J a z z - P a s s i o n

20. FAQ.


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B3-G. "Jazz en live, en collaboration avec Jazz-Passion" :

Présentation de musiciens

 



Gaâda Diwane de Bechar

Abdelati Laoufi, Aïcha Lebga, Khliff Miziallaoua, Tayeb Laoufi,
Amar Chaoui, Hervé Le Bouche,
Pierre Eric Rakoarivony

Gaâda Diwane de Béchar c’est la rencontre de 9 chanteurs musiciens à "Louzine" à Arcueil et qui tisseront des musiques autour des chants afro-maghrébins qui viennent de Bechar, du Touat, du Gourara en passant par les villes maghrébines où se retrouve le "Diwane", cérémonial métissé entre les croyances des deux Afriques, mêlant des sonorités arabes, africaines et berbères, teintées de blues.

Inspiré et enthousiaste, le groupe a conçu son monde autour d'une relecture moderne de presque toutes les musiques africaines. Des magiciens, touaregs de Tinariwen, quelques pépites d'Ali Farka Toure, et les fines arabesques maghrébines. Une musique arrosée par un métissage décoiffé d'afro-beat et un style musical appelé Diwane, ancré dans le sud algérien, et pratiqué à l'origine par les descendants d'esclaves d'Afrique noire. C'est une approche moderne et neuve, où les mélodies traditionnelles rencontrent une énergie débordante et joyeuse.

Gaada, qui veut dire assemblée, est une occasion de rencontre et de partage, dans un style musical appelé le Diwane (ancré dans le sud algérien) et pratiqué à l'origine par les descendants d'esclaves d'Afrique noire. C'est une musique mystique et métissée où les chants et les rythmes nous guident vers le Hal (la plénitude), la Jedba (la transe), dans une symbiose où les artistes et le public ne font qu'un.

L’utilisation d’instruments traditionnels tels que le gumbri, karkabou, bendir, derbouka, guit.basse, associés aux violon, mandole et guitare donne à leurs compositions un mélange à la fois traditionnel et moderne.

Leur deuxième album intitulé « Ziara » signifie « rendre visite » et désigne un périple vers la guérison. Mûri pendant deux ans, cet album qui mélange des sonorités arabes, africaines et berbères, teintées de blues est une réelle invitation au voyage.

 

© Copyright Le Satellit Café, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, mai 2007.


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Mandy Gaines

Voix

Mandy a commencé à chanter tôt, dès le lycée et a su développer sa voix au contact de l’université, dans le théâtre en particulier. Durant ses études supérieures, elle se perfectionne dans les Standards et le R&B.

En 1988, Mandy a été recruté par Coca-Cola Taïwan et grâce à cet engagement elle a pu se produire dans toute l’Asie jusqu’en 1991.

Revenue à Cincinnati, son port d’attache, elle chantera avec son Trio jusqu’en 1995 au moment où l’Europe lui tend les bras, et en particulier la Belgique et la France qui la sollicitent dans de nombreux concerts et festivals.

Retour vers l’Asie en 1998, principalement pour représenter son pays lors de manifestations culturelles.

Mandy se produit maintenant en Helsinki, à Riga, et est demandée sur la plupart des continents.

Son style est proche de celui d’Ella Fitzgerald car, à l’instar de son aînée, elle a dans sa voix cette éternelle
jeunesse qui la rend si unique !

Plus d’infos également sur www.philippeduchemin.com

 

© Copyright L'Archipel, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, avril 2007.


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Richard Galliano

Accordéon

Richard Galliano s'est pris un jour au piège de son destin. " Il y a quelques années, voyant ma mine préoccupée, Astor Piazzolla m'a dit tout d'un coup : vous avez une image d'accordéoniste de jazz, trop proche des Américains. Ce n'est pas bon du tout. Retrouvez vos racines françaises. Il faut que vous vous lanciez dans le new musette, comme moi j'ai inventé le tango nuevo. "

Comme une étincelle, la révélation fut foudroyante, décisive. Une invitation brutale à "remettre les compteurs à zéro". Du coup Richard Galliano s'est remis à l'ouvrage avec une ardeur toute neuve. " Musette ? L'étiquette était difficile à porter. Le genre était passéiste, poussiéreux, puisqu'on continuait de jouer de l'accordéon comme en 1930, comme si Charlie Parker, John Coltrane, Jimi Hendrix n'avaient jamais existé. "

Piqué au vif par le conseil de Piazzolla, Galliano décide alors de passer à l'acte. C'est à dire plonger profondément en lui-même et mettre en veilleuse la magnifique dispersion, la "versatilité" qui le caractérisait jusqu'alors pour reconstituer, avec passion, avec patience, le puzzle compliqué de toutes ses influences. Pourquoi ?

Mais pour entraîner, enfin, son instrument trop longtemps mal-aimé, condamné par beaucoup comme ringard, dans un nouveau tangage, vers de nouveaux rivages : "le new musette". À savoir " la somme de toutes mes expériences passées, l'idée d'un jazz d'ici, proche de mon environnement (je vis à Paris), de mes racines italiennes. Mais je me refuse à définir mon projet plus avant : je n'ai pas sorti l'accordéon d'un ghetto pour l'enfermer dans un autre ".

Tel est Galliano, défricheur de sons inouïs, musicien fièrement singulier qui a su avec son instrument dessiner les contours d'un univers sonore à la poésie sensuelle, au lyrisme aérien, au balancement si naturel.

Comment devient-on Richard Galliano ?
Au départ de son aventure, il y a bien sûr l'influence du père, Lucien Galliano accordéoniste d'origine piémontaise, installé en pays niçois. Très tôt, Richard jouera naturellement de l'accordéon. Puis il entre en classes de trombone, harmonie et contrepoint du conservatoire de Nice. " Pendant l'adolescence, je me suis écarté en douceur de ce que jouait mon père. Je faisais beaucoup de musique classique. "

Son premier choc jazz sera l'écoute de "Jordu". " J'ai relevé tous les chorus de Clifford Brown, impressionné par sa
sonorité et son drive, sa manière de phraser sur le jeu volcanique de Max Roach. "
Fasciné par ce nouveau monde, Richard s'étonne que jamais l'accordéon ne participe à cette aventure musicale. " J'ai alors commencé à fouiller, et un de mes professeurs, Claude Noêl, un dissident de l'accordéon, m'a alors fait découvrir les maîtres italiens (Fugazza, Volpi, Fancelli) et américains comme Art Van Damme et Ernie Felice, qui jouait avec Benny Goodman en 1947. J'ai passé mon adolescence à chercher des disques de ces musiciens-là, à une époque où l'on ne trouvait dans les bacs des disquaires que du Verchuren, Aimable ou Yvette Horner. Je voulais jouer autrement. Et je savais que ça existait aux États-Unis ou au Brésil. " Cela ne l'empêchera pas, tout au long de ses années d'apprentissage, d'avoir à essuyer l'ironie des regards de tous ceux pour qui "le piano à bretelles" est, selon le mot terrible d'André Hodeir définitivement "anti-jazz". " Ironie du sort, quelques années plus tard, mon disque "New Musette" chez Label Bleu sera compilé avec celui de Monsieur Hodeir pour aider à la vente de ce dernier. "


Le jazz, à l'époque, à la fin des années 60, ne nourrit pas son homme. Richard Galliano se consacre à la préparation des concours et collectionne de nombreux prix : Trophée Mondial en 1966 à Valencia et en 67 à Calais, Prix du Président de la République en 68.

En 1973, grande décision : il se décide enfin à sauter le pas et à "monter" à Paris. Coup de chance. Très vite, il fait une grande rencontre, celle de Claude Nougaro. Avec lui, le jazz est là et bien là, pas loin de la java, à portée de main. " Je suis entré, à l'âge de 25 ans, dans son orchestre pour remplacer Eddy Louiss. Au départ Nougaro avec Bellonzi, Trussardi et Vander, cela a un peu été ma Berkley School. Pendant trois ans, j'ai assuré les rôles de chef d'orchestre, d'arrangeur et de compositeur (Des Voiliers, Allée des Brouillards). Se retrouver à la tête d'un orchestre comme celui de Nougaro, c'est une expérience qui marque. Avec lui, j'ai surtout appris l'importance de la mélodie. Quand je compose sur mon piano, désormais je pense chanson avant tout, même si mes compositions relèvent du registre instrumental. " Galliano composera à nouveau en 1993, pour Nougaro "Vie Violence" (Tango pour Claude).

Il aura fallu "la" rencontre avec Astor Piazzolla pour que Galliano réalise qu'il n'est pas monté à Paris pour jouer les seconds rôles mais bien pour inventer une musique qui, bien qu'enracinée dans la tradition, n'appartient qu'à lui. " À l'époque où je ne savais plus où j'allais, il m'a guidé et aidé à comprendre la nécessité de préserver mon identité. Jusqu'à sa mort, on ne s'est plus jamais quitté. Il m'a réveillé par rapport à ce métier et donné une formidable confiance en cet instrument qui était passé par toutes les modes, toutes les passions, tous les rejets. " C'est ainsi qu'en 1991 Richard Galliano lance sa grande idée : le "new musette".

