J a z z - P a s s i o n

 

13. De quelques clubs de légende.


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Et pour commencer, une photo pour se faire une idée de l'ambiance des clubs d'autrefois :
la salle comble du Royal Roost en effervescence !

Cliquez ici

(Club/JN4)


INDEX

 

Birdland

Lighthouse de Howard Rumsey

Black Hawk

New Morning

Blue Note

Onyx

Le Club Montmartre

Open Door

Club Saint-Germain

Ronnie Scott Club

Cotton Club

Savoy Ballroom

Five Spot Café

Shelly's Manne Hole

Half Not

Storyville de Boston

IRIDIUM

Storyville de Nice 

Village Vanguard


 

Présentation :
Plusieurs clubs sont devenus célèbres au cours de l'histoire du jazz.
Certains ont même été au centre de cette histoire. Ainsi, plusieurs ont été liés à la naissance et au développement du Be-Bop : le Minton's Playhouse, le Royal Roost (N.Y.), le Three Deuces (52ème rue) et l'Uptown House (de Clark Monroe).
Pour certains musiciens, ce furent des tremplins sans lesquels ils ne seraient pas devenus ce qu'ils sont devenus.

Pour beaucoup de musiciens, c'était un plaisir de se produire ainsi. La proximité avec le public, des rencontres imprévues avec certains fans, la possibilité de jouer avec des musiciens avec lesquels ils ne jouaient pas habituellement sont quelques-uns des plaisirs qu'ils ont pu y trouver.
Et certains de ces clubs ont produit des enregistrements en live dont certains sont mémorables.

Il ne faut pas pour autant négliger certains points négatifs, et plus exactement en rapport avec des conditions de travail parfois peu respectueuses vis-à-vis de ces musiciens, notamment en ce qui concerne leur rémunération.


 

Cette rubrique sera complétée au fil du temps et de notre disponibilité.

Si vous désirez y participer,
vous pouvez nous adresser des informations sur ce sujets,
voire un texte de votre composition s'y rattachant.


 

- Birdland

Célèbre club à Manhattan, créé par Morris et Irving Levy en 1949. Primitivement, ce club s'appela The Ebony puis The Clique. Enfin, il fut rebaptisé en l'honneur de Charlie Parker ("Bird") qui s'y produisit plusieurs fois. Ce fut un des temples du Be-Bop.

En 1985, il fut rouvert pour une soirée exceptionnelle à l'occasion de la renaissance du label Blue Note.

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- Black Hawk

Plusieurs enregistrements Live ont été réalisés dans ce club, comme ceux du Shelly Manne & His Men, de Chet Baker et de Thelonious Monk.

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- Blue Note

Créé en 1958 par Ben Benjamin, de nombreux musiciens se produisirent en ce 27, rue d'Artois, sur une période de dix années : Chet Baker, Kenny Clarke, Stan Getz, Dexter Gordon, Bud Powell, Sarah Vaughan, etc.

Signalons que de nombreux autres clubs ont porté le même nom : notamment à Philadelphie (où Charlie Parker se produisit en 1954) ainsi qu'à New-York, Washington.

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- Le Club Montmartre

Club célèbre de Copenhague.
En attendant que nous fassions une notice, nous pouvons vous recommander un livre :

Jens Joms Gjedsted : Montmartre gennen 10är*, Kobenhavn, 1986.
* Couvre les années 1976-1986 (mais il est uniquement en... Danois).

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- Club Saint-Germain

Un des plus célèbres club de jazz de Paris qui fut ouvert le 11 juin 1948. Boris Vian fut l'un de ses premiers animateurs.
De nombreux musiciens s'y produirent : Art Blakey et Jazz Messengers, Kenny Clarke, Miles Davis, Django Reinhardt, Martial Solal, Barney Wilen, Lester Young, etc.

