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Saturday, 28 November 2009 18:44 |
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L'intérêt des nutriments
Depuis plusieurs années, on évoque l'intérêt potentiel de certaines vitamines, oligo-éléments et acides gras essentiels dans le traitement de l'infection par le VIH. Le constat clinique prouve que certains d'entre eux sont fréquemment en déficit ou en excès chez les séropositifs, dérèglement qui s'amplifie au cours de la progression de la maladie. Des études sur l'intérêt de ces différents nutriments, faites in vitro en laboratoire, et des études épidémiologiques le confirment. Les déficits ou les excès constituent, soit une cause de progression de la maladie (cofacteur), et il faut les corriger, soit une réponse thérapeutique de l'organisme à l'agression par le VIH, et il faut peut être les amplifier.
Il est frappant de constater que, jusqu'à une époque très récente, très peu de chercheurs se sont penchés sur l'étude des nutriments dans le Sida. Quelques équipes, aux États-Unis, ont certes avancé dans cette voie avec persévérance. Mais les autorités sanitaires, et notamment l'ANRS (Agence Nationale de Recherche sur le Sida), en France, n'ont jamais semblé s'intéresser à la question. Et pourtant, de nombreux séropositifs ont utilisé, depuis longtemps, vitamines, oligo-éléments et acides gras polyinsaturés, seuls ou en association avec les traitements officiels. Il apparaît aujourd'hui que cette voie thérapeutique est pertinente ; mais il est nécessaire de donner des directives en vue d'obtenir un résultat optimal. En effet, suivant le type de supplément alimentaire (c'est le cas notamment pour les vitamines A), la dose, les médicaments associés, on peut obtenir des effets bénéfiques, nuls, voire néfastes.
Très récemment, des observations sont venues confirmer l'intérêt d'associer des vitamines au traitement de l'infection par le VIH.
Une étude de 1990, de S. Harakeh et al., établissait de manière rigoureuse qu'in vitro, à des doses non toxiques (100 à 150 mg/ml, soit l'équivalent in vivo d'environ 5 g par jour par prise orale), la vitamine C avait une activité anti-reverse transcriptase similaire à celle de l'AZT (à 1 g par jour) et, de plus, elle inhibait la formation de syncytia.[1]
Mais il a fallu attendre fin 1993 pour qu'une équipe américaine [2] publie les premiers résultats in vivo, chez l'être humain.
Il s'agit d'une des premières études rigoureuses portant sur un nombre suffisant de personnes et d'années. C'est un apport fondamental pour préciser les indications de ces vitamines. Sur un suivi moyen de six à huit années, cette étude détermine le risque d'évolution vers le Sida de 281 séropositifs (asymptomatiques ou ARC) en fonction de leur apport quotidien - par l'alimentation et par des suppléments alimentaires - en protéines, en graisses, en cholestérol, en vitamines A1, B1, B2, B6, B12, en acide folique, en calcium, en fer, en cuivre et en zinc.
Rappelons que l'on a constaté, dans le sang des séropositifs, un déficit en vitamines A1, B6, B12, en zinc, en cholestérol et en acides gras mono-insaturés ; tandis qu'on a observé un excès de vitamine B2, de cuivre, de triglycérides et d'acides gras poly-insaturés. Après étude des différents paramètres, dont les valeurs se trouvent soit dans des fourchettes très étroites -par exemple les vitamines du groupe B (quelques mg par jour)-, soit non précisées -comme c'est le cas pour le calcium, le fer et le cuivre- il apparaît dans une analyse multifactorielle que seuls le zinc, la vitamine PP et la vitamine A jouent un rôle majeur, avec une significativité dans un intervalle de confiance de 95%.
La vitamine C, bien que réduisant fortement le risque, est à la marge de significativité, de même que les vitamines B1, B2 et B6. Pour estimer le risque d'évolution vers le Sida, les auteurs ont pris en compte le nombre de lymphocytes T4 à l'entrée dans l'étude, les traitements éventuels (AZT et prophylaxie de la pneumocystose). La réduction maximale du risque de passage au Sida est obtenue avec la vitamine PP (nom commercial : Nicobion 500®, 500 mg de vitamine PP par comprimé) qui, au dessus de 61 mg par jour, abaisse le risque de 48%.