" Le musette est un mot qui fait peur. Pourtant, tout à la fois java, valse et complainte, il représente en France ce qu'est le blues aux États-Unis ou le tango en Argentine. Toutes ces musiques ont pour point commun d'être apparues aux quatre coins du globe à la même époque, à l'aube de ce siècle. Elles sont, toutes les trois, l'étrange fruit d'un métissage culturel et humain profondément original. Les Italiens et les Français pour le musette, les Italiens et les Argentins pour le tango, les Africains et les Américains pour les blues. Tous ces immigrés, ces déracinés, loin de leur pays, ont pleuré une nouvelle musique, mêlant "body and soul", rage et mélancolie. "

Lorsqu’il crée le "new musette", c'est qu'il estime que l'on ne doit plus jouer cette musique comme en 1930 mais en y mêlant ses plus fortes influences : Astor Piazzolla, John Coltrane, Bill Evans et Claude Debussy".

Aujourd’hui à 56 ans, Richard Galliano peut se vanter d'avoir réalisé son rêve d'adolescent. " Sinon j'aurais commencé à vieillir avec des remords. " Il a réussi à réconcilier, définitivement et avec quel talent, le monde du jazz avec son merveilleux instrument et le monde du classique avec son vibrant hommage à Astor Piazzolla qui rencontre un très vif succès et qui donnera pas loin de 300 concerts partout dans le monde entre 2003 et 2006.

© Copyright Le New Morning, 2006.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, décembre 2006.


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Franck Gambale

Franck Gambale
Alain Caron
Otmaro Ruiz

FRANK GAMBALE - official website: www.frankgambale.com
Frank began playing guitar at age 7 in Canberra, Australia where he was born and raised. He was influenced by the blues playing of Jimi Hendrix , John Mayall / Eric Clapton, and Grateful Dead's Jerry Garcia . In his mid-teens he discovered Steely Dan, The Brecker Brothers and Chick Corea, which pointed him in a jazzy direction. In 1982 at 23 he decided to leave his home to study at the Guitar Institute of Technology (GIT) in Hollywood. He graduated with the highest honor, Student of the Year and was offered a teaching position which he kept for 4 years. During that time he was playing the local jazz club circuit with his own band and already had his first book "Speed Picking" published. In 1986 he signe a 3 album contract with a small label called Legato and began his recording career.
The same year he was recruited by Jean-luc Ponty to tour. Shortly after that tour, he auditioned for Chick Corea and began a 6 year stint which culminated in 5 albums, a Grammy award and two Grammy Nominations. Chick helped expose Frank to the world, for which he is very grateful, "playing with Chick was like a dream come true" says Frank. That same year Ibanez guitars approached him to endorse their guitar which culminated in a long relationship and spawned the Frank Gambale model guitar which was first on sale worldwide in 1987. They made 4 versions of the guitar, the FGM100, FGM200, FGM300 and FGM400.
In 1987 Frank signed a 3-video deal with DCI / Warner Brothers for instructional videos. In 1988, Frank signed a major label deal with JVC. In 1990 he released "Thunder From Down Under" which sold well all over the world and at one point it was #1 on the Japanese Jazz charts along with all his three Legato releases in the top 10 at the same time.
In 1992, Frank decided it was time to go out there on his own and has been touring with his group ever since. He has toured in many countries with his own band including Brazil, Argentina, Chile, Australia, Germany, Switzerland, Japan and the U.S. He has done countless seminars and master classes worldwide to countries as far away as South Africa and Uruguay.
In 1996 Frank was offered a position of Head of the Guitar Department of a new musical school in the Los Angeles area called the L.A. Music Academy (LAMA). He wrote the core curriculum/ study program for this one year vocational school including Harmony and Theory, Improvisation, Technique and Composition courses. The school is a great success and is an inspirational place for guitarists the world over. He teaches one, sometimes 2 full day a week at the school when he is in town and maintains the guitar department, and chose the teachers.
Recently Frank began his own record label called Wombat Records on which he re-released his early Legato catalog and has just released a new a double live CD called Resident Alien - Live Bootlegs, and a duet CD with Maurizio Colonna, the famous Italian Classical guitarist called Imagery Suite.
There are also 2 new releases, the first is a live album recorded in Poland in 1996 where Frank plays lives versions of music from the Passages and Thinking Out Loud period.

The other new release is Tony Muschamp More Bass Please. Muschamp is a longtime friend of Gambale and Gambale solos on every song.
Gambale also delivered one album for Steve Vai's new record company called Favored Nations called Coming To Your Senses, one of his strongest albums ever.
Frank has also played and contributed songs to seven Vital Information albums and three trio recordings on Mike Varney's Tone Center records. The first released in 1999 called Show Me What You Can Do was well received, and the second called The Light Beyond came out in July 2000 and the third one is simply called GHS 3.
Frank left Ibanez for a deal with Yamaha guitars and a new Frank Gambale model is out designed by FG and Dave Cervantes with some input also from Ken Dapron at YGD ( Yamaha Guitar Design ) in North Hollywood called AES-FG. A second model is being designed currently for an expected release in the summer of 2007.
Frank is also under contract with Carvin and has helped design a preamp called the Tone Navigator which was released at the January 2004 NAMM in Los Angeles. This is an opportunity granted to very few people. There is also the possibility of a signature series acoustic guitar for Carvin.
Frank has also recently completed something he has always wanted to do, namely, a concert DVD. It's called Concert With Class. A 90 min. concert and 90 min. instructional material related to the performance part.
Late in 2002 the celebration of Chick Corea's 60th birthday reunited the Elektric Band after a 10 year hiatus with a sold-out performance to 18,000 at the Hollywood Bowl Aug 28th. The band received a GRAMMY Award and two NOMINATIONS in the late 80's and early 90s. The show kicked off a wave of reunion tours. The band consists of Chick Corea, Frank Gambale, Dave Weckl, John Patitucci and Eric Marienthal. The group recorded a new album called To The Stars and a live DVD at the famous Montreux Jazz Festival.
Mr. G toured Europe in February and March 2004 with his own trio and again with the Chick Corea Elektric Band in the summer of 2004.
Mr. G has recently recorded and released a new acoustic jazz album featuring FG on acoustic guitar, Otmaro Ruiz on piano and alain Caron on acoustic bass. The album is called Natural High and and has received great reviews. The album before this latest release is called Raison D'etre and featured the great Billy Cobham on drums.
Frank has always been considered an innovator on guitar having brought to the world a revolutionary technique called Sweep Picking which is a picking method mostly using brushing or sweeping strokes across string to facilitate incredible speed and effortlessness, but more importantly, a unique style of playing guitar.
If this isn't enough of a contribution to the guitar, on the Raison D'etre album Frank presents a revolutionary new tuning called Gambale Tuning, which is a totally different stringing of the instrument to create, as Frank puts it " a way to bring the guitar closer to the liberty that piano players have to play any chord no matter how close the notes are voiced".
In September 2006 Wombat Records will release three new Best Of collections spanning Frank's 20 year recording history. each album will focus seperately on The Acoustic Side, The Smooth Jazz Side and The Rock and Jazz Fusion Sides of Frank's work.
Gambale keeps a busy schedule for sure either writing for an album, book or video, touring or helping design a new guitar model with Yamaha, or giving seminars in Asia, or doing a session for an Italian pop record.

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, février 2007.


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Roberta Gambarini

Chant

La perle italienne Roberta Gambarini, appréciée à New York depuis maintes années, connue de tous depuis la parution, en juin 2006, de l’album Easy To Love, des standards de jazz qui vibrent, qui lui ont valu une nomination pour un Grammy, catégorie meilleur album jazz.

Roberta Gambarini was born in Torino, Italy, into a family where jazz was much loved and appreciated. She began listening to this music as a child and started taking clarinet lessons when she was twelve years old. By the time she was 17, she began singing and performing in jazz clubs around Northern Italy and at the age of 18, she decided to move to Milan to pursue a career as a jazz singer.

Soon after her move to Milan, still in her teens, Roberta took third place in a national jazz radio competition on TV, leading to performance opportunities at jazz festivals throughout Italy. She has performed in Jazz broadcasts on the Italian radio and TV channels and recorded since 1986 both under her own name and as a guest. In 1997, she worked with French Hammond organ player Emmanuel Bex, touring jazz clubs throughout Italy.

In 1998 she moved to the United States with a scholarship from the New England Conservatory in Boston. Two weeks later, Roberta stunned many in the jazz world with a third place finish in the Thelonious Monk International Jazz Vocal Competition.

Since then, she has performed with Michael Brecker, Ron Carter, Herbie Hancock, Slide Hampton, Roy Hargrove, Jimmy Heath, Hank Jones, Christian McBride, and Toots Thielemans, amongst many others, and has performed at Kennedy Center, Lincoln Center, Town Hall and Walt Disney Concert Hall, and jazz festivals around the world such as Barbados, London, Monterey, North Sea, Toronto, and Umbria.

A dynamic performer with virtuosic vocal chops, she draws rave reviews and enthusiastic fan support wherever she performs. And shes done so with no hype and to the astonishment of many no domestic releases. Until now: on June 6, 2006, GROOVIN High will release Robertas North American debut, Easy to Love.

Roberta shows off her instrumental approach and warm timbre, impeccable timing and intonation, incredible technique and scatting and improvisation skills on a set of 12 excellent jazz standards and classic songs from The Great American Songbook. The album also includes two bonus tracks and features special guest James Moody on a scintillating scat duel.

Roberta will tour internationally with her band in 2006 and 2007 in support of her album.

