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20. FAQ.


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B3-B. "Jazz en live, en collaboration avec Jazz-Passion" :

Présentation de musiciens

 

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B 238

Groupe

Un immeuble, à Paris.
Rock, Blues, à tous les étages.
Ils sont six, dans l'immeuble, à revisiter, étage par étage
Clapton, Poppa Chuby
Johnny Lang, Les stones
Le Floyd, ou les Beatles
L'humour ? À tous les étages
Le Blues ? Parfois dans l'ascenseur, en allant au boulot.
On le fredonne...
J'ai oublié le code : B238
J'ai pas oublié le BLUES

 

© Copyright Le Petit Journal, 2006.
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Jazz-Passion, août 2006.


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BaBa Zula

Groupe

BaBa Zula est né à Istanbul en 1996 autour de Levent Akman (bendir, def, cymballes, gong), Murat Ertel (saz, guitar, teremin, ses), Cosar Kamçi (percussions) et symbolise le melting pot culturel de cette mégalopole cosmopolite à la fois ancré dans la tradition Turque orientale, dans le rock'n'roll 60s et dans l'électronique dub moderne. Avec un son unique créé par la fusion d'instruments traditionnels Turques avec l'électronique, Baba Zula a apporté une toute nouvelle dimension à la musique Turque. La musique de Baba Zula est à la base un amalgame de sons naturels enregistrés et de sonorités instrumentales à la fois acoustiques et électroniques, le tout retransformé par différents effets. Construite autour d'improvisations autour de thèmes, la musique de Baba Zula se prête parfaitement aux concerts, bo de films, projets théâtraux ou vidéo. Sur scène le groupe a souvent été rejoint par des invités prestigieux dont notamment Selim Sesler (clarinette) et Brenna McCrimmon (chanteuse canadienne spécialiste des musiques des Balkans). Les premières scènes françaises - Babel Med, les Fiestas des suds de Marseille et les Escales de St Nazaire - annoncent le meilleur avec la sortie prochaine en France de leur 3ème album Roots.

Créé à Istanbul en 1996, Baba Zula est constitué de Levent Akman (percussion, rhythm machines,toys), Murat Ertel (saz and other strings,vocal), et du joueur de darbuka Coşar Kamçı qui a remplacé Emre Onel in 2005. BaBa Zula a ajouté l’artiste dessinatrice Ceren Oykut sur ses live en 2004. Sa présence sur scène a ajouté un aspect visuel important aux performances de Baba Zula. Baba Zula est un groupe de scène par excellence qui cherche à présenter à son public un spectacle live unique. Généralement, leurs performances sont des mélanges de styles artistiques incluant musique, danse du ventre, costumes, poésie, théâtre, dessin et font vivre au spectateur une expérience audio visuelle inoubliable.

En mixant des instruments orientaux comme le darbuka, le saz électrique, les cuillères en bois, avec de l’électronique moderne, BaBa Zula crée son propre son qu’ils définissent comme du « Dub Oriental ». Alors que le ney (flûte) représente la tradition Sufi Islamique ancienne, et la clarinette symbolise la musique Turque Gypsie, le saz électrique et les cuillères en bois sont les références musicales de la Turquie originelle qui depuis l’époque pré-islamique, les temps chamaniques, à travers l’Anatolie a traversé les époques jusqu’à l’Istanbul d’aujourd’hui.


Malgré l’impression que peut donner le terme de « Dub Oriental », la musique de Baba Zula est en fait assez proche du rock’n’roll des années 60. Baba Zula nous fait partager leur héritage culturel à travers leur musique, une musique née à Istanbul et influencé par la mémoire d’Istanbul transmise d’une génération à l’autre.

Le groupe, qui a toujours fait participer des musiciens invités sur ses concerts et sur ses albums, a été accompagné par de véritables stars comme Selim Sesler (maître de clarinette Perse), la chanteuse canadienne Brenna MacCrimmon (spécialisée en musique folk balkanique), Alexander Hacke (E.N.), Fred Frith (Henry Cow, John Zorn, etc), Jaki Liebezeit (Can), Hüsnü Şenlendirici (Clarinette de "Laço Tayfa"), Ralph Carney de San Fransisco (saxophoniste de Tom Waits et B52's) et la diva Semiha Berksoy (première chanteuse de l’opéra Turque et artiste peintre).
Sur Scène, Baba Zula monte le son et le niveau d’énergie, pour des prest
ations remarquées dans de nombreux festivals européens: Roskilde Festival (Danemark), Sofia Film Festival (Bulgarie), Klinkende Munt Festival (Belgique), Arezzo Wave Festival (Italie), Images of Middle East (tournée au Danemark), Cologne Triennale (Allemagne), Fiesta des Suds (France), Şimdi/Now Festival (Allemagne), Boost Festival ( Hollande), Biennale de Venise.

ALBUM “ROOTS “ sortie france Double Moon / DG diffusion Contact media : mlemesre@club-internet.fr
L’histoire commence à Istanbul, ville natale de nos héros. Et naître dans cette très ancienne cité, c’est recevoir dès l’enfance l’héritage d’un riche passé –– un passé irrigué par les apports incessants de l’immigration en provenance d’Anatolie, d’Asie centrale et de bien plus loin vers l’est encore. Leur temps retrouvé, celui que leur art nous fait partager, il est dans l’âme de leurs antiques demeures, dans les rues aujourd’hui disparues de leur jeunesse, dans le Bosphore d’avant la pollution où ils allaient se baigner avec les gamins de leur âge. L’art de Baba Zula justement, c’est cette musique qui ne pouvait naître qu’à Istanbul, qu’ils ont eux-mêmes reçue du passé de la ville, et qu’ils enrichissent à leur tour pour la transmettre aux générations futures.

Une bonne décennie s’est écoulée depuis que les membres de Baba Zula se sont groupés pour concrétiser une idée commune : faire de la musique moderne en utilisant des instruments, une tradition et des techniques d’enregistrement à l’ancienne –– on dirait aujourd’hui, vintage. Fins connaisseurs de la musique savante, les interprètes de Baba Zula sont sans conteste des spécialistes reconnus à l’échelon national pour tout ce qui concerne l’histoire de leurs instruments. Si vous combinez cela avec le fait qu’ils sont également stanbouliotes dans l’âme, vous obtenez une musique à l’identité forte, en même temps qu’elle est ouverte à toutes les expériences nouvelles. Murat Ertel par exemple, qui joue de deux instruments symbolisant à eux seuls la culture turque, les cuillères en bois et le saz –– dont se servaient déjà, bien avant l’apparition de l’islam, les chamanes turkmènes d’Asie centrale –– , fait remarquer que le saz est le premier, et le seul, instrument turc à avoir été électrifié. Le groupe a également fait appel au producteur culte Mehmet Ates. Ce gourou old school du disque turc a su faire infuser pour la musique de Baba Zula les tisanes d’un pur rock’n roll analogique qui avait enchanté leur adolescence.

Ainsi, cet album est roots d’au moins deux façons. La première, c’est que le groupe renoue avec son envergure de départ, celle du trio. Bien sûr, au fil des années, à mesure qu’ils tentaient de nouvelles expériences, on avait vu d’autres artistes se joindre provisoirement au groupe comme guest stars ; mais ici, sur “Kökler” par exemple, on retrouve le petit noyau des débuts, avec la chanteuse Brenna MacCrimmon. La seconde, peut-être moins évidente, c’est le fait que Baba Zula s’est ouvert à de nouveaux horizons au printemps 2007, lors d’une tournée au Japon, décisive quant à la maturation de leur style actuel : “l’oriental dub”. Assistés par un ingénieur du son japonais, avec lequel ils se sont liés d’amitié pendant ce voyage, nos musiciens intègrent désormais à leur palette des techniques extrême-orientales, tout en regardant également du côté du blues, du psychédélique, du nyabinghi jamaïcain et du dub.

La musique de Baba Zula arrive en direct d’une des mégapoles de notre temps. L’album est enlevé, inventif, excentrique et joyeux : du concentré d’Istanbul.

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Jazz-Passion, janvier 2008.


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Susana Baca

Chant

La musique et les savoureux plats de sa mère bercent son enfance. Senora Baca apprend à sa fille tout ce qu'elle sait dans ces deux domaines. " Mon père jouait de la guitare et ma mère m'a appris les premiers pas de danse - elle était danseuse, pas chanteuse. J'écoutais la radio et je regardais les films mexicains, les grands danseurs de rumba et les musiciens cubains comme Perez Prado et Beny Moré."

Malgré un problème d'asthme, Susana continue le chant et la danse traditionnelle. " Tous les 29 juin, c'était le festival de Chorillos, à l'occasion duquel une procession religieuse en l'honneur du saint patron était organisée. C'était magnifique, une image de Saint Pierre était transportée sur un bateau en mer pour bénir la pêche de la saison. Le lendemain, tout le monde allait à la plage. Les anciens jouaient de la guitare et du cajon, tout le monde chantait."

À l'école, où ses talents sont remarqués, Susana se passionne pour la poésie péruvienne et commence à s'intéresser à la préservation et l'enseignement du patrimoine culturel. Elle forme un groupe de musique expérimentale combinant poésie et chanson. Grâce à des subventions de l'institut d'Art Moderne du Pérou et de l'institut National de la Culture Péruvienne, Susana se produit sur scène et remporte des prix au prestigieux festival Agua Dulce à Lima.
Susana commence alors à attirer l'attention, notamment de la regrettée Chabuca Granda, l'une des grandes figures de la chanson latino-américaine. Chabuca Granda était célèbre dans toute l'Amérique pour ses compositions et interprétations dans différents idiomes, mais ce n'est que vers la fin de sa vie qu'elle s'intéressera aux sons afro-péruviens. Voyant en Susana un digne successeur, elle l'engage comme assistante personnelle et l'invite à venir chez elle. "Elle a été mon mentor ;" confie Susana. " Elle m'a dédiée un de ses disques, dans lequel elle disait "Ne m'oublie pas, chante-moi"." Grâce à Chabuca, elle aura la chance de pourvoir réaliser son premier enregistrement au Pérou. Mais, suite à sa brusque disparition en 1983, Susana se retrouve sans contrat. Elle continue néanmoins de travailler. Ce n'est que bien des années plus tard qu'un label envisagera de lui donner à nouveau la chance de se faire connaître d'un plus large public.

Sans se laisser décourager, Susana poursuit ce qu'elle considère désormais comme sa raison d'être : étudier, faire découvrir et réhabiliter la musique de son peuple. " J'ai proposé de redécouvrir les fondements de notre passé - en savoir davantage sur les noirs et leurs ancêtres, savoir qui étaient mes grands-parents. Je voulais m'assurer que nous n'étions pas seulement de bons footballeurs ou cuisiniers, mais que nous avions aussi une culture qui avait contribué à la construction d'une nation ", déclare Susana.
C'est à cet effet que Susana et son époux, Ricardo Pereira, ont créé l'Instituto Negro Continuo à Lima. Fruit de plusieurs années de travail, cet institut a pour but de faire découvrir la culture afro-péruvienne et de contribuer à son développement. " L'idée est venue au départ de la nécessité de créer un lieu permettant aux jeunes d'étudier cette culture et de faire de la musique. Maintenant, nous avons une bibliothèque, des archives et une salle de spectacle."
Simultanément aux activités de cet institut, Susana a évolué sur le plan artistique comme en témoigne son premier album. " Je m'exprime avec les chansons et la poésie de mon peuple," explique Susana. " Je choisis des chansons qui me parlent : des chansons tendres, mélancoliques, poétiques et rythmées. Certaines d'entre elles ne sont pas évidentes."
" Mon répertoire se compose d'anciens et de nouveaux morceaux. C'est une nécessité pour mûrir et évoluer. Il y a des chansons traditionnelles sur la vie de nos grands-parents à la campagne, d'autres sur le rythme et la danse. Il y a le "festejo", le lando et le "goipe é tierra". Il y a également des chansons qui évoquent la vie urbaine ainsi que des musiques plus "élaborées" : la valse, la marinera et la zamacueca. Certains titres conjuguent plusieurs fonctions et sont à l'image de la culture afro-péruvienne, un mélange de différentes formes."

La force du talent de Susana Baca repose sur ces tensions, celles dont a été victime un peuple pendant des siècles et qui continuent de hanter l'histoire du continent américain. Avec ses chansons et ses danses, Susana aide les siens à se tourner vers l'avenir, à cicatriser leurs plaies. "cJe n'ai jamais voulu faire office de musée. Mon objectif est de proposer une interprétation différente de chansons anciennes et traditionnelles ", confie Susana. " C'est ce qui fait le lien entre l'ancien et le nouveau, ce qui relie tout ce qui nous appartient dans une histoire sans fin."

 

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Jazz-Passion, août 2006.


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Anne-Flore Bachiellilys

Chant

Annie Flore Batchiellilys, chanteuse gabonaise est une figure incontestable de la scène live, née à Tchibanga (au sud du Gabon). Elle passe son enfance au village à Mighoma aux côtés de sa grand-mère qui lui transmet le goût du chant alors qu’elle pensait s’orienter vers la mécanique auto. Annie Flore est découverte lors d’une émission télévisée de Denise Boukandou, puis fait ses premiers pas sur scène, entre 1988 et 1990, au Carrefour des Arts créé par Pierre Claver Akendengué, au Centre culturel français de Libreville. En 1990, elle s’envole pour la France avec son mari et leur fils où elle va suivre des cours de chant, apprendre le solfège et la tenue sur scène, notamment au studio Alice Dona.

Elle reste en France durant 13 ans avant de repartir s’installer définitivement au Gabon en 2003.


Depuis 1994, Annie Flore présente sur de nombreuses scènes un répertoire dont elle est l’auteur compositeur, elle chante en Punu (sa langue natale) et en français.

Elle a, à ce jour donné plusieurs concerts entre l’Afrique, l’Europe et en Amérique. 1997 : elle autoproduit son premier album avec l’aide de son mari, ses amis et Oliver Ngoma.

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
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Jazz-Passion, mars 2007.


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BACO

Chant, Percussions

BACO Mourchid, originaire de Mayotte, a baigné dans les sonorités métissées de son île cosmopolite où son approche de la musique l’a sans doute destiné à rencontrer les autres sons venus d’ailleurs, sans jamais perdre son identité maorée. Déjà mûri par vingt années de scène avec son groupe et après un parcours tout à fait passionnant d’exploration musicale, il s’apprête à sortir un disque remarquable qui témoigne de son travail et de ses rencontres.

Une bonne dose de Jamaïque, un soupçon de rap et de rock, un zeste d’harmonie asiatique et une pincée d’afrobeat viennent parfaire le cocktail audacieux basé sur les mélodies, rythmes (tels que shigoma, shakasha, m’lélézi, m’godro, qui sont différents rythmes traditionnels de Mayotte joués généralement avec des tambours) et percussions maorés revus et visités par ce musicien éclectique. Cherchant sans cesse à se renouveler, chantant dans plusieurs langues (maoré, malgache, français, anglais), Baco donne à sa musique une ouverture d’esprit qui a déjà séduit des artistes tels que Keziah Jones, Yungchen Lhamo, Wally Badarou, Hanifah Walidah, etc. Venus des quatre coins du monde, chacun a apporté une collaboration géniale et empreinte de leurs différentes poésies à ce projet d’album intitulé « Zangoma ».

Baco est né en 1967 de père maoré et de mère malgache à Mayotte, une petite île de l’Océan Indien administrée aujourd’hui par la France et située dans l’archipel des Comores, entre le Mozambique et Madagascar.

Héritier de l’infini métissage ethnique et culturel de toutes les populations venues sur ce petit paradis, il s’ouvre dès l’enfance à la musique, ou plutôt aux musiques, rythmes et instruments traditionnels de son île mais aussi à ceux de sa génération. Il découvre Bob Marley à l’âge de dix ans et continue d’évoluer avec le reggae et une guitare électrique. À quinze ans, l’insulaire a soif d’aventure et s’envole pour l’île voisine de la Grande Comore, dont l’archipel acquit son indépendance en 1976. Il y apprend à se débrouiller pour survivre et assez vite, le reggae devient un gagne-pain.

Après un passage en Tanzanie et son retour à Mayotte, Baco et sa musique grandissent encore dans les voyages et les échanges ; la Réunion, Maurice, Paris, Naples, Marseille, où il monte un groupe de reggae, Hiriz Band, puis revient à Paris. Après une deuxième place aux découvertes RFI 1994 pour la région Afrique/Océan Indien, il rentre à Mayotte ; son succès y est consacré et ses disques produits.

Il se base ensuite à Paris, mille compositions en tête, monte un home studio et commence à enregistrer avec ses copains. Les labels Night & Day puis Cobalt vont alors collaborer avec lui tandis qu’il reçoit le soutien de Mondomix notamment à travers un film documentaire intitulé « Ici aussi c’est le monde ». Au festival « Africolor » de 2000, il enthousiasme le public par ses chansons en langues multiples et aux rythmes de sa vie. Depuis, il continue à composer, jouer, enregistrer et vivre entre Naples, Mayotte, New York et Paris.

Ainsi, son parcours de musicien ouvert et curieux s’est fait de voyages et de rencontres comme récemment avec Keziah Jones, Yungchen Lhamo et Wally Badarou entre 2004 et 2005. Séduits par ses compositions originales et sa créativité, ils ont collaboré à son troisième album, « Zangoma », qui révèle les sonorités multiples de la voix et de la culture musicale de cet artiste accompli. Il est vrai que sa perception musicale du monde donne envie d’être embarqué…

 

© Copyright Le Satellit Café, 2006.
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Jazz-Passion, décembre 2006.


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The Bad Plus

Trio

ALBUM : GIVE (Sortie fin Mars 2004)
The Bad Plus est constitué du bassiste Reid Anderson, du pianiste Ethan Iverson, et du batteur David King, trois iconoclastes du jazz postmoderne qui combinent un esprit vif, des contrastes musicaux dynamiques et une sensibilité originale dans ce que l’on a surnommé « le trio de piano le plus tumultueux de tous les temps ». Tirant leur inspiration des univers de la dance, de la pop et du rock, The Bad Plus a réussi à se soustraire à l’étiquette de « fusion », en déconstruisant leurs influences dans un langage résolument jazz de leur cru.

Reid Anderson et David King sont originaires du Minnesota et Ethan Iverson du Wisconsin. Ils parlent (et jouent) comme un seul homme et se surnomment « les meilleurs amis en mission ». Et cette mission, d’après le groupe, est de créer « une fête, une manifestation, une prise d’assaut, un nouveau territoire ». Reid Anderson et Ethan Iverson (lequel a aussi travaillé en tant que directeur artistique pour le Mark Morris Dance Group : une troupe de danse moderne réputée dans le monde entier) vivent actuellement à New York, alors que David King est resté à Minneapolis.

La naissance de The Bad Plus remonte à 1984, lorsque Dave entend Reid chanter pour la première fois, dans un tremplin rock de lycéens. Aux alentours de 1989, Reid et Ethan jouent du free jazz en dilettante dans divers restaurants du Wisconsin. 1990 marque une première rencontre musicale infructueuse de Dave, Reid et Ethan. En 2000, la dernière année du siècle passé, « la conjoncture astrale est plus favorable et The Bad Plus prend forme.» Le résultat initial est un premier album éponyme, sorti en août 2001 chez Fresh Sound, un label indépendant espagnol. C’est en 2002, à l’occasion d’un concert au Village Vanguard de New York que The Bad Plus entre en relation avec Columbia Records.

Avec These Are The Vistas, le premier album du groupe pour un grand label, The Bad Plus révèle les compositions originales de chacun des membres du groupe et les versions fraîchement enregistrées de trois de leurs très personnelles « déconstructions » de pop classique : l’élégiaque et fantomatique Smells Like Teen Spirit, le chaotique Heart of Glass, et une étonnante interprétation de Flim d’Aphex Twin  These Are The Vistas, ils remarquent : « Robonaut est triste et solitaire, Binary Unit est gai et vif et Ord est sombre, fort et inébranlable ».

Les originaux du groupe constituent une gamme non moins hétéroclite. « Un assortiment rugissant de rythmes et de morceaux », Big Eater a été écrit par Reid pour Dave, quant à Keep the Bugs Off Your Glass and the Bears Off Your Ass, il est dédié « à tous les routiers du monde ». Dans Everywhere You Turn, « c’est un cycle qui passe de la mélancolie à l’espoir » ; Boo-Wah évoque un club associatif apocalyptique : « mouvementé, humoristique, héroïque, inquiétant ».

« Nous sommes tous coupables de quelque chose » confient les membres de The Bad Plus. Leur chanson Guilty (coupable) « est un blues : la ville, la jungle, le béton, la terre, le whisky, la pluie, les jeans, la nudité ». 

Pour These Are The Vistas, The Bad Plus a engagé comme producteur le tout aussi peu orthodoxe Tchad Blake. Membre des Latin Playboys, Blake a remporté deux Grammy awards, pour le Meilleur album rock et les Meilleurs arrangements (non classiques), pour son travail sur l’album de Sheryl Crow The Globe Sessions. Il a créé un type de son expérimental sur des enregistrements de Peter Gabriel, Pearl Jam, Suzanne Vega, Los Lobos, Tom Waits, Elvis Costello, et bien d’autres. These Are The Vistas est la première production jazz de Blake et le résultat redéfinit les frontières du genre en créant une atmosphère sonore d’une surprenante clarté et riche de détails frappants. « C’est un génie », commentent les membres de The Bad Plus à propos de leur producteur. « Nous étions déjà de grands fans avant de le rencontrer. Nous lui avons donné carte blanche avec nos sons et il en a extrait ce qu’il y avait de plus beau. Nous sommes encore éblouis de cette énergie et de cette virtuosité ».

Rayonnant dans le studio, The Bad Plus ont dû tamiser toute cette lumière pour enregistrer leur morceau « le plus long et le plus dramatique », Silence is the Question. Il est même conseillé d’écouter ce morceau avec une lumière d’ambiance.
The Bad Plus a collectionné les critiques dithyrambiques pour ses concerts et pour l’album The Bad Plus, sorti en 2001, qui a su s’imposer dans les Top 10 de l’année de nombreux critiques. « Lorsque un groupe commence à ce niveau, écrit Ben Ratliff du New York Times en citant The Bad Plus parmi ses 10 albums favoris de 2001, cela laisse présager de grandes choses ». Ce même journal, dans un article sur une récente représentation au JVC Jazz Festival, observait « l’équilibre des styles : Monsieur Iverson a une technique au son classique et joue sec ; Monsieur Anderson, qui swingue le plus, est le pivot aux tonalités profondes et Monsieur King, le semeur de trouble. The Bad Plus ont tellement de respect pour le travail de composition, d’arrangement et pour le jeu qu’en fin de compte l’ironie n’a rien du sarcasme, elle entre dans la tradition de l’humour vrai du jazz ».

The Bad Plus ont fait l’objet de critiques tout aussi positives au Royaume-Uni. Une récente apparition triomphante au festival de jazz d’Edimbourg a valu au groupe, dans un journal local, le gros titre suivant : « The Bad Plus : génies et comédiens à égales mesures ». « On ne s’attend pas à ce que l’imposant trio piano/basse/batterie puisse rivaliser avec n’importe quel type de trio électrique - écrit Richard Cook dans BBC Music Magazine - c’est pourtant ce qui se passe grâce à cette association extraordinaire. Ce groupe va décoller et n’est pas prêt de s’arrêter ».