C'est au Club Saint-Germain que les Jazz Messengers (Lee Morgan, Benny Golson, Bobby Timmons, Jimmy Merritt) enregistrèrent en live en 1958 leur célèbre triple album. Le succès de cet album permit d'accroître sensiblement leur popularité auprès du public.

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- Cotton Club

Pour plus de précisions : Jim Haskins : The Cotton Club/ A pictorial and social history of the most famous symbol of the jazz era, Random House, New York, 1977.

A suivre...

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- Five Spot Café

Célèbre club à Manhattan, créé par Joe et Iggy Termini dans leur café. Ce café était fréquenté par des poètes et des peintres, et il accueillit à partir de 1956 des musiciens de jazz : Dave Amram puis Cecil Taylor avec Steve Lacy et, en 1957, Thelonious Monk avec John Coltrane (Thelonious In Action et Misterioso y ont été enregistrés). Ce club fut immortalisé par deux thèmes : Blues Five Spot et Spot Five Blues, composés respectivement par Thelonious Monk (en 1958) et Randy Weston (1959). Plusieurs autres musiciens enregistrèrent dans ce club : Pepper Adams (1958), Randy Weston (1959), Jimmy Giuffre (1960) et Eric Dolphy (1961). Thelonious Monk et Charles Mingus se produisirent au New Five Spot qui ouvrit ses portes non loin du Club initial dont l'immeuble fut détruit.

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- Half Not

Célèbre club à Manhattan.

A suivre...

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- Lighthouse de Howard Rumsey

Un célèbre club de la West-coast à Hermosa Beach.
Tout a commencé en 1949 quand Howard Rumsey proposa, à John Levine, le propriétaire du club, de prendre son orchestre à l'essai... Des jam-sessions eurent lieu chaque dimanche après-midi, qui eurent de plus en plus de succès auprès du public, mais aussi des musiciens. Il se passait quelque chose d'inhabituel à Hermosa Beach ! En effet, le Lighthouse d'Howard Rumsey devint très vite un des hauts lieux où se dessinait la musique californienne que l'on a qualifiée de West Coast. C'est devenu une sorte de plate-forme expérimentale (véritable
workshop) à laquelle de nombreux musiciens participèrent : Conte Candoli, Buddy Collette, Bob Cooper, Milt Bernhart, Sonny Clarke, Bob Enevoldsen, Jimmy Giuffre, Richie Kamuca, Stan Levey, Shelly Manne, Max Roach, Shorty Rogers, Frank Rosolino, Bud Shank, Claude & Stu Williamson, etc.

De nombreux enregistrements Live ont été réalisés dans ce club avec les Lighthouse All-Stars, et qui ont été réédités en CD.

En 1989, Shorty Rogers et Bud Shank reconstituèrent les Lighthouse All-Stars en réalisant des tournées et des enregistrements.

Cliquez ici

(Lighthouse1959_13.jpg)

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- New Morning

Pour plus de précisions : Jean-Pierre Julien : Escale au New Morning, Syros Alternative, Paris, 1993.

A suivre...

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- Onyx

Situé en plein cœur de la 52ème Rue à New York, ce petit (en taille) club sera en activité des années 1930 à 1960.
De nombreux musiciens s'y produisirent voire enregistrèrent des séances en
Live : Bunny Berigan, Barney Bigard, Don Byas, Dizzy Gillespie, Clyde Hart, Billie Holiday, John Kirby, Frankie Newton, Charlie Parker, Oscar Pettiford, Max Roach, Charlie Shavers, Maxine Sullivan, Jack Teagarden, Teddy Wilson, etc.

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- Open Door

Légendaire club de New York qui fut un havre de paix pour les musiciens de jazz financièrement démunis et où se produisirent, sous les auspices de Bob Reisner, notamment dans les années 1950, Tony Fruscella, Don Joseph, Brew Moore, Charlie Parker.

Nous y reviendrons un jour.

