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Wednesday, 23 December 2009 02:45 |
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Des pistes de traitements ?
Les résultats encourageants obtenus avec les trithérapies associées aux prophylaxies (et à d'autres traitements dits "complémentaires") ne doivent pas ralentir la mise au point d'associations d'anti-rétroviraux encore plus efficaces et mieux tolérés. Il importe aussi d'explorer plus activement d'autres voies de recherche qui pourraient découler de la mise en évidence, ou de la confirmation, d'autres modes d'action de la virulence du VIH (autres que la reverse transcriptase et les protéases) et, chez certains patients, de l'intervention de co-facteurs. Nous pensons que cette façon de voir devrait permettre de mettre au point des associations de traitements qui permettront de garantir une efficacité durable.
L'encéphalopathie spongiforme (ES) est une lésion décrite chez l'homme dans la maladie de Creutzfeld Jakob (CJD), le syndrome de Gerstmann-Straüssler-Scheinker, l'insomnie familiale fatale, le Kuru, et chez l'animal, notamment dans le cadre de l'épidémie d'encéphalopathies bovines spongiformes (ESB) responsable de la crise actuelle de la vache folle. La forme pathologique du prion (forme mutée) serait l'agent causal de ces ES (SB. Prusiner, 1981). D'autres auteurs (L. Manuelidis, 1995) ont avancé des éléments en faveur d'un possible rétrovirus comme agent causal.
Des lésions d'ES ont été décrites sur des coupes histologiques d'extraits du cerveau d'un patient atteint de démence du SIDA (J. Schwenk, 1987). Ces lésions ont été décrites depuis chez cinq autres patients (J. Artigas, 1989). Mais récemment, une publication a fait état de 67 cas d'ES sur 200 autopsies de patients décédés du SIDA (AJ. Martinez et coll., Path. Res. Pract. 191, 427-443, 1995). Il apparaît donc maintenant que cette lésion n'est pas un épiphénomène et qu'elle pourrait être une composante importante du SIDA *
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:16 |
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Wednesday, 23 December 2009 02:38 |
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En refusant d'admettre la pertinence des résultats du protocole Concorde, qui démontra clairement que l'AZT en monothérapie n'avait aucun effet chez les personnes séropositives asymptomatiques (cf. Sida Tout Va Bien N°14, 1993), on avait eu un avant goût des stratégies de marketing utilisées par la firme pharmaceutique Wellcome.
Mais comment qualifier les managers de ce laboratoire, depuis racheté par Glaxo, quand on apprend en 1996 qu'ils proposent de fournir de l'AZT à l'Afrique. Certains penseront qu'il s'agit d'une démarche humanitaire ; ce n'est malheureusement pas le cas puisqu'en Occident, depuis 1996, il est admis que l'AZT en bithérapie, et de surcroît en monothérapie, a très peu d'effets bénéfiques et que parmi les thérapeutiques officielles, des progrès conséquents viennent enfin de se produire avec l'avènement des trithérapies en complément des prophylaxies. Donc, pour résumer : on fourgue l'AZT à l'Afrique sous le couvert d'une action humanitaire puisque le marché de l'AZT est en train de s'épuiser en Occident, et que ce n'est pas demain la veille que l'Afrique bénéficiera des trithérapies !
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:17 |
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Wednesday, 23 December 2009 02:23 |
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Le coût de la vaccination contre l'hépatite B en France atteindrait chaque année 1,1 à 1,2% du budget total de la Sécurité Sociale !!!
Depuis trois ans, cette vaccination a fait l'objet de plusieurs campagnes de promotion qui ont fait l'objet de critiques (cf. STVB N° 19 et Hors Série N° 2, et articles publiés sur notre serveur Internet).
Actuellement, de plus en plus de personnes considèrent qu'on n'aurait jamais dû proposer en France cette vaccination à titre systématique (près de 18 millions de personnes ont été vaccinées !) et qu'on aurait dû, en tout cas, étudier de plus près son innocuité au préalable.
Cette dépense fait certes le "bonheur" des laboratoires pharmaceutiques (Smith kline Beecham, mais aussi Pasteur Mérieux), mais qu'en penser en regard de l'état actuel de la Sécurité Sociale ?
Et surtout, qu'en penser quand on apprend que, pour pallier la déficience actuelle des finances de la Sécurité Sociale, notre gouvernement a décidé d'augmenter les cotisations à la Sécurité Sociale de chaque cotisant (donc de chaque Français) ?
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:19 |
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Wednesday, 23 December 2009 01:16 |
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Intérêts pour les personnes séropositives? et pour les autres personnes?
Les candidoses sont des mycoses fréquentes qui peuvent se localiser au niveau de la cavité buccale, du tube digestif, des organes génitaux, de la peau et des ongles. La plus fréquente est celle provoquée par le candida albicans. Elles peuvent compliquer toutes Maladies Sexuellement Transmissibles (MST), mais, dans près de 70% des cas, ce n'est pas une MST. En général, cette affection est peu grave, mais elle peut être gênante - voire invalidante - aussi bien chez les personnes séropositives que pour les autres personnes. Son retentissement psychique est fréquent. Elle est particulièrement fréquente chez les personnes infectées par le virus du SIDA.
