Écrit par Dr. Adrien Caprani
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Jeudi, 14 Juin 2012 22:53 |
C.75bis.Nouveau traitement efficace, de faible toxicité et de faible coût, utilisant de nouvelles cibles (D-Mannose récepteur, canal sodique voltage dépendant), et resvératrol. Validation avec la présentation d'un cas clinique.
A. Caprani1, G.M.K. Tran1, 2, L. Roudière3
1Association'POSITIFS 'ParisCedex, France (
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),2Clermont-Ferrand Université Hôpital Hôtel-Dieu, de la santé publique,Clermont-Ferrand, France (
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), 3HôpitalPitié-Salpêtrière, Paris, France
Poster présenté en anglais(C.75.), au symposium international ISHEID 2012 à Marseille
Bases de l’étude
Des données négligées plus ou moins récentes, ont montré que le canal sodique voltage-dépendant (Tran MKG13th ISHEID2002, IXe Int.Conf.AIDS, Berlin, 1993) et le récepteur du mannose [14 ° Bandivdekar AH ISHEID Toulon 2006 (PP 2.14); J. Acquir. Immune.Defic.Syndr.2008, Virology.2008, J.Virol2012 (86-4) 2153; J Reprod Immunol. 2011 (92 (1-2) 1; Science2011 (25 334 (6059) 1097; NeurobehavHIV Med 2011 (1, 3) 41; PlosOne 2011.6 (11) 28 014 e] sont impliqués dans la transmission du VIH. En particulier, le récepteur du mannose semble essentiel dans la contamination puisque dans un couple discordant, le partenaire non infecté mâle ne possède pas ce récepteur (14 ° ISHEID, Bandivdekar AH et al.). Le resvératrol est un produit naturel qui présente une activité antivirale in vitro contre le VIH -1. Son activité antivirale Implique une activité anti Tat (HS Zhang, 2009) et une synergie avec les analogues nucléosidiques ((HerediaA, 2008.). De ces faits, nous avons décidé de changer le traitement d'un patients de 67 ans, VIH + depuis 28 ans , sous trithérapie antirétrovirale active depuis 14 ans, et sous la thérapie sui vante (Reyataz 200mg deux fois par jour, Kivexa (abacavir 600 mg + 300mg Epivir) une foispar jour) depuis 3 ans. Le patient présentant de nombreux des effets secondaires (maladie coronarienne,ostéoporose, lipodystrophie, troubles de la libido, ...), nous avons, afin de réduire la toxicité à long terme des thérapies classiques, décidé de remplacer successivement sa thérapie par les suivantes: 1) Epivir (150 mg deux fois par jour) + Reyataz (200 mg deux fois par jour) + TR resvératrol (500mg deux fois par jour), pendant 6 mois, 2) Epivir (150 mg deux fois par jour) + TR resvératrol (500mg deux fois par jour), le D-Mannose 1g trois fois par jour, Omacor (esters éthyliques d'acides gras en oméga 3) 1g deux fois par jour, pendant 10 mois. Nous devons rappeler que les acides gras en oméga-3 se lient au canal sodique (Isbilan Banu 2006), 3) Resvératrol TR (500mg deux fois par jour), D-Mannose 1g trois fois par jour, Omacor (esters éthyliques d'acides gras oméga 3) 1g deux fois par jour, pendant un mois.
Méthodes
Les mesures de charge virale, des CD4 et CD8 et d’autres paramètres sanguins ont été suivis pendant 18 mois chaque mois ou 6 semaines. Résultats
Nos résultats montrent que sur une période de 16 mois , le patient reste indétectable (charge virale <20 copies) et son nombre de CD4 ne change pas significativement par rapport à celui de la thérapie initiale (492+/-15 vs 504 + / -30). Par ailleurs, il semble que le rapport (CD4/CD8) tend à augmenter (0,61 vs 0,50). En outre l'activation du système immunitaire se normalise (CD3 + / HLA DR + 7% vs 15%) et les NK augmente fortement (24% vs 8%).