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- Ronnie Scott Club

Créé par le saxophoniste britannique Ronny Scott.
En 1965, dans un article (
Mes américains et moi) paru dans Melody Maker, il nous parle des nombreux musiciens américains qui sont venus jouer dans son club.
Zoot Sims s'y produisit en octobre 1961. Il revint en décembre 1962 avec Al Cohn.
Ils furent ensuite remplacés par Bobby Jaspar et son quartette belge.
Ensuite vint Lucky Thompson.

En septembre 1962, c'est Dexter Gordon, puis Johnny Griffin, puis Stan Getz.
Il y eut aussi des chanteurs à cette époque : Babs Gonzales, Mark Murphy, Betty Bennett, Jimmy Witherspoon.
La nouvelle année commencera avec Ben Webster.

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- Savoy Ballroom

Inauguré le 12 mars 1926, ce célèbre dancing de Harlem (surnommé Le plus beau dancing du monde) fut dirigé par Charlie Buchanan qui engagea, entre autres : Louis Armstrong, Charlie Barnet, Count Basie, Cab Calloway, Benny Carter, Tommy Dorsey, Duke Ellington, Coleman Hawkins, Andy Kirk, Jimmie Lunceford, King Oliver, Chick Webb, etc.

Mais c'était aussi : une piste de danse de 7 mètres sur 15 mètres, une scène escamotable, deux orchestres en alternance (Nat Pierce en dirigea un des derniers en 1955-1958), un somptueux escalier de marbre, des tarifs modestes pour l'entrée et les consommations. Et c'est un thème très connu écrit à sa gloire : Stompin' At The Savoy.
Tout ce faste démocratique* (il convient de le souligner !) se prolongea jusqu'au milieu des années 1950. Ce temple du Swing ne résista pas à la révolution Be-Bop et il fut démoli en 1958.

* On y a même offert aux clients des disques (Harmony) et des gramophones !

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- Shelly's Manne Hole

Créé en 1960 par Shelly Manne à Hollywood, ce club existera jusqu'en 1974 (en fait il fermera en 1972 pour rouvrir temporairement quelques mois en 1973).

A suivre...

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- Storyville de Boston

Dirigé par George Wein où il se produisit aussi comme pianiste. George Wein devint par la suite un organisateur de festivals et notamment du célèbre Newport Jazz festival.

A suivre...

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- Village Vanguard

Dirigé par Max Gordon, ce minuscule club de jazz new-yorkais (Greenwich Village) est devenu célèbre par les nombreux enregistrements de disques qui y ont été réalisés et par les nombreux musiciens qui s'y sont produits : Albert Ayler, John Coltrane, Miles Davis, Erroll Garner, Dexter Gordon, Herbie Hancock, Charles Mingus, le Modern Jazz Quartet, Thelonious Monk, Charlie Parker, Sonny Rollins, Thad Jones-Mel Lewis Orchestra, Art Tatum, etc.

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L'IRIDIUM FÊTE SES 10 ANS !

1994-2004

 

Le meilleur du Jazz depuis 10 ans.

IRIDIUM JAZZ CLUB

1650 BROADWAY (Corner of 51st)
NEW YORK, NY 10023
Reservations: +1 (212) 582-2121
<www.iridiumjazzclub.com>

Contact presse : JIM EIGO, +1 (845) 986-1677 / <jazzpromo@earthlink.net>


L'Iridium Jazz Club, haut-lieu du jazz mondial, résidence de Les Paul, icône de la guitare, de Bob Dorough, légende du jazz vocal, et du Mingus Big Band (à partir du mardi 9 novembre) a le plaisir de célébrer ses dix ans cet automne.