Et pour décoller, The Bad Plus ne se fait pas prier, en offrant sa vision (« vista ») des nouveaux univers du jazz du XXIeme siècle. Comment ont-ils envie que les gens écoutent These Are The Vistas ? « C’est encore meilleur, se gausse The Bad Plus, en stéréo ».

« Ce trio de jazz anti-conventionnel et cérébral traque, démonte et redonne forme à peu près à tout ce qui lui chante… »
« C’est peut-être la quintessence du jazz pour le XXIeme siècle, sans limites, prétentions, ni déceptions… »

Rick Mason – City Pages / Minneapolis, St. Paul

« Le trio de piano le plus fascinant et explosif du jazz, The Bad Plus offre des chansons originales captivantes, une dynamique de groupe percutante, et des déconstructions de morceaux pop que vous n’êtes pas prêts d’oublier ».
Tom Surowicz – Minneapolis Star Tribune

« Quand un groupe commence à ce niveau, cela laisse présager de grandes choses… »
Numéro 5 du Top 10 des sorties d’albums de l’année 2001
Ben Ratliff – The New York Times

« On ne s’attend pas à ce que l’imposant trio piano/basse/batterie puisse rivaliser avec n’importe quel type de trio électrique, mais c’est pourtant ce qui se passe grâce à cette association extraordinaire… »
« Ce groupe va décoller et n’est pas prêt de s’arrêter… »

Richard Cook – BBC Music Magazine

 

© Copyright Le New Morning, 2006.
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Jazz-Passion, juillet 2006


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Denis Badault

Piano

" Fort en thème, du musicien doué, rigoureux, consciencieux, passant avec brio de l'enseignement sévère et académique du Conservatoire National Supérieur de Paris à la direction non moins institutionnelle du grand navire de l'Orchestre National de Jazz (saison 91-94)... Compositeur raffiné, certes ; arrangeur savant, chef d'orchestre rigoureux et meneur d'hommes charismatique - évidemment : Badault est tout ça, et l'extraordinaire petit laboratoire festif que constituèrent au début des années 80 les diverses moutures de la "Bande à Badault", reste incontestablement l'un des viviers les plus féconds du jazz français de ces vingt dernières années. Mais c'est oublier un peu vite le pianiste, lyrique, volubile, sophistiqué, romantique à sa façon, toujours prompt à bouleverser les cadres compositionnels, pour laisser libre cours à son inspiration, mêlant avec un grand sens de l'alchimie sonore son art de la forme élaboré, son goût pour la mélodie et son désir d'improvisation totale... tout en digressions libres et folles escapades, branché directement sur les fantasmes de l'enfance, entre jeu de rôles, naïveté subversive et irrévérence joyeuse..." - JAZZ MAGAZINE

© Copyright imuZZic, 2007.
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Jazz-Passion, mars 2007


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 BADELI

Trio

Venant d’une famille de musiciens classiques, leur interprétation n’est pas dans la force vocale, mais dans la nuance et la subtilité. Les notes ne sont pas chantées brutes et droites mais amenées par de légères altérations. C’est ainsi aussi que les arrangements (sitar et harmonium) ont été pensés. Mais surtout, leurs chansons chantent la beauté du Rajasthan, première destination touristique du sous-continent indien.

C’est entre 2002 et 2004 qu’Amanat Ali crée avec ses deux frères le groupe Badeli, littéralement « la joie du retour de la pluie ». Amanat et ses frères appartiennent à cette tradition où la culture musicale se transmet par les aînés. Avec un arrière-grand-père professeur de chant attitré de la famille royale, et un père à la fois danseur, tabliste, sitariste mais surtout chanteur, les trois frères avaient leur carrière toute tracée.

D’une approche moins austère qu’un raga classique, certaines des chansons n’en procurent pas moins une grande paix intérieure. En effet, Amanat Ali a réarrangé toutes ces chansons, modifiant parfois la mélodie en en limant certains aspects rugueux que l’on peut rencontrer dans la tradition populaire.

Particulièrement touchantes par leur poésie, la beauté des histoires racontées ; elles enseignent des valeurs essentielles de la vie avec des contes populaires à tendance philosophique, témoignent de la rude vie des gens du désert, la joie de la pluie revenue (Badeli). Mais surtout, ces chansons chantent la beauté du Rajasthan, première destination touristique du sous-continent indien, tant pour les étrangers que pour les indiens eux-mêmes.

En concert, Amanat est accompagné de ses deux frères aînés. Ishak Ali Kawa a choisi le sitar pour instrument. Après avoir été brillamment remarqué et honoré lors de diverses prestations en Inde, il donne depuis dix ans des concerts un peu partout en Europe et au Moyen Orient. Il a aussi joué avec des groupes européens comme Lo’Jo (deux albums) et sorti un album en 2003 de sitar classique. Aux tablas, on retrouve l’aîné de la famille, Ashik Ali, maître des rythmes indiens, qui a accompagné de nombreux maîtres tant en Inde qu’en Europe.

Le parcours et l’expérience de chaque frère contribuent à faire de Badeli un groupe unique. Dans ses chansons, le groupe aborde des thèmes tels que la beauté du Rajasthan mais raconte également des histoires touchantes, qui enseignent des valeurs essentielles de la vie et témoignent de la rude vie des gens du désert.

SITE INTERNET

http://www.badeli.galeon.com

 

© Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Jazz-Passion, septembre 2007


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Badila

Ava Farhang, Bastien Lagatta, Mame Khan Manghaniyar
Sardar Mohamadjani, Robin Vassy, Javid Yahyazadeh

Qu’ils viennent d’Orient ou d’Occident, les six membres de l’ensemble Badila tissent leurs différentes sensibilités en une complexe étoffe mélodique. Instruments et voix se mêlent dans une harmonie chaleureuse, en un périple festif et fraternel. Badila propose un dialogue ouvert où chacun se met à l’écoute des mondes secrets de l’autre. Badila, c’est avant tout un lieu de rencontre et de création effervescente, un hymne à la fête, à la joie, à l’amour. Réuni aux grés de ses voyages par le percussionniste français Bastien Lagatta, l’ensemble est composé du chanteur virtuose rajasthani Mame Khan Manghaniyar, tout droit venu de la cité médiévale de Jaisalmer (Inde), de deux artistes iraniens d’exception, les chanteurs et instrumentistes Javid Yahyazadeh et Sardar Mohamadjani, et du multi-instrumentiste Robin Vassy. Traduisant la saveur des harmonies musicales par la douceur ou l’énergie de ses gestes, la sensuelle danseuse soufie iranienne Ava Farhang incarne avec talent la grâce des héroïnes de jadis. Après une tournée triomphale au Yémen en 2004 (la première en son genre dans ce pays !), le groupe y retourne en 2005 pour enregistrer dans la ville de Sana’a leur 1e album, « Qalandar Express, Chants d’amour des cavaliers mystiques ». Les différences s’effacent dans cette cité millénaire tout droit sortie d’un conte des « Mille et une nuits ». Cette expérience extraordinaire leur permet de resserrer les liens qui les unissent, de mettre en commun leur richesse artistique pour atteindre une profonde harmonie. S’ensuivent plusieurs tournées au Pakistan, Afrique de l’est et Moyen-Orient : chacun de ces voyages est l’occasion de creuser un répertoire foisonnant, d’élaborer un univers commun aux riches senteurs épicées. Dans la musique de Badila, entièrement acoustique, tradition et création fusionnent pour former un creuset fertile, une merveilleuse alchimie permettant d’abolir les frontières physiques et d’atteindre les sphères célestes. Au sein de ces compositions inspirées de traditions ancestrales, les chants rendent hommage aux grands poètes de l’Orient mystique : le persan Mawlânâ Rûmî, la princesse hindoue Mira Bai, ou encore Lal Shahbâz Qalandar, « l’aigle rouge swinguant ». Ensemble, souffle, voix et instruments se mélangent pour former une architecture sonore éthérée, véritablement inouïe.

Discographie :
Qalandar Express, Love songs of the mystic riders/Chants d’amour des cavaliers mystiques 

Ils ont dit :
« Initié par le percussionniste français Bastien Lagatta et le musicien rajasthanais Mame Khan Manghaniyar, Badila est un projet de fusion délicate et raffinée entre passionnés européens de musiques orientales et artistes orientaux fous de Dieu. Il est davantage question ici de rencontre exceptionnelle que de superposition de traditions. La pochette est signée Marjane Satrapi, le titre fait référence au train qui emmène les pèlerins au sanctuaire du saint soufi Qalandar et la musique nous propulse effectivement vers la félicité. » Benjamin Minimum, Mondomix 

« Musique " trans-orientale ", le percussionniste et routard français Bastien Lagatta et le chanteur et joueur d’harmonium indien Mame Khan Manghaniyar ont créé l’ensemble Badila. Soit cinq musiciens (parfois plus) qui explorent un répertoire qui court du Proche-Orient aux profondeurs du sous-continent indien, entre maqâm arabe, mugam centro-asiatique, raga indien ou qawwali indo-paksitanais. Le groupe franco-indo-iranien a signé un remarquable album, Qalandar Express (Arion), en référence au train qui mène chaque année au mois d’octobre les pèlerins au village de Sehwân Sharif, dans la province pakistanaise du Sindh, sanctuaire de Qalandar, saint soufi du XIIIe siècle. » Par Bouziane Daoudi, Libération - 26 Avril 2006

Site internet :
http://badila.free.fr/

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Balval

Awena Burgess
Rosalie Hartog
Daniel Mizrahi
Benjamin Body
Bachar Khalife

Balval, c’est un groupe de cinq musiciens dont les chemins se sont croisés à Paris autour des musiques tsiganes d’Europe orientale. Formé en 2004 à l’initiative de la chanteuse Awena Burgess, le groupe est d’abord trio puis s’élargit progressivement pour devenir quintet en 2006.
Le répertoire se compose de chansons tsiganes d’Europe de l’Est et des Balkans (Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Albanie…) habillées d’arrangements originaux où se croisent jazz, musique latine, rock ou tango, ainsi que de compositions du groupe.
Les paroles des chansons nous racontent l’amour, le vin, le désir, des histoires de gendarmes et de voleurs, la nature et les songes, tissant ensemble aventures du quotidien et poésie.

“Balval” signifie le vent en romani, langue des roms, (tsiganes d’Europe de l’est et des Balkans), dans laquelle est chantée la plupart du répertoire de Balval. Quelques phrases de romani suffisent à balayer la frontière qui sépare l’orient de l’occident : les mots qui la composent sont hérités du sanskrit, du persan, du grec, du turc empruntés au russe, au roumain, au français, à l’anglais… 

Balval a joué...
en 2006 : Les Trois Arts (75), Olympic Café (75), Satellit Café (75), Guinguette Pirate (75), La Passerelle (75),
La Cagnotte (75), Le vieux Léon (75), Le Comptoir (Fontenay-sous-bois 94), Théâtre Alfred de Musset (Serris 77),
Festival Tracce (Brescia, Italie), travail avec l’association Tournesol (artistes à l’Hôpital)
en 2005 : au Zanzibar (75), Le Chat Noir (75), Abracadabar (75), Théâtre de la Commune (Aubervilliers 93)


Les musiciens:

Awena Burgess, voix
Se passionne pour les musiques d’Europe orientale, de la Méditerranée aux Balkans, qu’elle chante dans diverses formations, s’initie à l’arabe et à l’hébreu, puis apprend le romani. Elle crée Balval en 2004 tout en s’engageant dans des projets autour de la culture rom.

Rosalie Hartog, violon et voix
Débute sauvagement le violon à l’âge de trois ans, et poursuit ensuite un cursus classique au conservatoire de Toulouse. Elle arrive à Paris en 2001 où elle joue dans différents contextes : orchestres classiques, jazz, tango, variété, et crée le duo HK avec Guillaume Kervel au steel-drum.

Daniel Mizrahi, guitare
Commence la guitare par le rock, et écrit de la musique pour le théâtre et le cinéma ; puis s’initie au jazz et intègre en 2006 le département jazz du CNSMDP. Il joue dans différentes formations jazz et musique du monde.

Benjamin Body, contrebasse
Après une formation classique au conservatoire de Boulogne, il s’oriente vers d’autres musiques, en particulier le jazz et les musiques d’Europe de l’Est. Il joue actuellement avec La Caravane Passe et Marianne Farouch’ Orchestra.

Bachar Khalife, percussions
Poursuit des études de percussion classique au CNSMDP. En parallèle, il perfectionne son jeu sur des instruments traditionnels comme le req, le cajon, ou la derbouka. On a pu l’entendre aux côtés d’Abed Azrie, Theodossi Spassov, Dhafer Youssef, Julien Loureau...

Discographie du groupe :
«Blizzard Bohème», premier disque de Balval, est sorti en novembre 2006.

Site Internet
http://www.balval.com
http://www.myspace.com/balval 


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Banda auê

Lanna, Thomas Kempf "Tomazinho"
Philippe Leiba "Capitão",
Ney Veras, Eddy Tomassi

Lanna, chanteuse à la voix sensuelle et pétillante, grandit entre Paris et Rio (son père est professeur de français au Brésil) aux sons des cariocas, aux accents pimentés des ruelles de Lapa (quartier populaire de Rio de Janeiro). Lors de ses séjours au Brésil, elle fonde Tem Gringo no Samba qui, depuis 1998, défile encore chaque année lors du carnaval de Rio. Le succès de ce groupe fût immédiat (reportage sur TV Globo) et c'est la scène de la Rio Tur qui la révèle au public brésilien. À 20 ans, la vague des découvertes continue ; elle rencontre et joue avec des musiciens cariocas comme le pianiste Philippe Baden Powell (le fils de Baden Powell) ou Perinho Santana. De retour à Paris, elle s’associe avec Thomas Kempf et crée Banda auê, groupe pour lequel elle écrit les paroles des chansons.

Thomas Kempf "Tomazinho", jeune et brillant guitariste de la scène Jazz/Funk (à neuf ans il jouait déjà du Jazz) ; il se produit notamment avec Jean Baptiste Trotignon, Gibson Monk, Glenn Ferris... Passionné de musique électronique, compositeur et arrangeur, il fonde avec Lanna le groupe Banda auê. Avec son touché à la Wes Montgomery et son talent fou pour les bidouillages sonores, il apporte au groupe tout son concept et toute sa modernité.

Capitão, bassiste qui a longtemps travaillé sur la scène jazz française, on le retrouve notamment aux côtés de Jean Michel Pilc, Patrick Saussois, Louis Winsberg, Pierre Blanchard… Il s’est aussi rapidement rapproché des musiques Brésiliennes et Lusophones. C’est ainsi qu’on a pu l’écouter avec Nazaré Perreira, Carlos do Nascimiento, Elsa Soares…

Ney Veras, bahianais aux multiples talents : batteur et percussionniste, joueur de cavaquinho, guitariste mais aussi auteur/compositeur. Depuis qu’il a abandonné son Brésil natal pour venir vivre en France, on l’a retrouvé auprès d’artistes tel que Marcio Faraco, Marcia Maria, Marcello ainsi qu’auprès de musiciens de renom comme Sylvain Luc ou Jean Marc Jaffet…

Et enfin, Eddy Tomassi, argentin réfugié politique de la dictature militaire en Argentine, il arrive en Europe en 1977. Percussionniste de renom, il est incontournable dans toute la scène créative de Paris, il participe aussi bien à Gotan Project, qu’au groupe Aston Villa, et la liste est longue des artistes qui ont fait appel à lui : Raoul Paz, Tryo, Cacéres, Magik Malik, Julien Loureau, Dee Dee Bridgewater…

Discographie du groupe :
"Cartão Postal" - Sortie le 5 mars 2007 (Pygmalion Records) Éditions  : Zanzibar Express
Distribution : Rue Stendhal diffusion
« O Fogo da Bossa » (Pygmalion Records)
« Cara Coroa » (Jazz Do Hit)
« Vert Brésil » Compilation Vox Terrae

Site Internet
www.banda-aue.com

 

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Les Bandits Mancho

Troupe

Les adeptes du rock’n’roll des années 40-50 n’ont qu’à bien se tenir. Emmenée par leur charismatique leader, Tony Marlow, la troupe des Bandits Mancho file à toute allure sur la route du swing. Un chemin musical bigarré, entre rock et swing, avec des reprises de Nat King Cole, de Louis Prima, sans oublier leurs originales compos en français. Ces « punks zazous » vont vous faire swinguer !

Comme il le dit lui-même « Les Bandits Mancho reprennent un peu le flambeau du Tony Marlow des années 90 ».

À l’époque, Tony se met à la guitare et se lance dans le rockabilly au féminin aux côtés de Betty la chanteuse de Betty and the Bops. De cette union, reste l’envie jump et swing, l’énergie insatiable qu’on retrouve dans Les Bandits Mancho.

Le quartet se forme en 1998 et sort son premier opus en 2000. Après un passage par le rock pur et dur des fifties avec son premier groupe, les Rockin’Rebels, le rock « presleyien » (Betty and the bops), Tony et son groupe reviennent aux fondamentaux swing : Be-bop, boogie, du rock swingué qui rend hommage aux auteurs français comme Henry Salvador, Sacha Distel, mais aussi aux pionniers du rhythm and blues américain comme Roy Brown.

Après de nombreux concerts en France et à l’étranger (en 2005, le Rhythm Riot en Angleterre et en 2006, le Summer Jamboree en Italie, deux rendez-vous incontournables du swing européen), Les Bandits Mancho reviennent au festival « Les Couleurs du Jazz » de Corbeil-Essonnes pour un nouvel hold-up musical.

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Kafu Banton

Chant

Kafu Banton est né en 1979 dans la ville de Colon. Dès l'age de dix ans, il a montré ses talents pour le reggae au sein du groupe "Les mineurs du reggae".

De son vrai nom : Zico Alberto Garibaldi Roberts, son pseudonyme s’inspire de la star du football brésilien Cafu et du plus grand interprète de reggae Buju Banton.

Au cours de ses études, il fit la rencontre de l’un des meilleurs artistes du reggae national Ernesto Brown connu sous le nom de « Ness ». Il lui ouvrit les portes du milieu professionnel du reggae.

Puis, il se fit connaître grâce à des concours nationaux de reggae ; il en remporta notamment un qui lui permit d’enregistrer son premier single « Mad Man ».

En 1998, il créa le groupe « One Love » avec la participation d’artistes reconnus du reggae : Ness, Calito Soul, Papachon Original Dan et Biga Man.

En 2000, il créa son propre label et enregistra son premier album « the best of me ». Le succès de plusieurs morceaux lui permit de toucher un plus grand nombre de fans et même de lancer sa carrière à l’international (Amérique du Sud et États-Unis).

Kafu Banton sera-t-il la nouvelle révélation du reggae roots ? On peut le penser à l’écoute de ses compositions qui reflètent la réalité de sa province sur fond de sonorités jamaïcaines.

DISCOGRAPHIE

  • Vivo en el ghetto – 2004
  • The Best of me - 2000

SITE INTERNET
www.kafubanton.com

 

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Patricia Barber

Chant, Composition

Avec sa voix, ses mots et son piano, Patricia Barber a toujours fait preuve d'intelligence et d'insouciance. C'est une chanteuse/pianiste singulière ; mais, depuis quelques années, c'est en tant que compositrice qu'elle attire l'attention. En concert, elle est capable de passer d'une ballade intimiste à un titre rock survolté, comme si de presque rien n'était.
Cette fois, Patricia Barber a joué à l'étudiante et le résultat est certainement l'album le plus accessible de sa carrière. Ces deux dernières années, elle s'est consacrée à l'écriture et l'enregistrement d'un cycle de onze de chansons, intitulé “Mythologies” d'après “Les Métamorphoses” d'Ovide, le grand classique de la littérature antique.

“ Ovide était un poète romain qui proposait une vision différente de la mythologie grecque, dit Patricia Barber. J'ai été sidérée de voir quel écrivain merveilleux il était, et à quel point les personnages qu'il a créés sont drôles et intelligents. Il ne les détaillait pas trop et j'ai compris que c'était la raison pour laquelle les compositeurs d'opéra et les librettistes se sont tant inspirés de son œuvre.”

Mais comment élaborer un cycle de chansons jazz basé sur des personnages de la mythologie grecque ? “ Je cherchais une source d'inspiration, raconte Patricia Barber, et j'ai réalisé que je pouvais écrire à partir de ces personnages tout en sachant que cela me prendrait beaucoup de temps.”

Mais trouver du temps dans la carrière d'une artiste jazz comme Patricia Barber, qui a passé des années à développer un son unique et à se faire une renommée internationale, n'est pas une chose évidente. Depuis quinze ans, la chanteuse/pianiste basée à Chicago a dirigé sa propre formation, tourné inlassablement et est aujourd'hui très populaire. Elle a enregistré de nombreux disques encensés par le public et la critique, parmi lesquels “Cafe Blue”, “Modern Cool”, “Nightclub”, “Verse” et “Live : A Fortnight In France”.

“Mythologies” est donc le neuvième album de Patricia Barber et propose onze titres, de style variés, basés sur les personnages du chef-d'œuvre d'Ovide. Trouver le temps pour l'élaborer est le résultat d'une décision importante : “Je n'ai sérieusement songé à ce projet que lorsque j'ai sollicité la fondation Guggenheim, précise Patricia Barber. Cela me semblait un bon projet de par sa haute teneur intellectuelle même si ma vie, telle qu'elle était, ne me laissait pas assez de temps pour la somme de recherches qu'il implique.”

Patricia Barber a obtenu une bourse d'une année pour étudier, composer et écrire un livret de chansons : “Je me suis forcée à étudier autant qu'à composer. J'avais déjà fait des recherches sur les grands compositeurs que sont Cole Porter ou Roger And Hart. Grâce à la fondation, j'ai pu approfondir mes connaissances des grands poètes et compositeurs classiques, et spécialement Chopin, Verdi et Schubert, mon favori. Cela a fait de moi une meilleure musicienne, une meilleure compositrice de chansons. C'était excitant de disposer de nouveaux outils pour enrichir ce que je savais déjà sur le jazz et la chanson populaire.”

“ 'Mythologies' est un savant mélange de musique et de littérature que l'on peut appréhender de diverses manières. “En tant que compositrice, je m'efforce toujours de donner plusieurs sens à une chanson, explique Patricia Barber, mais elle doit également procurer un plaisir immédiat. C'est mauvais lorsqu'une chanson ne fonctionne pas dès la première écoute. 'Mythologies' est également le fruit de plusieurs méthodes d'écriture. Chaque chanson est différente. Parfois les textes sont venus en premier, parfois c'était une mélodie… 'Morpheus', par exemple, sonne simple mais est très complexe. Je voulais qu'elle s'articule autour de deux passages de seize mesures. Ayant étudié Schubert et l'harmonie, j'ai composé une structure à base d'accords plaqués. J'ai ensuite couché la mélodie dessus, puis ajouté un poème au rythme calqué sur une œuvre de Lord Alfred Tennyson. Par contre, certaines chansons, comme 'Whiteworld, ont été écrites de manière moins précise et plus instinctive.”

 

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Somabanti Basu

Sarod

Somamanti Basu est  née en 1975, à Calcutta, et a vécu dans une atmosphère musicale. Elle a commencé son apprentissage du sarod dès son plus jeune âge, avec Shri Ravi Laha avant de se plonger dans une étude intensive dans la tradition de Guru-shishya parampara sous la tutelle du renommé joueur de sarod Ustad Ashish Khan and Smt. Anima Perera.