CD4(mega/L ) : 492+/-15 478+/-35 504+/-30
CD4/CD8(%) : 0,50 0,56 0,61
VL(copies/ml) : <20 <20 <20
CD3 HLADR(%) : 15 7
NK(%) : 8 24
Temps(mois) : -24 0 6 16
Therapie : Kivexa+ Reyataz Epivir+ Reyataz+ Resveratrol Epivir+ Resveratrol +
D-Mannose+Omacor
Variation des paramètres immunitaires avec le traitement
En revanche, la suppression de l’Epivir dans la thérapie conduit après un mois seulement à une augmentation de la charge virale à 8250 copies, sans changement significatif du nombre de CD4. Mentionnons de plus que nous avons vérifié sur ce patient qu‘en l'absence de toute thérapie, la charge virale s’élève sur une durée identique à 1000.000 de copies. Il apparaît donc qu'il est possible de contrôler partiellement la réplication virale par des thérapies alternatives denuées de toute toxicité.
Conclusions
Nos résultats montrent la faisabilité d'une multithérapie,constituée par Epivir, resvératrol, D-mannose et acides gras en oméga-3. En outre, le contrôle de la dyslipidémie induite par les antirétroviraux classiques devient inutile. Ces résultats ouvrent la voie à des essais cliniques avec des agents efficaces, de faible toxicité et faible coût. Par ailleurs le fait que les mutations sur le récepteur du mannose et sur le canal sodique(structures cellulaires) sont rares, rend ll'apparition de la résistance à ces traitements peu probable. La détermination de la posologie des différents composés de cette thérapie pour une efficacité optimale reste à faire et pourrait peut-être conduire à la suppression du dernièr antiviral commercial conventionnel (Epivir). En outre, la prophylaxie pré-exposition, où un véritable débat est en cours avec le Truvada, et pour lequel "POSITIFS" est réticent, pourrait parvenir à un consensus, si une prophylaxie de pré- exposition avec des agents non toxiques et peu coûteux ( resvératrol, D-mannose, les acides gras enomega3, ....), était proposée, excluant les antiviraux conventionnels toxiques.
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Mise à jour le Samedi, 30 Juin 2012 14:19 |
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Écrit par Dr. Adrien Caprani
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Mercredi, 13 Juin 2012 23:47 |
C.75.New effective therapy, with low toxicity and low costs, implying new targets (D-Mannose receptor, sodium channel voltage dependant), and Resveratrol. Validation with the presentation of a clinical case.
A. Caprani1, G.M.K. Tran1,2, L. Roudière3
Association'POSITIFS', ParisCedex, France(
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), Clermont-Ferrand University, Hospital Hotel-Dieu, Public Health, Clermont-Ferrand, France(
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), 3HôpitalPitié-Salpétriere, Paris, France
Poster présenté au symposium international ISHEID 2012 Marseille- Abstract publié dans Retrovirology2012 Vol 9 Suppl1:P13
Background
Neglected data more or less recent, showed that the voltage-dependent sodium channel (Tran MKG,13th ISHEID2002,IXth Int.Conf.AIDS, Berlin 1993) and the Mannose receptor [Bandivdekar AH 14°ISHEID Toulon 2006 (PP 2.14); J Acquir.Immune.Defic.Syndr.2008,Virology.2008,J.Virol2012(86-4) 2153;J Reprod Immunol. 2011(92(1-2)1;Science2011(25 334(6059)1097;NeurobehavHIV Med 2011(1;3)41;PLoSOne 2011,6(11) e 28014 ] are involved in the transmission of HIV. In particular, the mannose Receptor seem essential for contamination since in a discordant couple, the uninfected male partner does not own this receptor(14° ISHEID, Bandivdekar A.H et al.). Resveratrol is a natural product which exhibits, in vitro, an antiviral activity against HIV-1. Its antiviral activity involves an anti TaT activity (Zhang HS,2009) and a synergy with nucleoside analogues((HerediaA,2008.).From these facts, we decided to change the therapy of a 67 years old patient, HIV+ since 28 years, under active antiretroviral therapy for 14 years, and under the following therapy( Reyataz 200mg twice daily, Kivexa(Abacavir 600mg + Epivir 300mg) once daily) since 3 years. The patient presenting many side effects(coronary heart disease, osteoporosis, lipodistrophy, libido disorders,…), we have, in order to reduce the long term toxicity of orthodoxic therapies, decided to replace successively his therapy by the following ones:
1)Epivir(150mg twice daily)+Reyataz(200mg twice daily)+Resveratrol TR (500mg twice daily), during 6 months;2) Epivir(150mg twice daily) + Resveratrol TR (500mg twice daily), D-Mannose 1g thrice daily, Omacor( ethyl esters of omega3 fatty acids) 1g twice daily,during 10 months. We have to recall that omega-3 fatty acids bind the Na+ channel( Isbilan Banu 2006);3) Resveratrol TR (500mg twice daily), D-Mannose 1g thrice daily, Omacor( ethyl esters of omega3 fatty acids) 1g twice daily, during one month.