Avant d'envisager un traitement, il importe de rechercher un terrain favorisant : les causes médicamenteuses sont responsables de plus de 50% des mycoses (y penser toujours dans les trois mois suivant un traitement par antibiotiques, ou par des antiseptiques du carrefour aéro-digestif supérieur, ou par les traitements qui favorisent la sécheresse buccale comme les somnifères, les tranquillisants, les neuroleptiques et les substances atropiniques, ou par les dérivés du nitromidazole utilisés dans le traitement des trichomonases, ou par des corticoïdes, des immunosuppresseurs comme les chimiothérapies), les facteurs d'hygiène de vie sont responsables de plus de 30% des mycoses (l'humidité locale excessive favorisée par les sous-vêtements synthétiques, les collants, les pantalons serrés, les jeans, certains tampons périodiques mal tolérés, certains protège-slips, l'utilisation pour les soins locaux de produits acides après l'âge de 10 ans, un pH vaginal acide inférieur à 4,5, les conditions d'hygiène précaires, l'eau de certaines piscines, le sable). D'autres facteurs sont aussi à rechercher : une autre localisation de la mycose nécessitant un traitement adapté, le diabète, l'intolérance aux hydrates de carbone (voire même, pour certaines personnes, l'absorption exagérée, transitoire, d'aliments sucrés), les anémies ferriprives, les hémopathies avec globules blancs inférieurs à 1 500/mm3, les affections immunosuppressives, les insuffisances thyroïdiennes et l'influence hormonale (grossesse, puberté, stéroïdes comme ceux des contraceptifs oraux).
Les traitements classiques des mycoses font appel à des traitements locaux et/ou généraux. Ces traitements sont parfois décevants ; les résistances aux traitements étant d'autant plus fréquentes chez les sujets immunodéprimés.
Des personnes séropositives nous ont fait part de résultats très intéressants obtenus rapidement pour traiter des candidoses cutanées, ou de la bouche, avec un extrait végétal de pépin de pamplemousse, un traitement rarement évoqué dans le traitement classique des mycoses et sur lequel nous avons pu obtenir les informations suivantes (extraites en partie d'un article paru en 1990 dans The Third Opinion).
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:20 |
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Tuesday, 22 December 2009 20:51 |
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MODE D'EMPLOI DES INHIBITEURS DE PROTÉASE
Jusqu'à la fin de l'année 1995, parmi les traitements officiels du SIDA, seule la prophylaxie de la pneumocystose et de la toxoplasmose (notamment par le Bactrim®) offrait des résultats concluants. Depuis, la publication des premiers résultats obtenus avec les trithérapies (AZT + (ddc ou 3TC) + ritonavir) permet d'espérer une plus grande efficacité des traitements officiels. Mais il importe de ne pas perdre encore de temps : il faut envisager dès maintenant d'expérimenter des polythérapies associant plus de trois médicaments, en incluant aussi des traitements complémentaires (comme par exemple le Guronsan®, la vitamine C, etc.).
Ces trithérapies associent actuellement un inhibiteur de protéase (lP) à deux inhibiteurs de la reverse transcriptase, une autre enzyme du virus VIH (IRT). Des études sont en cours concernant des quadrithérapies associant deux lP.
Il semblerait qu'actuellement la trithérapie la plus efficace, et comportant le moins d'effet secondaire, soit celle qui associe : 3TC (Epivir®) + D4T (Zerit®) + indinavir (Crixivan®) comme lP. D'autres trithérapies utilisent d'autres lP comme le saquinavir (lnvirase®) ou le ritonavir (Norvir®) et d'autres IRT comme l'AZT (Rétrovir®), le ddl (Videx®) et le ddc (Hivid®). En raison de leurs effets secondaires, il semble préférable d'éviter le ddl, le ddc et surtout l'AZT (de plus, des résistances à l'AZT apparaissent fréquemment et même chez des personnes n'ayant reçu aucun traitement antérieurement) et d'avoir recours pour les IRT au D4T et au 3TC. D'autres lP sont déjà à l'étude ; notamment le nelfinavir (Viracept®) qui serait efficace même quand le VIH devient résistant aux autres lP.
Si, actuellement, il apparaît qu'il faille débuter d'emblée une trithérapie (l'utilisation préalable d'une bithérapie risque de faire apparaître des résistances ; c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est conseillé, dans ce cas, que l'un des IRT soit remplacé par une nouvelle molécule de cette famille), il n'est pas aisé de déterminer le moment opportun pour débuter une trithérapie, dans la mesure où, actuellement, aucun marqueur biologique n'est fiable à 100% et qu'aucune étude n'a pu déterminer des seuils précis pour ces marqueurs, à partir desquels ces traitements seraient conseillés. Ce que l'on peut avancer avec certitude, c'est que l'indication de ces traitements est conseillée dans les situations suivantes : avant tout, les personnes ayant fait des infections opportunistes ; en cas de majoration importante de la charge virale ; en cas de charge supérieure à 100 000 copies/ml ; en cas de diminution importante des lymphocytes T4, ou de T4 inférieurs à 200/mm3 (ou inférieur à 15%) constatées sur deux examens. Pour les autres cas de figure, la décision de débuter ce type de traitement doit être prise en fonction de chaque patient.
Notre propos sera de préciser les modalités pratiques d'utilisation des IP et les précautions d'emploi de ces lP (nous avons souligné les effets secondaires les plus importants et/ou les plus fréquents). Les informations que nous donnons ne sont pas exhaustives dans la mesure où l'étude des lP est encore récente, et, donc, les patients ne doivent pas hésiter à interroger le médecin prescripteur, notamment en ce qui concerne les interactions médicamenteuses *.
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Last Updated on Friday, 19 March 2010 21:23 |
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