"Amazing stuff...all of it." - Don Heckman, LA TIMES

"Gambarini is the real deal. - Steve Eddy, OC REGISTER

"Number 1 Vocal Jazz Record of 2005 - SWING JOURNAL (Japan)

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, juin 2007.


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Bob Garcia

du jazz et du polar avant toutes choses !

Bob Garcia a 50 ans. Il est marié et a deux enfants. Il vit en région parisienne.
Diplômé de l'École Centrale de Lyon (promotion 1979), il passe quelques années dans l'industrie des Télécoms avant de se tourner définitivement vers la musique et l'écriture.

Côté musique, il pratique le banjo ténor, la guitare ténor, la basse électrique, la contrebasse et le cavaquinho depuis près de vingt-cinq ans.

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Il se produit régulièrement dans : 

- des groupes de jazz : new-orleans (Fidgety Feet, Cotton Club), swing/bop (Stardust, Swing Connexion, Flore quartette, RN12) ;
- des groupes de variété française et internationale (Copacabana, Shazam) ;
- un groupe de musique brésilienne (Paris-Rio) ;
- un steel drum band (Calypso).

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Il a écrit et déposé à la sacem une trentaine de thèmes (paroles et musiques) et a enregistré plusieurs disques, pour la plupart épuisés, comme leur auteur...


Avec le temps, Bob Garcia a réduit son activité musicale (top prenante) au profit de l'écriture (aussi prenante mais plus sédentaire).

Il a écrit et publié :

- L'Ipotrak Noir, E-dite, mars 2004 (roman policier) ;

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- Papa ?, E-dite, septembre 2004 (roman policier parodique) ;

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- Le testament de Sherlock Holmes, Editions du Rocher, programmé pour février 2005 (roman policier) ;

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- Hergé et le roman policier, E-dite, programmé pour le courant 2005 (essai).


Il travaille actuellement à la rédaction de deux ouvrages :

- Un essai, provisoirement intitulé " Jazz et Polar ", qui se propose d'explorer les liens entre le polar sous toutes ses formes (livres, films, bédés, théâtre) et le jazz.
- Un roman policier provisoirement intitulé " Mortus delicti ", mettant en scène certains milieux de jazz parisien que l'auteur connaît très (trop ?) bien.

En outre, Bob Garcia est membre de 813 (numéro 581).
Il tient une petite rubrique " jazz et polar " dans le magazine Jazz Classique.
Et il est l'auteur de nombreux articles sur les polars (récents ou anciens) mettant en scène le monde du jazz.
En dehors de la musique et du polar, il se passionne aussi pour l'univers de Tintin et pour la bédé en général.


Contact :

promocom@tiscali.fr

Attention : un Bob Garcia peut en cacher un autre.
Il existe un célèbre saxophoniste homonyme qui a longtemps accompagné Claude Nougaro.
Et un banjoïste-guitariste qui sévit dans la région de Biarritz.
Il y en a encore quelques autres, qui rôdent dans les campagnes françaises. Si vous en croisez un à l'ouverture de la chasse, n'hésitez pas à l'exterminer. Les Bob Garcia se reproduisent comme des lapins et menacent le fragile écosystème de la planète jazz.

 

© Copyright Bob GARCIA, 2004.
Page maintained by Christian Boullangier for Jazz-Passion, octobre 2004.


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Larry Garner

Chant, Guitare

Photo : Chuck Winans

Né en 1952 à la Nouvelle Orléans à Bâton Rouge, entouré de sa famille et de la radio. Il a grandi avec les Silas Hogan et Clarence Edwards. Son oncle (paraplégique), lui a donné ses premières leçons de guitare. Il était un fan inconditionnel de Jimmy Reed. Les révérends Elder Utah Smith et Charlie Jackson, tous les deux guitaristes " gospel " ont continué son apprentissage. Il a fait ses débuts dans un quatuor " gospel " pour remplacer son cousin, Lewis Moore enrôlé pour la guerre du Vietnam. À partir de 16 ans, il a été initié au " Blues ", (la musique du diable " et n’a jamais regardé en arrière depuis.

Larry est marié, il a deux fils et il a travaillé pendant 20 ans dans une usine de produits chimiques pour gagner un salaire décent. Entre son travail et sa famille, il jouait dans des clubs à Bâton Rouge, au Missisipi ou aux alentours. C’est en 1988 qu’il reçoit le Prix BB King " Lucille " pour son interprétation de " Dog House Blues ". Ce prix lui permet de signer une entente de contrat pour son premier album avec John Stedman et JSP.

Il reçoit également les prix suivants : en 1990, le " Best Bluesman Album " sur étiquette étrangère, le BBC’s Jazz Fm Award pour le " bluesman de l’année ", le Prix " Living Blues " " Mr. Blues Award " pour le chanteur de " Blues " qui s’est le plus distingué, le Prix " Real Blues Magazine Award " pour le meilleur auteur de " Blues ".

Un disciple de Buddy Guy, Tabby Thomas, Slim Harpo, Lightnin Slim, Snooks Eaglin, Larry Garner entreprend plusieurs tournées, spécialement en 1992, en Angleterre au Festival Burnley Blues ; la BBC diffuse son concert et à cet instant, une étoile était née…

À Paris il donne sa première performance à " The New Morning ". Il signe deux albums sous l’étiquette Gitanes/Polygram/Verve. En 1997, il signe avec Thomas Ruf sous l’étiquette Ruf Records.

Ses albums : " Double Blues ", " You Need To Live A Little ", " Baton Rouge ", " Too Blues " et " Once Upon the Blues ", son dernier album.

Maintenant un aperçu de son dernier album.


En compagnie de ses amis fidèles : Ernest " Sugar Honey Blues Bear " Williamson (claviers), Seiji " Wabi " Yuguchi (harmonica), Joe Hunter (basse), Lester Delmore (batterie), Phone Book Slim (phone book sur " Nothing But Life ").

Produit par : Larry Garner et Dick Shurman.

La musique et les paroles sont de Larry Garner. C’est que ce monsieur a un talent pour raconter des histoires (ses histoires). Il déploie, avec simplicité, une maîtrise exceptionnelle : phrasé fluide et attirance pour les évocations furtives à la BB King ou les couleurs variées d’un Muddy Waters tout en laissant transparaître une merveilleuse complicité avec ses musiciens.


Dans " Where Blues Turn Black ", il raconte comment on peut perdre son âme. Là où même les arbres vous persécutent si vous êtes dans leur ombrage… Le son et la technique sont impeccables. Certaines de ses compositions, ont la valeur de témoignage individuel de la douleur humaine. Il réunit l’habilité, l’ingéniosité, l’intelligence. Vous serez surpris autant par le son capiteux de sa guitare que par ses histoires savoureuses. " A Real Gambling Woman ", " If She Tells You No " et " I Ain’t The One ", sont deux " Blues " sensuels et jouissifs. " The Muddy River ", un " Blues " très personnel, tendre, qui raconte l’histoire d’une rivière, un lieu sacré, un havre de paix.

Selon la tradition, il nous propose une construction solide possédant un relief particulier, des rythmes dégourdis et bien ressentis, des arrangements inspirés, éclatants. Son style de " Blues " est éloquent ; c’est-à-dire qu’il possède le talent et l’art d’émouvoir ou de persuader par le billet de sa musique et de ses textes.

Voilà ! que dire de plus sinon que sa musique est enracinée dans la tradition et radicalement personnelle. Il perpétue une grande et belle tradition, celle du " Blues ".

Bonne écoute !

Francine Charrette-Club-Culture

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, avril 2007.


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Les Gars dans l'coin

VOUS NE CONNAISSEZ PAS ENCORE “LES GARS DANS L’COIN” ? Nous vous invitons à découvrir ce groupe au plus vite ! Après avoir écumé les bars et scènes de la capitale, assuré les premières parties de groupes tels que Skarface, K2R Riddim ou Stevo’s Teen, « Les Gars Dans L’Coin », appelés ainsi en souvenir de leurs débuts difficiles, sont fiers de vous présenter leur premier album : « The Radioactive Beets Show », soutenu et édité par Nautéin Prod. Du ska punk à la musique tzigane, en passant par le rock, la funk, le jazz, le reggae et le rap hardcore, les styles défilent et fusionnent pour tous les goûts dans une ambiance festive de libertinage musical, oscillant entre autodérision, engagement aigre-doux et quête rigoureuse du son qui sonne. Des rythmes effrénés, souvent déstructurés, un sens de l’harmonie aigu, des mélodies efficaces, des textes ingénus et déjantés… Ça bouillonne d’idées… Leurs mises en scène, différente à chaque concert, ainsi que leur énergie extraterrestre,
achèvent d’en faire une entité festive hors du commun.

Arrivés 4ème au Tremplin national Emergenza 2006, nos p’tits gars se sont vus attribués les prix élogieux du Meilleur Show et du Meilleur Bassiste. Ils ont par ailleurs été invité au Grand Journal de Canal+ le 22 juin dernier pour interpréter leur morceau phare “Les Grandes Causent”. Le groupe est composé de neufs gais lurons qui ont su mettre en musique leurs influences respectives, leur bonne humeur et leur complicité. Ils vous proposent ici un album bien calibré, qui ne laisse pas le temps à celui qui l’écoute de décrocher, tellement la diversité entre les morceaux est éloquente.