Elle représente le célèbre style Maihar Gharana d'où sont issus de légendaires maîtres tels que Pandit Ravi Shankar et Ustad Ali Akhbar Khan. Somabanti a en outre participé à de prestigieux événements musicaux en Inde, où son talent a été unanimement reconnu. Elle se produit régulièrement dans les cercles musicaux de Calcutta et dans d'autres villes d'Inde, et est fortement appréciée par les maîtres et critiques de musique classique Hindustani.

 

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Les Bauls

Deb Das Baul, Nimai Chand,
Gautam Das Baul, Uttam Das Baul, Mimlu Sen

Chanteurs et po mystiques et iconoclastes, les bauls appartiennent à une tradition orale née de la rencontre entre les mystiques soufi, voyageant il y a plus de 1000 ans de la ceinture transcaucasienne aux fin fonds des plaines du Gange Indien, et les sages tantriques sahajiya.

Ils montrent leur esprit universel en passant d’une religion à l’autre.

Les chansons baul sont improvisées et transmises oralement par ces chanteurs et sages qui recherchent le féminin en leur intérieur. Le mot clé parmi les bauls est ultasadhana, littéralement, la discipline de marcher à l’envers, c’est à dire la discipline de la contemplation, l’exploration de soi et de son intérieur, l’écoute des horloges internes qui résonnent dans le corps, source d’énergie infinie. Cette discipline  aide à expliquer la frénésie de leur musique, la soudaineté de leurs silences et leur comportement excentrique ainsi que la synergie établie lors d’une rencontre baul.

 

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Markus Baylor

Drums

Marcus Baylor, a native of St. Louis, began playing the drums at two years old. Watching his cousin play every Sunday morning fascinated him so much so that after each service, he'd jump on the set and mimmick what he heard first hand. At home, he played on everything from pots and pans, to his mother's living room furniture. It soon became evident that this was a gift from God and should be taken seriously. Not long after, Marcus became the official drummer at his father's church. From that point on, he played at tent revivals, concerts and all services affiliated with the church. "Playing at church was the greatest start I could ever have because I constantly played and it served as a platform to develop a sound."
Marcus' introduction to jazz came in junior high school. Ironically, a friend played him a Yellowjackets record. Although different, there were certain similarities in their music and gospel, the music Marcus was so familiar with. But, something sparked in him the first time he saw jazz played live.What attracted him to this music was that it was something he never heard and found it to be a challenge, a new sound to develop. After scratching the surface, Marcus was eager to learn about those that came before them. He discovered Art Blakey and The Jazz Messengers, Thelonious Monk, Miles Davis, and many other jazz greats. As Marcus became more exposed to this music, he excelled quickly in the language of jazz. He joined his school jazz band, won the Southern Illinois University high school big band competition and made All District Jazz Band.
At the close of high school, Marcus was offered a four year scholarship at Mannes School of Music in New York City. This was his first chance to study the music from a traditional perspective. He was fortunate to study with some of his musical heroes, Lewis Nash, Chico Hamilton, Michael Carvin and Buster Williams. Being in New York City afforded him all that was available in the jazz world from being able to hear great musicians as well as play with them. During his sophomore year, Marcus began playing local gigs, one of which was with the music director for Cassandra Wilson, who invited him for an audition with the band. This was a significant turning point in Baylor's career as he recorded for the first time with Wilson on "Travelin' Miles", featuring the music of Miles Davis. "Playing with Cassandra, I learned to hear and play different textures, or 'colors' as she called it, and explore different dynamics." While on tour, there were many memorable moments as renowned artists sat in with the band. Among them were George Benson, Dave Holland, Regina Carter and Olu Dara. Meanwhile, Baylor earned his Bachelor of Fine Arts degree.
Following Wilson, Marcus began working with Kenny Garrett. He explains this opportunity as "a dream come true". For Marcus, this was a chance to open up and explore another side of playing jazz music. More than just a musician, Kenny was also a teacher and mentor. Working with him, Marcus gained a tremendous understanding of the history of rhythm, phrasing and ultimately a sound within the music. It also granted him an enormous amount of exposure as others heard him play and consequently opened up many doors. He recorded a song with Kenny on the album, "Happy People". Also on the road with Garrett, Marcus was exposed to playing with other greats such as Chick Corea and Freddie Hubbard. Independently, Baylor has worked with John Scoffield, Joshua Redman (Elastic Band), Greg Osby, Cyrus Chestnut, Stephon Harris, Junior Mance, Nicholas Payton, Lamont Johnson and East St. Louis native, Russell Gunn.
As Marcus Baylor comes into his own, he has found himself in the chair of one of the longest running and most loved contemporary jazz groups. Marcus has been playing with the Yellowjackets since 2000. In that time, he recorded his first record with them, "Mint Jam", a live recording at The Mint in California, and "Time Squared". When asked what he likes most about being a part of the Yellowjackets, "The Yellowjackets allow me the creative space to lend my own personality to the music. It's been a blessing and a dream come true to play with a group that I've listened to for so many years." Concerning his future, Marcus adds, "Music is a special gift from God. As it has blessed me, I pray that it will be used as a light to reach, touch and inspire lives all over the world."

 

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Rosy Bazile

Chant, Composition

Née en Haïti, Rosy Bazile vous emmène sur sa terre natale le temps d'un concert. Comédienne pendant un dizaine d’années, elle s'est tournée définitivement vers la musique en 1986, suite à sa rencontre avec Frantz Courtois, jazzman et instrumentiste haïtien. Rosy Bazile s'est d'abord lancée dans le gospel et le negro-spiritual, puis s'est attaquée aux standards de jazz. Aujourd'hui auteur compositeur et interprète, sa musique est un concentré de ces diverses influences, sur fond de tradition haïtienne.

Ses chansons parlent de la vie de son pays ainsi que des problèmes politiques. Sur les traces de Sarah Vaughan, fascinée par le Be-bop de Monk et les accents cool de Chet Baker, Rosy Bazile c'est aussi toute la musique de son île.

Son courant musical, très blues, est le « swing and soft ». Elle s'est spécialisée dans une forme de jazz appelée le « Vodou-Adjae », selon Hegel Gouthier de Radio France International, du jazz enrichi de la vivacité du vodou, cette religion-culture, matrice de l'art haïtien. Porte-parole de sa culture créole, elle propose un son métissé. On y trouve un zest de jazz, de bossa, la dominante restant la personnalité caraïbéenne des mélodies. En concert, elle présente une grande palette de son talent, virant d'un blues moderne à des rythmes traditionnels, sachant marier avec bonheur la poésie haïtienne au jazz. À n 'en pas douter, la voix chaude et sensuelle de Rosy Bazile et le rythme chaloupé de ses chansons langoureuses sauront susciter des envies d'évasion.

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Au sujet de Michal Beckham :

Chant

Byard Lancaster est de retour en France, accompagné par celle que l'on surnomme "La Diva de Philadelphie" !
Le talent de cette jeune chanteuse a été reconnu très tôt dans sa carrière.
Le célèbre trompettiste Clark Terry l'a d'ailleurs engagée dans son Big Band, ce qui constitue une référence de qualité.
Si son travail s'est particulièrement centré sur Carmen Mc Rae, ses récitals évoquent aussi d'autres célèbres chanteuses comme Ella Fitzgerald ou Betty Carter.
Et, déjà, certains considèrent qu'elle est prête à prendre le relais des Grandes Dames de l'art vocal africain/américain.
Elle débutera donc sa première tournée européenne à "Jazz en Live à La Comedia", puis elle se produira en mars dans le Sud de la France dans le cadre du "
Festival Jazz Itinérant" organisé par le pianiste Gilles-Marc Dardenne.


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Frédéric Belinsky

Swing Tzigane et Manouche

Descendant du grand critique littéraire Vissarion BELINSKY, petit-fils du fameux pianiste classique Valia BELINSKY et du violoniste tzigane Stéphane Brotescou, Frédéric BELINSKY est assurément un enfant de la balle.

Né le 25 août 1974, il commence à étudier la guitare à l'âge de 9 ans au Conservatoire Russe de Paris, puis de Boulogne, enfin au Conservatoire National de Paris donc il sort médaillé d'argent en 1997.
Durant ces quinze années de guitare classique, il ne se limite pourtant pas à ce style de musique et s'oriente vers le jazz à travers l'écoute des plus grands (Barney Kessel, Wes Montgomery, Tal Farlow...)

Fier de ses origines, il fait ses débuts à 16 ans dans les cabarets russes parisiens aux côtés de musiciens tziganes reconnus qui vont enrichir son expérience.

Jazz et musique tzigane ne lui font pas oublier le classique, et il donne en Europe une série de concerts consacrée à Jean Sébastien Bach.

Réputé être l'un des meilleurs guitaristes jazz de Paris, jeune prodige de musique, doté d'une technique exceptionnelle mais aussi d'une expressivité musicale hors du commun, il a joué pour Michael Gorbatchev, le Roi du Maroc Mohammed VI et avec des musiciens de jazz très connus comme Raphaël Fays, Stéphane Grappelli, Boulou Ferré, Angèlo Debarre et autres. Ému par le style de Django Reinhardt, il interprète également les grands standards américains de jazz, dont les harmonies et les possibilités d'improvisation lui semblent infinies, crée et interprète ses propres variations jazz sur des romances russes et des thèmes slaves, et est à l'origine d'un nouveau style musical : le Swing Tzigane.

Il n'interprète jamais la même œuvre de la même façon et a la grâce de toujours nous surprendre ; et il le fait partout ou il joue : le Petit Journal Montparnasse, le Sunside, le Baiser Salé, le Jazz-Cartoon, l'Église Saint Julien le Pauvre, le Festival d'Aurillac, le Festival de Jazz de Moscou, la Maison Internationale de Musique à Moscou (salle de 2 000 places) et autres.

Finaliste du Grand Concours International de Jazz : Jazz à Juan Révélations 2005 (Palais des Congrès de Juan les Pins 25-27 mars 2005), où il a su envoûter ce public de connaisseurs.

Son album " SWING TZIGANE " est sorti sous le label La Lichère/Fremeaux/Night&Day en avril 2005.

 

© Copyright Frédéric Belinsky, 2005.
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Jazz-Passion, avril 2005.


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Alvaro Bello

Guitare

Le projet d’Alvaro Bello est né du désir de créer des ponts entre le jazz et la musique d’Amérique Latine, et plus particulièrement la musique populaire chilienne, y intégrant certains éléments rythmiques et mélodiques sud-américains comme une trutruka (instrument traditionnel mapuche), des chants indiens mapuches, des rythmes comme le lando et la cueca, ou la reprise d’une chanson emblématique de la dictature chilienne revisitée en valse. Un jazz personnel, coloré et pimenté, qu’il représente avec son 1er album « Meloalegria » (Night & Day – 2006) unanimement salué par la critique !!

Alvaro Bello, né au Chili dans une famille de musiciens, s’initie très tôt à la musique. Il débute au violon et au piano puis choisit la guitare. Il est le troisième « côté » d’un triangle de guitaristes chiliens de jazz qui, à la fin des années 80, se fraient un chemin entre la fin du silence obligé et une génération de musiciens qui occupent toutes les places et les programmations. Ángel Parra (fils) et Pedro Rodríguez sont les deux autres guitares.

Après avoir étudié, entre autres, à l’école de Roberto Lecaros et joué souvent au club de jazz de Santiago et à « L’atelier », Alvaro Bello fait ses valises en 91 et vient en France pour se perfectionner. Il obtient un premier prix de guitare jazz à l’École Nationale de Musique de Pantin, participe aux Master Class de Pat Metheny, John Scofield, Mike Stern, etc. Il se consacre ensuite à la composition (jazz, chansons, musique pour le théâtre, pubs…), et devient « sideman » et/ou arrangeur pour différents artistes tel qu’Enzo Enzo, Cyrius, Raul Paz, Barbara Luna, Angel Parra, etc. En 2004 il enregistre Paroli d’Enzo Enzo et signe deux titres de l’album. Il enregistre également Revolucion de Raul Paz avec qui il est actuellement en tournée.

«  Meloalegria » est le premier opus personnel de ce jazzman chilien. Des 11 titres enregistrés, seuls El Pueblo Unido (marche de Sergio Ortega revisitée en valse) et Piensa en mi (de Agustin Lara, réarrangé pour deux guitares) ne portent pas la signature de Bello. Le reste des compositions est un déploiement de rythmes ouverts en quartet acoustique sur lesquels il a écrit la musique, nous confirmant ainsi que son « action » vise aussi l’arrangement et la direction musicale. Pour cela il s’est entouré de musiciens comme Marc Berthoumieux, Laurent Vernerey, Didier Ithursarry, Laurent Bellante…

 

© Copyright Muriel BURNOD, association World Music, 2006.
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Lionel & Stéphane Belmondo

Saxo, Flûte – Trompette, Bugle

Album : INFLUENCE – b-flat - discograph
« La rencontre programmée de la fratrie la plus créative du jazz français (Stéphane et Lionel Belmondo, respectivement trompettiste et saxophoniste) et d'un ancien boppeur chenu, originaire du Tennessee, devenu pionnier du jazz world : Yusef Lateef. Pas exactement "disque de jazz de l'année" mais plutôt de la décennie. »
Serge Loupien - LIBÉRATION

Après le succès public et critique de l’Hymne au soleil (3 Prix aux Victoires du Jazz 2004 "Prix du Public", "Meilleur Album de l’Année", "Meilleur Groupe de l’Année"), Lionel Belmondo prolonge son exploration des correspondances insoupçonnées entre le jazz moderne et la musique classique postimpressionniste française en lançant une invitation à un maître de la musique américaine, Yusef Lateef, pour laquelle il entreprend de composer un répertoire entièrement original. Influence est la rencontre entre deux musiciens aux origines si distinctes et aux univers pourtant si proches, la création de cette pièce marque l’aboutissement de deux ans de labeur, de recherche et d’intense activité, tant scénique que scripturale. Un double album, car il ne pouvait en être autrement... Outre qu’il constitue l’une de ses influences majeures en tant que saxophoniste ténor (il fut aussi pionnier de la flûte traversière et de l’usage d’instruments à anches extra-européens dans le jazz), Yusef Lateef à 84 ans représente aux yeux de Lionel Belmondo, un lien vivant avec la tradition la plus forte du jazz, qui peut légitimement se rattacher à l’univers qu’il parcourt assidûment. Comme lui, Lateef a toujours affirmé son désir de ne voir dans la musique qu’une seule et unique expérience et refusé de se laisser enfermer dans le genre – le jazz – qui fut son berceau, opérant des rapprochements entre les traditions et s’affranchissant des frontières stylistiques. La dimension spirituelle de son engagement musical et son approche en précurseur des modes orientaux ont, en outre, fortement marqué John Coltrane, au point que c’est au travers de leur amitié que, pour partie, se sont éveillés le mysticisme de l’auteur de A Love Supreme tout comme l’orientation modale de sa musique qui témoigne de son génie. Or, le grand mérite des interprétations de l’Hymne au soleil est d’avoir rendu perceptibles les étonnantes résonances entre l’art de Coltrane (mais aussi de Gil Evans, Wayne Shorter, Herbie Hancock ou Bill Evans) et la musique écrite en France à l’orée du XXe siècle, notamment les oeuvres liturgiques. C’est cette démarche audacieuse et sa brillante réussite qui ont séduit Yusef Lateef qui, lui-même, s’est depuis vingt ans largement consacré à un travail de compositeur dans la tradition savante : il est l’auteur de pièces de chambre, de plusieurs symphonies, de sonates et d’un concerto pour piano qui ont été donnés des deux côtés de l’Atlantique et qui ont fait l’objet, pour la plupart, d’enregistrement par des formations d’importance (telles que le Detroit Symphony Orchestra ou le NDR Orchester de Hambourg). Pour Lionel Belmondo, cette rencontre est donc appelée à sceller en beauté un cycle d’orchestration d’un répertoire largement méconnu dont les principales références ont été les oeuvres de Lili Boulanger (1893-1918) et de l’organiste Maurice Duruflé (1902-1986) auxquelles se sont ajoutées des pièces de Gabriel Fauré (1845-1924) et Charles Tournemire (1870-1939). C’est riche de ses analyses et de son expérience d’interprète et de chef d’orchestre qu’il entend maintenant composer une œuvre à la mesure de son invité prestigieux, en s’appuyant sur l’expérience de sa formation dans laquelle cohabitent avec bonheur des instrumentistes issus des orchestres symphoniques les plus réputés et des jazzmen de premier plan. Pour inviter ce maître à se joindre au onze musiciens de l’Hymne au soleil (augmentés d’un hautbois, instrument que Yusef Lateef fut aussi l’un des premiers à introduire dans le jazz), Lionel Belmondo a décidé de composer une suite en quatre mouvements d’une vingtaine de minutes chacun, entre lesquels s’intercaleront de courts interludes d’une dizaine de minutes au total, une suite qui dans un geste syncrétique fera se rejoindre l’héritage “français” et le jazz modal, l’élégance coloriste et le sens du swing, la surprise harmonique et le vertige de l’improvisation. Dans cette oeuvre ambitieuse pour flûte, trompette et saxophone solos, quintette à vent, tuba, cor anglais, piano, contrebasse et percussions, Yusef Lateef occupera une place de choix, exploitant l’éventail de ses différents instruments, tout comme Lionel Belmondo et son frère Stéphane, désormais reconnu comme l’un des trompettistes les plus inspirés du jazz contemporain.
Vincent Bessières, Journaliste à Jazzman.

« La rencontre se fait en mars 2005, dans un studio parisien proche de l’Odéon. L’enregistrement se déroule alors comme un vrai moment de plénitude : les Belmondo sont là avec leurs musiciens et Yusef Lateef est assis dans un coin, vêtu d’une longue tunique grise, un keffieh autour du cou, ses instruments à ses pieds. Pas une note de trop, pas un son qui manque : tout cela sonne et se déroule réellement à la manière d’une séance d’enregistrement d’un disque Blue Note ou Prestige. Le résultat donne lieu à un double album, composé pour moitié de morceaux de Yusef Lateef et pour moitié de thèmes chers aux Belmondo. Surtout, l’ensemble est d’une fluidité exemplaire, d’une beauté sidérante, décuplée par le jeu tour à tour délicat, puissant, rugueux de Yusef Lateef, mais aussi par la maîtrise exemplaire des arrangements de Lionel Belmondo (et de son complice Christophe Dal Sasso).

A priori exemplaire de classicisme et de maîtrise, Influence se dévoile surtout comme empli de belles ambivalences stylistiques et esthétiques, parvenant avec beaucoup d’élégance à créer une passerelle très fluide entre les genres et les époques. On est là tout à la fois dans les années 2000 et les années 1950, le jazz et la liturgie, Coltrane et Debussy. Irrésolu, ce disque avance ainsi masqué et caché derrière une formule (l’hommage des élèves français au maître américain) qui prend, au fil des écoutes, des atours de collision entre deux mondes, de télescopage doucement extatique. »
Joseph Ghosn – LES INROCKUPTIBLES

 

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Miloud Benmebarek

Chant, Composition, Multi-instruments

Natif d’Oran et originaire du Touat dans le sud ouest algérien, Miloud est auteur compositeur, interprète multi instrumentiste et chanteur. Très jeune, il joue du banjo dans les cérémonies religieuses, les baptêmes et les mariages, puis il redécouvre le guembri qui devient son instrument de prédilection. Cette « basse » traditionnelle millénaire qui renvoie au Sahara et à l’Afrique est l’instrument central des musiciens Gnaouis.

Miloud « pince », « frappe» les cordes et la peau de son guembri en puisant son inspiration dans la tradition musicale de ses ancêtres, les agriculteurs du Touat, dans le sud-ouest algérien, pour créer un son bien à lui, un son d’aujourd’hui et de nulle part qu’il a mûri à Oran où il a longtemps vécu.

Sa voix et ses textes sont un véritable cri pour la liberté. Sa musique est faite de transe et d’inspiration religieuse, mais ses paroles expriment la révolte et répercutent une poésie de souffrances. Car Miloud chante un « blues » algérien, il raconte la mal de vivre, les espoirs déçus d’une jeunesse mise en retraite. Tel les patriarches, il est de la tradition des « hommes qui sentent », des « cha’ir », des poètes. Détenteur d’un art originel mais résolument ancré dans un champ moderne et universel, son Diwan est un appel à l’amour et à la méditation.

Sur les scènes oranaises, Miloud a travaillé aux côtés d’éminents artistes de différentes disciplines artistiques. Il collabore avec Abdelkader Alloula et Azeddine Medjoubi deux grands dramaturges et écrivains algériens tous les deux assassinés en 1994 et 1995 ; mais également H’didouane, Slimane Benaïssa, Agoumi Sidi Ahmed, Cheb Khaled, Cheb Hasni et tant d’autres… Exilé en France, il participe à de nombreux festivals de musiques du monde, fut l’invité de Jacques Higelin au Cirque d’hiver. Il continue sont travail de musicien, et de quelle manière ! En 1999 il sort son premier album, « Afriquia », chez Al sur. Aujourd’hui Miloud vient d’achever « Le Berceau » son nouvel opus. Bonne nouvelle...

Enregistré pendant l’hiver 2004, « Le Berceau » abolit les frontières entre les genres et les pays et recrée autours d’une Méditerranée mythique, un voyage d’une grande intensité où l’on perçoit l’épopée des hommes, ce qu’elle fut, ce qu’elle sera. On y croise l’esprit des Gitans, celui des Soufis, des Griots. Enregistré live c’est une création unique soutenue par un chant habité et une interprétation maîtrisée.

Le chant, la musique et le rythme plongeant à la source des traditions musicales du Maghreb et de l’Orient, touchent à l’universel. Compositeur inspiré, Miloud est absolument moderne, sans doute avant-gardiste à une époque où le métissage musical se cherche. 

Miloud épate et transforme tout ce qu’il touche, son sens du rythme et de la scène est éblouissant. Sa voix et sa musique métissée plutôt avant-gardiste, nous fait voyager de la France à l’Orient en quelque seconde. Son style Blues Diwan nous fait passer un message de sérénité et d’amour très agréable grâce à la douceur de sa voix qui nous fait rêver.

Artiste sous toutes ses formes, il fait de très belles choses avec ses nombreux instruments. Etant jeune, il joue du banjo dans les cérémonies religieuses, les baptêmes et les mariages, puis il découvre le guembri qui devient son instrument de prédilection. Cette « basse » traditionnelle millénaire qui renvoie au Sahara et à l’Afrique est l’instrument central des musiciens Gnaouis.

Discographie du groupe :

« Berceau d’Afrique » 2006
« Afriquia » Al Sur - 1999

Ils ont dit :

« Miloud chante son pays l’Algérie, l’exil avec la force des vrais poètes, ceux blessés par la sincérité disparue (…) c’est toute la solitude d’un peuple qui ressort et la question de rester en suspend : où es-tu humanité ? » 491

« Surfant sur le guembri des gens du Sud, Miloud voyage entre foundou et chaâbi balkanique en bluesant comme un cheb…»

« Sans artifice, avec son guembri et sa voix, quelquefois accompagné d’une guitare, Miloud transporte littéralement son monde…»

« À chacune de ses apparitions, le public charmé n’a jamais été avare d’encouragements. Sans artifices, avec son guembri et sa voix, (...) Miloud transporte littéralement son monde. » Djazaïr Magazine

SITE INTERNET

www.miloud.org

 

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mise à jour en décembre 2007. 