La vitamine A réduit le risque de 43% dans la fourchette de concentration (13 000-20 000 U.I.) et serait sans effet à des concentrations plus faibles ou plus fortes. De plus, il semblerait que ce soit le bêta-carotène, et non le rétinol, qui provoque la réduction de risque. La vitamine C, à plus de 715 mg par jour, réduit le risque de 41%. Les vitamines B1 (à plus de 4,9 mg par jour), B2 (à plus de 5,9 mg par jour) et B6 (à plus de 5,7 mg par jour) réduisent respectivement le risque de 37, 39 et 40%. L'efficacité et la significativité de ces trois dernières vitamines pourraient être accrues en augmentant fortement la posologie et le nombre des patients inclus dans l'étude.
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:42 |
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Saturday, 28 November 2009 18:41 |
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En raison de son action sur le stress oxydatif (notamment en augmentant le taux de glutathion) et sur l'apoptose, qui seraient deux co-facteurs importants du virus du Sida, et en raison d'une inhibition de la reverse transcriptase du VIH (surtout en présence de vitamine C), le NAC (N-acétylcystéine) est un traitement complémentaire a priori intéressant (STVB N°16).
Une étude récente [1] a montré cependant que cet anti-oxydant accélérait, in vitro, la multiplication du virus au sein des macrophages (réservoirs du virus). Ce résultat est similaire à celui observé avec certaines vitamines A (des rétinoïdes, contrairement au bêta-carotène). Par contre, la SOD (superoxyde dismutase), un autre anti-oxydant, la thiourée et la diméthylthiourée, deux piégeurs de radicaux hydroxyls, inhibent la réplication du VIH dans les macrophages, surtout si l'infection est encore limitée. De plus, la thiourée et, surtout, la diméthylthiourée s'opposent à la multiplication du VIH dans les macrophages induite par le NAC.
Signalons que le lithium pourrait accroître le taux de la catalase et de la glutathion peroxydase (enzymes anti-oxydantes) et que le vanadate, une autre substance insuline-like, aurait une action synergique en accroissant, en plus, les concentrations physiologiques en SOD [2].
1 J. of Leukocyte Biology, 56, 702-7, 1994. 2 Res. Com in Chem. Path. and Pharm., 80 (3), 2 83-93, 1993.
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Wednesday, 25 November 2009 05:35 |
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Quels liens ?
Dès la découverte du virus du Sida (VIH), il y a un peu plus de 11 ans, la quasi-totalité des chercheurs s'engouffraient sans hésitation, tels les moutons de Panurge, derrière le dogme : VIH, cause unique, nécessaire et suffisante de la maladie. Ce dogme allait entraîner un développement sans précédent de la virologie et de l'immunologie, mais sans retombées thérapeutiques vraiment significatives au niveau du Sida. La contrepartie de ce choix totalitaire, maintenu sous la pression des fabricants d'antiviraux et grâce à la corruption par ces mêmes fabricants de nombreuses équipes de recherche et de services hospitaliers, a été le blocage de toutes les autres voies thérapeutiques fondées sur des causes de la maladie autres que le VIH.
Le premier résistant au dogme majoritaire a été P. Duesberg, grand biologiste américain, qui a nié dès le début, au risque de se voir mis à l'index de la communauté scientifique et de se voir supprimer tous ses crédits de recherche, une relation quelconque entre le VIH et le Sida, de manière également sectaire. Ses arguments ont cependant été suffisamment solides pour maintenir un débat permanent avec quelques rares chercheurs ouverts et intègres du camp majoritaire, dans les grandes revues scientifiques internationales.
Aujourd'hui, la "vérité majoritaire" se situe entre ces deux thèses extrêmes, des cofacteurs étant considérés nécessaires, ou même indispensables pour certains, pour passer de la séropositivité asymptomatique à la maladie Sida. Ces cofacteurs sont cependant loin d'être tous identifiés, pas plus que n'a été déterminée leur incidence réelle dans la progression vers le Sida. Citons, parmi les cofacteurs reconnus : les mycoplasmes dont le rôle in vitro a été démontré par l'équipe de L. Montagnier, certaines carences en vitamines, et le stress.
Nous nous limiterons dans cet article au rôle du stress qui, à la lumière d'une analyse critique de la littérature scientifique, nous paraît être un cofacteur majeur. En effet, le séropositif est soumis de manière permanente à l'information : séropositivité = mort à plus ou moins brève échéance, martelée sans vergogne (et de façon criminelle s'il était établi, de manière irréfutable, même sans preuve scientifique rigoureuse, que le stress constitue le cofacteur majeur) par tous les médias, le corps médical et la plupart des associations de malades. À ce stress chronique de la peur de la mort s'ajoute la peur du regard des autres et du rejet, la peur de ne plus pouvoir aimer, ni être aimé, la peur de perdre son emploi, un sentiment de culpabilité chez certains, la peur de se retrouver dans le groupe "placebo" d'un essai thérapeutique, et, bien sûr, toutes les autres causes de stress des personnes bien portantes séronégatives. Dans un pareil contexte, nous pensons que les différentes techniques, bien codifiées et acceptées par la communauté psy [1] pour explorer les perturbations psycho-émotionnelles, qui sont nécessairement très réductrices, sont peu adaptées pour cerner toutes les nuances des perturbations du conscient et de l'inconscient chez le séropositifs.