Ne reléguez pas Les Gars Dans l’Coin, ils méritent le devant de la scène.

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, décembre 2007.


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Charles Gayle

Saxo

Né en 1939, à Buffalo, Charles Gayle y fut le successeur de Charles Mingus à l’Université pour l’enseignement du jazz. Saxophoniste mythique, fougueux et brûlant, il souffle un vent force 5 sur scène.

 

© Copyright Le Duc des Lombards, 2006.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, août 2006.


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Benoît Gazzal

Jeune musicien éclectique, Benoît Gazzal a grandi au Liban ainsi qu'en Australie. Finalement installé en France, il mène en parallèle des études de contrebasse et d'ethnomusicologie (qui l'ont amené à effectuer plusieurs longs séjours au Proche-Orient, jusqu'en 1998).
Un prix de conservatoire en contrebasse jazz, ainsi qu'un diplôme de maîtrise en poche, il se consacre alors à sa carrière musicale.

Les oreilles ouvertes, il est alors membre de diverses formations jazz se produisant régulièrement à Paris et ailleurs, allant du duo au big-band, et du jazz traditionnel à la musique improvisée.
Il joue avec des chanteuses, comme Cynthia McPherson, Jeanne Added ou Aimée Allen, mais également des musiques d'horizons très divers (tzigane roumaine, afro-cubaine, orientale ou encore klezmer...).

Affectionnant plus particulièrement les formes liées à l'" improvisation libre " ainsi qu'à la " free music ", il co-fonde en 2000 le quartet la Section Dorée, avec Dominique Subièla.
Cette même année, il joue avec le saxophoniste Arthur Doyle, puis, en 2001, en trio avec Arthur Doyle et Bobby Few.
Stimulé par des rencontres avec des musiciens comme Peter Kowald, Assif Tsahar, Joe McPhee, ou encore Bertrand Denzler, il multiplie les expériences, avec la danse, le théâtre, des écrivains et poètes, ou encore des musiciens Gnawas du Maroc ; expériences toutes placées sous le signe de la rencontre, et de l'improvisation...

 

© Copyright Benoît GAZZAL, 2003.
Page maintained by Christian Boullangier for Jazz-Passion, janvier 2003


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Moncef Genoud

Né à Tunis en 1961, Moncef est non-voyant de naissance. Envoyé en Suisse à l'âge de 2 ans pour soigner ses yeux, il y trouve sa famille adoptive genevoise. Encouragé par son père, lui-même grand amateur de Jazz, il prend des cours de piano dès l'âge de 6 ans et cultive une mémoire auditive exceptionnelle, repiquant des standards de jazz en apprenant tout d'oreille. En 1987, il obtient son diplôme de professeur de musique du Conservatoire de Genève, où il enseigne depuis.

Musicien professionnel depuis 1983, il rejoint vite les rangs des meilleurs artistes de Jazz de Suisse et d'Europe. Sa carrière l'amène à jouer avec Bob Berg, Jack DeJohnette, Larry Grenadier, Bill Stewart, John Stubblefield, Robin Kenyatta, Youssou N'Dour, Kenny Davis, Dave Douglas et Sangoma Everett, pour ne citer qu'eux. "AQUA" est le 9ème album studio de Moncef. Ce projet, enregistré et produit aux États-Unis, représente la concrétisation de plusieurs de ses rêves et démontre de façon éclatante le niveau de maturité qu'il a atteint dans la composition, l'arrangement et le jeu musical. Sous l'égide de Rollin' Dice Productions chez qui il a signé depuis 2004, il réunit sur ce disque un line-up de classe mondiale composé de Michael Brecker, Dee Dee Bridgewater, Bill Stewart et Scott Colley.

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David Gilmore

Guitare

Over the past decade guitarist and composer David Gilmore has recorded and performed with some of the most highly influential and innovative artists in modern music today including Wayne Shorter, Muhal Richard Abrams, Sam Rivers, Steve Coleman, Don Byron, Cassandra Wilson, Uri Caine, Randy Brecker and David Sanborn. He has appeared on over 40 recordings and been a major presence on the international touring scene. In the Spring of 2001 he released his first recording as a leader entitled Ritualism, which has already received major international critical appraise and was nominated for Debut CD of the Year by the Jazz Journalists Association.

Born February 5th, 1964 in Cambridge, Massachusetts, Gilmore sought out music at a young age experimenting with piano, drums and percussion before discovering the guitar at the age of 15. After a few years of private study with Boston local guitar gurus John Baboian and Randy Roos, Gilmore moved to New York to attend New York University, where he studied under the tutelage of saxophonist Joe Lovano and Jim McNeely. Shortly after his graduation in 1987, Gilmore began touring and recording in earnest with many of the members of the fledging M-Base Collective, and soon after began to find himself in many other diverse musical situations, recording and/ or touring with Ronald Shannon Jackson, Trilok Gurtu, Graham Haynes, Robin Eubanks, and Lonnie Plaxico. In the early 1990's he became an active member of the popular jazz/fusion group Lost Tribe, co-producing their first two recordings for the Windham Hill Label. Over the years he has also lent his skills to a variety of pop/ commercial acts including Me'shell N'Degeocello, Japan's Monday Michiru, Tom Lang of Austria, and Rise Robots Rise. In 1995 Gilmore got the call to join sax legend Wayne Shorter's group, and appears on Mr. Shorter's Grammy Award winning album, High Life on Verve. He can be found most recently on recordings by Christian McBride, Carolyn Leonhart, Don Byron and Uri Caine.

As a composer, improviser and guitarist, Gilmore is committed to pushing the boundaries of improvisational music, at the same time without alienating the uninitiated listener. His music reflects the diverse musical influences and experiences he has assimilated throughout his career. The exploration of rhythm is a major component of his music, utilizing many non-Western approaches and integrating them into a modern framework. His playing has been compared to guitarists with styles as diverse as George Benson, Wes Montgomery, Jimi Hendrix and Leo Nocentelli.

His most recent ensemble, Kindread Spirits, which consists of his brother, Marque Gilmore on drums, Matt Garrison on bass, and Aref Durvesh on tablas, features sounds, rhythms and textures from both the underground electronica world as well as from the traditional cultures of Africa, India and Brazil. Their debut CD will be released in December 2001. A follow-up recording to Gilmore's quartet recording Ritualism is scheduled for January 2002.

Membre d'un onztette moins connu que sa grande sœur (Mingus Big Band) et différent de part sa sonorité qui se caractérise par l'emploi de cor, basson, clarinette et guitare.


A porpos de Tonight at noon …Dreyfus Jazz / Sony - Jazz.
Tonight at noon …Three or four shades of love marque le 80ème anniversaire de la naissance du célèbre contrebassiste et compositeur Charles Mingus (1922/1979). Sa sortie dans les bacs coïncide aussi avec la publication des mémoires de Sue Mingus relatant sa vie commune avec le musicien.
Cet enregistrement se démarque des précédents puisque quatre des dix compositions présentées ont été enregistrées non pas par le Mingus Big Band mais par le Charles Mingus Orchestra. A noter sur le titre Invisible lady la participation d'Elvis Costello (fan depuis toujours de Charlie Mingus) qui y chante des paroles dont il est l'auteur !
Durant plus d'une heure le répertoire décline un thème cher à Charles Mingus : l'amour.
Sans aucun doute omniprésent lorsqu'il composait, cet état d'esprit figure assez bien dans ces séances grâce à l'envie et le juste savoir-faire (mais sans la fougue du compositeur !) des deux formations qui célèbrent et font vivre chacune à leur façon l'œuvre d'un immense musicien. (ZICLINE.COM)

Chales MINGUS
Charles Mingus Jr. est né le 22 Avril 1922 à Nogales, Arizona. Prénomé Charles- plutôt que "Charlie" qu'il avait pris en détestation-, Mingus a grandi à Los Angeles, dans le ghetto de Watts, un des plus marqués par les violentes émeutes de l'été 1965. Elevé dans l'apprentissage de la musique classique, au millieu de soeurs et demi-frères qui chantent, pratiquent le piano ou la guitare, il fréquente avec son père l'église méthodiste et avec sa belle-mère, celle de Holiness. Il penche pour la seconde à "l'atmosphère plus sauvage, moins inhibée". On y joue le blues, on s'y livre aus incantations et aux lamentations qui répondent au preacher. Formation de fond. Mingus, qui découvre Duke Ellington à la radio vers l'âge de 9 ans, apprend le violoncelle. Il étudie le trombonne avec Britt Woodman qui entrera justement chez Ellington. Il quitte l'orchestre classique du collège après un incident provoqué par le racisme du chef. Sur le conseil de son voisin Buddy Collette, il passe alors à la contrebasse : " prends donc une basse, Mingus. Tu es noir. Aussi doué que tu sois, tu ne feras jamais rien de bon dans la musique classique. Tu veux jouer, il faut que tu joues d'un instrument noir. Jamais tu ne feras slapper un violoncelle. Apprends donc à slapper la basse. " Il étudie bientôt avec Red Callender, obtient de Collette son premier engagement, joue avec Lester Young (1940), puis de 1941 à 1943 avec Armstrong, Kid Ory ensuite, Lionel Hampton enfin (1946-48), avant d'assurer la base de trios plus intimistes (ceux de Billy Taylor et Red Norvo).