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Abdelhaï Bennani

Saxo

Compositeur et saxophoniste ténor, il a joué avec Henry Grimes, Sunny Murray, Bobby Few, William Parker, Jackson Krall...
Il travaille avec Alan Silva, Itaru Oki, Ramon Lopez, Makoto Sato, Benjamin Duboc, Edward Perraud...
Il collabore avec des danseurs butôh et contemporains : Gyohai Zaitsu, Maki Watanabe...

Discographie

- Abdelhaï Bennani solo "ENSOUNDED"
Musique duelle 46N7Z / Distribution Tampon Ramier

- Abdelhaï Bennani Quartet "ENFANCE"
Itaru Oki - trompette, flûte... / Alan Silva - contrebasse / Makoto Sato - batterie / Abdelhaï Bennani - Saxophone ténor
Marge #23 / distribution Marge

- Abdelhaï Bennani trio "ENTRELACS"
Alan Silva - contrebasse / Makoto Sato - Batterie / Abdelhaï Bennani - Saxophone ténor
Tampon Ramier TR 154 / distribution Tampon Ramier

 

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Jazz-Passion, avril 2007.


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Pierre Bensusan

Guitare, Composition

Pierre Bensusan fait partie des musiciens français d’aujourd’hui qui jouissent d’une renommée planétaire. Né en 1957 à Oran, sa famille "rapatriée" s'installe dans la banlieue de Paris lorsqu'il a 4 ans. Il commence l’étude du piano à 7 ans, puis à 11 ans, découvre le Folk, Bob Dylan, et apprend la guitare en autodidacte. La reconnaissance ne se fait pas attendre et dès l’age de 17 ans, il enregistre son premier album, Près de Paris, qui se voit attribuer la Rose d’Or du Festival de Montreux. Après une constante présence en France dans les "Années Folk", Pierre tourne principalement en Amérique du Nord, dans les pays Anglo-Saxons, dans toute l'Europe ainsi qu'en Asie. Ce concertiste passionné embarque et magnétise son public. Au fil des albums, son univers s’ouvre, prend de l’ampleur, il se démarque du folk et si l’on fait référence en utilisant le terme "World Music" à une création qui rend hommage à de nombreuses cultures, à travers des couleurs harmoniques et des rythmes distincts, alors Pierre Bensusan est un des musiciens world, jazz & folk, les plus éloquents de notre temps. Il fusionne des sons qui couvrent une vaste géographie et diverses époques en un tout immédiatement identifiable qui s'impose comme une évidence, "le Son Bensusan".

Avant d'être un guitariste unique et un chanteur, il est le son d'un univers musical qui surprend et opère les rapprochements les plus inattendus. Pierre Bensusan est un compositeur, aventurier de contrées insolites, et un improvisateur qui n'hésite pas à donner de la voix dans des textes et des vocalises fulgurantes.

Ses pairs ne s’y trompent pas et lui rendent hommage :

" Un des artistes les plus doués de sa génération, qui joue comme si sa guitare nous invitait dans un jardin secret. Pierre est un musicien qui prend des risques et qui fonce dans des régions techniques et sonores inouïes." selon le pianiste George Winston.

Pour Jacques Higelin, Pierre est "… Un guitariste extraordinaire, une superbe voix, un musicien de cœur, un de nos grands compositeurs."

" Écouter Pierre, c’est comme prendre un bain de jouvence. En plus de son touché extraordinaire et de sa manière bien à lui de faire sonner sa guitare, cette musique évoque ce qu’il y a de plus tendre et profond dans la nature humaine ", renchérit Steve Vaï qui joint le geste à la parole en signant ce citoyen du monde sur Favored Nations, son label.

Le guitariste ne s’y trompe pas et Intuite qui paraît en 2002, est élu "Meilleur Album Acoustique Instrumental" de l’année et obtient aux USA le Grand Prix de l’AFIM.

Bien que soliste dans l’âme, Pierre, aime les rencontres et a travaillé avec Jacques Higelin, Didier Malherbe, Philippe Val, John Renbourn, Philip Catherine, Larry Coryell, Nana Vasconcellos, parmi d’autres. Il joue aujourd'hui très souvent avec Michel Benita (contrebasse).

 

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Jac Berrocal

Chant, Trompette, Poésie...

" À l’âge de 11 ans, dans la plus ancienne cathédrale du monde, il donne sa voix lors du service funèbre d’un archevêque…
Convoqué par les sulfureuses cymbales de Jacques Thollot, Dennis Charles, Jonathan Kane, Jaki Liebezeit (Can), Sunny Murray… les basses de Ron Anderson et Jesse Krakow (Marilyn Manson), trompettiste chanteur performer, Jac aura croisé la route d’artistes d’exception : de l’archange noir des sixties Vince Taylor pour un légendaire « Rock N’Roll Station » au poète Jacques Doyen ; du post jazz au free rock (Catalogue, Pak, MKB du cinéaste F J Ossang) de l’électrique Jean François Pauvros aux conceptions urbaines de Gilbert Altman à l’électro d’Aki Onda ; du groupe industriel Nurse With Wound en Angleterre à l’enragé de New York James Chance en passant par la reine de l’accordéon Yvette Horner et les modèles du créateur Issey Miake… de « l’homme à la trompette brisée » Fernando Arrabal parlera de « Musique Panique » "

Constance JAUFFRET


Discographie sélective de Jac Berrocal

Catalogue, 1979, rééd 2005 (CD)
Parallèles, 1976, rééd 2002
La Nuit est au Courant, CD 1992 (avec Jacques Thollot)
Coïlectif (CD & LP) 2006
Satanic Prayers (LP) 2005
Fatal Encounters (CD) 1993
Hotel Hotel (LP) 1986, rééd 2000 (NATO)

Discographie sélective de Jacques Thollot

Eternal Rhythm, 1968 avec Don Cherry
Our Meaning and our Feeling, 1969
Quand le son devient aigu, jeter la girafe à la mer, 1971 – Futura Records
Entre Java et Lombok, 1975
Et du givre aux pylônes, 1989 avec Jac Berrocal
Aménagement du préalable, 1992
Tenga Niña, 1996 - Nato

 

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Sylvain Beuf

Saxo

Né le 06/04/64. Il entreprend des études musicales à l'ENM d’Orsay où il obtient en 1984 une médaille d’or en saxophone ainsi qu’un prix de musique de chambre. Passionné de jazz, il étudie au CIM avec Jean-Claude Forenbach tout en se produisant dans les clubs parisiens. Son parcours professionnel débute aux côtés de François Chassagnite, de Georges Brown et de Carlos Barretto.
Très rapidement sollicité par de nombreux musiciens, il joue entre autres avec : Gérard Badini Big Band, René Urtreger, Michel Legrand, Martial Solal, Gordon beck, Hervé Sellin, Riccardo Del Fra, Aldo Romano, Daniel Humair, Henri Texier, Enrico Rava, Alain Jean-Marie, Peter King, André Ceccarelli... Il participe également au groupe Océan..
Musicien complet, compositeur depuis 1987, Sylvain Beuf voyage dans les sphères du jazz français et européen où il conjugue sa passion de l’écriture, de l’improvisation et des rencontres fertiles. Il a enregistré une cinquantaine de compositions originales et a réalisé des œuvres de commandes pour différentes formules instrumentales
En 1993, l'Académie du Jazz lui décerne le prix Django Reinhardt du meilleur musicien de l'année
En 1994, il reçoit le Django d'or pour son premier disque "IMPRO PRIMO" avec Bojan Z, Christophe Vallemme et Stéphane Huchard.
Il intègre en 1995 le quartet d'André Ceccarelli, avec lequel il enregistrera trois albums. En 1999 il crée son nouveau groupe en quintette et enregistre son deuxième album en tant que leader, « La danse des Inter-Notes » (RDC Records).
L'an 2000 voit son Quintet sélectionné pour le Midem dans le cadre de l'opération " Talents Midem ". Il remporte une Victoire de la Musique Classique et Jazz, dans la catégorie "Nouveau Talent ". La même année, Il crée le « Sylvain Beuf Trio » avec Diego Imbert à la contrebasse et Franck Agulhon à la batterie.
2004 voit la naissance du groupe et du disque « Octovoice » (Naîve), ainsi que la création du trio « New Edge Trio » avec Bruno Angelini et Thierry Péala.
En 2005, il enregistre son nouveau disque en trio « Another Building » (RDC Records)

Django d'Or 94 (pour son premier album «Impro Primo»), Prix Django Reinhardt du «meilleur musicien français de l'année» en 95, Choc Jazzman, Talent Midem et Victoire de la Musique en 2000... Le saxophoniste Sylvain Beuf collectionne distinctions et récompenses. Plus homme de défi que sax tressé de lauriers, il choisit malgré cette reconnaissance unanime de "se mettre à nu", de se présenter dans la formule périlleuse et ultime du trio : sax / basse / batterie. Une formule chère à Sonny Rollins, qui fut le premier à se lancer dans cet exercice d'équilibriste. Le jazz sans filet... Le top, pour Vienne.
Depuis 1987, Sylvain Beuf impressionne (le fameux «effet Beuf») les sphères du jazz français et européen.

Il conjugue sa passion de l'écriture avec celle de l'improvisation et des rencontres. Il a ainsi enregistré une cinquantaine de compositions originales et a réalisé des œuvres de commande. Le saxophoniste a joué avec : Martial Solal, René Urtreger, Daniel Humair, Henri Texier, Richard Galliano, André Ceccarelli, Aldo Romano, Moutin Réunion, Bojan Z, Billy Hart, Jean-Michel Pilc... En 2001, il crée le spectacle «Octovoice» pour trio de jazz et quintette vocal. L'album sortira deux ans plus tard. Deuxième création («l'Approche Tellurique») en 2002, avec notamment Jean-Marie Machado. En 2004, l'Orchestre National de Lyon lui commande une partition pour orchestre de chambre et choeur d'enfants.
Enfin, la même année paraît l'album «Trio Expérience», avec Franck Agulhon et Diego Imbert.

Sylvain Beuf a jusqu'ici enregistré une vingtaine d'albums. Il se produit régulièrement avec ses deux formations, en quintet ou en trio. Un «poids lourd» du jazz européen, ce Beuf.

SYLVAIN BEUF TRIO – ANOTHER BUILDING
La rencontre de ces trois musiciens ne tient pas du hasard. L’alchimie musicale opère magnifiquement et laisse à l’émotion et à l’énergie une place majeure.
Le trio exécute un répertoire de compositions originales ou de standards revisités et mêle à la grande virtuosité des solistes une fraîcheur et une intensité hors du commun… un grand moment de musique.
Le premier album du Sylvain Beuf Trio a été CHOC DES CHOCS « Jazzman » 2001 et f f f f « Télérama ».

" Beuf et ses complices en trio, privés des accords d'un piano, sans le moindre filet salvateur en cas de faiblesse, savent les risques qu'ils prennent et ne s'en troublent pas […] Point d'esbroufe, d'inutiles bavardages mais une leçon de naturel, la constante maîtrise d'un langage aussi lyrique qu'épanoui." (Pierre de Chocqueuse)

Le sens de la méthode : approfondir des pistes, renouveler des formules, développer des démarches. Ce pourrait être une façon de percevoir la trajectoire de carrière du saxophoniste Sylvain Beuf.

Après un premier disque en trio paru en 2001 chez Naïve, et l'album Octovoice remarqué au printemps 2004 (avec Emmanuel Bex et Louis Moutin + 5 choristes), toujours chez Naïve, le mois de mars 2005 a été marqué par la sortie d'un second opus du trio avec le contrebassiste Diego Imbert et le batteur Frank Agulhon.

La formule du trio sans instrument harmonique, pour légère qu'elle soit dans sa forme, n'en est pas moins "piégeuse". D'une part, elle ne permet pas d'erreurs ou d'approximations ; d'autre part, les références historiques sont peu nombreuses ; et donc remarquables et remarquées.

On balisera ce réseau de références entre l'inévitable Sonny Rollins (A night at the Village Vanguard paru en 1957 chez Blue Note) et Joe Henderson qui se livra lui aussi à une exploration méthodique du trio en 1985 au même Village Vanguard (The State of the tenor, également chez Blue Note). Dans l'hexagone, on se souvient du trio Humair-Jeanneau-Texier dans les années 80. Par contre, Sylvain Beuf se démarque des formules plus libertaires sans pour autant écarter les incursions furtives dans des territoires sonores plus aléatoires. S'il privilégie le sax ténor, il sollicite aussi le soprano sur quelques thèmes.

À l'écoute de ce nouvel album, on est frappé par la solidité de l'édifice et la pertinence des choix pour cette nouvelle architecture. "Another Building", titre de cette nouvelle production, s'avère être une pièce maîtresse dans l'œuvre du saxophoniste. Le choix exclusif de compositions originales d'une belle diversité, la durée ajustée des morceaux proposés (pas de délayage excessif dans le discours magistral de chacun des protagonistes) font de ce disque une pièce digne du plus grand intérêt. (culturejazz.free.fr)

 

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Bevinda

Chant

Née au Portugal et vivant en France, Bévinda représente aujourd’hui la génération de ceux qui vivent entre deux terres. La chaleur de sa voix, la nostalgie du fado (saudade), l’instrumentation acoustique de ses musiciens, nous a offert au travers de ses huit albums précédents, un fado résolument nouveau, où la gravité de la tradition s’est toujours mêlée à une écriture musicale et poétique bien de notre temps.

Bevinda est une artiste franco-portugaise, qui depuis son premier album « Fatum », sorti en 1994, explore et défend la musique de son pays et l’intègre dans sa propre musique, comme une porte ouverte sur le monde.

Son 6e Opus « Luz » nous mène à un croisement musical orient-occident : migration d’un fado imaginaire rêvé, naviguant sur des caravelles contemporaines, voyage lusophone aux escales atlantiques et méditerranéennes, nostalgie en errance.

« Luz » nous fait voyager des cimes himalayennes, aux forêts cambodgiennes. Voyages orientaux inspirateurs pour une écriture lusophone loin des chemins traditionnels mais toujours en contact avec ses racines.

« Serge Gainsbourg tel qu’elle » est son 1er album en français. « Les goémons », « 12 belles dans la peau », « Les petits riens », « L’eau à la bouche » …onze chansons entre 1958 et 1968 enregistrées comme avant, à l’ancienne...

Discographie du groupe :

  • Fatum, Mélodie (1994)
  • Terra e ar, Mélodie (1996)
  • Pessoa em pessoas, Mélodie (1997)
  • Live à La Chapelle, Mélodie (1998)
  • Chuva de Anjos, Mélodie (1999)
  • Alegria, Mélodie (2001)
  • Em caminho, Mélodie (2002)
  • Luz, Fado de Paris (2005)
  • Tel qu’Elle, Rue Stendhal (2006)

Site Internet :

www.bevinda.net

 

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Bïa

Chant

Elle a trois ans lorsque les idées politiques de ses parents les conduisent sur les routes de l’exil, fuyant la dictature militaire brésilienne. Elle découvre, absorbe et aime de nouvelles cultures, de nouveaux langages, de nouveaux horizons. Ses racines latines, profondément sud-américaines marqueront à toujours sa sensibilité. Chili, Pérou et Portugal sont les terre d’accueil de son enfance, et l a poésie de Néruda, Violeta Parra, Chico Buarque ou Atahualpa Yupanqui, imprègnent son univers.

Lors de la promulgation de la loi d’amnistie générale au Brésil en 1980, la famille retrouve sa terre natale. Bïa y passe son adolescence et intègre l’Université de Sao Paulo à 18 ans, tentée par des études en journalisme. Un peu déçue de l’ambiance académique, elle prend une année sabbatique et met le cap vers l’Europe dont la culture la fascine, par opposition à l’influence trop pesante des États Unis au sein de la vie sud-américaine. Ce séjour provisoire finit par se prolonger indéfiniment et Bïa s’installe en France. Après quelques années voyageuses durant lesquelles elle en profite pour s’imprégner profondément dans la culture francophone, elle éprouve le désir de renouer avec la musique, passion de toujours jamais concrétisée professionnellement, et se met au travail.

Avec Dominique Bouzon, flûtiste virtuose toujours présent dans le groupe, Bïa enregistre une maquette qui est envoyée à Pierre Barouh. Celui-ci, au sein de sa maison de disques Saravah, tisse depuis longtemps des liens solides entre musiques brésiliennes et francophones. De cette rencontre fructueuse naît « La mémoire du vent », son premier opus. Lancé en 1997, cet album récolte le Grand prix de l’Académie Charles Cros et recueille, en France, l’adhésion du public et de la critique. Plutôt francophone, elle y interprète avec une rare intensité, les textes du jeune auteur-compositeur Jean Duino, ainsi que ses propres adaptations en français de Chico Buarque, et n’hésite pas à chanter Brassens en espagnol.

En 2000 arrive le second album « Sources ». Bïa, au fil des tournées et des rencontres musicales, a mûri sa veine d’auteur et de compositrice. Sur des rythmes afro-brésiliens mêlés de samba, de bossa-nova et de ballades, se marient les langues portugaise (du Brésil), espagnole, italienne, française ou anglaise. Cet album très acoustique laisse une large place à la virtuosité des instrumentistes qui y participent et signe les retrouvailles de Bïa avec la forme brésilienne. En mars 2003 sort son 3ème album « Carmin » aux accents plus suaves que jamais. Bïa fait encore une fois preuve de sa formidable aisance à marier rythmes afro-brésiliens et sensualité latino avec poésie française ou sud-américaine. Elle y signe ici la plupart des titres, en français ou en portugais. Bïa donne entre 2003 et 2004 plus d’une centaine de concerts au Québec et en Europe...

Entre temps, une idée qui couvait depuis longtemps finit par trouver son moment pour éclore : la réalisation d’un album entièrement consacré au voyage entre francophonie et Brésil, des chansons d’auteurs, « version Bïa ». Ainsi est né « Cœur Vagabond » composé de 7 titres en français de chansons brésiliennes, 7 adaptations en portugais de chansons françaises, et une originale nommée « Bilingue ». Le choix des chansons se fait selon des coups de cœur, par jeu, par défi. « Belle île en Mer », de Voulzy, devient « Ilha do Mel », un voyage pour Bïa dans le temps de l’enfance et l’exil et la découverte que « notre vrai pays est celui où l’on est heureux », phrase de l’écrivain chilien Luis Sepùlveda que Bïa cite en sa version. « Foule Sentimentale » paraît avoir été faite sur mesure pour la langue et le peuple brésilien, et devient « Tão Sentimental », avec le soutien de la voix délicieuse de Marcio Faraco, auteur, compositeur et interprète brésilien dont un titre, « A Dor na Escala Richter », figure dans l’album en français : le magnifique « L’Échelle de la Douleur », tout en dépouillement. De Chico Buarque, elle adapte « Retrato em Branco e Preto », musique du grand Tom Jobim, qui se transforme en un poignant « Portrait en Noir & Blanc ». « Coração Vagabundo », une des premières chansons du génial Caetano Veloso, donne à l’album son nom français, « Cœur Vagabond », et réunit Bïa à Georges Moustaki, grand amoureux du Brésil depuis toujours.

Avec la complicité renouvelée de Robson Galdino et la présence de musiciens brésiliens et français, ce recueil de chansons, dénudées puis rhabillées d’une couleur d’outre-atlantique, représente pour Bïa une parenthèse entre deux albums de composition, un témoignage de son amour des mots et des langues, un hommage à ses deux cultures, brésilienne et francophone, mais surtout à leur rencontre.


S’il est vrai que la musique n’a pas de frontières, rien n’empêche que ceux et celles qui, de par le monde, assistent aux spectacles de Bïa meurent d’envie de lui octroyer le statut d’immigrée artistique et de revisiter plus souvent son âme voyageuse pour savourer ses rythmes enivrants. Seulement voila : en jetant l’ancre dans la musique, elle a fait de cette dernière sa patrie.

Elle est douce, délicate, elle garde au plus profond d’elle-même, comme pour y être sauvegardé, toutes les saveurs de son Brésil natal, tous les nouveaux modes d’expressions, les nouvelles manières de pensées, peut-être même de chanter.

Elle connaît tous les classiques de la musique populaire brésilienne, qu’elle a chantés et même traduits, mais aussi ceux d’Amérique Latine où elle a vécu. Elle a aussi ajouté à son répertoire de jolies traductions en portugais des plus belles chansons françaises allant de Souchon à Brassens en passant par Gainsbourg et Maxime Leforestier.

Cependant, grâce à sa grande créativité et à son extrême sensibilité, quoi qu’elle chante, elle le revêt de ce swing plein de douceur et de délicatesse qui, en elle, est inné.

DISCOGRAPHIE

  • Cœur Vagabond, Sony / BMG – 2006
  • Carmin, Saravah – 2003
  • Sources, Saravah – 2000
  • La mémoire du vent, Saravah – 1999

LA PRESSE EN PARLE

« Une fulgurante énergie » Elle Quebec – 2003
« Bïa, un bien beau charisme » Libération – 2003
« Un bel exercice de style tout en nuances, en finesse et en souplesse qui mérite qu’on s’y attarde »
Sortiz - 2006

 

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mise à jour en octobre 2007.


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Éric Bijon

Accordéon

Éric découvre la musique avec le bugle dans une petite société musicale bourguignonne, puis étudie l’accordéon au CNR de Dijon, et l’accordéon, l’analyse et l’écriture musicale au conservatoire du XIIème arrondissement de Paris. Depuis, il partage son temps entre son instrument et l’écriture. Il devient le fidèle complice du chanteur Mano Solo avec lequel il co-compose cinq albums entre 1993 et 2001. D’autres collaborations jalonnent son parcours de musicien notamment avec Franck Tortiller sur son premier album Vitis Vinifera (1997), et avec Alain Bashung sur l’album L’Imprudence (2002). En 2003, il crée le surprenant et inclassable duo Soffio avec le flûtiste Patrick Rudant.

Discographie sélective
• Duo Soffio, Soffio, 2004, auto produit
• Alain Bashung, L’Imprudence, 2002, Barclay
• Mano Solo, Dehors, 2000, East West
• Franck Tortiller, Vitis Vinifera, 1997, Hopi
• Mano Solo, Les Années Sombres, 1995, East West

 

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Neal Black

Chant, Guitare

Né en 1959, guitariste, chanteur, auteur, compositeur, originaire de San Antonio Texas. NEAL BLACK a passé les 25 dernières années à électrifier le public dans le monde entier, avec son style unique de « Texas Blues&Rock » référencé par la critique comme « HIGH VOLTAGE TEXAS BOOGIE » ! 

À l'âge de 12 ans, son attirance pour la musique commence à Fayetteville en Caroline du nord lors d'un concert de Johnny Winter. Fasciné par l'influence du Blues dans la musique moderne, il se met très vite à l'écouter assidûment et à l'étudier. Dans son lycée en Pennsylvanie, il commence à prendre des cours, ne tardant pas à composer quelques morceaux et à les jouer avec des groupes locaux. 