Les relations entre les systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire sont complexes, subtiles et encore très mal connues. Dans le cadre de ces interrelations, la psychoneuro-immunologie,[2, 3] qui a un peu plus de dix ans, vise à déterminer les mécanismes par lesquels des perturbations psychologiques ou émotionnelles peuvent affecter fortement la susceptibilité à de nombreuses maladies, infectieuses ou non, ainsi que leur évolution, et vise à ouvrir des voies thérapeutiques nouvelles, non nécessairement médicamenteuses, pour de nombreuses maladies. Cependant, le développement de stratégies thérapeutiques non médicamenteuses, de gestion du stress notamment, se heurte à l'opposition de l'industrie pharmaceutique et au mépris des somatothérapeutes qui lui sont inféodés et qui sont, pour la plupart, totalement ignares des découvertes récentes en psychoneuro-immunologie.
De plus, et surtout, la reconnaissance par la communauté scientifique du rôle essentiel joué par les neuromédiateurs dans la plupart des mécanismes pathologiques, impliquerait une remise en cause radicale de la recherche médicale, entre autre au niveau du médicament où l'in vitro constitue le passage obligé préalable. En effet, si l'on considère une maladie touchant plus spécifiquement l'un des trois systèmes (système immunitaire pour la séropositivité au VIH par exemple), et compte tenu de leurs très fortes interrelations, il est vain et vaniteux de vouloir, à partir d'études in vitro sur un seul système (souvent réduit à quelques lignées cellulaires pas très représentatives du système, et à quelques souches virales de laboratoire qui ne le sont plus guère), faire un premier tri de molécules potentiellement efficaces.
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:43 |
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Wednesday, 25 November 2009 05:20 |
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Approches non pharmacologiques de sevrage des utilisateurs de drogues opiacées et des thérapeutiques conventionnelles de substitution
Depuis plus de 20 ans [1], différentes tentatives scientifiques pour découvrir des voies thérapeutiques non médicamenteuses de sevrage des utilisateurs d'héroïne et d'autres drogues opiacées ont été explorées.
Malheureusement, aujourd'hui encore, seule l'approche médicamenteuse par la méthadone ou la buprénorphine (Temgésic®), utilisées à doses décroissantes, est considérée comme la seule voie efficace par les scientifiques réellement compétents en la matière. De plus, parmi ces thérapeutiques de substitution, seule la méthadone jouit, pour des raisons non uniquement scientifiques, de l'aval des ministres de la Santé des pays développés.[2] Même si la voie de la substitution médicamenteuse n'est pas idéale en elle-même, en raison de la dépendance qu'elle peut occasionner (d'ailleurs similaire à celle qu'entraînent les somnifères que des millions de personnes prennent quotidiennement), elle permet cependant, à moindre mal, que les toxicomanes appliquent les mesures de prévention (port du préservatif, pas d'échange de seringue) pour éviter l'explosion des épidémies de Sida et d'hépatites C, d'améliorer leur suivi médical, de faciliter leur réinsertion sociale et de lutter plus efficacement contre la délinquance et les trafiquants de drogue.
Les voies non médicamenteuses proposées, et utilisées à petite échelle depuis longtemps, sont l'acupuncture, l'électroacupuncture et l'électrostimulation crânienne,[3] dont les mécanismes d'action non totalement élucidés mettent en jeu les endorphines et différents neuromédiateurs.[4] Rappelons que les endorphines, substances opiacées physiologiques, reconnues d'abord comme agissant sur le seuil de la douleur, ont des actions beaucoup plus diversifiées et agissent notamment sur le comportement, le système endocrinien et le système immunitaire.[5, 6, 7, 8] Les résultats de la littérature scientifique, surtout américaine, bien que très encourageants et largement suffisants pour inciter au développement d'essais thérapeutiques à large échelle, ont eu très peu d'échos en Europe. Cette situation résulte d'une part de l'ignorance, du scepticisme touchant les traitements non médicamenteux, notamment ceux issus de pratiques millénaires chinoises, de l'absence d'intérêt financier pour les firmes pharmaceutiques, de l'absence de mécanismes suffisamment étayés, mais aussi des résultats contradictoires de la littérature scientifique. Ces contradictions résultent notamment du faible nombre de participants aux essais thérapeutiques, du fort taux de participants perdus de vue au cours des essais et de la non standardisation des procédures et des équipements (dans le cas de l'électrostimulation). De plus, la quasi-impossibilité d'utiliser la sacro-sainte méthodologie, prétendue la seule rigoureuse, du double aveugle dans de pareilles approches thérapeutiques, a permis à ses détracteurs de discréditer, à bon compte, des résultats indiscutables. Nous illustrerons par quelques exemples ces succès thérapeutiques.