Il joue avec Art Tatum, Stan Getz, Bird et Bud Powell. Avec ces deux derniers augmentés de Dizzy et Max Roach. Il donne un concert légendaire à Toronto, qu'il fait enregistrer pour la marque Debut qu'il vient de fonder (1953). Il entre, son rêve, dans l'orchestre d'Ellington qu'il doit quitter, affectueusement viré pa r le Duke, après s'être battu sur scène avec Juan Tizol. En collaboration avec le producteur Teo Marcero, il compose alors ses premières oeuvres expérimentales, Charlie Mingus and His Modernists est bientôt transformeé en Jazz Workshop, lieu exceptionnel d'invention, de provocation, d'agitation et de dynamitage des formes. L'improvisation collective déchire brutalement, comme sous l'effet de crises que Mingus suscite tout naturellement, un tissu harmonique et mélodique très soigné. Il s'y mèle un goût convulsif de chaos, plus dramatisé qu'abandonné à lui-même, et le retour aussi soudain aux riffs insistants que ne délaisse jamis la pulsation régilière du rythme. A partir de son premier monument, Pithecanthrophus Erectus (1956), Mingus ouvre la voie, avec une singulière puissance d'expression, à ce qu'on nommera le free jazz. Témoignage de son humour sarcastique et dévastateur, ses Fables Of Faubus, adressées au gouverneur raciste de l'Arkansas, sont publiées mais sans les paroles en 1959. En 1960, non désarmé et furieux des conditions faites par le Festival De Newport, Mingus organise un très sauvage "Festival des Rebelles " à 14 pas du poduim officiel. Y participent, tous les styles et gébérations confondus, Max Roach , Jo Jones, Coleman Hawkins, Roy Eldridge et Ornette Coleman. Après une célébration au plus haut niveau le 18 juin 1978, Mingus, paralysé et frappé d'épuisement par le mal de Lou Gherig (dégénérescence musculaire), meurt le 5 Janvier 1979 à Cuernavaca au-dessus d'un volcan au Mexique. Il n'avait cessé d'être, musicalement et humainement, "un homme noir aux USA".

 

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Régis Gizavo

Accordéon

Entre rythmes et couleurs de l’Afrique Australe et de l’Océan Indien, ce trio composé d’un accordéoniste malgache, d’un guitariste sud-africain et d’un batteur percussionniste français, distille une musique métissée, savante et sauvage, rugueuse et sophistiquée, épicée de jazz, de blues et de soul. Chantées en shona, zoulou, malgache, ces compositions mélancoliques, graves ou joyeuses, sont autant d’appels au voyage, à la danse, à la transe et à l’émotion.

Depuis la reprise de "Fields of Gold" par le groupe corse I Muvrini et l’anglais Sting, auteur de ce tube mondial, le chorus du malgache Régis Gizavo est entré dans toutes les oreilles. Bien nous en fasse... et lui en fasse car depuis cette superbe improvisation, Régis se trouve hissé au rang des plus grands accordéonistes du moment.

Tuléar, 1971 - Dans une case du quartier de Mahavatse, un groupe de gamins, armés d'instruments de fortune, interprète des airs entendus à la radio – variété française ou américaine, musique sud-africaine ou mozambicaine, au gré des ondes qui atteignent cette contrée oubliée, à l'extrême sud-ouest de Madagascar.
Dans une case voisine, une femme est en transe. Entourée de parents, elle est en proie aux caprices d'esprits qui la secouent et la transfigurent. Tout à coup, elle perçoit le son de l'accordéon derrière le mur, et la voilà prise d'une frénésie de danse. L'accordéon, c'est, par excellence, l'instrument de la transe ; dans cette région les accordéonistes sont de tous les rituels, de toutes les fêtes.
Vite, on envoie chercher le musicien providentiel. Surprise : c'est un enfant de douze ans, Régis Gizavo, qui s'enfuit à la vue de la femme possédée ! On le rattrape et on le ramène de force. Il jouera les yeux fermés, terrifié, mais parviendra peu à peu à calmer les esprits et à délivrer la femme.
L'ambivalence du talent de Régis Gizavo est toute entière dans cette anecdote.


L'homme
Fils d'un instituteur aux idées modernes, qui jouait de l'accordéon musette et l'enseigna à cinq de ses treize enfants, Régis a poursuivi des études de gestion jusqu'en faculté, et pratiqué toutes sortes de genres musicaux dans son île et en Europe, où il réside depuis 90.
Mais dans son ethnie Vezo (pêcheurs de la côte sud-ouest malgache), et dans toutes celles qui peuplent la région de Tuléar (Masikoro, Mahafaly...), l'accordéon a une connotation religieuse trop puissante pour que Régis n'en soit pas, quelque part, imprégné. Tous les étés il retournait au village de sa mère, Tampolo, de l'autre côté du fleuve Mangoky, où il écoutait jouer les accordéonistes traditionnels ; et s'il n'a pas appris les musiques de transe, il a grandi dans leurs pulsions, et leurs grooves lancinants viennent naturellement sous ses doigts.
Sa première formation sera celle des Flibustiers, un groupe qui anime les soirées locales. Lorsqu'il les quitte pour se remettre à ses études, il a à peine quinze ans. Puis il est embauché par un groupe plus professionnel, les Sailors, qui accompagne la chanteuse Angeline en concert et à la radio. L'accordéon appartient au patron, comme c'est souvent le cas à Madagascar ; Régis n'aura son propre instrument qu'en 90.
À vingt-cinq ans, après les études, il entreprend un périple à travers l'île qui lui permettra de jouer avec de nombreux musiciens traditionnels et modernes.

Dès 89 il a commencé à enregistrer ses propres compositions avec Landy, une chanteuse de Tuléar installée à Tananarive. Il fonde aussi le groupe Jihé avec le guitariste D'Gary, qu'il connaît depuis Tuléar. En 1990, lauréat du concours musical "Découvertes" organisé par Radio France Internationale, Régis débarque en Europe où le milieu musical lui fait un accueil chaleureux et l'encourage à tenter une carrière internationale (Manu Dibango, Ray Lema, Geoffrey Oryema, Lokua Kanza, ...). Le batteur Francis Lassus l'invite dans Bohé Combo, le groupe qu'il est en train de monter. Régis accompagne Graeme Allwright, joue sur les albums de Zao, Higelin, Les Têtes Brûlées et retrouve épisodiquement son vieil ami D'Gary et le groupe Jihé.
En 93 il devient l'accordéoniste attitré d'I Muvrini, en remplacement du jazzman Daniel Mille. Les quelques 300 concerts et sessions assurés en deux ans à leurs côtés ne l'empêchent pas de travailler à son premier album solo, qu'il enregistre autour de Noël 95.

L'accordéoniste
Régis avait à peine six ans lorsqu'il animait les fêtes de son école avec l'accordéon diatonique de son père, le plus courant à Madagascar. Lorsque Régis a 12 ans, son père fait l'acquisition d'un accordéon chromatique à touches clavier dont le fils fait immédiatement l'apprentissage. Sur cet instrument, il se constitue un répertoire varié, à la fois traditionnel et moderne.
Déjà, son interprétation de la tradition sort des chemins battus : il joue au chromatique de la musique faite pour le diatonique ; ce qui lui donne une accentuation différente. Lorsqu'à 19 ans il entame une carrière professionnelle, c'est avec l'accordéon chromatique à boutons d'un vieil ami – nouvelle technique encore, nouvel apprentissage.
Lors de son périple à travers Madagascar, il se produit dans chaque ville avec des instruments de louage ; accordéons de tous genres mais aussi valiha ou guitare.
Quant à sa voix, elle a un cachet original, à la fois vibrant et velouté, qui n'est pas passé inaperçu du jury de RFI ni des leaders d'I Muvrini.
Comment conjuguer tous ces talents ? Régis a fait un choix dépouillé, celui d'un duo avec le percussionniste David Mirandon : " nous sommes allés l'un vers l'autre ; je ne lui ai pas imposé le style malgache de percussions ", explique-t-il. Les compositions sont les siennes propres, celles d'un jeune artiste du monde aux goûts éclectiques – et non pas le répertoire traditionnel.

DISCOGRAPHIE
"Stories" - Marabi/Harmonia Mundi
"Samy Olombélo" - Label Bleu/Harmonia Mundi
"Mikéa" - Label Bleu/Harmonia Mundi

 

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Philippe Gleizes

Batterie

Musicien autodidacte, commence par la guitare à 11 ans, joue dans divers groupes à tendance rock à & roll jusqu’à 19 ans pour ensuite jouer de la basse électrique puis de la contrebasse, et découvrir la musique dite « ternaire », c’est à dire le jazz, le jazz-rock et la fusion ou des musiciens comme J. Coltrane ou M. Davis. Mais la sensation éprouvée en jouant ces musiques ne le satisfait pas assez. Attiré instinctivement et irrésistiblement vers la batterie, tout s’éclaircit pour enfin s’exprimer pleinement.
Découvrant ainsi des batteurs comme De Johnette, T. Williams, Chr. Vander, E. John, S. Copland, P. Motian, R. Ali, il joue ensuite dans ses premières formations en tant que batteur, inspiré par ceux-ci, pour affiner son jeu. Il rencontre tout un univers de musiciens avec qui il développera jusqu’à aujourd’hui une musique personnelle et puissante : « Dr knock », « duo Bardainne-Gleizes » (Prix de la Défense 2001).Il enregistre chez Chief-Inspector un CD du duo, puis « Dr Knock », le trio « Mutatis Mutandis », le « Crépuscule des Dinosaures ». Il rencontre Médéric Collignon en duo, trio (avec Th. De Pourquery) ou dans le « Jus de Bocse ».
Il a joué dans les festivals tels que Jazz à Marciac, Radio-France Montpellier, Fest. De Vienne, au Parc Floral, à Nîmes, etc.