En 1978, il se rend à Boston pour suivre des études en ingénierie du son où il se perfectionne grâce à ses nouveaux amis ; des artistes confirmés étudiant le Blues et ses roots à l'école de musique de Berklee. De retour à San Antonio, il fait ses études au conservatoire guitare pendant 2 ans. Là-bas, il lui fut enseigné une approche classique du Jazz et du Blues à la guitare au contact de légendes tels que Jackie King, Lenny Breau, Herb Ellis, et Barney Kessel. Pendant ce temps, il forme un groupe de Blues, « Dogman & The Shepherds », avec Rene Lopez à la batterie, et Gary Walden à la basse. En peu de temps, le groupe est reconnu au niveau national grâce à leurs compositions figurant dans de petits labels indépendant du Texas, et passant régulièrement dans les principales radios Blues du pays. 

Après avoir passé 10 ans au Texas, Neal Black, accompagné par son partenaire musical à la guitare, Gib Wharton, décide d'aller à New York pour faire découvrir son style « Texas Blues » à la scène New-yorkaise. C'est à cette période qu'il commence aussi à tourner en Europe, et à travailler avec quelques-uns des plus grands noms du Blues Rock tels que : Chuck Berry, Johnnie Johnson et beaucoup d'autres. Là-bas, il acquiert une reconnaissance internationale. En 1992, après une tournée européenne avec des légendes tels que The Chambers Brothers, Jimmy Dawkins, et Johnnie Johnson, Neal Black signe un contrat avec la maison de disque française Dixie Frog/MSI records et Warner-Chapell Publishing. Le premier titre de l'album « Neal Black & The Healers » rentre dans le top 50 français. 

En 1994, il enregistre un deuxième album à succès, « Black Power » où figurent des artistes tels que John Sebastian, Johnnie Johnson, Jimmy Vivino. À noter que ses deux albums ont reçu 4 étoiles dans Rolling Stone Magazine.

En 1999, Neal Black réalise la compilation « Blues Story » pour Polygram Records, où on le retrouve sur 4 volumes en compagnie d'artistes comme : Muddy Waters, Johnny Winter, Bo Diddley, Freddy King, et bien d'autres. La même année, il décide de retourner à ses racines pour enregistrer « Gone Back To Texas » à San Antonio et user ses guitares sur les scènes « Honky Tonk » et les « Road House » du Texas.

Après une paire d'années à user ses guitares sur les scènes « Honky Tonk » et les « Road house » du Texas, quelques désaccords avec la politique, les lois et le shérif local, NEAL BLACK passe la frontière et part vivre au Mexique pour 3 ans, amenant son style de blues à la culture mexicaine. Il enregistre alors « DREAMS ARE FOR LOSERS » et joue dans la plupart des gros festivals.

 

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Cindy Blackman

Batterie

The BAND OF GYPSYS RELOADED is a tribute to the short but very intense time Jimi Hendrix was playing with this trio from December ’69 to March ‘70. The audience will experience an overwhelming mix of Blues, Rock and Funk with one of the most powerful line-ups touring these days.

Drummer/composer Cindy Blackman is certainly best known as the grooving heart of rock star Lenny Kravitz’ band. But she’s also well known as a powerful drummer and percussionist from the hard-bop mold. Cindy Blackman decided at the age of eight that she was going to be a drummer and she began her musical career as a New York street performer. After college, her love of jazz drew her to New York City in the 80’s, where she became friends with many of her drumming heroes, including Art Blakey, Elvin Jones and Tony Williams and since that time, she has been seen and heard by millions of people all over the world performing with her own group and also with Lenny Kravitz, and everybody who have seen Lenny's band live since she became the official drummer live for him would acclaim her talent.

“...extraordinary finesse...obviously exceptional...Some drummers act, some react. Some keep time, others create it. Cindy Blackman is among the few who can...” says Mike Zwerin of the International Herald Tribune. One listen to her latest release, Someday and you’ll agree.

"The life of music is bigger than all of us" - Cindy Blackman

Cindy Blackman has been touted as “one of the hottest drummers in the business,” by the Star-Gazette and touted as one of the top drummers in the world. She is a solid, dependable drummer who can easily move from straight-ahead jazz to rock to funk and back again. She’s upheld the backbeat and created texture for a veritable “Who’s Who” in jazz: Jackie McLean, Joe Henderson, Don Pullen, Hugh Masekela, Pharaoh Sanders, Sam Rivers, Cassandra Wilson, Angela Bofill, Bill Laswell, Buckethead...and the list goes on.

From her beginnings as a New York street performer, Blackman’s rising star has been seen by millions of people all over the world performing with her own group as well as providing the percussive backbone for retro funk rocker Lenny Kravitz. She has also appeared on Saturday Night Live, The David Letterman Show, Arsenio Hall, The Tonight Show, the UK’s Top of the Pops, Black Entertainment Television and the 1993 MTV Video Awards. She has recently completed her first drumming instructional video entitled, “Multiplicity”.

Jon Pareles of The New York Times says about her performances with Kravitz, “Cindy Blackman on drums could switch from the splashy, sludgy style of the Jimi Hendrix Experience’s Mitch Mitchell to the casual economy of Ringo Starr to the crisp repetitions of James Brown’s funky drummers.” Zwerin also says, “...her strength is a variety of texture rather than one particularly evident style. She plays hard softly, aggressive but supportive, distinctive without encroaching.”

A force in her own right, Blackman puts the heart and soul of her music above all else. A true artist, she plays for the moment as if she’s directly inside each note, playing each beat as if it were a melody. Close your eyes and listen. You can imagine that she can harness the power of thunder within her hands. When you open your eyes and watch her perform, you realize that she doesn’t just merely play the drums, she becomes the drums. Her playing is forceful, yet passionate enough to stir the soul. From the syncopated dance of her ride cymbal to the thunder of her snare, her dynamic sensibilities invoke the stylings of her mentor, Art Blakey and source of inspiration, Tony Williams. Her other influences include: Miles Davis, Wayne Shorter, Herbie Hancock, Thelonius Monk, Max Roach, John Coltrane, Philly Joe Jones, Elvin Jones, Roy Haynes, Jack DeJohnette, Pete LaRoca and Billie Holiday.

But drumming isn’t the only venue Blackman takes command of: her skill as a composer on her release,In The Now, evokes the spirits of 60’s era Miles Davis and John Coltrane. Her sense of melody and chordal texture equals the passion and fire she brings to her drumming. Yet on “A King Among Men” (a tribute to her hero, Tony Williams) and “Sophia” she offers tender, sophisticated arrangements and sweet, solemn melodies that have the ability to transport the listener to another realm.

Over the years, Blackman has graced the covers of Talking Drum, Drum, the UK publication Rhythm and the Dutch publication Slagwerkkrant. She has also been featured in Modern Drummer, Downbeat and Musician. In 1997, Blackman opened for the legendary Godfather of Soul, James Brown. Soul Brother Number One inscribed on one of her cymbals “To the female king, you’re too awesome to be queen.”

Talking Drum said, “...you can be assured that Ms. Blackman will be around for a long time to come.” She is thunder. She is fire. She is energy. She is passion. She is Cindy Blackman.

She endorses Zildjian Cymbals and Sticks, Remo Drum Heads, Sonor Drums and LP Percussion. She has recently released an instruction video called Multiplicity. CINDY BLACKMAN Model Sticks made by Zildjian are now available directly from Zildjian and music stores everywhere.

 

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Jazz-Passion, mars 2007.


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The Black Voices

Voix

Les Black Voices ont traversé la planète avec pas moins de 150 tournées internationales et se sont produites en concert devant des personnalités telles que Nelson Mandela, le Pape Jean-Paul II, Lady Di, la famille royale d'Angleterre, le sommet du G8 et différents ministres et chefs d'États Africains.
Elles animent une émission sur la musique A Cappela à la BBC et ont été pressenties par Steven Spielberg pour la musique d'un de ses films.
Ces 5 extraordinaires voix noires a capella nous donnent à entendre un répertoire ouvert à des styles variés... Gospel, chants traditionnels africains, blues, reggae, chants influencés par leurs multiples voyages et inspirés par la tradition musicale de la communauté noire à travers le monde et de la lutte contre l'esclavage.

Presse
« Les BIackVoices voix d'or et de velours ont émerveillé le public parisien » France Soir
« Voix de rêve pour une grande soirée » La république des Pyrénées
« Une heure de vrai bonheur » La voix du Nord

Discographie:
Women in (E)motion 1993
Space to Breathe I 996
Five and Five I 999
Fragile 200 I
Sisters Let's Talk 2003
Seven Songs for Seven Colours 2005
The Reason I Cry 2005.

 

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 Susana Blaszko

Voix

Formidable facteur d’intégration, le tango s’est enrichi en puisant dans le passé des immigrants : violons tziganes ou Yiddishland ont ainsi voyagé des rives du Danube à celles de la Plata pour rejoindre les rythmes du candombé et de la milonga.

 
Vous l’aurez compris, Susana Blaszko est née dans une famille d’Europe Centrale. Fille d’un père berlinois et d’une mère polonaise ayant fui le nazisme, Susana a grandi à Buenos Aires dans le quartier atypique d’Almagro.
 
Après une formation d’architecte, elle s’oriente rapidement vers le chant, commence par des tournées en province, puis se produit dans de hauts lieux du tango de Buenos Aires, comme les cafés Tortoni et Homero, ou encore le Teatro General Alvear. La carrière de Susana, déjà conséquente en Argentine, a pris ces dernières années une dimension internationale en Amérique Latine et en Europe notamment.
 
Dans le monde du tango, elle occupe une place à part, comme l’atteste sa présence aux Festivals Tango Maarkinat (Finlande) et Mawazine (Maroc), en tant qu’ambassadrice de la musique du Rio de la Plata.
 
En 2000, le festival « la Cita » de Biarritz l’accueille et la France la découvre. Et depuis sept ans, elle donne des représentations et des récitals régulièrement en France. Son CD « Toda Buenos Aires » est édité en France avec une distribution mondiale ; les médias français ont fait écho favorable de cette sortie. Après avoir enregistré un « mano a mano » avec le grand pianiste argentin Oscar Alem en 2005, Suzana vient d’enregistrer son troisième album avec des arrangements du compositeur Gustavo Beytelmann.
 
Loin du « tango for export », Susana Blaszko ne chante que des auteurs qui l’inspirent, ses albums portent tous la marque de cette sincérité et de l’exigence de ses choix.

 

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Jazz-Passion, août 2007.


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Carla Bley 

Piano

Née en Californie en 1938, la pianiste, organiste, compositeur et chef d'orchestre Carla Bley a connu un parcours assez atypique. Elle commence à l'âge de 4 ans l'apprentissage du piano ainsi que l'orgue dont elle joue à l'occasion de cérémonies religieuses. À 12 ans, elle montre plus d'engouement à se tourner vers la compétition sportive et passe la majeure partie de son temps sur ses rollers. Le soir, elle accompagne au piano des cours de danse. Elle quitte l'école à 15 ans et trouve un job dans un magasin de musique. Ensuite, elle accompagne un chanteur de folk durant quelques années et joue dans des piano bars. Découvrant le jazz, elle part pour New York âgée de 19 ans où, pour survivre, elle vend des cigarettes au Birdland et au Basin Street, deux célèbres clubs de jazz de la ville. C'est là qu'elle rencontre le pianiste canadien Paul Bley, qui l'incitera à se tourner vers la composition. Ils se marieront en Californie où il vivront deux années avant de revenir à New York. Là, elle rencontre George Russell, Jimmy Giuffre, Art Farmer, Charles Moffett et Pharoah Sanders. Un peu plus tard, en 1964, elle participe à la création d'un orchestre formé des membres issus de la Jazz Composers' Guild (qui deviendra le Jazz Composers' Guild), parmi lesquels Roswell Rudd, Archie Shepp et Milford Graves. 

Elle participe à de nombreux projets comme le groupe Jazz Realities avec Steve Lacy, l'écriture d'un album de Nick Mason (batteur de Pink Floyd), la composition de la musique d'un film de Fellini pour Nino Rota et un album du Liberation Music Orchestra de Charlie Haden. Elle travaille aussi avec des poètes comme Ismael Reed, Malcom Lowrey ou Paul Haynes (Escalator Over The Hill en 1972). Elle joue également en duo avec le bassiste Steve Swallow qui deviendra son compagnon après sa liaison avec Michael Mantler. De nombreux chefs-d'œuvre musicaux rythment sa carrière prolifique comme par exemple Dinner Music, enregistré en 1976, la BO du film Mortelle randonnée de Claude Miller, l'album Musique Mécanique et The Very Big Carla Bley Band (1990). Son dernier album 4X4 est paru fin 2000 chez Watt et distribué par ECM.


Carla Bley was born in Oakland, California in 1938. Her parents were both musicians who had met at the Moody Bible Institute in Chicago. Thus, her early years were saturated with both music and religion. She played piano at church, beginning at age 4, sang in the choir and played organ at weddings and funerals as soon as she was tall enough.
At the age of 12 she became interested in roller skating and spent the next three years practicing to become a competitive skater. At the same time, she had an after-scxool job accompanying a dance clqss. At 15 she quit school and went to work as a clerk in a music store. Then she accompained a folk singer for a few years and began playing solo piano in bars.
She became interested in jazz, and went to New York when she was 19. She supported herself by working as a cigarette girl at Birdland and Basin Street. She met pianist Paul Bley and began traveling around the country with him. He encouraged her to write music for his band. Though she worked occasionally as a pianist in coffee houses and bars, her main interest became composition. She married Paul Bley in California, and they lived in Los Angeles for a couple of years before returning to New York.

After working as an usherette at movie theaters for about a year she got a job as a coat check girl at the Jazz Gallery and once again had the opportunity to hear all the best players in New York. She kept writing, and eventually a lot of musicians, notably Paul Bley, George Russell, Jimmy Giuffre and Art Farmer, began recording her pieces. She also had an ongoing gig at a coffee house in the village, where many musicians came to sit in, and briefly played in a band led by Charles Moffett featuring Pharoah Sanders.

She met Michael Mantler in 1964 when they were both active in the Jazz Composers’ Guild. Together they started an orchestra made up of the Guild’s members, including Roswell Rudd, Archie Shepp and Milford Graves. When the Guild broke up they continued playing in public, but changed the name to the Jazz Composers’ Orchestra. They also toured Europe with a small group called Jazz Realities, featuring Steve Lacy, and recorded an album for small Dutch company, to which they also managed to sell a tape of a live orchestra concert.
During this period she also did many special project: Nick Mason, the drummer with Pink Floyd, recorded an album of her songs entitled Fictitious Sports which featured Robert Wyatt and Chris Spedding.
She wrote music for a large group of Scandinavian musicians and appeared with them at the International Music Festival in Norway.

She did an arrangement of the music to Fellini’s 8 ½ for a Nino Rota memorial album.
She arranged and wrote material for Charlie Haden’s second Liberation Music Orchestra album called Ballad of the Fallen.
During 1983 she wrote a piece for the Creative Improvisers’ Orchestra which included Leo Smith and Ray Anderson, wrote music to the lyrics of the American poet Ismael Reed, which was recorded by Taj Mahal, wrote another piece to a poem by Malcom Lowrey, which was presented in Cologne by West Germany TV featuring Jack Bruce and Steve Swallow, recorded an album called Heavy Heart with Hiram Bullock, Kenny Kirkland and members of her regular band, and did an arrangement of the Thelonious Monk piece Misterioso, featuring Johnny Griffin, for another memorial album produced by Hal Wilner. During this period she also toured extensively and wrote three pieces for the Composers and Improvisers Orchestra in Seattle (10 Horns).

In 1985 she began to focus on smaller ensembles and started writing for and touring with a sextet (no horns). She still did occasional projects with larger bands. For Willner’s Kurt Weill album she wrote an arrangement of Lost in the Stars featuring Phil Woods. Then she wrote an album featuring her bass player, Steve Swallow, called Night-glo. Using her existing 10-horn material as a starting point, she added enough new material to do a European tour with a 15-piece band. An hour-long NDR TV feature, called La Paloma, was created around her and that band in Hamburg. A mini-operatic version of For Under the Volcano, the Malcom Lowry piece she had premiered at Cologne, was staged at the Mark Taper Forum in Los Angeles as part of the New Music America Festival, with Jack Bruce, Steve Swallow and Don Preston.
The Carla Bley Sextet, with Hiram Bullock, Steve Swallow, Larry Willis, Victor Lewis and Don Alias, toured in 1986, made a record called Sextet, and played on a French TV extravaganza. Steve Swallow wrote an album featuring her as an organ soloist, called Carla, and she also co-produced, with Swallow, several other albums for the XtraWatt label, an extension of Watt. The Lincoln Center Chamber Music Society commissioned her to write Coppertone, featuring Fred Sherry, Paula Robinson and Ani Kavafian. She once again felt compelled to reduce the amount of musicians in her band. She began playing duets with Steve Swallow, first as recreational/educational pleasure at home and then, somewhat reluctantly, in public.

She received a grant to write a serier of piano pieces for Ursula Oppens. They were called Romantic Notions, and were premiered in New York in 1988. The Houston Symphony commissioned a short fanfare, called Continuoso. She continued touring with Steve Swallow and they recorded an album on Watt called Duets. Then she decided to return to working with her 10-horn band. The Big Carla Bley Band, featuring Lew Soloff, Gary Valente, Wolfie Pusching, Franck Lacy, Cristof Lauer, Bob Stewart, Andy Sheppard and her American rhythm section, toured Europe and made a live recording entitled Fleur Carnivore. She did a radio production in Sweden with the same instrumentation. She was asked to do something with the Harvard Big Band, but, since she had no music for (or interest in) that instrumentation, she asked Jeff Friedman to enlarge some of her smaller band pieces. The concert at Harvard was followed by a few other Big Band situations, notably the Creative Opportunity Orchestra in Austin, Texas, where she again used the Friedman orchestrations.

Finally, having been commissioned to write a piece for the Berlin Contemporary Jazz Orchestra, she broke down and began writing her own Big Band orchestrations. This first piece, eventually named All Fall Down, was premiered in Berlin in the spring of 1989. It turned out to be the beginning of a series of pieces for this long avoided instrumentation.
Meanwhile: The Friedman enlargements, supervised by Carla and Steve Swallow, were recorded in Palermo by the Orchestra Jazz Siciliana and released on the XtraWatt label.
Again with Swallow, she co-produced Karen Mantler’s second recording, entitled Get The Flu.
She composed the title track, Dreamkeeper, and arranged the rest of the music for Charlie Haden’s third Liberation Music album. She played Duets with Steve Swallow in Japan. There was also an appearance with Liberation Music Orchestra during that Japanese trip. Carla and Steve played on the NBC TV Night Music series, produced by Hal Willner and hosted by Dave Sanborn.

When they returned home, the orchestra became their sole interest and, with the help of Timothy Marquand, they formed the Jazz Composers’ Orchestra Association. They made a record of Mantler’s music and then commissioned and recorded new works by other composers. During this time she left Paul Bley and married Michael Mantler. They had a child named Karen in 1966.

When JCOA ran out of resources, Mantler and Bley unsuccessfully tried to get the big record label interested in their activities. They soon realized that they would have to fend for themselves. Then Bley had a lucky break. Steve Swallow told Gary Burton, who was always looking for interesting music to play, that Bley had written an hour’s worth of music but couldn’t sell it to anyone. Burton expressed interest, and with some additional writing for the Gary Burton Quartet, A Genuine Tong Funeral, featuring Larry Coryell and Gato Barbieri, was released on RCA. Soon after, she was commissioned by Charlie Haden, an old friend from the California days, to arrange and contribute pieces to his album, Liberation Music Orchestra, which featured, among others, Don Cherry and Dewey Redman. Between other People’s projects she was also working on an opera, Escalador Over the Hill, a collaboration with the poet Paul Haines, which was finally completed in 1972 and released on JCOA’s own label as a 3-record set. Among the large cast of singers and players were Jack Bruce, Linda Ronstadt, John McLaughlin, Viva, Don Cherry, Roswell Rudd, Gato Barbieri, Jeanne Lee, Howard Johnson, Karen Mantler and Charlie Haden. It was never performed live.

In 1973 Mantler and Bley formed Watt Works and began to make their own records, starting with Bley’s Tropic Appetites, another collaboration with Paul Haines. They also began distributing other independently produced records through the New Music Distribution Service, a division of JCOA. In 1974 she was commissioned by the Ensemble to write a chamber music piece. 3/4 featured Keith Jarrett and was conducted by Dennis Russell Davies. It was also performed by Ursula Oppens with Speculum Musicae, by Keith Jarrett with the St. Paul Chamber Orchestra, and others. At this point they moved to the Catskill mountains and built a house with a recording studio in the basement. In 1975 Bley joined the Jack Bruce Band, featuring Mick Taylor, and for 6 months experienced a different kind of life and music. When the group broke up she decided to form her own band.

In 1976 she used Richard Tee and the Stuff rhythm section on an album called Dinner Music, which also featured Roswell Rudd and Carlos Ward. She started writing for a 10 piece band (6 horns) and began touring and recording with that instrumentation regularly. Among her band members were Gary Valente, Tony Dagradi, Michael Mantler, Bob Stewart, Steve Slagle, D. Sharpe and Steve Swallow.

Over the next six years the band appeared in Europe, Japan and the U.S., and made five albums for the Watt label: European Tour 1977, Musique Mecanique, Social Studies, Live and I Hate to Sing. She also produced several Michael Mantler albums. The band recorded a sound track album to the Claude Miller film Mortelle Randonnee, for which Bley had written the music.

In the fall of 1990 she was a visiting professor at The College of William and Mary in Williamsburg, VA. During the semester she took time off to do a European tour with an 18 piece band. An album was recorded, called The Very Big Carla Bley Band. The music featured four solists: Lew Soloff, Gary Valente, Wolfgang Pusching and Andy Sheppard. In December, Andy Sheppard invited Carla and Steve to play with him on a BBC television program that was part of a music series. It went so well that they decided to tour together in the future.

At the beginning of 1991 she and Michael Mantler separated. He went back to Europe to live and left the company entirely to her. Their daughter Karen became the general manager of the entire operation, which by this time, included two recordings labels, a recording studio, and three publishing companies.
Carla continued playing with Steve Swallow, with whom she was now living. As a duo they toured Europe again in the spring and summer of 1991 and got as far east (always trying to get to interesting countries) as Greece. They played the first trio concerts with Andy Sheppard in Europe in late summer. The next few months were spent working on Steve’s record for the XtraWatt label.

After a failed attempt at writing for string quartet, Carla decided to write a piece for Violin and Big Band. Luckly, a commission from the Glasgow Jazz Festival made it possible for her to devote most of the year to the project, which was to feature Romanian violinist Alex Balanescu.

Carla and Steve again played duets in Japan in March, 1992. Later in the year they went to Glasgow to rehearse the new violin piece with a Scottish big band, and returned in the summer, with key members of her band, to premiere the piece, entitled Birds of Paradise, for the Glasgow Festival. As the resident composer of the Festival, she also conducted the Strathclyde Youth Band in a program of her music. A half hour film documentary was made of the rehearsals of Birds of Paradise. Then, joined by the rest of the band (the same musicians, most of them from London, she had used for the Very Big Carla Bley Band tour), she spent the next week in residence at the Umbria Jazz Festival in Perugia, Italy.
At the end of the summer Carla and Steve recorded a second Duets album, called Go Together. Carla made a solo piano appearance in a film about Eric Satie. There was another Duets tour of Europe.