Methods
Measurements of viral load, CD4 and CD8 and other blood parameters were followed during 18 months every month or 6 weeks.
Results
Our results show that over a period of 16 months, the patient remains undetectable(viral load<20 copies) and CD4 count does not change significantly from the one of the initial therapy(492+/-15 vs 504+/-30).Besides ,it seems that the CD4/CD8 ratio tended to increase(0,61 vs 0,50). Moreover activation of the immune system normalize(CD3+/HLA DR+ 7% vs 15%) and the NK strongly increases(24% vs 8%).
CD4(mega/L ) : 492+/-15 478+/-35 504+/-30
CD4/CD8(%) : 0,50 0,56 0,61
VL(copies/ml) : <20 <20 <20
CD3 HLADR(%) : 15 7
Time(months) : - 24 0 6 16
Therapy : Kivexa+ Reyataz Epivir+ Reyataz+ Resveratrol Epivir+ Resveratrol +D-Mannose
+omega3 fatty acids
Variation of the immune parameters with the therapy
In contrast, deletion of Epivir in the therapy leads after one month only to an increase of the viral load to 8250 copies, with no significant change in CD4 count. Note however , we checked on this patient that in the absence of any therapy, the viral load goes up on the same period to 1000.000 copies. It thus appears that it is possible to partially control the viral replication by alternative therapies with no toxicity.
Conclusions
Our results show the feasibility of HAART including Epivir, Resveratrol, D-mannose and omega3 fatty acids. In addition, control of dyslipidemia induced by orthodoxic anti retrovirals should be unnecessary. These results paves the way for clinical trials with efficient, low toxicity and low cost agents; Moreover the fact that mutations on the Mannose Receptor and sodium channel( cell structures) are uncommon, make the appearance of resistance to such therapies unlikely. Determination of the dosage of the various compounds of this therapy for optimal efficiency remains to be done and could perhaps lead to the suppression of the last trading antiviral (Epivir).
Moreover, the PrEP, where a true debate is under way with Truvada, and for which”POSITIFS” is reluctant, could reach a consensus, if a pre exposure prophylaxy with non toxic and inexpensive compounds(resveratrol, D-mannose, omega3-fatty acids,…), excluding toxic orthodoxic antivirals, is proposed.
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Mise à jour le Mercredi, 07 Novembre 2012 17:31 |
Écrit par Administrator
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Samedi, 25 Février 2012 16:53 |
Corruption et Censure
- corruption de l'OMS
- corruption de la FDA
- guérison du paludisme et de nombreuses autres pathologies par le MMS (Jim V. Humble) validées sur plusieurs dizaines de milliers de patients. Traitement censuré par l’OMS, la FDA, l’AFSSAPS et la fondation Bill et Melinda Gates
Bien que le bénéfice de ce traitement qui présente un minimum de ,risques par rapport aux traitements classiques et soit d’un coût dérisoire, il nous semble utile de signaler la dérive sectaire religieuse de cette approche , qui à notre avis aurait du rester strictement scientifique: http://www.bag.admin.ch/themen/lebensmittel/04861/11249/index.html?lang=fr |
Mise à jour le Samedi, 03 Août 2013 15:24 |
Écrit par Dr. Adrien Caprani
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Mercredi, 28 Décembre 2011 17:58 |
C.74. Benefit of the association of two traditional African plants: Hymenocardia Acida and Costus Afer in HIV+ patients. A significant Clinical Case.