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Jean Gobinet

Après des études de trompette, arrangement et composition, effectuées en France et aux États-Unis, Jean multiplie les rencontres et les collaborations comme trompettiste et/ou arrangeur (Quincy Jones, Michel Legrand, Michel Portal, Captain Mercier, Jean-Jacques Milteau, Didier Lockwood...), enrichissant son parcours professionnel en faisant rimer "expérience" avec "polyvalence". Il est également professeur d’arrangement et d'histoire du jazz au CNR de Metz, professeur d’arrangement à l’école ARPEJ (Paris), d’harmonie et de trompette au CMDL (école de Didier Lockwood).

Discographie sélective
• Captain Mercier, La Vie en Funk, 2002, Enzo Productions
• Le POM, 1997, Pee Wee Music
• Patrick Villanueva, Tortuga Caliente, 1996, Quoi de Neuf Docteur
• Laurence Saltiel, Tomara, 1995, Edyson
• André Hodeir, Anna Livia Plurabelle, 1994, Label Bleu

 

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Michel Godard

Serpent

Né près de Belfort en 1960, Michel Godard s'affirme très tôt comme tubiste d'une extraordinaire polyvalence. Ainsi mène-t-il une carrière partagée entre le Jazz et les musiques improvisées et classiques.
Côté classique, en 1988, il participe aux activités de l'Orchestre Philarmonique de Radio-France, l'Orchestre National de France, l'Ensemble Musique Vivante, l'Ensemble Jacques Moderne et depuis peu l'Ensemble Baroque La Venice.

Il est membre du quintette de cuivre "Arban Chamber Brass" (tournées au Japon, Etats-Unis, Afrique...) et au répertoire soliste. Il se fait également pédagogue et dirige de nombreuses master-classes en France et à l'étranger.

Côté jazz, il est membre de l'Orchestre National de Jazz de 1989 à 1991 sous la direction de Claude Barthélémy. Il participe à de nombreuses créations avec M. Portal, Louis Sclavis, Henri Texier, A. Hervé, B. Altschul, K. Wheeler et R. Anderson, R. Abou Khalil, , Wolfgang Puschnig , G. Pansanel, P. Favre et bien d'autres encore.
En 1989, il crée son propre groupe "Le Chant du Serpent" où se mêlent les sons du tuba et du serpent, à ceux de la guitare (P. Deschepper), de la trompette ou du bugle (J.F Canape ), de la batterie (J. Mahieux) et avec la voix de L.Bsiri.

On l'entend aussi aux côtés de Rabih Abou Khalil,( concert au TNB du 28 mars 2002) Enrico Rara, Wolfgang Puschnig, Pierre Favre, Jean-Luc Ponthieux et Gérard Marais.
Il travaille également en étroite collaboration avec la Cie de Danse Contemporaine "Taffantel", ou lors d'improvisations avec Michel Marre et Jean-François Canape.
Aujourd’hui il nous rejoint aux côtés. de son complice tubiste, Dave Bergeron en… fanfare de tubas.

 

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Estelle Goldfarb

Violon

DJ Click

Estelle Goldfarb est née en 1972 dans la région de Liège (Belgique), d'une mère wallonne et d'un père juif d'origine polonaise. De la première, elle hérite d'une chaleur, d'un amour de la vie et du rire bien liégeois, du second des passions et tourments propres à la culture juive. A dix-sept ans, la jeune violoniste séjourne plusieurs mois à Berlin et à Londres, et découvre avec ravissement la culture underground. C'est avec le trio à cordes Spelling Alphabet qu'elle explore avec son instrument d'autres manières de jouer, hors des sentiers battus.

En quête de son identité juive, Estelle Goldfarb suit des cours de yiddish ; ce qui l'amène à rencontrer des musiciens de la communauté et lui ouvre le chemin de la musique juive (avec les groupes Krupnik, Yiddish Tanz Reveyvele, et la chanteuse Zahava Seewald avec qui elle enregistre le cd " Koved " sur le label new yorkais de John Zorn Tzadik). Elle se perfectionnera aussi dans la musique klezmer suite à un séjour à Montréal et à New York au Klezkamp. Ses expériences musicales se multiplient dans différents styles : funk, jazz, rock irlandais.

Sur scène, la violoniste et chanteuse mène son équipe avec une énergie débordante, chante (en anglais, hébreux, et ladino - chant judéo-espagnol) et danse avec son instrument.

Auteure-compositrice Estelle Goldfarb porte le projet musical " S-tel " dans son cœur depuis plusieurs années :
" Je me suis toujours sentie tiraillée entre deux cultures : d'une part la culture des boîtes de nuit (bien qu'objectivement j'en aie fréquenté peu !), Prince (qui a été ma référence absolue pendant mon adolescence), et d'autre part la musique que je jouais avec mon violon : d'abord le classique, puis l'improvisation libre, et enfin la musique klezmer, tzigane et orientale."

Une manière de synthétiser tout ce qui la fait vibrer dans la musique : le groove, les sonorités actuelles et une musique traditionnelle aux racines fortes. Depuis plusieurs années (peut-être à force de jouer pour les mariages et les bar mitsvahs), des mélodies orientales lui trottaient dans la tête. Fusionner ces sons avec de l'électro : tout un projet...


Discographie

Avec Zahava Seewald et Psamim

" Great Jewish Music : Sasha Argov " - Tzadik

" Koved " - Tzadik / 2003

Avec Krupnik : " Krupnik "

Avec Pierre Chemin : " Cordon nord-sud "

Avec John Arcadeus : " Reflexions "

Avec Spelling Alphabet : " Spelling Alphabet "


Formée à l’école klezmer new yorkaise, Estelle Goldfarb est une jeune violoniste étonnante, qui s’est intéressée à tous les métissages pour ses créations musicales. Ainsi, tout au long de sa carrière, elle a multiplié les rencontres et les collaborations avec différents artistes dans des styles musicaux aussi variés que les musiques juives, le rock, la funk, le jazz, et la chanson française. Elle a ainsi collaboré avec des artistes comme So-Called, Matisyahou et David Krakauer

Dj globe trotteur, arrangeur, producteur, remixeur, fondateur du groupe UHT° et de son label No Fridge, Dj Click est un chineur de sons traditionnels venus des Balkans et des quatre coins du monde, qu’il mixe allègrement avec des rythmiques vitaminées issues de sa culture club. Aujourd’hui enrichi de ses expériences sonores avec les Gnawa Njoum, Rona Hartner, de ses albums Labesse et Flavour, il continue son exploration dans les musiques de l’Est accompagné par Estelle Goldfarb.

SITES INTERNET

  • www.estellegoldfarb.com
  • www.myspace.com/estellegoldfarb
  • www.myspace.com/djclicknofridge

 

© Copyright Virginie Feillel, l'Archipel, 2005 ; Satellit Café, 2007.
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mise à jour en septembre 2007


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Nadya Golski

Voix

 

Nadya trouve que la musique se partage par les cultures et les langues, sans jamais perdre de vue le vrai sens de la musique d’origine et surtout sans jamais tomber dans la ‘fusion’.

Nadya a récemment fait un atelier de chant, de technique vocal comparative, au Théâtre Gardzienice, en Pologne.

Nadya dit que « la voix n’est pas un élément statique. En essayant plusieurs sons qui servent à assouplir la voix et l’esprit, on se rend compte comment la voix peut être flexible comme de l’eau, qui change suivant la couleur qu’on lui donne. Cela donne aussi l’impression que nous pouvons nous exprimer malgré les barrières culturelle ou linguistique. Donc, on peut dire que, il y a toujours des barrières qui ne s’enlèvent pas, mais le fait de voyager avec la voix donne l’impression de mettre un pont entre les gens. »

Nadya vient d'Australie. Depuis qu’elle est petite sa famille a toujours écouté et chanté de la musique des pays de l'Est. Elle a une affection toute particulière pour les musiques qui ont bercé son enfance. Son père, un anthropologue a ramené la famille en Papouasie Nouvelle Guinée quand Nadya était adolescente, et c’est là bas que Nadya a appris la culture et le chant tribal. Elle adore aussi le blues et le Gospel. « Voilà toutes les musiques qui touchent son cœur ».

DISCOGRAPHIE

  • Crazy Moon
  • Nadya and Giga 101 candles Orkestra
  • Heaven and other places
  • Moka
  • Erere

SITES INTERNET

www.nadya.com.au

www.myspace.com/nadyaandher101candlesorkestra

 

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Onilde Gomez-Valon

Chant, Percussions

Onilde Gomez-Valon (Santiago de Cuba) mêle la grâce de sa danse à la forte personnalité de sa voix, Rumbero des rues de Santiago à celles de Paris. 