At the beginning of 1993 Karen Mantler moved back to New York City and Ilene Mark took over as general manager of Watt Works. With the exception of a Duets tour in March, Carla spent the rest of the winter writing still more music for big band (while vowing that this would be the last of it). Two of her new pieces were premiered at Espoo, Finland, with Martti Lappalainen’s Big Band, as part of the April Jazz Espoo Festival. Then in June, she finally got to hear the result of the two years she had spent writing for this difficult and time consuming orchestration. Her Very Big Band did a long tour of Europe and recorded the album, Big Band Theory, which included Birds of Paradise, in London during the middle portion of the tour.

During the remainder of the year Carla performed only with Steve Swallow. They went to Münich for one concert in September. They played at the San Fancisco Jazz Festival in October, and also in Los Angeles and Santa Cruz. In November and December there was a long Duets tour of Europe.

In 1994, with the exception of a short tour with the Very Big Band in March which ended with an appearance at the Banlieues Bleues Festival near Paris, and a trio tour with Steve Swallow and Andy Sheppard, which produced a live album, Carla spent almost the entire year writing. Tigers in Training, commissioned by the Hamburg-based chamber ensemble L’Art Pour L’Art, was finished in August. Then, breaking her recent vow never to write again for Big Band, she accepted a commission from the Carnegie Hall Jazz Band and worked on a piece for them called Coconuts. It was performed December 1st at Carnegie Hall.

In January 1995, her album Big Band Theory was nominated for a Grammy in the category Best Jazz Big Band Album. Songs With Legs, the trio album recorded on tour in England, France, Italy, Germany, Austria and Turkey, was released in February. Carla, Steve and Andy Sheppard toured Europe again in February and March.

Biography courtesy of Saudades Tourneen

© Copyright Le New Morning, 2006.
Page maintained by Christian Boullangier,
Jazz-Passion, août 2006.


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Blue Gospel

Groupe

Alliant humour et prouesse vocale, le groupe Blue Gospel propose un show musical détonnant. Go down Moses, Oh when the saints, Oh happy day, revisités avec humour et magie. Bref, du gospel traité avec humour mais sans renier son identité.

La genèse du groupe date de 1994.

Elodie le Bail, passionnée de gospel, fait appel à deux chanteuses dont Valérie Corsaletti.
L’idée originelle est de monter un trio a capella.
Le projet se concrétise par l’arrivée de Coralie Pradet. Cette dernière chanteuse, mais également comédienne fait évoluer le concept de la formation :
Elle apporte cette touche qui la rend doublement intéressante. À l’idée initiale de formation vocale gospel somme toute classique, elle ajoute le concept de troupe, de spectacle musical. Quoi de mieux en effet, que transcender des chants sur l’amour, la paix et la fraternité par l’intermédiaire d’un véritable show en musique ?

La participation du pianiste Egonn Morvan met une touche finale au projet devenu groupe à part entière.

2004, le groupe Blue Gospel est né. Le quatuor monte alors un spectacle où se mêlent à la perfection gospel et autodérision.

Très vite quatre personnages s’imposent : Dorothy « la candide », Isabella « la diva », Rebecca « la repentie » et Egg Mc Muffin « le pianiste séquestré ».

Crédit photo : D.R.

 

© Copyright Les Couleurs du Jazz, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier,
Jazz-Passion, mai 2007.


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Éric Boccalini

Batterie, percussions

« La passion de la batterie, c'est tout ! » Cette passion s'exprime chez lui à partir de 1974. À l'époque, fan de Led Zeppelin, il évolue du hard rock au rock progressif et en arrive au jazz. D'abord autodidacte, il étudie en 1978 le chant, le solfège et les percussions auprès de Pierre Rigopoullo au conservatoire municipal d'Ivry sur Seine (94). À 22 ans, son séjour de six mois au Sénégal, en Casamance, le plonge au milieu des percussions. De 75 à 85, il joue avec des musiciens capverdiens, camerounais ou guinéens à Paris, capitale de la musique africaine à cette époque. En 82 et 83, il assiste aux cours de M. Jusquowiak à l'école de batterie D. Agostini. Puis, de 86 à 89, il suit les enseignements de J.M. Lajudi à la Drums School de Limoges. Déjà intéressé par la musique brésilienne, il rencontre Hermeto Pascoal en 94. En 95, il approfondit la connaissance du djembe Dun-Dun avec Mamady Keita.

Il crée en 96 le groupe Instant Tanné, aux multiples influences percussives. Il travaille actuellement avec le groupe Pâte à Celte dans une fusion celtique. Par son père italien, il est le « méditerranéen » du quartet : celui qui parle avec les mains.

 

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Afel Bocum

Guitare, Voix

Ce chanteur Malien, digne successeur d’Ali Farka Touré qui l’avait en estime, nous fait partager sa culture. De souche peul et shongaï, il nous propose une nouvelle musique africaine.
Le chant tient, dans les campagnes maliennes, une place prépondérante, et nous raconte l’Afrique : sa vie, ses habitants, ses aspirations. Et Afel Boucoum de nous la chanter dans plusieurs langues, d’une voix profonde.
La musique est également pleine de richesse, d’originalité et de complexité. Riche d’histoire, originale par ses instruments (vièle et luth traditionnels, calebasse…) et complexe car Afel Boucoum apporte son propre style en mixant tradition musicale et sonorités d’aujourd’hui (basse en slap ou guitare bluesky).
Afel Boucoum nous transporte au coeur des racines maliennes, nous ouvre de nouveaux horizons musicaux et nous offre une vraie bouffée d’oxygène.

 

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Anaïs Bodart

Violoncelle

Anaïs Bodart a été Médaille d’or de Violoncelle et de Musique de Chambre à l’E.N.M de Cachan et Premier Prix de Violoncelle, mention Très Bien au CNR de Dijon. Elle continue à étudier le violoncelle et pratique le quatuor à cordes auprès de Christian Wolff. Actuellement étudiante en Musicologie à Besançon, elle travaille avec Véronique Lefebvre Charlot et un percussionniste sur des spectacles pour enfants et participe à des animations musicales, en Orchestre, pour le service culturel de la ville de Besançon.

 

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 Claus Boesser-Ferrari

Guitare

Claus Boesser Ferrari propose une musique  à la fois énergique et impressionniste. Ses compositions et arrangements sont notamment inspirés par le folk acoustique, les rythmes brésiliens, cubains et la musique du théâtre d’avant-garde. Le résultat est un style « groovy » unique pour ce musicien atypique.

Depuis son premier album Acoustic Music Records en 1993, Claus n’a pas moins de 6 albums à son actif, dont Wandertag, sorti en 2006. Au-delà de ses performances en solo et de ses collaborations avec d’autres musiciens, Claus travaille aussi pour le théâtre en tant que compositeur.

Site internet :
www.boesser-ferrari.de/

 

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Antenor Bogea

Chant, Piano

Né à São Luis du Maranhão, ville du Nord du Brésil considérée comme le berceau des poètes, Anténor Bogéa a grandi au sein d’une famille où la musique, et la culture en général, faisait partie de la vie quotidienne. Cependant, s’il pratique le piano depuis sa plus tendre enfance et a toujours aimé jouer avec ses amis lors de concerts à l’université ou de fêtes privées, pendant des années il a considéré la musique  comme un simple Hobby.

C’est en faite au début des années 90, alors qu’il exerçait la fonction d'attaché culturel à l'Ambassade du Brésil à Paris que, poussé par la guitariste Rosinha de Valença – avec qui il avait composé  la très belle « Clara Paixão », qu’il  accepta enfin de se présenter en public. Il enregistra alors son premier disque « Samba em Paris » qui regroupait ses propres compositions et fut à l’origine de son premier concert au New Morning, à Paris. Ce fut aussi le début d’une brillante carrière qui le mena à se présenter avec succès dans de nombreuses salles de spectacles, en France, où il a déjà enregistré 3 CDs, puis en Espagne, au Brésil et en Afrique.

De retour à Brasilia, où il poursuivait sa carrière diplomatique, Antenor n’en a pas cessé pour autant de composer et de chanter. Toujours entouré de nombreux compositeurs, musiciens et interprètes, il a continué à se présenter, avec succès, sur les scènes brésiliennes et à réaliser de nombreuses tournées en Europe et en Afrique pour y participer à d'importants festivals, dont le Festival de Vienne, et y partagé de grandes scènes avec des artistes de renom comme : Nina Simone, Baden Powell, Pierre Barrouh, Sivuca, etc.

Puis, sans perdre ses bonnes habitudes de partage, il réunit une brochette d’excellents interprètes, comme Miucha, Alcione, Marina de Moraes, Marcia Maria, etc. pour enregistrer «O Peregrino» (Le Bourlingueur), un CD qui a été lancé au Brésil sous le label Rob-Digital. Infuencé par Tito Madi, Taiguara, Edu Lobo, Tom Jobim, Ivan Lins, Chico Buarque, Catulo da Paixão Cearense, Antenor Bogéa sait mêler avec bonheur ses propres compositions à des adaptations très personnelles de ses compositeurs préférés, élaborant ainsi un répertoire allant de la Bossa Nova aux rythmes du Maranhão sa terre natale, en passant par des ballades et des sambas parfois un peu jazzy. Cependant, ce sont sans doute les diverses saveurs glanées ça et là au fil de ses voyages, et qui imprègnent toutes ses chansons, qui font toute l’originalité de ce poète à la voix chaude et câline, et au sourire malicieux qui sait charmer son public en le menant de bossas novas et de balades, teintées de tendresse et de nostalgie, souvent pourvues d’une pointe d’humour, à des rythmes effrénés.

Actuellement en poste à Athènes, il se produira au Satellit-Café à Paris le 13 Mars prochain accompagné de son groupe

Discographie :

  • Samba em Paris – Night and Day , Paris,1993
  • Estações –1996 (Marseille, MSI) 1996
  • Torcida Brasil  - MSI, Marseille, 1998
  • Peregrino ROBDIGITAL, Rio de Janeiro - 2005   

Ils ont dit :

ANTENOR BOGÉA - EXTRAITS  DE  PRESSE

«...une voix chaude, virile, débordant d’épaisseur humaine, de tendresse, pour vous détailler des mélodies de bossa-chansons, des partitions difficiles à jouer et impossibles à chanter. Lui, Antenor Bogéa, semble se jouer des difficultés.  Des textes très pudiques et très touchants, en brésilien et en français, en anglais pour se délecter...»  (Michel GRENIER, «Jazz Hot»)

« ...aimant composer des jolies bossa-nova comme on n’en fait plus à la terrasse des cafés parisiens. Un album vient de sortir, qui prouve que le dilettantisme possède un charme tranquille que les circuits professionnels interdisent de pratiquer ordinairement.» («Le Monde»)

« ...et quel disque! Un mélange de bossa nova et de jazz, imprégné de tendresse, et parfois même de nostalgie. On y retrouve la senteur des soirées chaudes de Copacabana et les nuits feutrées de notre bonne vieille capitale. Ça swingue, ça balance surtout, c’est beau.»(«Paname Magazine»)

« ...Samba et jazz brésiliens par un excellent musicien... » («Le Figaro»)

 « ...un disque fin et attachant...  Bogéa rend un bel hommage à Paris dans la chanson-titre, où il évoque les divers quartiers de la capitale française. Mais son grand thème est l’amour, notamment avec son mélancolique  «Chant de l’aube»... »          (Isabelle LEYMARIE,  «Courrier de l’Unesco»)

«Marchant sur les traces d’un trop illustre prédécesseur (Vinicius de Moraes), Antenor Bogéa démontre que l’on peut être diplomate et pratiquer la bossa nova sans honte.» («Le Monde»)

« ... l’album Samba à Paris rassemble des compositions du diplomate dont cette samba titre qui a tout pour faire un tube... Il a la saveur particulière donnée par le mariage du jazz et de  la bossa nova, mais fait partager l’émotion, la sincérité et l’amour pour cette musique d’un amateur au sens fort du terme.» (Revue  «Bouches du Rhône - La Lettre du Conseil Général»)

« ...Antenor a toujours eu le goût de la musique, s’accompagne parfois joliment au piano et compose quelques airs agréables... il chante véritablement avec le talent d’un professionnel... Son répertoire est composé essentiellement des grands classiques de la bossa nova: douceur, langueur, décontraction, charme, bref tout ce qu’il fallait pour cette belle nuit d’été... Antenor représentait hier soir toute la douceur de vivre du Sud... » (Jeanne BAUMBERGER, «Le Provençal»)

« ...Il est émouvant pour moi de dire qu’Antenor Bogéa est dans le droit fil de Vinicius de Moraes, avec cette extraordinaire générosité native, tellement brésilienne, que les mots me manquent. Poète, diplomate, chanteur. Amoureux des choses humaines avant tout... » (Jean-Pierre LANG, auteur-compositeur)

« ...son interprétation de l’Aquarela do Brasil a été une émotion inattendue qui a mis toute la salle en émoi: il la chante dans son style personnel, dans un ton de bossa-nova et rythme de nostalgie. Une recréation lente et tendre de notre Aquarela qui surprendrait et comblerait Ary Barroso  lui-même.»
(Mara GUIMARÃES «A Tarde»)

« ...Antenor Bogéa a fait un bœuf dans un club de jazz à Montparnasse en chantant de grands succès de la bossa nova qu’il a traduits en français. Le public l’a applaudi debout.» (Zózimo BARROSO DO AMARAL, «Jornal do Brasil»)

« ...dans son concert, je me suis senti comme dans un petit bateau... navigant... » (Paco IBAÑEZ)

« ...Eu te amo  (Je t’aime) : la mélodie est signée de l’immense Antonio Carlos Jobim et les paroles de Chico Buarque. Au top... Antenor Bogéa a traduit en français. Résultat: un texte superbe... » (Sylvie PEREZ, «Le Nouvel Économiste»)

"...não se ouça o CD PEREGRINO, no entanto, como o trabalho de alguém  que tem mais o que fazer. Antenor é do ramo, com sua voz grave e bem colocada, com suas melodias bem construídas e as letras que pairam bem acima da mediocridade que insiste em nos circundar."
(Roberto M.Moura, "Tribuna da Imprensa", Rio de Janeiro)

“... mais on ne doit pas écouter le CD PEREGRINO comme l’œuvre d’un amateur, Antenor fait partie des professionnels, avec sa voix grave et bien placée, ses mélodies bien construites et des paroles qui flottent bien au-dessus de toute cette médiocrité qui fait de plus en plus partie de notre environnement." (Roberto M.Moura, "Tribuna da Imprensa", Rio de Janeiro)

"...e tem mais fraseados franceses: de Hervé Cordovil, "Fleur de manacá", com direito a um lindo "Escravos de Job", brincado por Antenor e Mariana de Moraes, sob o acordeon de Farlley Derze. Vovô Vinicius ia gostar dessa farra forrozeira."
(Henrique Nunes, "Diário do Nordeste", Fortaleza, CE)

“..et il y a des phrasés français: de Hervé Cordovil, "Fleur de manacá", qui méritent une belle citation d’"Esclaves de Job", dans lesquels Antenor badine avec Mariana de Moraes, accompagné par l’accordéon de Farlley Derze. Papy Vinicius de Moraes aurait  adoré cette plaisanterie genre forró."
(Henrique Nunes, "Diário do Nordeste", Fortaleza, CE)

"...logo Antenor volta à sua melhor rotina, na companhia chique demais de Márcia Maria, na sua "Teu olhar". Se faltava falar em Johnny Alf, agora não falta mais. É sua porção Tito Madi a que ele se referia como influência. Um pouco bossa nova, meio samba-canção. Benditos primórdios. O mesmo apuro dos versos e das melodias do primoridial Madi, Antenor extrapola em outra sua: "Sete chaves", que vem com outro dueto belíssimo, com Anna Condeixa, entre o acordeon de Chico Chagas e o piano de Leandro Braga. Ambas soam como Alf, o precursor paulista da bossa. E por fim, de seu primeiro álbum, resgata a também outra bossa encantadora, "Samba em Paris", que, na homenagem indireta ao Poetinha de Orly, fala em "sorrir, dançar, amar, sonhar, cantar/uma canção que diz que/C´ est si bon". E como. A bossa nova sobrevive. Ainda que na França. Saravá, Bogéa! "
(Henrique Nunes, "Diário do Nordeste", Fortaleza, CE)

"...ensuite Antenor revient à sa meilleure routine, en la compagnie chic de Márcia Maria, dans sa chanson "Teu olhar". S’il lui manquait parler de Johnny Alf, maintenant ça ne lui manque plus. C’est son côté Tito Madi dont il parlait comme une influence. Un peu bossa-nova, un peu samba-chanson. Des bénis commencements. Le même raffinement des vers et des mélodies du primordial Madi, Antenor transpose dans une autre composition: "Sete chaves", qui vient avec un autre très beau duetto avec Anna Condeixa, entre l’accordéon de Chico Chagas et le piano de Leandro Braga. Toutes les deux sonnent comme Alf, le précurseur de la bossa nova à São Paulo... à la fin, il reprend un titre de son premier album, la charmante bossa "Samba em Paris", un hommage indirect au poète Vinicius de Moraes, où Antenor parle de "sourire, danser, aimer, rêver, chanter une chanson qui dit que C´ est si bon". Et comme! La bossa nova survit. Même que ça soit en France. Saravá, Bogéa! "
(Henrique Nunes, "Diário do Nordeste", Fortaleza, CE)

"...amigo e parceiro de Rosinha de Valença, [Antenor Bogéa] fez sucesso nas rádios do país do vinho e do perfume com um misto de recriações de Tom, Chico e Ivan Lins."
(Kiko Ferreira, "Estado de Minas", Belo Horizonte, MG)

"...amie et partenaire de Rosinha de Valença, [Antenor Bogéa] a reporte un enorme succès sur les rádios du pays du vin net des parfums en mélangeant des recréations de l’ouvre de Tom, Chico et  Ivan Lins."
(Kiko Ferreira, "Estado de Minas", Belo Horizonte, MG)

Site internet : www.antenorbogea.com

 

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Jazz-Passion, février 2007.


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Mari Boine

Chant, Percussions

La musique peut nous émouvoir là même où on ne l’attendait pas. Elle peut être immédiatement perceptible, mais peut tout aussi bien nous prendre au dépourvu et générer des impressions ou des effets que l’on ne peut définir. Des pulsions, des vibrations, des couleurs, des états d’âme qui touchent directement nos instincts les plus secrets, les parts les plus enfouies de nos moteurs sensoriels. Elle peut nous troubler, nous égarer, nous bouleverser, nous plonger dans un pathos ou une mélancolie indéfinissables et, à l’inverse, nous procurer un bonheur intense…

La musique de Mari Boine agit ainsi sur nos neurones. On ne peut l’écouter et rester de marbre, ne pas se sentir atteint par quelque chose qui nous dépasse. Un mystère résidant dans l’interaction entre sa voix, les mélodies et l’interprétation qu’en donnent les instrumentistes qui les servent.

Mari Boine est unique. Une artiste absolument impossible à étiqueter, à ranger dans telle ou telle catégorie, à référencer par rapport à telle ou telle forme d’expression, tel ou tel artiste. Toute comparaison du style et de la manière de Mari Boine à quoi que ce soit d’autre est une projection de l’esprit perdue d’avance.

Certes, Mari est lapone et, par son appartenance à une minorité installée depuis des siècles dans le nord de la Scandinavie mais trouvant ses origines au-delà des monts Oural, au cœur de la haute Asie, les professionnels du marketing la rangent dans la catégorie « World Music ». Seulement, si la chanteuse sami revendique la culture des siens, leurs musiques et traditions, son art se situe néanmoins aux confins de plusieurs territoires : le folk, le jazz, le rock, la fusion, l’ambient… et peut tout autant être qualifié d’expérimental. La vérité vraie, c’est que Mari Boine est avant tout elle-même. Une chanteuse, musicienne et créatrice nomade, toujours en quête de nouveauté et d’ailleurs, qui imprime sa propre marque à tout ce qu’elle crée.

Mari Boine a commencé à se faire entendre au début des années 1980. Elle était alors en colère et avait de bonnes raisons de l’être. Comme toute personne appartenant à un peuple dont on a annihilé la culture, que l’on a christianisé de force (les Sami sont animistes), un peuple dont on a nié la langue et les traditions, un peuple que l’on a opprimé.

Pour que son message touche le plus grand nombre, elle s’exprime d’abord en norvégien et en anglais. Puis intègre peu à peu le lapon à ses textes : « C’est une langue magnifique à chanter, dit-elle, très riche en intonations vocales. Je ne peux à moi seule représenter une communauté entière ; mais en racontant mon propre vécu, lequel s’inscrit dans l’histoire générale du peuple lapon, j’essaie dans mes chansons de traduire nos peines et nos espoirs, de dénoncer l’oppression dont nous avons trop longtemps souffert et d’exprimer par la même occasion l’unicité d’une culture semblable à aucune autre en Europe ; une culture belle et douce, en prise directe sur les éléments, les forces spirituelles et la nature. »


Suite au triomphe, en 1989, de son deuxième album « Gula Gula », Mari remporte sa première victoire : elle est reconnue et appréciée pour ce qu’elle est, et de sa différence naît son succès. Depuis, la chanteuse a enregistré huit CD, collaboré à différents projets aux côtés, notamment, de Peter Gabriel (« One World – One Voice », 1990) ou Jan Garbarek, composé plusieurs musiques de films, donné quantité de concerts et reçu une dizaine de prix, distinctions et awards, norvégiens ou internationaux.

Quatre ans se sont écoulés depuis « Gavcci Jahkejuogo (Eight Seasons) », son dernier album. Cela peut paraître long, mais Mari Boine est une artiste qui ne peut en aucun cas travailler dans l’urgence. Elle a besoin de temps. Pour réfléchir, envisager de nouvelles mélodies, trouver le bon concept, pouvoir y revenir si nécessaire. Elle a besoin de temps pour que sa créativité vienne à maturation et que s’installe dans son esprit l’idée de la finalité du produit ; quelles sonorités envisager, expérimenter ou inventer, quels musiciens choisir, quels textes écrire…

La majorité des thèmes révélés par « Idjagiedas » ont été donnés sur scène, l’an dernier, à l’occasion du Telemark Festival dont Mari était l’une des têtes d’affiche. En live, la chanteuse, son groupe et le producteur Svein Schultz ont pu en tester l’impact sur le public et, comme le dit Mari, « les parachever, les remodeler s’il le fallait et les polir pour qu’ils soient le meilleur possible sur disque ». Le matériel requis pour l’album comprend « Lottas (Little Bird) », tiré de la BO composée par la norvégienne pour un film allemand tournant autour du célèbre conte pour enfants Hansel et Gretta. À l’exception de deux titres, les textes sont signés de deux auteurs lapons, Karen Anne Buljo et Rauni Magga Lukkari qui, l’un comme l’autre, ont puisé dans la mythologie sami pour raconter d’étranges histoires empreintes de références chamanistes et peuplées de créatures légendaires.

« Alors que les albums précédents de Mari cherchaient avant tout à dégager une atmosphère particulière et jouaient abondamment sur des architectures sonores souvent expérimentales, dit Svein Schultz, « Idjagiedas » offre un travail beaucoup plus orienté vers la mélodie. » Et si Mari Boine, comme à son habitude, explore tous les coins et recoins du chant et n’hésite pas à tenter l’impossible, la tenue générale du CD, mi-électronique, mi-organique, demeure plus linéaire et, de fait, accessible, peut-être, au public le plus large possible.

