armenian Navy Band et
d'autres groupes, il a participé à de nombreux festivals européens. En 2000 Vardan a été invité par Paul Winter à participer avec des musiciens connus à travers le monde au festival américain de New York dédié au Sunrise
Day. Vardan Grigorian a joué avec des artistes célèbres comme Chick
Corea, Paul Winter etc. Il a participé à l'enregistrement d'un des albums de Paul
Winter.
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Thomas Grimomprez
Drums
Né le 22 décembre 1973
1997 Prix de Batterie au CNSMDP, mention Très Bien.
1998 Cycle de perfectionnement au CNSMDP avec Marc Ducret, Antoine Hervé,
Nguyen Lê et Daniel Humair.
1999 Diplôme de Formation Supérieure d'Improvisation Jazz (Batterie) au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP).
Mention spéciale du jury au concours national de Jazz de la Défense.
2005 Obtention du Concours CNFPT d’Assistant Territorial Spécialisé
d’Enseignement Artistique - Spécialité Jazz.
2006 Enseignement de la batterie Jazz au CNR de Lille
Se ou s'est produit en
concert avec :
Michel Legrand, Patrice Caratini Jazz Ensemble, Martial Solal Decaband,
Paris Jazz Big Band, Riccardo Del Fra, Henri Texier, Didier Levallet, François
Jeanneau, Claude Barthélémy, Laurent Cugny Big Band Lumière, Dominique
Di Piazza, Louis Sclavis, Gian Luigi Trovesi, Kyle Eastwood, Manuel
Rocheman, Marc Ducret, Louis Petruccianni, Baptiste Trotignon, Franck
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Groove Collective
Jay
RODRIGUEZ, Barney McALL, Chris THEBERGE,
Genji SIRAISI, Fabio MORGERA, Jonathan MORAN
Jay Rodriguez
Jay Rodriguez is a composer, arranger, multi-saxophonist, bass clarinetist
and producer. His musical expression is limitless. Born in Columbia, his
sound draws upon his Latin heritage. Explosive, yet virtuostic, Jay’s
musical style is rhythmically innovative and complex. His influences range
from likes of Lester Young to Ornette Coleman. Jay has worked with and
produced extensively for Ray Barreto, Bobby Sanabria, Guru, Annie Lenox,
Elvin Jones, Steps Ahead, The Mingus Big Band, and John Faddis. He is
Colombia's answer to David Sanchez, Joshua Redman and James Carter. Jay
has also worked with Prince, Miles Davis, Sir Roland Hanna, George
Coleman, Jimmy Heath, Kenny Werner, Joe Lovano, and Joe Henderson, to name
a few.
New York, début des années 90. Les légendaires jam-sessions du label
Giant Step regroupent DJs et musiciens au Metropolis Café de Manhattan.
Rapidement un collectif se dessine autour de Genji Siraisi (batterie),
Jonathan Marron (basse), Chris Theberge (percussions), Jay Rodriguez (saxs)
et Nappy G(rap). Puis arrivent Josh Roseman (trombone), Bill Ware
(vibraphone) et Richard Worth (flute). Le groupe est pret à enregistrer
un premier disque sous le nom de Groove Collective.
D’abord chez Reprise / Warner, le groupe signe chez Giant Step / MCA et
commence à tourner aux Usa, en première partie de James Brown, Isaac
Hayes ou Tito Puente. Alliant jazz, salsa, soul, funk, rap dans un mélange
unique, Groove Collective devient rapidement le groupe de référence pour
tous les fans de jazz-funk nés de la période Acid Jazz. Ils accompagnent
également Erikah Badu, Tupac Shakur ou D’Angelo dans des tournées
mondiales.
Tous les amoureux du jazz funk 70s, magnifié par Herbie Hancock, George
Duke mais aussi Pleasure, Roy Ayers ou Mandrill, retrouvent chez Groove
Collective le son, le groove et l’energie de ces groupes légendaires.
Groove Collective se tourne depuis deux albums vers les musiques
electroniques et le latin jazz. Ils invitent sur leur dernier album Chucho
Valdes; leader du groupe légendaire Irakere, sont remixés par de
nombreux DJs dont Salaam Remi des Fugees ou Gilles Peterson.