 

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Jerry González

Tp, Congas

Jerry González was born in the Bronx, New York in 1949. Along with bassist and brother Andy, and drummer Steve Berrios, Mr. González began to formulate his own definition of Latin jazz. His musical conception was bolstered by his experience performing with Dizzy Gillespie in 1970. His performance with Gillespie further convinced him that neither the rhythmic nor jazz elements within his music had to be compromised.
In 1971, Jerry González and his brother Andy joined pianist Eddie Palmieri in what many consider the classic band of El Son. Not long after, they combined forces with master timbalero Manny Oquendo in Conjunto Libre. This exhilarating Latin band continues to thrill audiences today.

González made his recording debut as a leader in 1980 with Ya Yo Me Cure. He has worked with some of the finest musicians in the spheres of jazz and Latin music, including Tony Williams, McCoy Tyner, Kenny Dorham, Anthony Braxton, Tito Rodriguez, Ray Barretto, Eddie Palmieri, Tito Puente, Paquito D'Rivera, and Machito.

In the early 1980s, Jerry and Andy González and Steve Berrios formed Jerry González and the Fort Apache Band. The band's first two albums were recorded live at European jazz festivals. 1989's quintet recording of Rumba Para Monk put the band on the map, garnering Jazz Record of the Year honors from the French Academie du Jazz. The album also helped the Fort Apache Band reach the number one position in the World Beat Group category of Downbeat's 55th annual readers' poll.

Jerry González and the Fort Apache Band have followed the strength of Rumba Para Monk with a steady stream of releases, including Moliendo Cafe, Earthdance, Crossroads, Pensativo, and Fire Dance. He appeared in a 1995 Jazz at Lincoln Center concert conducted by Chico O'Farrill called "Afro-Cuban Jazz: Chico O'Farrill and his Orchestra."

 

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Pedro Luis Carmona Gonzàlez

Très*, composition, arrangements

Né à la Havane en 1968, Pedro Luis Carmona Gonzàlez commence par mener de front études au sein du conservatoire Felix Varela et formation auprès du maître du très, Nino Rivera. Il intègre diverses formations de musique traditionnelle cubaine, comme le Septeto Flecha de Oro, dirigé par le compositeur Rosario Almeida Bosque. L’occasion pour lui de partager la scène avec des personnalités de la musique cubaine telles que Celeste Mendoza, Pello el Afrokàn, Orquestra de Elio Reve, Ipolito Ramos, Meteoro, ou encore Joseito Fernandes Hijo. Il intègre alors plusieurs formations nettement plus expérimentales, comme le Septeto Charanga Imagen (dont il est l’un des fondateurs), premier septet Cubain intégrant flûte et violon, avec lequel il sillonne le pays et le monde pendant 9 ans... Pedro met une connaissance approfondie de la tradition la plus exigeante au service d’une inventivité virtuose et généreuse. Actuellement installé en France, il insuffle son énergie au projet Xpressiòn, tout en participant à des projets diversifiés, nourris d’influences croisées.


* Très : guitare traditionnelle cubaine

 

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Drew Gress

Basse, Contrebasse

Né à Trenton, New Jersey en 1959, le bassiste/compositeur Drew Gress a joué avec de nombreux artistes contemporain de la musique improvisée. Son dernier projet comme un leader, Spin & Drift (Premonition Records) avec Tim Berne, Uri Caine et Tom Rainey sur des compositions originales de Drew montre toute son originalité comme guitariste. Il dirige aussi le quartet Jagged Sky (avec Dave Binney, Ben Monder et Kenny Wollesen). Leur premier album Heyday est sorti sur le label italien SoulNote en 1998 et a été acclamé par la critique. Par le passé, Drew Gress fut membre du quartet Joint Venture qui a sorti trois albums pour Enja : Joint Venture, Ways, and Mirrors au début des années 90.

Lorsque Drew ne dirige pas ses propres ensembles, on peut l’entendre avec le Dave Douglas String Group and Witness, le Projet Bach du trio d’Uri Caine, le quintet de Don Byron, Paraphrase de Tim Berne, le trio de Fred Hersch, l'Hydra d'Andy Laster, le trio de Marc Copland, de Bill Carrothers et de Mark Shim .

Gress a joué en Amérique du Nord, du Sud et Centrale, en Europe, en Asie. Il a été artiste en résidence au Conservatoire de St.-Pétersbourg en Russie et à l'Université de Colorado-Boulder. On lui a attribué de nombreuses récompenses notamment : the National Endowment for the Arts.

 

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Robert Gordon

Chant

Robert Gordon est trop jeune pour avoir participé à l’explosion rock des débuts, celle d’Elvis and C°, mais trop vieux pour ne pas en avoir saisi l’impact. Né en 1947, du côté de Washington DC, il ne se retrouvera jamais tout à fait dans les groupes de son époque et préfèrera rendre hommage à ses idoles qui ont pour nom Billy Lee Riley, Carl Perkins, Warren Smith, Gene Vincent ou Eddie Cochran. D’ailleurs s’il chante comme eux, il en profite pour arborer un look qui ne permet aucun doute sur ses choix, à commencer par ses cheveux gominés et impeccablement coiffés en arrière. Robert est un fifties. Il porte beau la banane ! Mais attention, ce n’est pas un nostalgique. Le rock se conjugue pour lui au temps présent. 

Il a 15 ans lorsqu’il commence à se produire dans le circuit, son enthousiasme débordant fait de lui un enfant chéri du circuit des clubs de la côté est. Mais lorsqu’il tente sa chance à New York au milieu des années 70, sa première expérience au sein des Tuff Darts est maladroite. Elle ne met pas du tout en valeur son timbre de voix et ses racines, les arrangements sonnent new wave ; il décide de continuer en solo. L’heure a beau être au punk, son look lui attire la sympathie de beaucoup, à commencer par Bruce Springsteen qui lui offre une chanson "Fire". L’homme ressemble à un anachronisme vivant ; un anachronisme certes, mais extrêmement talentueux. Cette fin de décennie est faste pour Robert, ses disques passent à la radio et traversent l’Atlantique. Sa légende commence.

 

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Vardan Grigorian

Doudouk, Zouma

Vardan Grigorian est né en 1971, à Erévan. Il a commencé son éducation musicale à partir de l'âge de 12 ans dans l'une des écoles musicales d'Erévan. De 1986 à 1990, il a fait des études au département de la musique folklorique instrumentale du Collège musical d'Erévan de R. Mélikian. À cette époque, Vardan Grigorian a donné des concerts avec beaucoup de chœurs et d'ensembles de danse. Après le collège, Vardan Grigorian est entré au Conservatoire d'Erévan de Komitas, au département de la musique folklorique instrumentale. 

À partir de 1987 il a participé à plusieurs festivals internationaux. Il a eu des concerts avec tous les célèbres musiciens folk pop et jazz d'Arménie. À partir de 1997 Vardan est devenu le soliste de l'Orchestre arménien de jazz d'État. 

En 1998, Armenian Navy Band a été fondé sous la direction d'Arto Toundjboyadjyan et à partir de ce temps-là, Vardan joue avec ce groupe. Avec Armenian Navy Band et d'autres groupes, il a participé à de nombreux festivals européens. En 2000 Vardan a été invité par Paul Winter à participer avec des musiciens connus à travers le monde au festival américain de New York dédié au Sunrise Day. Vardan Grigorian a joué avec des artistes célèbres comme Chick Corea, Paul Winter etc. Il a participé à l'enregistrement d'un des albums de Paul Winter.

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Thomas Grimomprez

Drums

Né le 22 décembre 1973
1997 Prix de Batterie au CNSMDP, mention Très Bien.
1998 Cycle de perfectionnement au CNSMDP avec Marc Ducret, Antoine Hervé, Nguyen Lê et Daniel Humair.
1999 Diplôme de Formation Supérieure d'Improvisation Jazz (Batterie) au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP).
Mention spéciale du jury au concours national de Jazz de la Défense.
2005 Obtention du Concours CNFPT d’Assistant Territorial Spécialisé d’Enseignement Artistique - Spécialité Jazz.
2006 Enseignement de la batterie Jazz au CNR de Lille

Se ou s'est produit en concert avec :
Michel Legrand, Patrice Caratini Jazz Ensemble, Martial Solal Decaband, Paris Jazz Big Band, Riccardo Del Fra, Henri Texier, Didier Levallet, François Jeanneau, Claude Barthélémy, Laurent Cugny Big Band Lumière, Dominique Di Piazza, Louis Sclavis, Gian Luigi Trovesi, Kyle Eastwood, Manuel Rocheman, Marc Ducret, Louis Petruccianni, Baptiste Trotignon, Franck

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, septembre 2007.


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Groove Collective

Jay RODRIGUEZ, Barney McALL, Chris THEBERGE,
Genji SIRAISI, Fabio MORGERA, Jonathan MORAN

Jay Rodriguez
Jay Rodriguez is a composer, arranger, multi-saxophonist, bass clarinetist and producer. His musical expression is limitless. Born in Columbia, his sound draws upon his Latin heritage. Explosive, yet virtuostic, Jay’s musical style is rhythmically innovative and complex. His influences range from likes of Lester Young to Ornette Coleman. Jay has worked with and produced extensively for Ray Barreto, Bobby Sanabria, Guru, Annie Lenox, Elvin Jones, Steps Ahead, The Mingus Big Band, and John Faddis. He is Colombia's answer to David Sanchez, Joshua Redman and James Carter. Jay has also worked with Prince, Miles Davis, Sir Roland Hanna, George Coleman, Jimmy Heath, Kenny Werner, Joe Lovano, and Joe Henderson, to name a few.