Autour de Mari, notons la participation de musiciens tout à fait exceptionnels, garants d’une créativité jamais prise en défaut et tous fervents adeptes de la quête la plus absolue de la beauté : Svein Schultz (production, voix, claviers et programmation), Georg Bulo (guitares et voix), Ole Jorn Myklebust (trompette, voix, samples et électronique), Peter Baden (programmation, effets électroniques, percussions, batterie, marimba, voix), Juan Carlos Zamata Quispe (instruments péruviens, nord-amérindiens et asiatiques, bouzouki, mandoline, violon, voix), Gunnar Augland (batterie, percussions, voix), Sanjally Jobarteh (kora et voix), ou encore Sibusisiwe Ncube (mbira : piano africain à pouces) et Terje Rypdal, guitar-hero norvégien qu’on ne présente plus. Un maelström de sonorités envoûtantes et de lignes mélodiques flamboyantes et ondulatoires pour un idiome musical inclassable, d’une richesse peu commune avec, à l’arrivée, un extraordinaire voyage initiatique à travers un monde sublimé où les cultures du monde conjuguées développent l’un des plus beaux paysages oniriques du moment.

 

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Bob Bonastre

Chant, Guitare

Né au Sénégal de parents Franco-Espagnol, Bob Bonastre est tombé amoureux de la guitare à 14 ans. Présenté il y a quelques années par la presse jazz française, comme l’un des « prochains meilleurs guitaristes », il a décidé, après plusieurs années de duos et trios électriques, de suivre un autre chemin, plus près de son cœur. Si le jazz, le rock et la musique contemporaine appartiennent à sa culture, son travail sur la guitare à cordes nylon lui a ouvert une nouvelle voie, dans laquelle le son est aussi important que la note.

De grands guitaristes tels que Claus Boesser-Ferrari, Tim Sparks ou N'Guyen Lê ont reconnu cette qualité de son. Il joue ses propres compositions en concerts solo, amenant un langage très large, fait d'harmonies complexes, de nouvelles approches telles que le jeu avec une baguette chinoise et une étonnante voix à trois octaves. Sa musique parle de voyages autant intérieurs qu'autour du monde, amenant le public d'un continent à l'autre, avec toujours le lien de l'émotion et de la spiritualité. Une musique où la valeur des notes a autant d'importance que la vertu du silence.

Primé aux concours Internationaux de guitare électrique de Lausanne en 1995 et de guitare acoustique d'Osnabrück en 2000, Bob Bonastre a enregistré l'année dernière son premier album de compositions en solo : « Existence ».


Bob Bonastre, sénégalais de naissance et de sources franco-espagnoles a su tirer profit de ces racines originales pour les utiliser dans ses compositions. Ainsi, sa musique parle de voyages, amenant le public d'un continent à l'autre, entre émotion et spiritualité.

Après avoir enregistré en 2003 son premier album de compositions en solo « Existence », Bob Bonastre vient de sortir un nouvel album Nature Art (sorti à l'étranger en septembre) sur le label allemand Wonderland.

Souhaitant faire partager sa passion au plus grand nombre, il est créateur et directeur du Festival International de Guitare : Les Automnales de Ballainvilliers, qui réunit depuis 2 ans des guitaristes de renommée internationale.

www.bob-bonastre.com

 

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Jazz-Passion, octobre 2006.
mise à jour en octobre 2007.


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Jean Bordé

Contrebasse

Après des études de piano au cours desquelles il découvre l'improvisation auprès de Keith Tippett à 15 ans, Jean Bordé se tourne vers la contrebasse. Il étudie la musique classique et contemporaine à l'École Normale de Musique de Paris, apprend le jazz avec Jacques Vidal, puis se spécialise en tango avec Juan Jose Mosalini au CNR de Gennevilliers.
Mais son attirance pour l'abstraction et l'exploration des timbres qu'offrent l'archet, l'amènent vers un travail axé sur l'improvisation sous toutes ses formes, du free jazz à l'improvisation libre issue de la musique contemporaine ou bruitiste, lui permettant d'amener la contrebasse à sonner de manière indépendante de sa facture classique.

Depuis quelques années, Jean Bordé est un acteur actif de la musique improvisée à Paris, par les performances et son engagement dans sa diffusion. Il collabore aussi fréquemment avec d'autres expressions artistiques ; ainsi les danseurs de Butô Atsushi Takenouchi ou Ayako Kato, le théâtre, les arts plastiques et comme compositeur de film (École des Arts Audiovisuels du Fresnoy, festival de Rotterdam, Forum des Images).
Il joue régulièrement avec Dan Warburton, Jean-Sébastien Mariage, Bertrand Denzler, Thierry Madiot, Frédéric Blondy, Sharif Sehnaoui, Pascal Battus, Quentin Bubost, Marc Baron, Stéphane Rives, Edward Perraud, mais aussi à l'occasion avec Hans Koch, Seiji Murayama, Boris Baltschun, Alexandre Bellenger, Margrit Rieben, Charlotte Hug, Jack Wright, Hans Tammen, Ramon Lopez...

 

© Copyright Charlotte de Jésus, Olympic Café, 2006.
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Jazz-Passion, août 2006


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BOTAFOGO

Jacques Figueras, Sandro Zerafa,
Christophe Bras, Jean Christophe Jacquin

Botafogo souhaite, par sa musique, montrer avant tout le créateur de mélodies et de rythmes, et jouer ses musiques comme on jouerait des standards de jazz, sans essayer de rivaliser avec la folie du Maître.

Jacques Figueras, à l’initiative du projet, s’est passionné pour la musique d'Hermeto en 2002, lors de son séjour à la New School. Il a vite réalisé que cette musique allait lui permettre de faire se rencontrer ses deux grandes passions pour le jazz et la musique brésilienne. Ce bassiste français a déménagé à São Paulo, en mars 2006 afin d'élargir son expérience musicale et de poursuivre ses 10 ans d’histoire d'amour avec la musique brésilienne.

Pour monter le projet Botafogo, il s’est entouré de musiciens de talent. Ainsi, Sandro Zerafa, Christophe Bras et Jean-Christophe Jacquin le rejoignent autour de ce répertoire mélangeant des compositions d’Hermeto Pascoal mais aussi de Pixinguinha, Tom Jobim ou des membres du groupe. Chacun y a apporté ses influences et ses diverses expériences professionnelles pour créer une unité musicale.

DISCOGRAPHIE

Botafogo, Sortie Décembre 2008

EN VIDEO SUR

  • http://fr.youtube.com/watch?v=gjuVkN9MZTQ

SITES INTERNET

  • http://www.myspace.com/jacquesfiguerasbotafogo
  • www.jacquesfigueras.com

 

© Copyright Le Satellit Café, 2007.
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Jazz-Passion, novembre 2007


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Rogerio Botter Maio

Bassiste, compositeur, arrangeur, producteur

Rogerio Botter Maio, bassiste de génie, mais aussi compositeur, arrangeur et producteur, a le don de créer un mélange inattendu de sonorités tout en couleurs, entraînant ses auditeurs le temps d’une nuit, dans un voyage au fin fond d’un Brésil polymorphe… Ses compositions sont imprégnées de toute la force rythmique et de la richesse harmonique et mélodique, présentes dans les musiques traditionnelles qui l’influencent (samba, afoxé, baião, choro, etc.)… A découvrir !

Né à São Paulo, Rogério Botter Maio a beaucoup voyagé. Il a notamment vécu onze années entre l’Europe et les Etats Unis, où il s’est produit dans diverses formations aux influences multiples, les enrichissant chaque fois d’une couleur et d’une énergie résolument propre, issue de la musique traditionnelle brésilienne.

De 1987 à 1989, il étudie à Graz en Autriche, des répertoires jazz et classiques. Il passe alors de Rome à Paris, puis s’envole en 1991 pour Boston, puis New York où il poursuit son apprentissage. Durant ses cinq années de résident new yorkais, il se produit notamment aux côtés de musiciens tels que Paquito de Rivera, Lionel Hampton, Cláudio Roditi, Manfredo Fest, Leny Andrade ou Hendrik Meurkens ; et enregistre avec de nombreux autres (Gerry Mulligan & Jane Duboc, Hendrik Meurkens, Manfredo Fest, Naná Vasconcelos, etc.)

C’est en tant que compositeur, arrangeur et producteur, qu’il sort en autoproduction son premier album personnel : « Crescendo » (1996). En 2000 sort son deuxième opus « Aprendiz », qui marque aussi son retour au Brésil. Depuis lors, Rogério est apparu aux côtés de Dom Salvador, Hermeto Pascoal, Danilo Caymmi, Jovino Santos Neto, Soundcape Big Band et l’Orquestra Popular de Câmara. Il est aussi membre permanent du Nelson Ayres Trio.

http://www.bottermaio.com

 

© Copyright Muriel BURNOD, association World Music, 2006.
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Ali Boulo Santo

Chant, Kora amplifiée

Né à Dakar en 1974, son chemin semblait tout tracé : il descend d’une grande lignée de griots et son grand père était reconnu dans toute l’Afrique comme « Roi de la Kora ». L’aïeul avait d’ailleurs décidé de faire de ce petit fils son héritier favori mais… C’était sans compter sur le caractère rebelle du jeune homme qui prend le pseudonyme d’Ali Boulo Santo et laisse à ses cousins germains le soin d’utiliser publiquement le nom Sissoko, et donc de s’inscrire dans un héritage traditionnel prestigieux. Lui préfère s’en démarquer et trouver un autre chemin.

En 1992, Ali Boulo Santo obtient son diplôme au Conservatoire National de Musique de Dakar qui couronne des études de composition, d’arrangements et de pratique instrumentale. Outre la kora, il se met à la guitare et aux percussions diverses, histoire de s’ouvrir de nouveaux horizons.
Un jour, alors qu’il jouait paisiblement dans la cour de la maison familiale, un musicien français fait irruption. Nous sommes en janvier 2000, le musicien s’appelle Frédéric Galliano et il est à la recherche d’instrumentistes pour participer à un projet mêlant électronique et acoustique. Depuis, ces deux-là ne se sont plus vraiment quittés.

En septembre 2000, Ali Boulo Santo vient une première fois jouer avec Galliano pour une mini tournée France/ États Unis. L’aventure expérimentale prend de plus en plus d’ampleur ; en 2001 le projet est baptisé « African Divas » et commence à tourner dans le monde entier. Ce seront quatre années de succès ininterrompus à travers toutes la planète. Dans les grands festivals internationaux, ils sont programmés sur les mêmes scènes que des aînés prestigieux : Salif Keita, Youssou N’ Dour, Oumou Sangaré, Touré Kunda, Angélique Kidjo, Mory Kanté…

Parallèlement, Ali Boulo Santo enregistre deux albums pour le label Frikyiwa, créé par Frédéric Galliano (qui endosse alors le rôle de producteur) : élégant et profond, « Manding Ko » (son premier album réalisé en duo avec Hadja Kouyaté la griotte guinéenne, autre pilier d’African Divas), sort en 2001. Le second « Komo Félé », enregistré à Dakar en 2003 avec un studio mobile, offre des directions encore plus novatrices : de l’afrobeat mandingue aux couleurs sénégalaises, où la kora munie de pédales d’effets ouvre de nouveaux espaces.

À ces collaborations intenses avec Frédéric Galliano, Ali Boulo ajoute des incursions dans des univers musicaux aussi divers que ceux des jazzmen Trilok Gurtu, Doudou Gouiran, les frères Belmondo, Julien Loureau, Tony Allen, Moktar Samba ou le chanteur français Julien Baer. Et en juillet 2005 pour le festival Rio Loco, Ali Boulo Santo a réalisé une création vibrante entre musique sénégalaise et les chœurs de l’Opéra de Toulouse.

Instrumentiste virtuose, compositeur sensible, il est aussi un chanteur dont la voix extrêmement douce et légèrement lointaine nous emmène aux confins de la nostalgie, d’une spiritualité pudique et d’une profondeur pleine de grâce.
Ali Boulo Santo représente bien cette dualité de la musique africaine contemporaine, entre Afrique et Occident, ce passage d'une génération traditionnelle restée au pays aux plus jeunes, vivant en exil au contact de sonorités métissées. Avec ce petit quelque chose en plus des défricheurs discrets, de ceux qui auront toujours quelques longueurs d’avance…

Discographie :
« Manding Ko » (en duo avec Hadja Kouyaté) 2001, Frikyiwa/
distribution Nocturne
« Komo Félé » 2003 Frikyiwa,/ distribution Nocturne

 

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Jazz-Passion, août 2006.
mise à jour en mars 2007.


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Jean-Paul Bourelly

Voix, Guitare

The BAND OF GYPSYS RELOADED is a tribute to the short but very intense time Jimi Hendrix was playing with this trio from December ’69 to March ‘70. The audience will experience an overwhelming mix of Blues, Rock and Funk with one of the most powerful line-ups touring these days.

Jean-Paul Bourelly is the Jimi Hendrix of the new century. He is acclaimed the best interpreter of Jimi`s music world wide. Born in Chicago he also has a very deep Blues sound combined with a rough and noisy approach to this music, that gives him a very unique position in the music business. He also works with Rap music and styles of heavy Funk and Rock. Seeing Bourelly live on stage is a great experience always.

Bourelly was the co-founder of the Black Rock Coalition in NYC in the 80`s. He worked with numerous different musicians such as Miles Davis, Pharoah Sanders, Elvin Jones and McCoy Tyner on one side and Vernon Reid of Living Colour, Noise legend Elliott Sharp and the Rappers of D-Nice on the other side. He produced, played and recorded with the legendary Cassandra Wilson, cooperated with Lenny Kravitz' drummer Cindy Blackman as well as with Rolling Stones bassist Darryl Jones and Blues legend Taj Mahal
.

 

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Jazz-Passion, mars 2007.


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Pierre Boussaguet

Contrebasse

Pierre Boussaguet naît le 12 novembre 1962 à Albi, en France, et s'intéresse à la musique dès son jeune âge. Il commence à jouer de l'accordéon, jusqu'au jour où il achète un disque de Harry "Sweets" Edison, simplement parce que l'expression des visages sur la pochette lui plaît. Cette musique l'émerveille. Quelques mois plus tard, un ami musicien le convainc d'aller à un concert du trio de Ray Bryant à Albi. Quand il entend le walking bass, c'est le déclic: il se prend de passion pour la contrebasse et se met tout de suite à l'apprendre par lui-même. Après deux années d'études en solitaire, il décide de travailler avec Jean Cros, l'un des plus grands bassistes classiques, qui lui enseigne une bonne technique de base.

En 1982, il rencontre Jimmy Woode, ex-bassiste de Duke Ellington, qui reconnaît son talent. "Vous me rappelez Ray Brown", lui dit-il et il l'invite à passer quinze jours avec lui en Suisse pour parfaire son initiation au jazz.

En 1985, Pierre Boussaguet monte à Paris pour se joindre au quartette et au big band du saxo ténor Gérard Badini. Grâce à son tempo précis et sa grande résonance sonore, il se fait rapidement un nom sur la scène parisienne.

1986 marque trois évènements chers au jeune contrebassiste d'Albi: il est repéré par Guy Lafitte lors d'une jam-session et devient le bras droit du célèbre saxophoniste gascon. Il rencontre, en mai, grâce au pianiste Marc Hemmeler, le légendaire Ray Brown qu'il n'avait jamais vu jouer jusque-là. Les deux musiciens s'entendent d'emblée et créent deux années plus tard la formation "Two Bass Hits" – originale, même audacieuse, non seulement parce qu'elle réunit un pianiste et deux bassistes, mais parce que deux basses jouent simultanément tout au long de chaque morceau. Leur album remarquable enregistré lors de leur deuxième tournée en Europe, en août 1988, leur vaut l'éloge des critiques et du public. Puis en août 1986 un autre rêve se réalise: le grand pianiste jamaïcain Monty Alexander le choisit pour quatre concerts à Paris et invite son "petit frère" en tournée en Europe et deux fois au Japon, en 1989.

Pierre Boussaguet est actuellement l'un des contrebassistes les plus demandés sur la scène internationale: Tommy Flanagan, Monty Alexander, James Williams, Harry Edison, Clark Terry, Kenny Burrell, Joe Pass, George Benson, Herb Ellis, Barney Kessel, Dee Dee Bridgewater, Benny Carter, Milt Jackson et bien d'autres font appel à lui.

Il a créé un quintette qui joue ses propres compositions et arrangements et s'est produit pour la première fois à la Jazz Parade de Genève, en juin 1990. On peut voir et entendre Pierre Boussaguet dans toute l'Europe, aux côtés de différents musiciens.

Au-delà de l'influence de Ray Brown et d'autres contrebassistes comme Jimmy Blanton ou Oscar Pettiford, son jeu est très affirmé et sa profonde connaissance de son instrument fait de lui un grand styliste. Pierre Boussaguet est considéré par les critiques et les musiciens comme le contrebassiste européen de nos jours.

On a pu le remarquer aux cotés de Diana Krall lors de son World Tour "The look of love", mais aussi de Vikotoria Tolstoy, Lisa Nilsson, Niels Lan Doky, Lalo Schiffrin, les frères Ferré, Laurent Korcia... c'est aujourd'hui aux cotés de Fredrika Stahl que nous pourrons entendre son propre projet "From the Duke to the King" dans une affiche partagée à travers le monde.


Pierre Boussaguet was born in Albi, France, on November 12, 1962. Interested in music at an early age, he began with the accordion until the day he bought a record of Harry "Sweets" Edison, just because he liked the expression of one of the faces of the cover. He was filled with wonder at the music. A few months later, a musician friend forced him to go to a concert given by Ray Bryant's trio in Albi. As soon as he heard the "walking bass", he realized that was what he wanted to do, and he promptly started teaching himself the double-bass. After two years of studying alone, he decided to work with Mr Jean Cros, one of the first classical bass performers, who taught him a sound basic technique.
In 1982, Pierre met Duke Ellington's ex-bassist Jimmy Woode, who recognized his growing talent. "You remind me of Ray Brown," he said, and invited Pierre to spend a fortnight with him in Switzerland to perfect his initiation into jazz music.
In 1985, Pierre Boussaguet went up to Paris to join tenor Gérard Badini's quartet and big band. Thanks to his precise tempo and great tonal resonance, he soon found his place on the Parisian scene.
1986 was marked by three important for the bassist:- Guy Lafitte noticed him during a jam session, and took him on. Since then, Pierre has been the right hand of the famous Gascon saxophonist; Through pianist Marc Hemmeler, he met the legendary Ray Brown, whom he had never seen play before. The two men got on well straight away, and two years later the amazing group Two Bass Hits saw the light of day. The idea was original, even audacious. More than just uniting two bassists and a pianist, the real challenge was to have the two basses playing simultaneaously all through each piece. A remarkable album was recorded during the group's second European tour in August 1988; Lastely, in August 1986, another dream was fulfilled: Pierre Boussaguet was recommended to Monty Alexander. He accompanied him for four concerts in Paris. But then the great Jamaican pianist invited his "little brother" to tour Europe with him, then Japan twice in 1989.
Today Pierre Boussaguet is one of the most conspicuous bassists on the international
scene. He has played with, among others: Tommy Flanagan, Monty Alexander, James
Williams, Harry Edison, Clark Terry, Kenny Burrell, Joe Pass, George Benson, Herb Ellis, Barney Kessel, Dee Dee Bridgewater, Benny Carter and Milt Jackson.
Recently, Pierre Boussaguet has made up a quintet performing his own compositions and
arrangements. He presented it for the first time at the Jazz Parade Festival in Geneva in June 1990. Apart from the influence of Ray Brown and other bassists such as Jimmy Blanton, or Oscar Pettiford, his playing is already very assertive and his in-depth knowledge of the instrument makes him a great stylist. He is considered by critics and musicians as the European bassist of today. 

 

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Jazz-Passion, novembre 2006.
mise à jour en septembre 2007.


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Lilian Boutte

Chanteuse

Née à la Nouvelle Orléans, elle est surtout connue comme chanteuse de Gospel. Lilian Boutté a étendu son répertoire au Blues, Jazz et R&B. Véritable globe trotter, elle reçoit le titre officiel de “Musical Ambassador”. Comparée à Aretha Franklin ou Mahalia Jackson, elle s’est produite avec de nombreuses vedettes telles que Jay McShann, Harry Edison, ou Dr John. Les Gigolos l’accompagnent lors de ses venues en France.

 

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Jazz-Passion, août 2006.


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Joseph Bowie

Chant, Trombone

Groupe légendaire de la scène free-funk des années 80, Defunkt et son leader Joseph Bowie reviennent dans une version acoustique épurée.

The story of Defunkt has reached 25 years. This punk-funk-jazz unit born in 1978 in New York City merged avant-garde with rocking, funky grooves. Over this period the band made 15 recordings on various independent labels and traveled throughout the world sharing the stage with countless numbers of popular artists including James Brown, David Burne and Talking Heads, The Clash, Hans & Candy Dulfer, Isaac Hayes, Prince, Larry Graham, Michelle N’dChello, Maceo Parker and countless others.

Defunkt is the first band to make a real fusion of popular and extreme music styles, also pioneers in early stages of rap music in the early 80’s. The band uncharacteristically has from the beginning performed at Jazz Festivals as well as Rock & Soul venues throughout the world, gaining cult like respect from musicians and underground music aficionados worldwide. Defunkt has never gained huge commercial success due to unwillingness to compromise creativity and musical uniqueness and integrity for popular acclaim. The message of Defunkt has always been intended to be a “light” for the people in darkness, not a sedative for world sickness. The lyrics have always remained provocative and thought inspiring. Even in the ‘dark ages’ of Defunkt while struggling with drug addiction, lyrics focused on political awareness and issues of human suffering, perhaps making this musical blend unattractive to major record labels.

As the musical journey progressed and Buddhism entered the consciousness of Defunkt, the focus on community issues, family & humanity struggles, have become more of a priority than ever. The focus and uniqueness of this powerful, groovy Defunkt style of music has continued to grow and evolve in spite of the lack of commercial success. It is apparent now that this was a blessing in disguise, because we were able to stay grounded and connected to the realities of the humanity of all people. This has allowed us to mature to an amazing musical and spiritual level. Defunkt is intenton composing and performing with great integrity, while keeping an open communication with reality and all humanity. We draw energy and inspiration from the experiences of all people, especially the children, who are responsible for the care of our future. We want to encourage learning and creativity as well as spiritual development which will nourish our nature of compassion which is vital in the understanding we must obtain to live together in the world, free from war, hate and destruction.

The music of Defunkt is a medicine for the suffering humanity, a pathway for the funky emancipation of your soul, and a mirror to expose your emons of insecurity. Open your eyes and ears and this burning fire of sound will help you get moving on the way to a fulfilling and positive life. “Make Humanity a Priority”

 

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Jazz-Passion, juin 2007.


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Catherine Braslavsky

Chant

Née d'une mère française et d'un père russo/judéo-ukrainien, Catherine Braslavsky est bercée aux impros de jazz du papa (l'illustre Pierre, pour les connaisseurs). Après un long détour par les mathématiques, elle revient à la musique. Elle prend au chant lyrique une solide technique du souffle et s'en va à son tour étudier l'impro, version chant médiéval. Elle sera extrêmement marquée par le répertoire d'Hildegarde de Bingen qu'elle a interprété lors de nombreux concerts. C'est ensuite la rencontre avec David Hykes, initiateur du Chant Harmonique, qui la fait rentrer dans son Harmonic Choir. Elle étudie également la musique de l'Inde du Sud avec Nageswara Rao, son premier supporter.