Groove Collective reste le combo jazz-funk le plus convaincant dans tous
les metissages jazz, funk, soul, latin et propose une formule live
diabolique. Le groupe se compose de Genji Siraisi, Jonathan Marron, Chris
Theberge, Uli Geissendorfer, Josh Roseman et Jay Rodriguez.
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Le Gros Tube
Fanfare
Le Gros TuBe ? C'est une fanfare Funk Jazz ; c'est sept musiciens fous qui adorent jouer en toute situation, et c'est surtout une musique festive qui vous fera danser jusqu'à l'aube ! En 2003, le groupe
naît de la rencontre de musiciens ayant la furieuse envie de pouvoir jouer la musique qu'ils aiment (le funk, le jazz, le rock), sans les contraintes que connaissent les groupes ordinaires (transport d'amplis, de la batterie, besoin d'électricité), mais tout en gardant une grande exigence musicale.
Passionnés de Funk (Maceo Parker, Georges Clinton etc.), de Jazz, et aussi de world, leur répertoire sort des schémas traditionnels des fanfares en mettant surtout en avant leurs compositions originales.
Avec un sax, une trompette, un trombone, un banjo, un soubassophone, une grosse caisse et une caisse claire, 'Le Gros Tube' vous fera remuer ou que vous soyez :
Dans la rue, – en attirant et en faisant danser les passants ! – Dans un bar,
– souvent en terminant derrière, ou dessus. (le bar!). – Sur une scène, amplifié, et en finissant acoustique dans le public...
Depuis 2003, le groupe s'organise des tournées dans toutes la France et, entre deux dates dans des festivals,
n'arrête pas de se produire dans la rue en créant l'évènement et en rassemblant les foules... En juin 2006, le groupe est contacté par le Centre culturel
français de Damas et part 1 semaine pour jouer dans 5 villes de la Syrie à l'occasion de la
fête de la musique... Un franc succès avec passage sur 2 télés arabe... Avec toutes ces tournées le groupe a créé un vrai spectacle et une vraie complicité qui se ressent sur scène : chaque concert est un évènement festif, bourré d'énergie et d'humour...
Le 1er Cd "Le Gros Tube tient le bon bout" est sorti en juillet 2006. 12 compositions originales.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, novembre 2006.
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Mark Guiliana
Batterie
"Mark Guiliana is
going to be HUGE. Watch out!” Kurt Stein, Fever Pitch Magazine
Before graduating William Paterson College in 2003, drummer Mark
Guiliana formed a rock band called GADU‚ which included Avishai Cohen.
This musical relationship led to Mark's participation as drummer on
Cohen’s last two recordings‚ Lyla (which he also co-produced) and At
Home. Mark is also drummer, trombonist, electronicist, and co-founder of
Heernt, an experimental, genre-busting trio that will have their debut
recording Locked In A Basement” released on Cohen's Razdaz Recordz on
May 23, 2006. Mark has traveled around the world, with performances at
Carnegie Hall‚ the JVC Jazz Festival in Paris‚ Istanbul Jazz
Festival‚ Ronnie Scott's in London and others. He has recorded and
performed with Bobby McFerrin‚ the Jazz Mandolin Project‚ James
Williams‚ Jason Lindner‚ and more.
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Christian Boullangier, Jazz-Passion, novembre 2006.
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Les frères Guissé
Trio
Cette formation regroupe les fils de la famille Guissé. Alioune, Djiby et Cheikh sont originaires du Fouta au nord du Sénégal et composent essentiellement en pulaar (langue maternelle) et en wolof, une musique ancrée aux confluents de plusieurs traditions culturelles du Sénégal et de l’Ouest africain. Le groupe puise ainsi son inspiration dans le tissu fertile de la communauté peulh, société à la dimension mystique et symbolique où survit encore la notion de castes.