New York, début des années 90. Les légendaires jam-sessions du label Giant Step regroupent DJs et musiciens au Metropolis Café de Manhattan. Rapidement un collectif se dessine autour de Genji Siraisi (batterie), Jonathan Marron (basse), Chris Theberge (percussions), Jay Rodriguez (saxs) et Nappy G(rap). Puis arrivent Josh Roseman (trombone), Bill Ware (vibraphone) et Richard Worth (flute). Le groupe est pret à enregistrer un premier disque sous le nom de Groove Collective.
D’abord chez Reprise / Warner, le groupe signe chez Giant Step / MCA et commence à tourner aux Usa, en première partie de James Brown, Isaac Hayes ou Tito Puente. Alliant jazz, salsa, soul, funk, rap dans un mélange unique, Groove Collective devient rapidement le groupe de référence pour tous les fans de jazz-funk nés de la période Acid Jazz. Ils accompagnent également Erikah Badu, Tupac Shakur ou D’Angelo dans des tournées mondiales.
Tous les amoureux du jazz funk 70s, magnifié par Herbie Hancock, George Duke mais aussi Pleasure, Roy Ayers ou Mandrill, retrouvent chez Groove Collective le son, le groove et l’energie de ces groupes légendaires. Groove Collective se tourne depuis deux albums vers les musiques electroniques et le latin jazz. Ils invitent sur leur dernier album Chucho Valdes; leader du groupe légendaire Irakere, sont remixés par de nombreux DJs dont Salaam Remi des Fugees ou Gilles Peterson.
Groove Collective reste le combo jazz-funk le plus convaincant dans tous les metissages jazz, funk, soul, latin et propose une formule live diabolique. Le groupe se compose de Genji Siraisi, Jonathan Marron, Chris Theberge, Uli Geissendorfer, Josh Roseman et Jay Rodriguez.

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
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Le Gros Tube

Fanfare

Le Gros TuBe ? C'est une fanfare Funk Jazz ; c'est sept musiciens fous qui adorent jouer en toute situation, et c'est surtout une musique festive qui vous fera danser jusqu'à l'aube ! En 2003, le groupe naît de la rencontre de musiciens ayant la furieuse envie de pouvoir jouer la musique qu'ils aiment (le funk, le jazz, le rock), sans les contraintes que connaissent les groupes ordinaires (transport d'amplis, de la batterie, besoin d'électricité), mais tout en gardant une grande exigence musicale.
Passionnés de Funk (Maceo Parker, Georges Clinton etc.), de Jazz, et aussi de world, leur répertoire sort des schémas traditionnels des fanfares en mettant surtout en avant leurs compositions originales.
Avec un sax, une trompette, un trombone, un banjo, un soubassophone, une grosse caisse et une caisse claire, 'Le Gros Tube' vous fera remuer ou que vous soyez :  Dans la rue, – en attirant et en faisant danser les passants ! – Dans un bar, – souvent en terminant derrière, ou dessus. (le bar!). – Sur une scène, amplifié, et en finissant acoustique dans le public...

Depuis 2003, le groupe s'organise des tournées dans toutes la France et, entre deux dates dans des festivals, n'arrête pas de se produire dans la rue en créant l'évènement et en rassemblant les foules... En juin 2006, le groupe est contacté par le Centre culturel français de Damas et part 1 semaine pour jouer dans 5 villes de la Syrie à l'occasion de la fête de la musique... Un franc succès avec passage sur 2 télés arabe... Avec toutes ces tournées le groupe a créé un vrai spectacle et une vraie complicité qui se ressent sur scène : chaque concert est un évènement festif, bourré d'énergie et d'humour...

Le 1er Cd "Le Gros Tube tient le bon bout" est sorti en juillet 2006. 12 compositions originales. 

 

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Mark Guiliana

Batterie

"Mark Guiliana is going to be HUGE. Watch out!” Kurt Stein, Fever Pitch Magazine
Before graduating William Paterson College in 2003, drummer Mark Guiliana formed a rock band called GADU‚ which included Avishai Cohen. This musical relationship led to Mark's participation as drummer on Cohen’s last two recordings‚ Lyla (which he also co-produced) and At Home. Mark is also drummer, trombonist, electronicist, and co-founder of Heernt, an experimental, genre-busting trio that will have their debut recording Locked In A Basement” released on Cohen's Razdaz Recordz on May 23, 2006. Mark has traveled around the world, with performances at Carnegie Hall‚ the JVC Jazz Festival in Paris‚ Istanbul Jazz Festival‚ Ronnie Scott's in London and others. He has recorded and performed with Bobby McFerrin‚ the Jazz Mandolin Project‚ James Williams‚ Jason Lindner‚ and more.

 

© Copyright L'Olympic Café, 2006.
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Les frères Guissé

Trio

Cette formation regroupe les fils de la famille Guissé. Alioune, Djiby et Cheikh sont originaires du Fouta au nord du Sénégal et composent essentiellement en pulaar (langue maternelle) et en wolof, une musique ancrée aux confluents de plusieurs traditions culturelles du Sénégal et de l’Ouest africain. Le groupe puise ainsi son inspiration dans le tissu fertile de la communauté peulh, société à la dimension mystique et symbolique où survit encore la notion de castes.

Chaque groupe socioprofessionnel ayant sa propre identité musicale, avec son style, sa structure, sa danse. C’est dans ce soucis de montrer la diversité des rythmes sénégalais, que s’inscrit la démarche musicale de ces trois musiciens. Cette même démarche qui ajoutée à leur quête d’originalité, leurs paroles (expressions des angoisses, peurs et espoirs de leur société) a permis aux Frères Guissé de tisser les contours de leur succès.

C'est une forme d'expression des divers groupes sociaux qui forment le tissu communautaire de leur région : le Pekaan, un genre musical unique en son genre qui conte et raconte l'histoire épique des pêcheurs-soubalbé où le mythe au fond des eaux organise le quotidien des hommes ; le Goumbala est le chant incantatoire des chasseurs-ceddo qui exalte le courage et l'idéal héroïque ; le Dilleré est la musique des Tisserands-Maboubé qui se déroule sous le mode déclamatoire ; le Yeela est l'hymne des Griots-Awloube, maîtres de la parole et historiens du présent et des passés ; le Rippo est transversal aux groupes sociaux, elle est la musique des jeunes du village la nuit, lorsque le clair de Lune berce le repos des paysans, dans la solitude et la nostalgie lorsque l'être aimé tarde à venir, dans la tristesse lorsque la mort frappe...


Discographie du groupe :
« Siré » 2005
« Fama » Africa Fete - 1998
« Fouta »

Site : http://www.freresguisse.com

 

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Laurent Guitton

Tuba

Il débute la musique à 14 ans et s'oriente rapidement vers le tuba, pour lequel il obtient une médaille d'or au Conservatoire de Toulouse, un premier prix de musique de chambre au Conservatoire National de Musique de Paris en 93, ainsi qu'un premier prix de tuba en 95.

Il utilise toutes les facettes de son instrument pour jouer dans des styles aussi variés que le classique (quintette de cuivres, quatuor de tubas, orchestres symphoniques), le jazz (groupes « New-Orleans », jazz moderne : Sardana Jazz de Michel Marre) et la musique populaire (Amnestoy Trio).

En 2000, il a collaboré à la création d'un spectacle de la Compagnie Taffanel avec Jean-Marie Machado et François Merville. Il joue également régulièrement au sien de l'ensemble Dézoriental.

 

© Copyright Satellit Café, 2006.
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Buddy Guy

Guitare

Héritier de l’école blues du Mississipi, ce guitariste né à Baton Rouge en 1936, vient de fêter ses 65 ans. Sa carrière est celle des légendes de la musique : Buddy Guy a connu des hauts et surtout des bas ; 25 ans de galères diverses qui ont forgé un personnage devenu une référence du blues.

Pour gagner sa vie, il quitte la Louisiane pour Chicago ; c’est là qu’il rencontre le blues. Il joue alors dans les bars, les clubs, dans la rue et côtoie Muddy Waters qui fréquente aussi les clubs de l’Illinois. De cette expérience, il garde un son brut et cru ; il reste, aujourd’hui encore, fidèle à une authentique tradition qui vibre toujours dans les bars de Chicago.

Il y a plus de 30 ans, Jimi Hendrix reconnaissait en Buddy Guy un maître, Éric Clapton s’en est fait un ami. Dans les années 70, rares étaient les grands guitaristes blancs à ne pas invoquer la figure tutélaire de Buddy Guy. Il assure alors les premières parties des Rolling Stones. 

Les années 80 l’oublient ; il quitte le rôle d’interprète pour ouvrir son club, le Buddy Guy’s Legends, à Chicago. Il doit attendre les années 90 et Éric Clapton, qui le rappelle pour un concert en Angleterre, avant de retrouver un label (Silverstone) qui le signe. S’ensuit une série d’albums qui révèlent un Buddy Guy plus humble et philosophe : « Heavy Love » le voit revenir au blues sixties hybridé de psychédélisme, « Sweat tea » (sorti en 2001) ressuscite le country blues électrifié au son brut et profond avec un Buddy Guy qui a su vieillir en gardant sa verdeur et sa crudité ; un album présenté comme le meilleur album blues de la décennie. En attendant le suivant annonce t’on déjà chez Silverstone...

 

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mise à jour en décembre 2007.