Une étude de 1986 [9] sur 119 rats morphino-dépendants a comparé l'effet sur le sevrage de l'électroacupuncture, d'herbes chinoises non opiacées et dénuées d'effets secondaires (Quiang Huo, Gou Teng, Chuan Xion, Fuzi, Yan Hu Suo) et de trois peptides opiacées physiologiques (endorphine, enképhaline et dysnorphine) dont la synthèse est stimulée par acupuncture ou électroacupuncture. Des taux de réussite de 85%, 68% et 74%, respectivement, ont été observés, l'acupuncture associée aux herbes chinoises apparaissant comme la meilleure solution à retenir.
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:45 |
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Wednesday, 25 November 2009 05:14 |
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- Requin contre Kaposi, cancer de la prostate, etc.
- Roquinimex
Le fait que le requin, rare exception dans le règne animal, ne fasse pas de cancer, est connu depuis plus d'un demi-siècle. Les premiers résultats concernant certains extraits utilisés en clinique humaine comme traitement adjuvant de certains cancers remontent à 1954 (A. Brohult, Nature 1102, 1954), mais n'ont jamais été médiatisés. Comme toute information scientifique importante, un résultat n'existe souvent que par les médias, qui ne le diffusent qu'en fonction des intérêts financiers des lobbies sanitaires. Deux classes de produits, ayant des propriétés anti-tumorales majeures et complémentaires, ont été isolées du requin. Ils ont donné lieu à des centaines d'articles dans les journaux scientifiques internationaux de bon niveau. Il s'agit, d'une part, des alkyl glycérols (CH2OH - CHOH - CH2OR) extraits du foie de l'animal et présents dans le lait humain, de jument et d'ânesse. Ces produits, utilisés en clinique humaine pour divers cancers, conduisent à une augmentation significative de la survie, à une régression de la tumeur, à une augmentation de la réponse immune humorale (anticorps), et s'opposent aux leucopénies et thrombopénies induites par les traitements antitumoraux classiques. Par ailleurs, sur les modèles animaux, les alkyl glycérols inhibent la croissance de tumeurs très variées telles que mélanome B12, gliome, neuroblastome, lymphome, leucémie lymphoïde... Il s'agit, d'autre part, de molécules de nature protéique, extraites du cartilage de requin, qui possèdent de puissantes propriétés inhibitrices de l'angiogénèse des tumeurs ; c'est à dire qu'elles empêchent la formation de nouveaux vaisseaux dans la tumeur. Ces nouveaux vaisseaux permettent à la tumeur de croître, grâce à l'apport d'oxygène et de nutriments. Rappelons que le sarcome de Kaposi (plus de 10% des sidéens), pour lequel les différentes chimiothérapies sont très souvent décevantes, est une prolifération tumorale de cellules endothéliales, cellules revêtant tous les vaisseaux et formant les capillaires. Le cartilage de requin paraît donc, à priori, tout à fait adapté à ce type de tumeur. Quelques études cliniques publiées, qui concernent des cancéreux, même en phase terminale, ayant différents types de tumeurs solides, montre une régression en quelques mois des tumeurs primitives et des métastases (prostate, utérus, côlon). La FDA (Food and Drug Administration) américaine, bien que très sensible aux lobbies pharmaceutiques, vient cependant d'autoriser (avril 95) l'utilisation du cartilage de requin comme supplément alimentaire pour le sarcome de Kaposi et le cancer de la prostate. Il semblerait que ce traitement soit efficace aussi dans l'arthrite rhumatoïde, le psoriasis et la rétinopathie diabétique. L'ensemble des produits qui ne sont pas, ou très peu, toxiques est disponible en Europe, malheureusement à des prix élevés.
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:46 |
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