Chaque groupe socioprofessionnel ayant sa propre identité
musicale, avec son style, sa structure, sa danse. C’est dans ce soucis de montrer la diversité des rythmes sénégalais, que s’inscrit la démarche musicale de ces trois musiciens. Cette même démarche qui ajoutée à leur quête d’originalité, leurs paroles (expressions des angoisses, peurs et espoirs de leur société) a permis aux Frères Guissé de tisser les contours de leur succès.
C'est une forme d'expression des divers groupes sociaux qui forment le tissu communautaire de leur région : le Pekaan, un genre musical unique en son genre qui conte et raconte l'histoire épique des pêcheurs-soubalbé où le mythe au fond des eaux organise le quotidien des
hommes ; le Goumbala est le chant incantatoire des chasseurs-ceddo qui exalte le courage et l'idéal héroïque
; le Dilleré est la musique des Tisserands-Maboubé qui se déroule sous le mode déclamatoire
; le Yeela est l'hymne des Griots-Awloube, maîtres de la parole et historiens du présent et des passés
; le Rippo est transversal aux groupes sociaux, elle est la musique des jeunes du village la nuit, lorsque le clair de Lune berce le repos des paysans, dans la solitude et la nostalgie lorsque l'être aimé tarde à venir, dans la tristesse lorsque la mort frappe...
Discographie du groupe :
« Siré » 2005
« Fama » Africa Fete - 1998
« Fouta »
Site : http://www.freresguisse.com
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Laurent Guitton
Tuba
Il débute la musique à 14 ans et s'oriente rapidement vers le tuba, pour lequel il obtient une médaille d'or au Conservatoire de Toulouse, un premier prix de musique de chambre au Conservatoire National de Musique de Paris en 93, ainsi qu'un premier prix de tuba en 95.
Il utilise toutes les facettes de son instrument pour jouer dans des styles aussi variés que le classique (quintette de cuivres, quatuor de tubas, orchestres symphoniques), le jazz (groupes « New-Orleans », jazz moderne : Sardana Jazz de Michel Marre) et la musique populaire (Amnestoy Trio).
En 2000, il a collaboré à la création d'un spectacle de la Compagnie Taffanel avec Jean-Marie Machado et François Merville. Il joue également régulièrement au sien de l'ensemble Dézoriental.
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Buddy
Guy
Guitare
Héritier de l’école blues du Mississipi, ce guitariste né à Baton Rouge en 1936, vient de fêter ses 65 ans. Sa carrière est celle des légendes de la musique : Buddy Guy a connu des hauts et surtout des
bas ; 25 ans de galères diverses qui ont forgé un personnage devenu une référence du blues.
Pour gagner sa vie, il quitte la Louisiane pour Chicago ; c’est là qu’il rencontre le blues. Il joue alors dans les bars, les clubs, dans la rue et côtoie Muddy Waters qui fréquente aussi les clubs de l’Illinois. De cette expérience, il garde un son brut et
cru ; il reste, aujourd’hui encore, fidèle à une authentique tradition qui vibre toujours dans les bars de Chicago.
Il y a plus de 30 ans, Jimi Hendrix reconnaissait en Buddy Guy un maître,
Éric Clapton s’en est fait un ami. Dans les années 70, rares étaient les grands guitaristes blancs à ne pas invoquer la figure tutélaire de Buddy Guy. Il assure alors les premières parties des Rolling Stones. Les années 80
l’oublient ; il quitte le rôle d’interprète pour ouvrir son club, le Buddy Guy’s
Legends, à Chicago. Il doit attendre les années 90 et
Éric Clapton, qui le rappelle pour un concert en Angleterre, avant de retrouver un label (Silverstone) qui le signe. S’ensuit une série d’albums qui révèlent un Buddy Guy plus humble et philosophe : « Heavy Love » le voit revenir au blues sixties hybridé de psychédélisme, « Sweat tea » (sorti en 2001) ressuscite le country blues électrifié au son brut et profond avec un Buddy Guy qui a su vieillir en gardant sa verdeur et sa crudité ; un album présenté comme le meilleur album blues de la décennie. En attendant le suivant
annonce t’on déjà chez Silverstone...
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Copyright association Paris-Jazz Festival, 2006.
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