Abstract submitted at the 5th IAS( International AIDS Society) Capetown, South Africa, 22-24 July 2009, but rejected
Adrien Caprani*, Laurent Roudière**, MKG. Tran*
*Association POSITIFS, Paris, ** Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris
Objective: To evaluate a traditional herbal African medicine claiming to cure AIDS.
Methods: An African Ivory Coast protocole was adapted to prevent from disease progression. A mixture of pure juice of Hymenocardia bark (Euphorbiacea family containing saponoides and tannins and employed for a large spectra of diseases) and of Costus Afer (or spiral ginger used for leprosy, containing dioscine, parphylline C, kaempferol 3-O-αL-rhamnopyranoside) was administered orally for 3 months 3 times a day at increasing concentration of Hymenocardia Acida (ratio 1/8;1/4;1/2;1/1 each month). The patient 65 years-old was HIV+ since 25 years with HAART since10 years, with a viral load less than 40 copies and CD4 count of about 500. HAART was resumed when CD4 decreased below 350 and interrupted above 500. The following parameters were measured: CD4, CD8, NK (CD3-/CD56+), CD3+/HLADR+).
Results: Herbal therapy alone does not maintain the stability of biological parameters. After the first month CD4 decrease below 300 and the viral charge increased at 1 million. In addition, we have previously noted that without herbal therapy, the increase of the viral load is more than 1 million in 10 days. At the third month of herbal therapy alone, the viral load plateaus at 200,000-300,000 copies only. Interestingly, CD3+/HLADR+ decreased markedly (from 15% to 4%) and natural killers increased markedly (from 8% to 18%). Another interesting effect is the control of Human Herpes Simplex Virus-1 (HHVS-1) by this medicine. Indeed, the patient need daily valaciclovir to be HHSV-1 free, in the absence of this medicine. Some minor side effects appeared: Moderated elevation of blood pressure, some extra-systoles.
Discussion and conclusions: Activation of the immune system is generally found in HIV+ patients and more particularly in ARC and AIDS patients. Other drugs such as glycyrrhizin and chloroquine, used in clinical trials have a similar effect and contributes to a decrease of the viral replication. The increase in NK number is also an important parameter for the slow down of the disease. In conclusion, this herbal therapy needs to be developed with controlled clinical trials and could be applied in countries where HAART is not available.
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Mise à jour le Samedi, 25 Février 2012 21:12 |
Écrit par GMK Tran
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Mercredi, 28 Décembre 2011 17:49 |
C.73Bases moléculaires de la prise en charge alimentaire du cancer de la prostate par les « alicaments » : Blocage de NF-kB et stimulation de p53.
-20°Journées scientifiques de l’Association pour la Recherche sur les Tumeurs de la Prostate, Paris 2/12/2011-
Guy Mong Ky TRAN1,2, GERBAUD Laurent1, CAPRANI Adrien2
1 Université d’Auvergne, Département de Santé Publique (Pr Gerbaud L), Hôtel-Dieu, 63 000 Clermont-Ferrand
2 Association Positifs, Paris
Objectif de l’étude : Nous cherchons à traiter les malades par une alimentation anti-cancer de la prostate qui puisse renforcer l’action du traitement classique, en se basant sur les mécanismes d’action moléculaires des différents « alicaments ».
Matériel et méthodes : Une analyse des 3 ouvrages sur le traitement anti-cancer de David Servan-Schreiber (2010), David Khayat (2010) et Denis Gingras/Richard Beliveau (2005) est effectuée en se focalisant spécifiquement sur le cancer de la prostate.
Résultats : Le régime alimentaire préconisé en cas de cancer de la prostate comprend : Thé vert, resvératrol (vin rouge), curcuma, jus de grenade, graines de lin, soja, sélénium, tomates cuites, algue brune, choux, alliacés (ail), vitamine D3, café décaféiné à fortes doses, baies de Goji.
Le thé vert (épigallo catéchine 3-gallate ou EGCG) inhibe NF-Kb et stimule p53, ralentit la croissance des lignées cellulaires (Demeule M, 2005) ; est actif associé au soja chez la souris (Zhou JR, 2003) et la souris transgénique (Crespy V, 2004 ; Beliveau R, 2004).