Pour le plus grand plaisir des fans de jazz du monde entier, L'Iridium Jazz Club a ouvert ses portes en 1994, d'abord au Lincoln Center, puis à Broadway (51ème rue, au 1650), dans le voisinage historique de la " Rue qui ne dort jamais ", la 52ème, et du Birdland. Situé sous le célèbre Ellen's Stardust Diner, le nouvel Iridium a été conçu pour être l'un des lieux du monde les plus propices à l'expérience de la musique live ! Les améliorations apportées au club sont, entre autres, un nouveau sound system Meyer, conçu par le légendaire guitariste Les Paul en personne, une acoustique, un éclairage et un design revus, ainsi qu'un studio d'enregistrement. Ce qui n'a pas changé, c'est la myriade d'artistes prestigieux accueillis par l'Iridium, à commencer par Les Paul qui se produit chaque lundi ; c'est notre carte des vins (récompensée par Wine Spectator) ; c'est notre cuisine haut de gamme et le meilleur brunch de New York, chaque samedi, en musique, avec la voix légendaire de Bob Dorough !

L'Iridium Jazz Club a atteint l'excellence non seulement en présentant les meilleurs performers jazz du moment, mais aussi grâce à sa cuisine, son service réputé, et un cadre intime et excitant à la fois, imaginé par le grand designer Larry Bogdanow and Associates. Raisons pour lesquelles le New York Times nous a décerné cet éloge : " un club de jazz majeur ", et Time Out New York le titre de meilleure salle de New York dans leur référendum de juillet.

La mission que l'Iridium s'était assignée en décembre 1994 était de produire des artistes new yorkais dans le cadre très séduisant d'un night-club. La scène jazz new-yorkaise est jonchée par les restes d'innombrables clubs, lancés à grand bruit pour fermer dans de trop brefs délais. L'Iridium a préféré, sans la planifier, une approche progressive, en se servant d'artistes locaux sélectionnés sur bandes réalisées pour l'occasion. L'Iridium a été rapidement " repéré " et a eu la chance de commencer ses activités en plein revival jazz autour du Lincoln Center, et de l'intérêt croissant de la West Side pour le format d'un authentique club de jazz new-yorkais. Le club a subi un certain nombre de réfections successives pour répondre à sa popularité croissante. Des enregistrements majeurs d'artistes comme Jacky Terrasson, Charlie Haden, Kenny Barron, Benny Carter, The Jazz Messengers, Sweets Edison, Monty Alexander et Clark Terry, pour en nommer quelques-uns, ont été réalisés à l'Iridium, et, cet automne, Bob Dorough fera paraître un Live at the Iridium avec le concours d'invités comme Daryl Sherman et le trompettiste Joe Wilder (un disque Arbors Jazz). La commémoration se poursuivra du 19 au 21 octobre avec l'enregistrement d'un pianiste français très remarqué, Jean-Michel Pilc (une production Dreyfus). A partir du 9 novembre enfin, le Mingus Big Band, formation de renommée mondiale, proposera deux sets à 20h et 22h30 tous les mardis.

Un autre moment fort de cette saison spéciale " 10 ans d'Iridium " sera l'enregistrement télévisé par NBC d'une session de Les Paul (qui vient de se voir décerner un Emmy pour son apport en matière de productions sonores), qui sera diffusée en octobre dans le Today Show. L'Iridium célèbrera officiellement son dixième anniversaire lundi 6 décembre avec Les Paul et son Quartet (5 victoires aux Grammy Awards, et présent au Rock'n'Roll Hall Of Fame).

L'Iridium Jazz Club espère vous retrouver durant la prochaine décennie avec des légendes, des étoiles montantes, et les grands vétérans du jazz.

Pour toute demande de photographies, d'interviews, de matériel promotionnel, contactez Jim Eigo - +1 (845) 986-1677 / jazzpromo@earthlink.net

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Storyville de Nice

Créé par Jean-Marie Auda, il fut ouvert de 1959 à 1967.