En 1995, après des concerts dans le monde entier, elle quitte l'Harmonic Choir pour se consacrer à sa propre musique. Pierre Toureille (directeur de la collection Ocora/Radio France de musiques traditionnelles) la révèle au public et lui permet d'enregistrer son premier album « Alma Anima » chez Al Sur. Quatre autres albums suivront avec des musiciens comme Steve Shehan, Alain Kremski, Sara Alexander, Gilles Andrieux...

Catherine Braslavsky s’est lancée dans une nouvelle aventure musicale avec des musiciens et des choristes. Quatre musiciens et deux choristes font partie du voyage… Steve Shehan, percussionniste de renommée internationale (Paul Simon, Hadouk Trio, Brian Eno...) apparaît ici en leader musical. La communion entre les deux musiciens est évidente, voix et percussions s’enrichissent pour se sublimer mutuellement. Joseph Rowe, percussionniste et oudiste, est spécialiste des musiques arabes et africaines. Disciple du maître Hamza El Din, il a joué en sa compagnie avec les Grateful Dead. Complice de Catherine Braslavsky depuis toujours, il a été à l'origine du mix orient traditionnel/occident médiéval qui a débouché sur les compositions actuelles. Thierry Renard a été formé au violoncelle au Conservatoire National de Bordeaux, puis s'est orienté vers les musiques traditionnelles et l'improvisation. D'où un violoncelle "dans tous ses états". Un des premiers collaborateurs de Catherine Braslavsky, il est également chanteur et percussionniste. Richard Maygnan fera sonner son cistre et sa guiterne (instruments médiévaux occidentaux). Celui-ci est passé par le rock et manipule, comme si de rien n'était, ses cordes médiévales sur les rythmes soufis ou brésiliens. Enfin, Blandine Lambert et Nadine Ouannoughi, accompagnent de leur voix naturelle celle de Catherine Braslavsky depuis plus de six ans. L'une est spécialisée en musique indienne, l'autre en rock alternatif.

Catherine Braslavsky pratique le chant comme une immersion dans l'essentiel. C'est un art global, peut-être le seul, qui implique tout en soi. Après avoir dirigé de nombreuses formations comme le chœur Terra Sancta et le groupe Credo, elle se lance dans une nouvelle aventure où, désormais, ses compositions s'ouvrent sur l'impro libre, entre transe et sérénité…

Site internet : http://www.naturalchant.com/disco_fr.htm


Influencée dès son plus jeune âge par le mélange des cultures et par la musique, Catherine Braslavsky a su parfaitement intégrer ses deux passions l’une à l’autre.
Toujours prête à découvrir et à créer, elle propose des tonalités toujours pleines de surprise et de profondeur. De l’Hébreu à l’Araméen en passant par le Grec et bien sûr le Français, cette artiste fait naître des rythmes prenants, entraînants, et parfois même irréalistes, en chacun de nous.

Catherine Braslavsky, une femme dont la réputation n’est plus à refaire : déjà 5 albums à son actif, de nombreux concerts partout dans le monde, une technique irréprochable… C’est une artiste accomplie, mais pas seulement. C’est aussi une femme hors du commun : généreuse, étonnante, ouverte sur le monde. Comment résister ?

LA PRESSE EN PARLE

« Catherine Braslavsky subjugue par l'apparente facilité avec laquelle elle suit des partitions difficiles, moirées, enchantées. Il y a quelque chose de miraculeux dans l'émission de cette voix pure qui conduit au sublime, là où les mots se dissolvent ... »
Armelle Héliot, Le Figaro

DISCOGRAPHIE

De Jérusalem à Cordoue, 2003, AF
Chartres - The Path of the Soul, 2003, AF
Credo, 2000, Arcosud/Next Music
Un jour d'entre les jours, 1998, Al Sur/Next Music
Alma Anima, 1995, Al Sur/Next Music

SITE INTERNET

www.naturalchant.com

 

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Jazz-Passion, septembre 2006.
mise à jour en octobre 2007.


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Roland Brival

Chant

" Le jazz, je suis né dedans. Un jazz inspiré par la culture noire des Caraïbes. Un Jazz re-visité par les mêmes ancêtres africains que ceux de Duke Ellington ou de John Coltrane transplantés jadis dans les îles comme ils le furent dans les terres d’Amérique.
À dix ans, je quitte ma Martinique natale pour des études en France. Lycée Lakanal, à Sceaux. J'ai seize ans quand je m'attaque au répertoire de la Stax Records Company dans un groupe de rythm and blues, à Paris. Répétitions tous les dimanches dans une cave exiguë. Je baigne dans le jus d'Otis Reeding, de Sam and Dave, de Wilson Pickett et de tous les autres. Marvin Gaye ou Jon Lucian, je ne les découvrirai que trois ans plus tard, lors de mon premier séjour à New York, dans la foulée des notes de Jimi Hendrix ou de Miles Davis.
Vingt deux ans. De retour dans mes îles, je me découvre le "fils métis" de toutes ces histoires black américaines. À cette différence près que mes racines parlent du "Sugar cane blues" quand celles de mes copains de New York ou de L.A. parlent du "Cotton Blues". C'est par l'oreille de mes tambours traditionnels que j’entends les syncopes rythmiques d'un Jack de Johnette ou d'un Elvin Jones.
Tout ça m'est familier sans que nous ayons jamais joué ensembles. Alors, sans me poser plus de questions, je rentre en studio pour un premier album qui s'appellera "Créole Gypsy". Stupeur de mon producteur de l'époque qui s'attendait à de la variété antillaise : c'est du Jazz ! Pourtant, même le mot ne m'était jamais venu à l'idée. Je ne suis sûr que d'une chose: cette musique est en moi, coule de moi comme de source, et je veux la défendre sur scène...
Quelques années, quelques disques et quelques tournées plus tard, si la couleur de ma musique a forcément évolué, mon état d'esprit reste le même. Fruit de ma rencontre avec l'équipe du label SUCH Production, l'album « KAYAM » persiste et signe. Cette fois, j’ai voulu suivre le fil de la rivière et offrir à mes rythmes de tambours et de percussions l’occasion d’une rencontre avec les ambiances feutrées des « big band » américains.
Au fil des semaines, la sensation persistante d'accoucher d’un son neuf, inédit, me collait aux tripes. Se mélangeaient en moi le décor des rues de New York et celui de mes terroirs traditionnels antillais dans une sorte de rêve aux yeux mi-clos dont ce disque est l'aboutissement. Je n'ai d’autre espoir que celui de vous le faire partager..."


« Brival mélange couleurs caraïbes et traits d’impros de l’autre Afro-Amérique, celle du jazz, sans oublier de s’investir tel un authentique soulman. C’est un homme de cultures, qui observe l’Autre, au Carrefour des émotions. Impossible de résister à ses coups de coeur alors jazz-jazz ou jazz-mais pas que, qu’importe. Une certaine idée du métissage musical trouve ici son accomplissement. C’est rare. »
Jazz Magazine

« Entre Eugène Mona, pour ses origines, et Leon Thomas, pour ses accents libres, entre Gil Scott-Heron, pour ce qu’il dit, et Jon Lucien, pour la manière dont il le dit, Roland Brival a trouvé son propre chemin, au confluent des musiques de la diaspora africaine, pour nous transporter au plus près de la source de tous les folklores où il puise son inspiration de mélodistes et chanteur. »
Paris OBS

« Personnage étonnant que Roland Brival. Connu aujourd’hui comme romancier, il ne faudrait pas oublier que ce Martiniquais est aussi un chanteur important, à la merveilleuse voix soul. »
Le Monde

« Vingt ans après l’étincelant Créole Gypsy, le martiniquais Roland Brival revient aux affaires : Les Antillais apparaissent plus que jamais comme le chaînon manquant entre la France et les États-Unis. »
Les Inrockuptibles

« Le blues version créole, le jazz tendance spontanée, la soul du côté de l’émotion : Roland Brival aime brouiller les pistes, comme pour mieux se retrouver, lui, l’homme aux racines de feu, au Cœur de l’idéal métissé. »
Jazz Magazine

 

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Jazz-Passion, décembre 2006.


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Brooklyn Funk Essentials

Groupe

Brooklyn Funk Essentials (BFE) est l'un des groupes d'acid jazz qui faisaient fureur au début des années nonante. Conçu à l'origine par Arthur Baker et Lati Kronlund comme une série de jam sessions en studio, BFE est rapidement devenu un groupe dynamique, composé de 12 membres et comptant quelques-uns des meilleurs jeunes musiciens, chanteurs, rappeurs, poètes dub et disc jockeys de la Big Apple. Parmi ses membres, on retrouvait Hanifah Walidah (aka Sha-key) Joi Cardwell, Papa Dee et Stephanie McKay (au chant), Everton Sylvester et David Allen (poésie dub), Josh Roseman (au trombone), Bob Brockmann (à la trompette), Paul Shapiro (au saxophone et à la flûte), fluteancy Drew et Tony Allen (à la batterie), E.J. Rodriguez et Danny Sadownic (aux percussions), Desmond Foster (à la guitare), ATN Stadwijk and Yuka Honda (au clavier), Bill Ware (au vibraphone) et les DJ Jazzy Nice et Smash aux platines.

Des invités de marque tels que Maceo Parker, The Tower Of Power Horns, Michigan & Smiley et même Dizzy Gilespie ont collaboré à leur premier album « Cool & Steady & Easy » (1994/95). Ce dernier a d'abord été produit en Europe par Dorado, une maison de disques britannique renommée, avant d'être repris par le label Groovetown de RCA pour les Etats-Unis et le reste du monde. Leur premier single – une reprise funky reggae de la célèbre chanson « The Creator Has A Master Plan » de Pharoah Sanders – s'est immédiatement classé dans le Top 20. L'album comprenait également des chansons telles que « Big Apple Boogaloo », « Take The L train », « Dilly Dally » et « A Headnadda's Journey To The Planet Adidi - Skizm », qui sont toutes devenues des classiques du genre. « Bob Hop », une chanson à succès tirée de cet album, passait dans une publicité pour Nike.

En plus de se produire régulièrement sur la scène des clubs les plus branchés de New York, BFE a entamé une série de tournées à travers le monde et s'est fait remarquer en compagnie d'artistes tels que Parliament Funkadelic, The Roots, James Brown, Jamiroquai, Spearhead et Ben Harper. Au cours de l'une de ces tournées, le groupe a fait les gros titres pendant le Fuji Jazz Festival à Istanbul en Turquie. Le groupe y a connu un tel succès qu'il y a enregistré son second album avec un groupe composé de 11 musiciens jouant de la folk turco-roumaine – Laço Tayfa. Cela a donné l'album "In The BuzzBag" (1998), qui est devenu l'un des projets-clés en termes de collaboration et a valu à BFE une nomination aux Grammy Awards. Cet album a également permis au groupe de remplir un stade entier en Turquie.

En 2000, BFE a sorti son troisième album, "Make Them Like It", qui achevait ce que le premier album avait laissé en suspens : un mélange réussi de funk, de latin, de reggae, de jazz, de house, de dub, d'électro et de hip-hop qui a donné les chansons 'I Got Cash', 'Mambo Con Dance Hall' et 'Woman Thing', qui figurent parmi les préférées des fans.

Après la tournée mondiale de 2001, le groupe a décidé de faire une pause et quelques membres ont poursuivi leur carrière en solo.

BFE a reçu énormément de propositions d'enregistrement et de tournées, et ses chansons ont continué à figurer sur des compilations dans le monde entier ; mais ce n'est qu'au cours de l'été 2006 que certains des principaux membres du groupe se sont à nouveau réunis pour enregistrer de nouveaux morceaux et faire une tournée à travers trois continents.

L'immense succès de cette tournée a confirmé que le public avait impatiemment attendu le retour de BFE, malgré son absence. Le noyau du groupe, composé de Hanifah Walidah, Papa Dee et Everton Sylvester (au chant), Lati Kronlund (à la basse et à l'ordinateur), Yancy Drew (à la batterie et au chant), Desmond Foster (au chant et à la guitare), Iwan van Hetten (à la trompette, au clavier et au chant) et Philippe Monrose (à la batterie et aux percussions), travaille actuellement à un nouvel album dans des studios de New York, Paris, Istanbul et Stockholm. Il donnera des spectacles privés fin 2006 et au printemps 2007 tout en préparant la sortie d'un nouvel album pour début 2007, et entamera une tournée mondiale l'été prochain.

 

© Copyright Le New Morning, 2007.
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Jazz-Passion, mai 2007.


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George Brown

Batteur

À l'âge de 17 ans, George BROWN travaille avec le label " Motown ", et joue avec Marvin Gaye, the Temptations, Martha Reeves etc...

Il rencontre le jazz avec le grand guitariste Wes Montgomery, dont il devient le batteur durant plusieurs années.

Poursuivant sa carrière avec de grands noms comme Sonny Rollins, Eric Dolphy, en passant par la musique d'Alice Coltrane et beaucoup d'autres, George Brown arrive en France début 80.

Il forme son propre quartet et accompagne régulièrement de grands musiciens comme Alain Jean-Marie, Steve Grossman, Bobby Few, Archie Shepp...

George Brown poursuit sa carrière avec brio jouant avec jeunesse et savoir, faisant de lui un grand batteur et un grand musicien.

 

© Copyright George BROWN, 2003.
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Kyla Brown

Chanteuse

Kyla Brown est née en 1983 à Berkeley (Californie). Après avoir tenté de nombreux styles de musique (rock, comédie musicale, opéra...), elle découvre le jazz à l'âge de quatorze ans. Désormais, le jazz est sa passion.

Pendant ses études à la New York University, elle participe en tant que chanteuse dans plusieurs formations avec lesquelles elle se produit souvent en concert. Courant sa troisième année d'études, elle arrive à Paris avec l'intention d'y passer un an. Tombée amoureuse de cette ville, elle arrête ses études pour rester à Paris, et pour tenter une carrière de chanteuse de jazz. Elle fait la rencontre de ces excellents musiciens : Stefan Vasnier (piano), Youen Cadiou (contrebasse) et Mario Ponce-Enrile (batterie, chant), avec qui elle joue souvent dans des bars ou des clubs de jazz.

Son répertoire est composé de standards de jazz (surtout des titres interprétés par Ella Fitzgerald et Sarah Vaughan), mais également de quelques morceaux de Motown et de la Soul, d'artistes comme Aretha Franklin, Bill Withers, Dianna Ross and Dusty Springfield.

http://www.freewebs.com/kylabrown/

 

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BUIKA

Chant

Concha Buika, née à Palma de Mallorca en 1972, d'origine guinéenne, commence sa carrière de chanteuse très tôt dans des bars et clubs de l'île, avant de se faire produire á Madrid.

Son sens inné pour la musique lui permet de mener à bien divers projets en concert mais aussi dans le monde de la composition et des enregistrements.

C'est ainsi qu'elle participe dans des styles bien différents dont "Ritmo para voçe", "Up to the sky" et "Loving you", tous des succès en Europe.

Dans les années 90 elle participe a de nombreux projets dans le monde du cinéma et du théâtre :
– Ombra de la Fura dels Baus
– Bande sonore du film "Km 0" de Rafael Albero, en collaboration avec le compositeur Joan Bibiloni.


De 2000 à 2001 elle se produit aux casinos Luxor, Harra's et Gold Coast à Las Vegas (USA), et se produit également dans la même ville au Blue Note avec Rachelle Ferrell.

Entre ses nombreuses collaborations on peut citer:
– “Aguas de Marzo”, extrait de l’album de Victoria Abril "Putcheros do Brasil".
– José Luis Perales
– Limón

Elle présente aujourd’hui son CD "Mi Niña Lola" édité par casa Limón – Dro Atlantic en 2006, produit par Javier Limón, le producteur de Lagrimas Negras (Bebo Valdez & Diego El Cigala), Paco de Lucía, Luz Casal, Victoria Abril, Enrique Morente, etc. Deux fois récompensé aux Grammy.
Cette production particulièrement soignée a reçu un disque d'or en Espagne, remis par Joaquin Sabina.

Après le Midem en janvier 2007 (Salle des Ambassadeurs. Concert Midem Talent), Concha Buika se produira au Festival Internacional de Jazz de Vitoria, au Brooklyn Academy of Arts (Bam - New York), et Miami Performing Arts.

On dit d'elle :

En véritable "Guerrillera" de la chanson, elle a la faculté d'émouvoir le public et d'étonner la critique avec "Mi Niña Lola" et sa façon passionnelle d'interpréter les chansons.
Manuel Cuellar
(El Pais Semanal)

Concha avec son second disque nous laisse KO. Nous sommes en présence d'une des artistes les plus fortes et splendides de la chanson en langue hispanique.
Mingus B. Formentor
(La Vanguardia)

La plus belle chanson en deux siècles "Jodida pero contenta". La meilleure chanteuse de soul d'Espagne avec un écho de flamenco dont elle se sert comme les grandes dames de jazz. A chaque concert elle donne une nouvelle vie à son répertoire, accompagnée de la guitare de Niño Josele. Artiste intemporelle, seulement destinée aux fanatiques de la musique.
Jose Manuel Gomez
(Metropoli - El Mundo)

Si elle me proposait de lui faire une chanson, j'accepterais à genoux, et sans chapeau.
Joaquín Sabina

 

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Veronika Bulycheva

Chant

Veronika Bulycheva est née d’un père russe et d’une mère oudmourte dans un petit village de l’Oural en Russie. À 15 ans, elle commence des études musicales au lycée de Votkinsk (la ville natale de Tchaikovski) : elle étudie l’accordéon, le chant lyrique, la direction de chœur et la direction d’orchestre. En 1989 elle entre à l’Académie des Arts de Saint-Pétersbourg où elle suit un cursus de guitare jazz et apprend la composition. Ses étude achevées, forte de plusieurs années d’expériences de la scène et confiante dans son talent, elle quitte Saint-Pétersbourg en 1992 pour Paris.

À Paris Veronika Bulycheva forme le duo Mamouchka avec sa compatriote Natalia Ermilova, chanteuse et violoniste (formation programmée dans l’édition 2003 du festival Femmes du Monde). Elles enregistrent ensemble trois albums de chansons traditionnelles russes (label ARB music) et un de chansons russes pour enfants (toujours chez ARB music).

En même temps elles tournent pour les J.M.F (Jeunesses Musicales de France) pendant 3 ans, se produisent sur les scènes de Paris, notamment en première partie de Benabar

Mamouchka est accueilli par de nombreux festivals de musiques du monde.
En 2003 elles créent un spectacle musical pour enfants Snegourotchka, la fille du froid. L’histoire tiré d’un conte traditionnelle russe. Ici, Veronika est comédienne, elle chante, joue de la guitare et l’accordéon russe (garmochka).

Veronika Bulycheva participe en qualité de choriste-soliste à la musique originale du film Louise take2 (réalisation Siegfried, wea warner music 1998) ; invitée comme choriste-soliste, avec Erik Truffaz pour la promo du Louise take2 au Cabaret Sauvage ; elle est compositeur et interprète de la chanson la flûte pour le film The Quickie (Sergueï Bodrov) ; choriste-soliste dans le Petit Prince (musique de Richard Cocciante); chanteuse dans le projet future paradise.

Après un premier album en solo, « Demoiselle Cygne » en 1999, qui témoigne d’une grande habileté à marier machines électroniques et instruments acoustiques, voix et rythmiques, fusion parfaitement réussie entre héritage mélodique russe et son électro, Veronika Bulycheva poursuit sa route de créatrice et chemine dans son écriture.

Cette artiste aux multiples talents met également en musique d’autres auteurs contemporains : Natalia Ermilova, Stéphanie Tesson, Pierrette Morel-Castells et Pavlik de Bennigsen.

Aujourd’hui, son deuxième album solo « Tout ira bien », sorti en 2004, va de chansons russes en chansons « françaises », et cette fois en version acoustique : guitare, contrebasse, batterie, piano/clavier et chœurs. Ici, Veronika Bulycheva est compositeur, auteur, arrangeur et interprète. Elle met en musique également d’autres auteurs : Natalia Ermilova, Stéphanie Tesson, Pierrette Morel-Castells et Pavlik de Bennigsen.

Discographie du groupe :

  • 2004 : Tout ira bien
  • 1998 : Demoiselle Cygne

Ils ont dit :

  • « ..Une fois entendu, impossible de l’oublier. Sa voix tantôt déchirante, tantôt douce, ses chansons  parfois profondément  tristes se varient avec celles  d’un humour espiègle, sa communication avec le publique d’une facilité incroyable !.. »
    Perspective (journal franco-russe) Marseille, 2005

 Site internet : http://www.veronikabulycheva.com/

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Gary Burton

Vibraphone

Il n'est plus besoin de présenter GARY BURTON ; ses innovations dans le monde du Jazz, et tout spécialement son approche du vibraphone, marque d'une carrière de plus de 40 ans. Ses 5 Grammy Awards et ses 13 nominations aux Grammy parmi tant d'autres catégories, attestent de l'énorme estime dont sa musique bénéficie parmi ses pairs. Ce fut dans le groupe de Gary Burton, fin des années soixante, que la guitare électrique fut introduite comme un instrument majeur dans l'univers du jazz. L'apport d'éléments rock fit naître une musique de fusion aux sonorités inventives et nouvelles pour l'époque, dont Miles Davis s'inspira pour son disque " Bitches Brew ". John Scofield, Pat Metheny et tant d'autres débutèrent ainsi leur carrière dans les groupes de Gary Burton. Plus tard, il s'intéressa de très près au Tango d'Astor Piazzolla. Durant toute sa vie, parallèlement à sa carrière de musicien, il enseigna la musique au États-Unis et dans des institutions du monde entier.

 

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Cyprien Busolini

Violon

Après des études de violon Cyprien Busolini commence à travailler l'alto sous l'impulsion de son professeur Enrique Danowicz. Il travaillera par la suite avec H.Kayaleh à Nyons (Suisse), F.Gneri au CNR de Rueil-Malmaison où il obtient un premier prix, P.Faure (schola cantorum) et P.H. Xuereb avec qui il obtient un prix de perfectionnement. Il étudie l'analyse musicale avec J.M.Ferran et l'écriture avec J.M.Bardez et travaille aussi le quatuor à cordes avec le Quatuor Ludwig.

Très tôt attiré par la musique contemporaine il travaillera avec A.Damiens, G.Knox et l'ensemble Alternance. En parallèle de son travail d'interprète, il travaille l'improvisation d'abord en autodidacte puis avec S.Kassap, M.Ducret, D.Colin, D.S.Ware. On peut l'entendre en musique improvisée au sein du David S.Ware's string workshop, en duo d'alto avec F.Loriot, en trio avec C.Testu (contrebasse) et P.Quenehen (batterie), avec la compagnie "This torsion dance theatre" (Dublin), au sein du collectif pluridisciplinaire musique et danse avec M.Ligeron, R.Nakazawa (danse), S.Branche, et A.Matamoro (saxophones). Et dans le répertoire contemporain : en duo alto/contrebasse avec C.Testu avec qui il fait un travail de créations. En solo dans des pièces de S.Sciarrino, T.Muraille, L.Naon... etc... Il collabore d'autre part avec des compositeurs comme M.E.Mijares, J.C.Hernandez, C.Trapani.

 

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