Le vin rouge (resvératrol) à la dose de 1 verre/j entraine une baisse de 40% du cancer, alors que la bière n’a aucun effet voire est nocif. Le resvératrol inhibe NF-kB (Manna SK, 2000) et agit sur le promoteur de p53 (stimulation), induit une apoptose mitochondriale et améliore la réparation des gènes ; il est actif sur l’adénocarcinome du rat transgénique (Seeni A, 2008). Il est possible de ne pas prendre de vin, mais seulement le resvératrol lui-même.
Le curcuma (toujours associé au poivre pour être absorbé, + huile): L’incidence du cancer de la prostate n’est que de 5/100 000 en Inde, où on consomme quotidiennement du curcuma, contre 104/100 000 aux USA où on n’en consomme jamais ; la curcumine inhibe NF-kB et stimule p53.
Le jus de grenade, connu de la médecine Perse depuis des millénaires, divise par 3 la vitesse de propagation du cancer opéré en rechute (Pantuck AJ, 2006).
Les graines de lin moulues (consommation de 30 g/j) ralentissent la croissance des tumeurs de 30 à 40% (Université de Duke, 2007).
La génistéine du soja et des graines de soja retarde la progression dans une étude de phase II après traitement local (Pendleton JM, 2008) ; la génistéine bloque la division cellulaire et stimule l’apoptose (Hussain M, 2006).
Le sélénium diminue de moitié le nombre de cancers (17 versus 35 chez les non supplémentés) sur 974 personnes (Duffield-Lillico AJ, 2003 ; Clark LC, 1996).
La tomate cuite (lycopène) diminue le risque de 30% et augmente la survie (Chan JM, 2006).
La fucoxanthine (algue marine brune) est un caroténoïde encore plus efficace que le lycopène sur l’inhibition de la croissance des cellules cancéreuses (Marruyama H, 2003 ; Shimizu J, 2005). Toutefois, après la catastrophe nucléaire de Fukushima, il ne faut plus se ravitailler au Japon pour les algues marines.
Les crucifères [choux (sulforaphane)], 3 portions ou plus par semaine, sont plus efficaces que la tomate, l’aliment de référence, pour la prévention (Verhoeven DTH, 1996 ; Talalay P, 2001).
Les alliacés [ail (allicine, diallyl sulfide)] à la dose > 10g/j entrainent 50% moins de cancer qu’à la dose < 2g/j (Hsing AW, 2002).
La vitamine D3 ou cholécalciférol (2 000 UI/j) ralentit la hausse du PSA dans 14/15 cas et le fait régresser dans 9/15 cas (Woo TCS, 2005).
Le café (normal ou décaféiné, indifféremment) à fortes doses (6 tasses/j ou plus) diminue de 60% le risque de cancer de la prostate mortel (la forme la plus critique) selon une étude de Harvard (Wilson KM, 2011 May 11). La substance protectrice n’est pas la caféine, et elle protège aussi contre le cancer du sein.
Les baies de Goji (polysaccharides de Lycium Barbarum) de la médecine Tibétaine induisent l’apoptose et inhibent la croissance dans un modèle de xénogreffe chez la souris (Luo Q, 2009).
Conclusions et perspectives : Les « alicaments » sont des aliments banaux du quotidien, non toxiques, mais qui ont montré une réelle efficacité dans des études cliniques, pour certains (vin rouge, jus de grenade, graines de lin, ail, soja, sélénium, tomate, café à fortes doses même décaféiné). Il est donc recommandé de les prendre au cours des repas pour encadrer un traitement classique et renforcer l’action de celui-ci ; les bénéfices d’une association de plusieurs aliments synergiques peuvent se révéler supérieurs à celui d’un aliment pris isolément. Le mécanisme en cause pour 3 d’entre eux (le thé vert, le curcuma et le vin rouge) est le blocage de NF-kB, c’est-à-dire qu’il passe par la stimulation de p53 le gardien du génome. Selon toutes vraisemblances, la substance anti-oxydante et anti-inflammatoire contenue dans le café décaféiné pourrait aussi appartenir à cette famille.
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Mise à jour le Vendredi, 12 Avril 2013 18:27 |
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