La « mythique boîte de jazz » de la Côte d’Azur,
située au centre ville, au 46 rue de France...
Le lieu de rencontre incontournable du monde de la nuit
et du jazz sur la Riviera...  Le « Story », fut parrainé par
Raymond Moretti, célèbre peintre niçois et ami de Jean-Marie.
Dans un style « rive gauche », Jean-Marie Auda parvient
en quelques mois à imposer « Storyville » comme l’équivalent
niçois du « Blue Note » à Paris, un temple du jazz
sur la Côte d’Azur. Les "boppers" attitrés du Story étaient... Jean-Marie, le Maître de cérémonie... et sa Sœur Huguette...
sa danseuse préférée Pierrette...,  et très souvent avec "Nanou",
(ma partenaire préférée... et même plus), sans oublier Claude
dit "Le Mohican" (le premier punk de Nice, bien avant la mode)
avec qui Jean-Marie faisait des numéros de "skat" d'anthologie.

Le saxophoniste Barney Wilen, né à Nice le 4 mars 1937 d'une mère française et d'un père américain connaît le succès très tôt. Lorsqu'il "monte" à Paris en 1953, il a à peine 17 ans et se produit dans les clubs de jazz du quartier latin tels les fameux Tabou et Club Saint Germain, joue avec des musiciens américains tels Bud Powell, Benny Golson, Roy Haynes, Miles Davis, J.J. Johnson... 

En compagnie de Pierre Michelot et René Urtreger, il participe aux célèbres sessions du film de Louis Malle "Ascenseur pour l'échafaud" avec Miles Davis ; celui-ci, satisfait de l'équipe constituée, emmène tout le monde dans une longue tournée européenne. Barney Wilen est alors considéré comme le meilleur espoir du jazz européen. Il obtint le Prix Django Reinhardt en 1958. En 1959 il se produit sur la scène du Festival de Newport, signe la bande originale du film d'Edouard Molinaro "Un témoin dans la ville", participe à la musique du film de Roger Vadim "Les liaisons dangereuses" sous la direction de Art Blakey. Au sommet de la gloire il choisit alors de se retirer.

Il revient au milieu des années 60. L'ancien musicien du be-bop devient un précurseur du free jazz européen avec Joachim Kühn, Jean-François Kenny-Clark ; enregistre les fameux disques "Tragic Destiny Of Lorenzo Bandini" et l'album culte "Dear Professor Leary" (1968) qui aillait définir les principes du free-jazz-rock.
Nouveau tournant dans la vie de Barney Wilen l'année suivante : il part pour un voyage de deux ans en Afrique ; c'est l'écoute d'une musique jouée par des pygmées qui le décide, : en rentrant à Paris, il enregistre "Moshi", publié par Saravah en 1972, album au carrefour du jazz et des musiques traditionnelles. Insuccès commercial, problèmes personnels, Barney Wilen disparaît de la scène pour revenir à la fin des années 70 ; producteur, il travail au bureau du Jazz à Nice. Il revient au Be-bop avec le guitariste Philippe Petit, et c'est la parution d'un BD de Loustal et Paringueux (IDA/OMD Note Bleue) s'inspirant de sa vie et de sa carrière qui consacre le retour triomphal de l'un des rares jazzmen français de niveau international. Il obtient le "Grand Prix Charles Cros" en 1987.

Depuis Barney Wilen multiplie les enregistrements notamment "French Ballads" en 1992 "Dreamtime" en 1993, "Talisman", en 1994, se produit aux USA, Canada, Japon... les expériences musicales dans le cinéma, le théâtre.
Il meurt d'une crise cardiaque le 25 mai 1996. 

Quant aux célébrités, elles s’y côtoyaient dans une joyeuse ambiance : Robert Hossein et Marie-France Pisier se sont rencontrés au « Storyville » ; Delon y descendait au moment du tournage de « La Tulipe noire » ; Christian Morin y jouait de la clarinette tous les étés ; les musiciens de Louis Armstrong, Ray Charles, Claude Bolling et Bud Powell y venaient faire le « bœuf ».

Jean-Claude Bouvarel

 

© Copyright Jean-Claude Bouvarel, 2007.
Page maintained by Christian Boullangier, Jazz-Passion, octobre 2007.



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mise à jour en octobre 2007.